Pavillon Noir

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Quila Haamir Il y a 3 semaines et 13 heures
''Dans cette jungle, tout veut nous tuer..'' Quila se réveilla en bonne santé, remplie de courbature et assez fier d'elle. On pouvais la voir ici et la vanter ses exploit. Elle qui n'est pas habituée au combat ( jusqu'à maintenant ) aura prouvé sa force et son courage face à une multitude de créatures. Elle prit le temps de faire le tour des environs et d'explorer, de parler avec le villageois. Mais une question se posait dans sa tête. '' Est-ce que les créatures de l'apocalypse auraient survécu face à celle normale de tural ?...'' en dernier lieu, elle passera près de ses camarades encore alité pour leur apporter ce dont ils pourraient avoir envie et leur tenir compagnie.
Elyaska Il y a 3 semaines et 12 heures
La traversée avait été des plus éprouvantes. Toujours prête à affronter n'importe quelle situation, la cartographe n'aurait cependant jamais imaginé rencontrer autant de remous au cours du voyage. Mais ce qui l'ébranla le plus fut la vue de son fils, s'effondrant de fatigue au cours du combat.

Cette vision bouleversa profondément la Viéra, qui avait veillé sur lui sans relâche, au point de s'oublier elle-même, malgré les nombreuses blessures qu'elle avait subies. Des morsures béantes, heureusement vite désinfectées, mais le mal d'éther la rongeait encore davantage.

Pour la première fois, Elyaska avait utilisé son pinceau en situation réelle, forçant un peu trop sur la quantité d'éther nécessaire. Le résultat ne se fit pas attendre. Après s'être assurée que Roshan allait bien et avoir prêté main-forte pour les soins, elle s'effondra dans le premier lit disponible, épuisée.
Floerswys Fyrlithwyn Il y a 3 semaines et 11 heures
Floerswys aura dormi la plus part de la journée, malgré sa constitution et la morsure de piranha à son bras, la roegadyne n'aura jamais autant été sollicité depuis bien longtemps, elle a même été obligée d'user de sa carte maitresse, la laissant presque sans ether, mais au moins les différents groupes n'ont pas eu de blessés graves. Elle aimait de moins en moins la partie sud de ce pays, heureusement qu'elle rêve de jolie machine et de ville industrialisé.
Liann Il y a 3 semaines et 9 heures


Contrairement à ses camarades, Liann s'en sortait plutôt bien, épuisée, certes, mais surtout avec une idée renforcée que, si ça va sur l'eau, ça va forcément mal finir. Sur l'Eternal elle pouvait au moins compter sur sa capacité à voler, et le reste du temps, elle le passait à l'écurie ou dans sa cabine. Mais plus le temps passait et moins elle aimait cet élément en particulier.

Allongée sur sa rambarde, gratouillant le cou de Penneceval, elle s'était mise à l'écart, non loin de la chambre de ses amies blessées, pour contempler le ciel étoilé. Elle savait qu'on y trouvait des menaces similaires, là-haut, des pirates volants, des mégalodons volants, des piranhas volants, des anacondas volants ... Le problème ce n'était pas ce qu'on y trouvait. Le problème c'est que cette foutue mine hantées l'avait traumatisée et aujourd'hui encore, carte au trésor comme preuve, elle avait une peur bleue des fonds marins et de s'y retrouver coincée et/ou noyée.

Il serait peut-être temps de travailler là-dessus, se dit-elle.
Faejine Il y a 3 semaines et 7 heures
Depuis leur retour des cénotes, Kyuuji est resté sur l'éternal, auprès de Gareth et son équipe d'artisans. Le chantier avance déjà, plutôt bien, mais ils doivent rester sur leurs gardes. La malédiction qui touche Gareth n'est pas terminée. Le Raen ne souhaite prendre aucun risque avec la sécurité de l'éternal ou ses réparations. Aussi restera-t-il quelques soleils pour les veiller. Il purifie les artisans au moindre signe de corruption. Aucun homme, aucun outils, et aucune planche de ce navire ne restera longtemps affecté par la malédiction. Bien que moins active depuis la destructions des statuettes, elle n'en reste pas moins importante.
Il rejoindra le reste de la compagnie plus tard, dans quelques jours, ou quand ils seront arrivés, en passant par la voie aérienne pour éviter les chemin dangereux.
Durée de la nouvelle résolution ? Deux heures...
Mahruvvet Il y a 2 semaines et 6 jours
Mahruvvet allait mieux.
 
Une magnifique chose, n’est-ce pas ?
 
Non, car : Mahruvvet allait mieux.
 
Il était donc temps pour la hannoise de faire connaître ses faits de guerre. Aussi, elle alla se poser individuellement devant chaque membre de la compagnie, mains sur les hanches, souriante de toutes ses dents, un regard horriblement prétentieux et fier, la queue fouettant derrière elle d’excitation.
 
Et… elle raconta. A tous et toutes, le même discours. Le même texte appris par cœur, accompagné d’un langage corporel terriblement théâtral et de plusieurs illusions ayant pour objectif de renforcer la mise en scène de l’instant.
 
« Est-ce que je t’ai parlé de mon exploit ? Trois fois rien ! Cent fois trop ! Lors du combat sur la barque, alors que tout semblait perdu. Lysia saignait. Meleth était essoufflée. Yone était aux portes de la mort. Liann ne tenait plus debout. J’ai dû m’élever ! Non… j’ai dû m’éveiller à ma propre puissance !
 
Nous étions entourés par une vingtaine d’immondes poissons ! Ils n’avaient qu’une idée en tête : nous dévorer, trancher nos chaires, ronger mes os. J’ai dû prendre une décision. Tu me connais, je suis humble… alors… par les Sœurs que puis-je faire d’autre qu’en temps de nécessité, exposer ma force au monde ?

 
J’ai formé cent… mille… peut être plus, lames ! Bien sûr, elles n’étaient que des illusions. Elles n’auraient pas fait de mal à une mouche. Mais autant mirages étaient-elles, autant elles avaient une utilité ! Créer la confusion ! Créer la peur ! Afin que les quelques lames que j’avais chargées en éther lumineux puissent trouver leurs cibles sans souffrir d’une esquive ou une parade !

 
Un effort stratégique notable. Et bien sûr… les vingt abominations furent soufflées de l’existence… désintégrées comme si elles n’avaient jamais existé… j’ai peut être sauvé nos vies à ce moment. Mais n’est-ce pas le devoir d’une mage – je crois ? – aussi puissante que moi de venir en aide à mes amis au bord du gouffre ?


Va à présent Âme Sublime, j'espère avoir illuminé ta journée comme j'ai illuminé le ciel ce jour là ! »

Chaque personne non cachée ou éloignée y aura eu le droit. Elle avait visiblement traqué tout le monde. Que le compagnon reste ou non importait peu, elle déballait son spectacle son et lumière. Elle était son propre public s’il le fallait.
Lyapaggy Il y a 2 semaines et 6 jours


Et voilà qu'elle se trouvait au sommet, face à ces ruines qui l'avaient tant narguée naguère. Bien sûr, Nashasha n'avait pas attendu ce moment pour commencer à se renseigner un peu sur l'endroit, mais maintenant, il n'était plus temps d'écouter des histoires mais de les découvrir soi-même.

Armée de son carnet de voyage où chacune de ses notes et où les paysages de son esprit prenaient forme sous des couches de nuages grisâtres aux différents reliefs, elle y ajouta de nouvelles inscriptions à porter à l'attention de ses études dans les prochains jours.

D'ici là, sa plume n'aurait de repos que quand sa manieuse en aurait le désir, et ce dernier sentiment était loin de vouloir faire son apparition dans les heures qui poindraient.

Quel mystère redécouvert allait se présenter face à sa personne ? La Lalafelle avait hâte d'en savoir plus, car c'était là son chemin de vie.
Liann Il y a 2 semaines et 5 jours


L'endroit idéal pour commencer ses recherches !

Clairement, les Mobelins avaient une parenté directe avec les Gobelins d'Eorzéa, et selon ses propres théories, cela signifiait pour Liann qu'ils devaient avoir leur propre variante des sorts de magie bleue, si ce n'est la même compétence. La différence était que les Mobelins semblaient plus organisés et unifiés que leurs cousins Gobelins. Il serait donc plus compliqué de trouver un adversaire chez qui copier une potentielle bombe mobeline.

Non, le mieux, c'était de faire comme la première fois et de voir directement avec les concernés. Comme avec les Gobelins, elle allait devoir en apprendre plus sur leurs habitudes et leurs coutumes pour parfaitement assimiler leurs techniques. Et comme elle s'en doutait, la variante mobeline du lancer de bombe était moins offensive que celle de leurs cousins, encore en conflit ici et là. Les Mobelins étaient moins hostiles et plus portés sur la collaboration et la recherche. Les quelques bribes qu'elle avait pu obtenir faisaient référence à une bombe fumigène.

C'était clair pour elle : Liann allait devoir devenir une main-du-pot.
Mahruvvet Il y a 2 semaines et 5 jours

Enquête sur Miquizcoalt


Un ensemble de tablettes seront rendues disponibles par Mahruvvet. Elles sont accompagnées d'une note.

Ô mes âmes tourmentées, voici les tablettes que j'ai pu récupérer dans le village. 

Vous avez décidé de venir en aide au village. Ce n'est guère mon cas mais par curiosité, je vous apporterai le soutien nécessaire. Faisons en sorte de régler cette affaire au plus vite afin de libérer mes deux étoiles Habei et Ivanhault de leur ennuyeuse malédiction. 

N'oubliez pas que nous aurons besoin du soutien du constructeur pour réparer tout à fait l'Eternal. 
Les mots que je vais écrire sont tissés de nos vérités anciennes, plus vieilles que les arbres qui nous entourent, plus anciennes que les étoiles qui brillent au-dessus de vos têtes. C’est ce en quoi nous croyons.

Il y a des éons de cela, bien avant que le premier hère ne foule cette terre, le monde était encore jeune, et les forces qui le maintiennent en équilibre n'étaient que des souffles dans l'éther. C'est dans ce vide cosmique, entre la lumière naissante et l'ombre primordiale, que Miquiztcoatl prit forme. Il n’était ni dieu, ni simple créature. Il était quelque chose de plus ancien, un être né du chaos même, lorsque la vie et la mort n’étaient qu’un seul et même concept.

Miquiztcoatl était le Serpent d'Os, son corps immense fait des ossements les plus purs, lisses et brillants comme de la nacre. Ses os blancs étaient des piliers de la création, sa colonne vertébrale supportait le monde, avec tant et tant d’autres êtres de son gabarit. Il glissait entre les dimensions, unissant le royaume des vivants à celui des morts. À chaque mouvement de son immense corps, il façonnait une part de la réalité, gravant des chemins invisibles entre la vie et la mort.

Le cénote, cet abîme sacré, est le cœur de son pouvoir. C’est ici que Miquiztcoatl réside, ici qu’il veille sur l’équilibre des nôtres. De ses os naît la mort, cette force inévitable qui ramène toutes choses à leur origine. Mais de ces eaux claires, jaillit la vie. Ces eaux nourrissent la terre, guérissent les malades, purifient les esprits. Elles sont à la fois une bénédiction et un rappel, un rappel que la vie et la mort sont liées dans une danse éternelle orchestrée par le Serpent d'Os. A l'origine, son nid était ailleurs, dans des profondeurs insondables perdues à tout jamais, lorsque la terre fut défigurée.

Bien longtemps après, alors qu’il avait depuis des ères terminé son œuvre, le temps l’oublia. Miquiztcoalt resta seul être de nature indéfinissable. Il n’était ni vivant ni mort. Il n’était ni vie ni mort, mais les deux, et le garant de ce cycle infini. Nos ancêtres comprenaient cette vérité. Ils savaient que Miquiztcoatl était le gardien de l’équilibre, et ils s’installèrent ici, au bord de ce cénote sacré, pour vivre en harmonie avec lui. Ils le vénéraient, non par peur, mais par respect, reconnaissant que sans lui, il n’y aurait ni vie ni mort, seulement le vide. Les chamanes de notre village, les premiers guides, communiquaient avec Miquiztcoatl à travers des rituels anciens, offrant des reliques imprégnées d’essence vitale, et plongeant dans ces eaux pour recevoir des visions. C’était une époque de prospérité, de compréhension profonde.

On raconte qu’une branche de notre peuple se détourna de cette voie, bien avant que nous puissions dater quoi que ce soit. Ils craignaient de périr lors d’une des nombreuses épreuves que notre monde met sur notre chemin. Ils croyaient qu’ils seraient en sécurité loin de l’influence de Miquiztcoatl. Ils partirent, abandonnant ce lieu sacré, emportant avec eux des secrets que même moi, je ne peux deviner. Ils espéraient trouver de nouvelles terres, sans dieu, sans gardien, et où ils pourraient simplement s’affranchir du cycle éternel qui lie la vie à la mort.

Mais le temps change tout, et même les vérités les plus anciennes peuvent être oubliées. Ou ne plus être vérités. Nous avons continué à honorer Miquiztcoatl, à maintenir l’équilibre entre la vie et la mort, entre ce monde et l’autre. Les eaux du cénote nous ont portés, nous ont gardés. Jusqu'à ce que le Serpent d'Os ne donne plus la vie ni la mort, il y a quelques décennies. Notre peuple s'amenuise, et nous nous affaiblissons depuis des générations. Peut-être ne sommes nous simplement plus digne de l'honorer. Je me refuse à croire que Miquiztcaolt peux simplement disparaitre.
Lerith Il y a 2 semaines et 4 jours

La Route des Cascades

Passé la terrible épreuve de l'Ihuykatumu, la route de Maints-Feux à la Fournée se fit plutôt tranquillement et ce, malgré la présence avérée de brigands dans les parages. Les hauteurs de Kozama'uka offrirent une spectacle bien différent des environs de Ok'hanu au début de leur voyage. Les cascades, vues de près, se paraient d'une végétation très colorée et un peu moins d'arbres mais surtout des ruines anciennes qui ne manquèrent pas de titiller la curiosité des premiers sur place. Faute de pouvoir loger chez l'habitant (la Fournée n'ayant de lits que pour les artisans) c'est au sommet d'une vieille tour que l'expédition établit son campement pour deux jours. Et quelle surprise de constater que les ruines n'étaient pas totalement inoccupées. Si l'on exclue les monstres, la présence d'arbres à kururu et d'une mine entretenue à quelques pas laissa peu de doutes sur l'exploration du terrain par les mobelins.
Nashasha passa de longues heures dans les ruines mais d'autres y trouvèrent aussi des traces de leurs anciens occupants : des chaises tellement grandes que l'on pourrait s'y asseoir à cinq pour des tables aussi hautes qu'un hyur ; des gravures sur la pierre difficiles à déchiffrer mais plusieurs symboles revenaient sans cesse. Bien sûr, la cueillette des fèves de kururu ne dérangea personne du moment qu'ils restaient raisonnable. Non traitées elles ne sont pas comestibles, c'était plus pour le souvenir (et la gourmandise de Kyuuji) qu'autre chose.

Avant même d'arriver à Urqopacha, les traits de la civilisation Yuk Huy commencèrent à se dessiner comme leur apparence dans l'imaginaire collectif. Depuis leur arrivée au Tural, aucun d'eux ne pouvait se vanter d'en avoir vu un seul et Moka avait une explication toute faite : ils vivent isolés, reclus et bien qu'ils se considèrent pour la plupart membres du royaume fédéré, certains clans s'y refusent. Josi les assura toutefois que là où ils se rendaient, les Yok Huy y seraient accueillants ; mais prudence sur la route ensuite.
"Vous semblez apprécier les alpagas -surtout les bébés- mademoiselle Lysia. Si le coeur vous en dit lors de notre séjour à Urqopacha, vous pourriez m'accompagner dans l'une de mes livraisons et je vous parlerais un peu plus de nos amis laineux."

Le matin du quatrième jour, l'expédition quitta enfin les frontières de Kozama'uka en direction des hauts plateaux froids et reculés d'Urqopacha.

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