Liann
Il y a 3 mois et 1 semaine
Maintenant que Penneceval sait un peu voler, Liann prend de plus en plus l'habitude de se percher dans les hauteurs.
Mahruvvet
Il y a 3 mois et 1 semaine
Mahruvvet avait disparu.
Au petit matin, une bonne partie de ses affaires n'étaient plus au camp, à l'exception faite de quelques objets restés dans la tente qu'elle partageait avec Lysia. Ce n'était pas chose rare, la voleuse avait pour habitude de s'installer dans les villages plutôt que sur le camp avec le reste de la compagnie. Mais ici ? Cela ne semblait guère possible.
De plus, son départ était... étrangement discret. N'ayant guère confiance de ses compétences en survie, lorsqu'elle devait sortir du camp, elle n'hésitait pas à demander à quelques compagnons de l'accompagner. Si elle venait à être questionnée via perle, elle répondrait tout à fait normalement qu'elle "était partie à l'aventure" ou "qu'elle était partie se promener".
Un camp qui serait un peu plus calme pendant quelques soleils !
Pour les personnages explorant la forêt.
Spoiler : cliquez pour afficherDans cet environnement, Mahruvvet était un arkasodara dans un magasin de porcelaine. Elle laissait des traces, n'était guère discrète. Elle s'était installée dans quelques ruines abandonnées loin à l'ouest du camp. Incapable de monter une tente, elle s'était contentée d'étendre maladroite la toile entre plusieurs vestiges, à l'intérieur même d'un ancien bâtiment. De loin, elle semblait principalement lire un carnet, prendre des notes, dessiner des symboles, etc. Elle paraissait étudier une chose qui occupait tout son esprit, voire, l'obnubiler.
Liann
Il y a 3 mois et 1 semaine
Liann et Penneceval étaient perchés sur l'une des branches massives des grands arbres qui entouraient Mamook. Un livre d'étude dans une main, une plume dans l'autre, elle grattait le papier, tandis que son chocobo ronflait paisiblement en cet après-midi assombri par les feuilles bleutées des arbres, à moins qu'il ne fasse nuit ? Il fallait aimer le bleu dans cette région... L’apprentie dresseuse était plongée dans ses livres et ses notes, jetant de temps à autre un regard vers le village à moitié abandonné en contrebas.
Elle leva les yeux de son livre, son regard se perdant dans l'épaisse canopée bleutée de la forêt. La lumière filtrant à travers les feuilles donnait une ambiance surnaturelle, comme si le lieu lui-même était imprégné spécifiquement de magie bleue. Elle ressentait une étrange connexion avec cet endroit.
Cette sensation l'intriguait profondément. Bien que la magie bleue ne soit pas issue de ces terres, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu’elles portaient en elles un écho de ce pouvoir. Les Walaqee avaient peut-être laissé une empreinte invisible sur Yak T’el. Les créatures qui habitaient ce continent, bien que différentes de celles qu’elle avait étudiées en Eorzéa, semblaient partager une parenté avec les bêtes qu’elle connaissait.
Les gazouillis de Penneceval, encore assoupi, la ramenèrent à ses pensées. Elle se surprit à imaginer les créatures locales capables de lui enseigner des compétences uniques en magie bleue. Peut-être que certaines d’entre elles possédaient des techniques semblables à celles des créatures d'Eorzéa, ou bien des capacités entièrement nouvelles, que seule cette terre pouvait offrir.
Les possibilités semblaient infinies. La magie bleue était, après tout, une magie d'adaptation, de mimétisme. Si elle pouvait observer les créatures de cette forêt et du continent, comprendre leur comportement et percer le secret de leurs capacités, elle pourrait non seulement approfondir son savoir, mais aussi enrichir son répertoire magique. A défaut d'apprendre de nouvelles techniques magiques, elle avait su adapter ses anciens sortilèges à des effets différents, comme sa cascade inversée qui n'est qu'une malédiction de l'eau qui se courbe sur la fin. Elle travaillait déjà sur une variation de son lancer de bombe, ou sur la possibilité de changer le receveur de l'éther volé par Suceur de Sang. Les possibilités étaient vraiment infinies.
Elle rangea sa plume et son livre. Penneceval, comme s'il ressentait sa détermination, ouvrit un œil curieux et émit un petit cri, prêt à suivre sa maîtresse. Ensemble, ils s'élancèrent de la branche, et Penneceval vola maladroitement jusqu’au campement.
Elle leva les yeux de son livre, son regard se perdant dans l'épaisse canopée bleutée de la forêt. La lumière filtrant à travers les feuilles donnait une ambiance surnaturelle, comme si le lieu lui-même était imprégné spécifiquement de magie bleue. Elle ressentait une étrange connexion avec cet endroit.
Cette sensation l'intriguait profondément. Bien que la magie bleue ne soit pas issue de ces terres, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu’elles portaient en elles un écho de ce pouvoir. Les Walaqee avaient peut-être laissé une empreinte invisible sur Yak T’el. Les créatures qui habitaient ce continent, bien que différentes de celles qu’elle avait étudiées en Eorzéa, semblaient partager une parenté avec les bêtes qu’elle connaissait.
Les gazouillis de Penneceval, encore assoupi, la ramenèrent à ses pensées. Elle se surprit à imaginer les créatures locales capables de lui enseigner des compétences uniques en magie bleue. Peut-être que certaines d’entre elles possédaient des techniques semblables à celles des créatures d'Eorzéa, ou bien des capacités entièrement nouvelles, que seule cette terre pouvait offrir.
Les possibilités semblaient infinies. La magie bleue était, après tout, une magie d'adaptation, de mimétisme. Si elle pouvait observer les créatures de cette forêt et du continent, comprendre leur comportement et percer le secret de leurs capacités, elle pourrait non seulement approfondir son savoir, mais aussi enrichir son répertoire magique. A défaut d'apprendre de nouvelles techniques magiques, elle avait su adapter ses anciens sortilèges à des effets différents, comme sa cascade inversée qui n'est qu'une malédiction de l'eau qui se courbe sur la fin. Elle travaillait déjà sur une variation de son lancer de bombe, ou sur la possibilité de changer le receveur de l'éther volé par Suceur de Sang. Les possibilités étaient vraiment infinies.
Elle rangea sa plume et son livre. Penneceval, comme s'il ressentait sa détermination, ouvrit un œil curieux et émit un petit cri, prêt à suivre sa maîtresse. Ensemble, ils s'élancèrent de la branche, et Penneceval vola maladroitement jusqu’au campement.
Lerith
Il y a 3 mois et 1 semaine
L'excursion tourna au drame, alors que les filles (et Sagramor dans un coin) s'amusaient vraiment cette nuit-là, sans se soucier de quoi que ce soit d'autre que leur souffle. Ivanhault les avait laissé partir avec une réserve suffisante de potions pour la respiration aquatique, qu'aurait-il pu se passer ? Le cenote était profond, immense et splendide. Lysia et Mahruvvet décrochèrent même un morceau de minéral brillant, Moka s'amusait à chasser les poissons, Quila et Nazah surveillaient ce petit monde avec bienveillance profitant à leur manière et Meleth... se trouvait simplement dans son élément. Alors quand elle leur montra la crevasse taillée par la main de l'homme tout au fond de la cavité, toutes s'y engouffrèrent sans crainte -sauf Mahruvvet, mais c'est Mahruvvet- pour découvrir les restes de constructions très anciennes, d'une civilisation qui leur était inconnue. Les fresques quasiment effacées laissaient entrevoir d'immense silhouettes accompagnées de plus petites, des géants ? A en juger par la taille des bâtiments effondrés, cela semblait possible. Si seulement elles avaient eu plus de temps...
Quila repéra le traquenard en premier, tout s'enchaîna très vite. Des marins du Trium, reconnaissables à leur aspect décharné sans que la vie semble avoir quitté leurs yeux, sortirent des ruines pour les attaquer. Cette fois, ils visaient directement Lysia qu'ils tentèrent d'enlever. Deux d'entre eux parvinrent à la saisir et l'emporter avec eux profitant que les autres soient trop occupés à se défendre. Les voir s'éloigner avec la miqo'te qui se débattait plongea le groupe dans une colère noire, redoublant de brutalité dans leur contre-attaque pour se lancer à leur poursuite. La Fille du Torrent plus encore.
Ici, elle était dans son élément, son domaine. Le "sien", pas celui de Meleth Esthar. Ce n'est pas elle qui était puissante dans l'eau, c'était Lui. Et IL se nourrissait de sa peur, de sa colère, de sa combattivité. Si elle invoqua son pouvoir de son plein gré pour se défendre et défendre ses camarades, elle se sentit perdre pieds à l'instant où elle vit Lysia s'éloigner dans l'eau trouble pendant qu'ils étaient aux prises avec le reste de leurs assaillants. Les battements de son coeur s'accélérèrent, son souffle se fit saccadé, son sang se mit à bouillir. Une seule pensée occupait alors son esprit : détruire son ennemi, le réduire en morceaux. Elle ne pensait plus à rien. Elle ne voyait même plus Moka venue lui prêter main forte lorsqu'elle envoya son premier adversaire contre les rochers, elle ne voyait plus rien si ce n'est sa cible. Sa proie. L'ombre du serpent noir commençait à apparaître à ses côtés lorsqu'elle se propulsa vers l'avant. Le choc fut brutal. Elle ne sortit même pas ses armes, elle se jeta de tout son corps contre l'un des deux ravisseurs et l'entraîna avec elle pour lui éclater la tête -et le reste- contre la paroi rocheuse pendant que les autres libéraient la miqo'te.
En cet instant, Meleth n'était plus qu'un torrent sauvage et destructeur qui peina à reprendre ses esprits à la fin du combat. Nazah lui fit signe qu'il fallait remonter, les effets de la potion se dissipaient lentement et pour ceux qui n'avaient ni la bénédiction des Kojins, ni celle de Thlaloc, il fallait gagner la surface. Ce qu'elle fit sans un mot, sans les toucher alors même que certains nécessitaient de l'aide. Elle se contenta d'ouvrir la nage, et de veiller à ce qu'ils la suivent.
Une fois revenus sur la berge, les questions fusèrent. Que faisaient-ils là ? Les attendaient-ils ? Par où étaient-ils rentrés ? La viéra se focalisait sur son souffle ; retrouver son calme. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, elle avait fait appel au Torrent sans réfléchir, pensant que ce serait comme d'habitude mais qu'elle serait avantagée par le terrain. Noah l'avait pourtant mise en garde : "ce n'est pas toi qui deviens plus forte sous l'eau, c'est lui, et son emprise sur toi".
"J'ai... laissé mes dagues en bas."
La voix de Mahruvvet la ramena à la réalité. La raenne avait déjà perdu ses armes une fois, ce coup-ci elle les avait oublié pour aider Lysia a remonter.
"Je vais les chercher, rentrez au camp,déclara Meleth en entrant à nouveau dans l'eau. Prévenez les autres et faites vos sacs, il est temps qu'on quitte la région."
Le ton était ferme, sans appel, et malgré les protestations de ses amies le capitaine se montra intransigeante.
"C'est un ordre !" conclut-elle avant de plonger.
Seule, elle retourna dans le cénote jusqu'aux ruines. Chercher les dagues de Mahruvvet lui occupa facilement cinq ou six heures le temps de fouiller les morceaux de cadavre tombés tout au fond. Heureusement qu'elle n'avait pas besoin de potion pour respirer sous l'eau. Ce temps lui permit de reprendre ses esprits sans avoir à exposer son état à ses compagnons déjà affectés par les évènements. Elle en profita pour jeter un œil à l'intérieur du temple en ruines. Les fresques qui s'y trouvaient, à l'abri des courants marins, semblaient moins altérés par l'érosion et le sel. On discernait encore la forme de ces géants et diverses scènes sans doute importantes de leur histoire. L'une d'entre elles l'interpella, on aurait dit une représentation de la cité d'or évoqué dans les légendes. Ces géants avaient levé une armée et marché sur... difficile à dire, mais ils étaient partit en quête de la cité d'or Meleth en était certaine. Cette découverte lui redonna un semblant de sourire. Sur le sol, elle trouva plusieurs armes à la garde rouillée mais dont le métal paraissait encore intact, des armes immenses qu'aucun humain à sa connaissance n'aurait pu manier. Elle décida d'emporter une épée avec elle, une large épée très lourde qui serait déjà bien difficile à transporter jusqu'au camp. Ainsi, elle espérait faire plaisir malgré tout et compenser un peu la fin de soirée.
Du mouvement dans l'eau l'interpella juste avant de sortir du temple. Elle s'y dissimula et du coin de l’œil aperçut deux pirates du Trium et un carbuncle mutant s'avancer proche du site d'affrontement. L'un d'eux était particulièrement grand et massif, comme un roegadyn.
"C'est là qu'ils nous sont tombés dessus, maugréa le premier.
- Tu penses qu'ils savaient ?
- Peu probable, les femmes avaient plutôt l'air de visiter. Les locaux leur ont certainement parlé des ruines."
La viéra se tassa un peu plus, mais tendit l'oreille. Ils arrivaient à parler sous l'eau, eux, et pour une fois ce serait à son avantage. Elle écouta attentivement.
"Quelle plaie qu'on ai pas été plus nombreux.
- Ils ont eu de la chance, on ne les attendait pas ce coup-ci. Le capitaine ne vous en tiendra pas rigueur, mais je doute qu'ils reviennent par ici."
"Oups...♪" songea Meleth avec un minuscule sourire de satisfaction.
"J'suis quand même vert d'avoir manqué le coup. Le capitaine nous a donné leur position exacte, il nous envoie en éclaireur gagner la surface et il a fallu que ce soient ces enfoirés qui nous surprennent.
- T'es toujours vert, mais c'est parce que t'es un cadavre vivant."
Il émit un rire gras qui fit grimacer la viéra. Comment peut-on rire de ce genre d'état ? Les deux hommes avaient pourtant l'air de bons camarades en cet instant, plus que de terribles pirates maudits sans âmes et sans émotions. Elle ferma les yeux, et attendit qu'ils repartent. Elle les suivi du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent au détour d'une autre crevasse tout au fond des ruines, par là où le courant marin reliait le cenote. Elle attendit encore un peu, et regagna la surface. L'aube pointait au-dessus de la jungle de Yak T'el quand elle descendit à pieds sur le sentier de la Sylve-Mère jusqu'à Mamook. Dans le campement endormi, elle déposa les dagues de Mahruvvet juste à côté de l'énorme épée détrempée à l'entrée de sa tente où elle s’effondra quelques heures. Elle leur raconterait tout, absolument tout... après le petit déjeuner de quatorze heures, promis.
Mahruvvet
Il y a 3 mois et 1 semaine
Dans la matinée, la voix de Mahruvvet vint tinter aux oreilles des réveillés.
Ô mes étoiles,
Ô le firmament de ma fierté,
Comme vous le savez, j'ai effectué quelques menues négociations avec Josi, le marchand dont nous avions récupéré les alpagas. J'avais fait du prix de ce sauvetage un passage vers la Fournée, notre prochain arrêt. Et Meleth ayant décidé que nous quittions la région au plus vite, je m'en suis retournée vers notre masqué ami.
Josi est habitué à voyager dans la région, suivant une route commerciale qu'il connait bien. Il s'intègre souvent aux bateliers qui remontent leurs propres marchandises et a réussi à nous trouver une petite place. Le voyage sera gratuit tout en ayant un prix, vous vous doutez bien. Vous m'excuserez, doux amours, mais j'ai mis vos muscles et magies à disposition de nos nouveaux amis. Il faudra assurer leur protection durant le voyage.
La région est gentiment sauvage, et encore plus depuis l'ouragan a excité les esprits de la faune et de la criminalité locale. Je compte sur vos incommensurables biscotos pour repousser les possibles vils agresseurs qui viendraient titiller les bateaux. Pluriel, car nous aurons deux bateaux étant donné notre nombre.
Je rappelle qu'en plus des dangers de l'endroit, le Trium doit rester dans un coin de vos esprits. Notre dernière rencontre avec eux prouve qu'ils désirent nous enlever mon adorée Lysia, et leur intérêt pour le bidule bidulesque d'Ivanhault n'est plus à prouver. Soyez sur vos gardes, mes héroïques protecteurs, et gardez ces informations dans vos cervelles bien faites.
Depuis le camp, je vous emmènerai au lieu d'embarquement. Nous partons demain, soyez prêts, Amours. Ho, ha. Oui. Bien sûr. Au travers de la perle, je sens vos regards dubitatifs : la marchandise que vous protégerez est ennuyeusement légale, fournitures artisanales, nourritures et autres. Oui, moi aussi, j'aurais aimé prendre une cargaison d'une sombre drogue locale, de matériel occulte.
Ô mes étoiles,
Ô le firmament de ma fierté,
Comme vous le savez, j'ai effectué quelques menues négociations avec Josi, le marchand dont nous avions récupéré les alpagas. J'avais fait du prix de ce sauvetage un passage vers la Fournée, notre prochain arrêt. Et Meleth ayant décidé que nous quittions la région au plus vite, je m'en suis retournée vers notre masqué ami.
Josi est habitué à voyager dans la région, suivant une route commerciale qu'il connait bien. Il s'intègre souvent aux bateliers qui remontent leurs propres marchandises et a réussi à nous trouver une petite place. Le voyage sera gratuit tout en ayant un prix, vous vous doutez bien. Vous m'excuserez, doux amours, mais j'ai mis vos muscles et magies à disposition de nos nouveaux amis. Il faudra assurer leur protection durant le voyage.
La région est gentiment sauvage, et encore plus depuis l'ouragan a excité les esprits de la faune et de la criminalité locale. Je compte sur vos incommensurables biscotos pour repousser les possibles vils agresseurs qui viendraient titiller les bateaux. Pluriel, car nous aurons deux bateaux étant donné notre nombre.
Je rappelle qu'en plus des dangers de l'endroit, le Trium doit rester dans un coin de vos esprits. Notre dernière rencontre avec eux prouve qu'ils désirent nous enlever mon adorée Lysia, et leur intérêt pour le bidule bidulesque d'Ivanhault n'est plus à prouver. Soyez sur vos gardes, mes héroïques protecteurs, et gardez ces informations dans vos cervelles bien faites.
Depuis le camp, je vous emmènerai au lieu d'embarquement. Nous partons demain, soyez prêts, Amours. Ho, ha. Oui. Bien sûr. Au travers de la perle, je sens vos regards dubitatifs : la marchandise que vous protégerez est ennuyeusement légale, fournitures artisanales, nourritures et autres. Oui, moi aussi, j'aurais aimé prendre une cargaison d'une sombre drogue locale, de matériel occulte.
Lyapaggy
Il y a 3 mois et 1 semaine
ça avait été l'occasion pour la Viera de poursuivre son apprentissage de la couture de chaque culture. De nouvelles méthodes, de nouvelles visions, c'était là tout ce qui formait l'idéal de son rêve.
Et alors que, petit à petit, cet apprentissage d'un jour se terminait, en possession d'une boîte léguer pour ses efforts, elle avisa son contenu. Des tissus d'ici, un trésor bien moindre au yeux de certains mais dont cette nuance avait un ton bien différent au sien.
"Puisque vous m'offrez ce cadeau, je me vouerait à l'honoré en représentant votre œuvre à mon tour, bientôt." se disait-elle alors avant de refermer sa nouvelle acquisition. Après tout, ce "fil du destin" ou bien "tapisserie d'épopée" comme elle l'appelait elle-même... c'était bien loin d'être inintéressant à reproduire.
La Veena déposa alors l'objet sur le support qu'elle était en train d'usé afin d'écrire un mot, un peu en retrait sur la gauche, afin de ne pas s’emmêler les mains avec son écrit. Il fût nécessaire d'attendre quelque instant avant que Milah ne puisse finaliser ses pensées dont elle pris le temps, de nouveau, afin de vérifier qu'elle n'avais rien oublier.
Satisfaite, l'ont pouvait alors lire le mot suivant dans la compagnie :
Et alors que, petit à petit, cet apprentissage d'un jour se terminait, en possession d'une boîte léguer pour ses efforts, elle avisa son contenu. Des tissus d'ici, un trésor bien moindre au yeux de certains mais dont cette nuance avait un ton bien différent au sien.
"Puisque vous m'offrez ce cadeau, je me vouerait à l'honoré en représentant votre œuvre à mon tour, bientôt." se disait-elle alors avant de refermer sa nouvelle acquisition. Après tout, ce "fil du destin" ou bien "tapisserie d'épopée" comme elle l'appelait elle-même... c'était bien loin d'être inintéressant à reproduire.
La Veena déposa alors l'objet sur le support qu'elle était en train d'usé afin d'écrire un mot, un peu en retrait sur la gauche, afin de ne pas s’emmêler les mains avec son écrit. Il fût nécessaire d'attendre quelque instant avant que Milah ne puisse finaliser ses pensées dont elle pris le temps, de nouveau, afin de vérifier qu'elle n'avais rien oublier.
Satisfaite, l'ont pouvait alors lire le mot suivant dans la compagnie :
Bonjour, je suis de retour au Tural depuis hier ! J'espère que ça va de votre côté, pas de blessé ? Je présume que non puisque je n'ai pas reçu d'appel à ce niveau là !
Je n'ai pas pris le temps d'écrire ce message hier, il faut dire que la couture prenait l’entièreté de mes pensées. C'est toujours un plaisir d'en savoir plus sur les autres cultures et leurs méthodes, c'est bien pour ça que j'ai commencé mon voyage auprès de vous, après tout. Je pourrait faire ça des jours durant !
Mais passons, je n'écrit pas ce message juste pour signaler mon retour ou parler de ma passion.
Je me devait d'avertir la compagnie.
Je l'ignorais encore il y a peu, mais j'imagine que mon esprit s'en était rendu compte au moment où j'ai commencé à préféré rester en retrait du danger et ne plus m'avancer au front.
J'attend un enfant.
Bien sur, cette nouvelle ne m'empêche pas de continuer à vous suivre et de continuer à remplir mon rôle auprès de vous, mais je tenais à ce que vous soyez au courant pour l'avenir.
Et aussi parce que je suis narcoleptique.
En attendant, pas d’inquiétude, continuons de voyager tous ensemble et d'explorer cette partie du monde tout en poursuivant chacun nos objectifs !
Je ne sais pas comment finir cette note alors je me contenterait d'écrire par défaut notre devise.
Vers l'infini et on verra !
Lerith
Il y a 3 mois et 1 semaine
A la suite de ce séjour prolongé à Yak T'el, riche en rencontres et en découvertes, l'expédition reprit un ballon pour Tuliyollal (cette fois-ci sans encombre !) avec leurs tentes et leur matériel, déjà prêts à repartir sans poser leurs valises. Bien que satisfaits de ces trois semaines d'exploration, ils n'avaient que trop perdu de temps et Diyon pouvait se trouver n'importe où à présent.
Autre problème, qui n'en fut finalement pas un : avec l'ouragan, le grand escalier de Kozama'uka s'était effondré et ne permettait plus d'accéder à la route vers les hautes montagnes d'Urqopacha. Fort heureusement, Mahruvvet avait su tirer profit de leur rencontre avec Josi afin de profiter des relations utile d'un marchand itinérant. Rien n'arrête un pelupelu en route vers ses clients, et il se trouve que les Yok Huy en font partie ! En deux-en-trois mouvements, il leur trouva une solution : deux embarcations fluviales pour remonter le fleuve Ihuykatumu jusqu'à la route des cascades en passant par la Fournée. Un voyage de quelques jours mais à un bon rythme, ils attendraient l'Echo de Worlar avant la fin de la semaine, et avec un allié pour entamer les discussions.
Sitôt arrivés à la capitale, sitôt conduits au port. Le temps d'un passage rapide dans une baraque à tacos pour acheter leur déjeuner, les voilà repartit avec une cargaison de marchandises pour la Fournée -et un marchand pelupelu !- répartis sur deux barges fluviales. Le trajet devrait leur prendre la journée, largement le temps de profiter du paysage... de la chaleur, de l'humidité, des moustiques... et peut-être d'autres imprévus.
Lerith
Il y a 3 mois et 1 semaine
Si pendant des heures ils s'étaient ennuyés ferme, à tourner en rond sur leur barge au milieu des caisses de marchandises, la situation dégénéra brusquement au crépuscule. Dès lors, les moustiques n'étaient plus qu'un moindre mal quand les prédateurs firent leur sortie. Cela commença avec des piranhas, cervelle de mouche mais dents acérées, qui sautèrent dans tous les sens pour mordre tout ce qui se trouvait à leur portée. Puis ce furent les brigands. Les bateliers s'étaient bien gardés de leur dire que la région entière grouillait de coupe-jarrets attirés par l’appât du gain sur la route de la Fournée. En enfin, attirés par les cadavres sanguinolents tombés à l'eau, c'est un grand serpent du fleuve qui les percuta de plein fouet, faisant tournoyer la barge dans le courant jusqu'à percuter la rive où dormaient paisiblement un couple de somnolents...
"Mais c'est pas possible y en a marre à la fin !
- Tout dans cette foutue jungle a envie de nous tuer !"
Pas le temps de souffler, pas le temps de récupérer, jusqu'à ce que l'appontement de Maints Feux soit en vue ils enchainèrent les combats. Ceux qui ne s’effondrèrent pas des causes de leurs blessures le firent d'épuisement. A la fin, seule une poignée d'entre eux tenait encore debout. Avec l'aide de Josi et des bateliers reconnaissants, Mahruvvet et Evangeline négocièrent des chambres avec de vrais lits au moins pour cette nuit. Au vu de leur état, rien ne dit qu'ils seraient tous aptes à repartir dès le lendemain matin. Au moins, ils avaient de la viande de serpent et du poisson. en réserve pour les prochains repas.
"Bonjour, bonjour ! Petit déjeuner !"
Le lendemain matin, Josi fut le premier visage que beaucoup virent au réveil. Le pelupelu s'était levé à l'aube pour préparer le petit déjeuner de tout le monde à base de recettes de chez lui et son propre maté. Lysia eut droit à une double, voir une triple dose, Josi n'hésitant pas à user du pouvoir démoniaque du bébé alpaga pour lui faire avaler sa nourriture et reprendre des forces. Les bateliers avaient pris le temps de découper la viande et de la mettre dans la glace, d'extraire les crocs et les écailles et même l'huile de poisson ; la moindre des choses pour les remercier. Maints-Feux ne ressemblait peut-être pas à un palace mais service de chambre ce matin-là fut royal, et accompagné d'un grand sourire.
"D'après mon estimation, en additionnant la prime pour les bandits et la carcasse de l'anaconda, vous devriez pouvoir en tirer une petite somme sympathique. Je ne sais pas pour vous, mais en tant que pelupelu ce genre de nouvelle aurait tendance à me remonter le moral !"
Le voyage pouvait reprendre... paisiblement, enfin on l'espère.
Mahruvvet
Il y a 3 mois et 1 semaine
En temps normal, Mahruvvet aurait été invivable. Suite à ses « faits d’arme » de la journée précédente, elle aurait dû courir, rebondir entre les différents membres de la compagnie, leur rappelant comment sa magie avait pu occire tant d’ennemis. Pourtant, aucun bruit. Rien.
En réalité, la voleuse n’était même pas tout à fait visible sur le camp.
La hannoise n’était pas au mieux. Elle était vissée au lit. Sa faible constitution faisait qu’elle mettait plus de temps que la normal à se remettre des blessures et de la perte de sang. Elle avait de plus abuser des flacons d’éther, la rendant assez malade. Une douce matinée passée à se remettre, à être prise de nausées et autres joyeux symptômes liés à ces dernières.
C'était une chance : le groupe était soudainement plus calme.
En réalité, la voleuse n’était même pas tout à fait visible sur le camp.
La hannoise n’était pas au mieux. Elle était vissée au lit. Sa faible constitution faisait qu’elle mettait plus de temps que la normal à se remettre des blessures et de la perte de sang. Elle avait de plus abuser des flacons d’éther, la rendant assez malade. Une douce matinée passée à se remettre, à être prise de nausées et autres joyeux symptômes liés à ces dernières.
C'était une chance : le groupe était soudainement plus calme.
Lerith
Il y a 3 mois et 1 semaine
"Alors c'est ça, le fameux escalier qui nous aurait évité tous ces ennuis..."