Quila Haamir
Il y a 2 mois et 1 semaine
Quila ira donc récupérer le carnet de Josi et un portrait. Elle prendra le temps cette nuit de lire le carnet, n'étant pas capable de dormir. Ensuite, elle déposera le carnet au capitaine ou au second s'il contient des choses intéressantes. Le portrait quant à lui sera gardé jusqu'à pouvoir le rendre.
Elle pensera toute la nuit à ce qu'il s'est passé, furieuse de n'avoir pu réagir. Furieuse de ne pas l'avoir vu venir.
Pour la premiére fois, elle n'était pas fiers d'elle dans cette expédition.
Elle pensera toute la nuit à ce qu'il s'est passé, furieuse de n'avoir pu réagir. Furieuse de ne pas l'avoir vu venir.
Pour la premiére fois, elle n'était pas fiers d'elle dans cette expédition.
Hanbei Uranai
Il y a 2 mois et 1 semaine
Rapport du 05/09/24 - Père Prodigue
Membres : Yone, Mahruvvet, L'Nazah, Kyuuji, Valka, Hanbei.
Objectif : Retrouver Diyon, le père de Yone.
Alors que chaque groupe s'était rassemblé pour partir à leur mission respective, le nôtre sera parti un peu plus tard, notre destination étant plus proche.
Nous serons passé par diverses tombes des Yok Huy, n'ayant pas rencontré de dangers sur la route, jusqu'à arriver au territoire sacré de ce peuple après une grotte, dans un terrain parsemé de fleurs coloré, avec une atmosphère bien plus douce qu'à l'extérieur.
Nous aurons fini par trouver une cabane, celle du gardien de ces terres, avec un Yok Huy la gardant nerveusement.
Après l'avoir calmé et expliqué la raison de notre venu, il nous aura demandé notre aide pour sauver un homme mal au point qui serait en train d'être maintenu en vie dans la cabane par un guérisseur. Nous avions enfin trouvé Diyon, et il fallait le sauver.
En coopération, Kyuuji et moi-même avons mis tous nos efforts à purifier Diyon de sa malédiction tout en le soignant pour lui permettre de sortir de sa condition, qui lui aura permis de survivre, au grand bonheur de Yone, qui aura pu faire ses retrouvailles avec lui.
Après s'être remis, il aura accepté de nous raconter ses mésaventures qui l'auront mené jusqu'ici :
- Découverte d'une carte vers le nouveau monde.
- Voyage et arrivage forcé sur Xak Tural. Rencontre avec une tribu Hhetsarro. Mention d'un rubis similaire aux saphirs recherchés.
- Piste ancienne vers l'Orient.
- Découverte d'une épave contenant le rubis, mais également du Trium, qui ont commencé les hostilités pour le rubis, mené par Coral IX.
- Diyon parvient à voler le rubis des mains de Coral IX, avant de fuir.
- Diyon aura mis fin à sa carrière pour s'installer avec Ayame, la mère de Yone, en orient.
- En raison de la situation qui empirait (Guerre entre Garlemald et Doma), et de la recherche active du Trium pour Diyon à cause du rubis, ce dernier aura décidé de partir en quête d'une solution pour éviter le danger à sa famille.
- Il est retourné voir la tribu des Hhetsarro, à la recherche d'une Edora. Il sera passé par la tombe de l'étoile en y laissant une petite gravure personnelle pour qu’Ako le retrouve si elle passe par là un jour.
- Cette période aura été très longue en raison de diverses circonstances malencontreuses (Trium, Apocalypse).
- Il aura rencontré durant l'Apocalypse une personne du nom de "Terreur", dont la fille de serait U'napa.
- Il s'est séparé récemment de "Terreur" à cause de la poursuite du Trium vers Yak Tel.
Suite à son récit, il nous aura également donné quelques informations supplémentaires qui pourront ou non être importante pour nous :
* La lame de Coral IX affecte tout ceux qu'elle touche. C'est notamment à cause d'elle que Diyon aura été maudit.
* L'effet de la malédiction serait la suivante : Empoisonner l'âme. A la mort du maudit, l'âme de ce dernier devrait être aspiré vers le Trium, et transformé en serviteur, similaire aux créatures qui nous assaillent.
* Diyon transporte avec lui un rouleau de bambou contenant le rubis que recherche le Trium.
Ce rubis est similaire à ce que porte les carbuncles au front, mais ce dernier est d'une nature plus spécial qu'ordinaire. Kyuuji a dit qu'il renfermerait quelque chose, mais il nous faudrait quelqu'un d'expert sur l'arcanisme pour en savoir plus.
* Cette Edora qui était la détentrice du rubis avant tout ça, et qui a fui vers Eorzea, était un ancêtre de Lysia, raison probable de la volonté du Trium de mettre la main sur elle.
* Diyon nous aura mis en garde contre un pelupelu isolé dans Yak Tel. Le seul qui me vient en tête est Josi.
Fin du rapport,
Hanbei Uranai
Apparence de Diyon, le père de Yone.
Lerith
Il y a 2 mois et 1 semaine
Le premier groupe à partir cet après-midi prit la route du sud-est en direction des montagnes. D'après les informations obtenues auprès de Zurferlar le tailleur de pierre, la Tombe de l'Etoile se situait à plus de cinq heures de marche sur des versants escarpés que même les alpagas ont du mal à franchir. Là-haut, il faisait beaucoup plus froid. En cette saison la neige ne tenait pas longtemps lorsqu'un rayon de soleil perçait à travers les nuages, pourtant les tâches blanches dans le paysage droit devant laissaient peu de doute sur la température en chute libre là où ils se rendaient. Et avant cela, ils devraient traverser un territoire qui, si la population ne leur était pas ouvertement hostile, elle ne serait pas non plus particulièrement amicale.
Ils firent la rencontre d'un chaman dont l'attitude froide s'adoucit à la vue d'un lalafell. Ils ne sont pas sensés connaître les lalafells sur ce continent mais le vieux Yok Huy la qualifia "d'esprit de la montagne" comme s'il avait déjà confondu. Il accepta de les conduire à la tombe, et de les laisser prendre ce qu'ils désiraient sans la moindre discussion comme s'il savait. Et pour cause, sur et dans cette tombe se trouva le récit d'une histoire :
"A vous qui lirez ceci, considérez ce témoignage comme les derniers mots de Luluna Luna, liseuse d'étoiles."
"Je viens d'une cité de l'autre côté de la mer, à l'Est. On l'appelait Nym et mon peuple y a prospéré un âge durant. Nous vivions en paix, protégés par une magie abondante et pleine de promesses pour l'avenir jusqu'à ce que la guerre éclate avec les deux autres cités des mages, Mhach et Amdapor. Peut-être ces noms ont-ils gardé une trace dans les mémoires."
"Avant la guerre, je fus appelée sur un projet d'envergure : Aethernal. Guidés par le Vagabond et la Navigatrice, nombre d'entre nous aspirions à retourner sur la mer qui nous avait jadis mené jusqu'à notre île. Non pas guidés par la quête d'un nouveau foyer, mais pour aller à la rencontre des autres peuples."
"En ce temps-là, l'insouciance et l'espoir nous portaient. Ingénieurs et contremaîtres ont bâtit une flotte de cinq navires dont les capacités complémentaires devaient nous permettre de franchir tous les obstacle entre la mer et le ciel."
"Mais ce n'est pas notre réalisation la plus extraordinaire."
"Nous l'avons baptisée Aethernal, et avons donné son nom au projet. Cette île volante a été choisie parmi toutes celles qui bordaient notre belle cité. Nous y avons installé un réseau de glyphes reliés aux cinq navires afin qu'ils puissent la téléporter jusqu'à eux."
"Cette île devait être notre base mobile pour les futures expéditions. Quand Nym est tombée, elle est devenue l'espoir d'un refuge pour ce que nous avions de plus cher."
"Mais le Trium s'est retourné contre nous."
"Coral était originaire d'Amdapor. J'ignore s'il savait ce qui allait arriver mais il a insisté pour qu'on parte juste avant la catastrophe. Nous n'avons pas pu sauver tout le monde mais grâce à lui, quatre navires ont pu quitter le port à temps ainsi que certains membres d'équipage du cinquième, dont moi."
"Au fond de moi, et malgré tout ce qui est arrivé, je dois la vie au capitaine Coral."
"Hélas, lui n'a pas réussi à sauver ce qui comptait le plus à ses yeux. J'ignore exactement ce qui s'est passé mais Coral est partit chercher sa fille à Amdapor, mais à son retour il n'était plus le même."
"Il est devenu fou, et dans sa folie il a fusionné sa conscience avec celle du Trium afin briser toutes les entraves imposées par nos glyphes, y compris prendre le contrôle de son équipage."
"Il a tenté de nous détruire et de s'emparer d'Aethernal. J'ignore ce qu'il comptait en faire mais pour nous protéger, nous avons dû rompre le lien avec lui et nous séparer."
"L'Eternal est partit vers l'Ouest, l'Abyssius vers l'Est, le Pandora a sillonné la Mer d'Abondance durant de longues années. Le capitaine Edva Nedeva avait même commencé à bâtir une nouvelle base."
"Mais le Trium est réapparu. Je me trouvais à bord du Pandora quand nous avons abandonné notre foyer une nouvelle fois pour faire voile vers l'Ouest. Sans nouvelles de l'Abyssius, nous avons tenté de rejoindre l'Eternal... mais nous avons sombré dans une tempête de fin du monde."
"J'ai survécu, et me suis échouée sur ce continent. Seule, j'ai attendu encore et encore... jusqu'à user de magie interdite afin que le temps n'ai plus aucune emprise sur moi. Personne n'est jamais venu."
"Les géants qui règnent sur ces terres m'ont capturé mais ils me prennent pour un esprit de la montagne dû à ma longévité et ma capacité à lire dans les étoiles. Ils n'ont jamais vu un lalafell de leur vie."
"J'ai gagné leur respect, leur protection, et le droit à ma propre tombe selon leurs coutumes. Ils disent que la mémoire préserve de la mort, ils honorent les souvenirs et ces tombes sont les gardiennes de leur histoire."
"Je ne peux continuer ainsi à attendre, et consommer l'ether de cette montagne pour me maintenir en vie indéfiniment. Il est temps pour moi de rejoindre la Mer des Étoiles, et mes chers amis disparus depuis longtemps."
"Je crois en la destinée. Quelqu'un viendra un jour jusqu'ici et entendra mon histoire."
"Vous qui m'avez trouvé, je veux croire que vous êtes ceux que maitresse Cassandre a prédit avant le Déluge. s'il vous plait entendez mes paroles."
"Aethernal se trouve toujours quelque part entre la mer et le ciel. Pour la trouver, trois clés sont nécessaires."
"La première clé est une carte céleste, ma sphère que je choisis de briser. J'utiliserais le temps qu'il me reste pour en disperser les fragments aux quatre vents ainsi le Trium ne pourra pas la trouver après ma mort. Le dernier fragment sera incrusté à ma tombe, pour que vous soyez certains d'être sur la bonne voie."
"La deuxième clé est un guide qui a sombré avec le Pandora, mais il s'y trouve toujours et attendra jusqu'à ce qu'on retrouve son épave."
"La troisième clé est une clé véritable, cachée au milieu de millions d'objets magiques à bord de l'Eternal qui la protègent."
"Le Trium fera tout pour s'en emparer. Il détruira chaque navire de la Flotte, anéantira jusqu'au dernier de ceux qu'il considère comme ses ennemis."
"Je crois en vous, qui que vous soyez. Adieu et bonne chance."
Lerith
Il y a 2 mois et 1 semaine
Retrouver Diyon ne fut pas la tâche la plus difficile, convaincre son ami Yok Huy qu'ils n'étaient pas des pirates le fut un peu plus mais Yone ressemble suffisamment à son père pour se montrer convaincant. La dernière partie, sauver Diyon d'un mal étrange demanda bien plus de doigté malgré la présence du chaman gardien des fleurs. Kyuuji et Hanbei s'accordèrent, chacun une tâche : l'un à la purification, l'autre pour le stabiliser. Nul ne saurait dire si cette complémentarité leur vint instinctivement ou s'ils furent guidés par un fort instinct mais sans le savoir ils firent exactement ce qu'ils fallait.
Poussé par une force invisible de celle qui transcende les capacités humaines, face au père agonisant de son presque-frère, Hanbei déploya une énergie démentielle, et tandis que Kyuuji maintenait le hyur en vie par des soins continus, il purgea entièrement son corps de ce mal inconnu et pourtant incroyablement puissant. Diyon était hors de danger, plus encore, il était sauvé, et le domien avait acquis en quelques instants une connaissance accrue de la malédiction de Coral IX qui lui serait très utile à l'avenir.
Yone retrouva enfin son père avec vingt ans d'absence, et pour la première fois il eut ses réponses.
"En ce temps-là, nous vivions de folles aventures en quête de saphirs et d'artefacts. On avait vingt ans, on se pensait invincibles... information cruciale : on ne l'était pas."
"Mais on a fini par comprendre que les saphirs allaient nous mener quelque part. Le chapitaine avait des visions chaque fois qu'elle en tenait un authentique dans sa main. Oui authentique, parce que des contrefaçons on en a eu aussi quelques unes, enfin bref..."
"Et un beau jour après avoir piqué une vieille carte de l'Amirale vers le Nouveau Monde, tu parles qu'on a foncé comme des glands droit vers les ennuis... On s'est échoué au Xak Tural. Ah on a bien failli perdre l'Eternal ce coup-là !"
"Une tribu Hhetsarro nous a accueilli, on a écouté leurs histoires... En plus ils étaient tout noir eux aussi. Manquait plus que les yeux et on aurait dit des Rahz comme le capitaine. Ils avaient pas de saphir, mais un rubis perdu avec une des leurs il a longtemps. Forcément, ça brille, l'histoire a intéressé Ako."
"On s'est mit en quête de ce rubis. Je vous la fais courte, ça nous a mené jusqu'en Orient... et fallait s'accrocher la piste était pas fraîche. "
"Qu'est ce qu'on aurait pas fait pour un truc brillant je vous jure...!"
"D'ailleurs, j'ai rencontré ta mère là-bas." *Il a un sourire rêveur à ce souvenir, tout en se frottant la joue d'ailleurs, allez savoir pourquoi*
"On a trouvé l'épave, on a trouvé le rubis... mais on a aussi trouvé le Trium. Il voulait la même chose que nous, mais pas que... il a cru que le capitaine était celle qui l'avait chourrée aux Hhetsarros, la fameuse Edora."
"Là encore je vous la fait courte, technique d'embobinage n°4 du capitaine pendant qu'on prépare la poudre d'escampette, j'en ai profité pour tirer le rubis des mains de Coral IX -c'est le nom de leur capitaine- et on a filé comme un pet sur une toile cirée sans demander notre reste."
"Ah ça, on était plutôt fiers, mais surtout très cons et très chanceux. Ako m'a félicité pour mon doigté affûté et m'a dit de garder le rubis pour séduire la poul-... la jeune femme que j'avais vue et que je n'avais absolument pas l'intention de mettre dans mon lit pour ne plus jamais la revoir ensuite." *Il tousse* "BREF ! je... il se trouve que je suis tombé amoureux, et je me suis rangé avec la bénédiction de mes compagnons."
"Ensuite, y a eu la guerre, l'occupation. Ayame refusait de partir mais la situation commençait à devenir difficile pour moi sur place, en tant qu'étranger. J'aurais pu me faire enfermer pour suspicion d'espionnage. Et un soir, y a eu Ako qui s'est pointée."
"Le Trium était sur mes traces. En capturant l'âme de garlemaldais en mer, il avait obtenu assez d'informations pour me localiser. Si je restais à Doma avec vous... je vous mettais tous en danger. Ako voulait me protéger, mais entretemps on avait mûri un peu... je ne voulais pas forcer une confrontation qu'on ne pouvait gagner."
"Alors je me suis lancé dans cette quête à mon tour. Je me disais qu'en la résolvant je trouvais la solution et je pourrais rentrer. Les jours sont devenus des semaines, les semaines des lunes, les lunes des années..."
"Je suis retourné voir les Hhetsarro, j'ai cherché partout cette Edora. J'ai trouvé la tombe de l'étoile et j'y ai même laissé une petite gravure perso pour qu'on me retrouve si mes anciens camarades passaient par là un jour."
"j'ai entendu les histoires sur le Trium, Miquiztli et tout un tas de légendes sur le Triangle Maudit sauf que personne ne veut aller là-bas. Ako aurait sauté sur l'occasion mais elle était loin, impossible à joindre."
"Je n'ai jamais abandonné. Je me suis accroché à l'idée qu'en résolvant cette énigme j'obtiendrai la clé pour rentrer à la maison. Plus d'une fois j'ai été tenté tu sais..."
"Quand j'ai appris pour la libération de Doma, j'ai voulu rentrer mais le Trium était toujours après moi. Quand il y a eu l'Apocalypse, j'ai cédé à mon inquiétude. En chemin j'ai rencontré Terreur -je la surnomme comme ça !- qui m'a parlé de sa fille, qu'elle aussi ne pouvait pas revoir à cause d'une histoire de tabou dans sa tribu de l'Oasis Oubliée... "
"On s'est soutenu mutuellement. C'est elle qui m'a suggéré d'envoyer quelque chose, faute de pouvoir vous approcher, pour vous faire savoir que j'étais toujours là. Et j'ai appris que mon fils était aventurier, explorateur même ! et sur l'Eternal en plus ! Alors j'ai laissé la carte. je voulais que tu sache que j'étais encore là, quelque part, proche de vous."
"On vous a suivi de loin, toi et tes camarades, avant de repartir ensemble pour Tural, toujours dans l'idée d'explorer le Triangle Maudit."
"Sauf que depuis quelques lunes, les pirates du Trium peuvent maintenant marcher sur la terre ferme grâce à l'âme d'une magicienne que Coral a asservi. Ma priorité est revenue sur le rubis que j'avais caché chez un ami à Yak T'el. Je suis allé le récupérer et la suite je pense que tu la connais... Je me suis fait avoir. Ce pelupelu... Il travaillait pour eux."
Lerith
Il y a 2 mois et 1 semaine
"Je suis... sincèrement désolé."
Ils ne l'avaient pas vu venir, personne n'aurait pu le prévoir, cet instant où en leur ouvrant la boîte sensée contenir un matériau précieux pour son mystérieux client, le piège paralysant se déclencha dans un flash aveuglant. Josi, ce pelupelu qu'ils pensaient leur ami et qui, jusque dans les derniers instants, semblait sincèrement attaché à eux et même prêt à vouloir les suivre jusqu'en eorzéa, venait de les trahir.
Tous furent plaqués au sols excepté Sagramor, sentinelle courageuse mais hélas impuissant lorsque sortirent de leur cachette des dizaines de pirates. L'ensemble de l'équipage du Trium semblait s'être déplacé, invocations comprises. Quelques instants plus tard, l'elezen roulait sur les marches, baignant dans son sang non sans avoir frappé une dizaine de ses assaillants dans une ultime tentative désespérée.
Le suivant d'un pas tranquille, descendant vers ses proie dans une attitude calme et suffisante, l'elezen aux cheveux vert d'eau et aux yeux d’émeraude se présenta enfin à eux.
"C'en est assez de cette promenade mes agneaux. Je dois dire que vous m'avez grandement facilité la tâche. J'ignore lequel d'entre vous s'est pris d'affection pour ma musique mais ce chemin de petits cailloux blanc m'a mené tout droit jusqu'à vous."
Josi tremblait, au bord des larmes. Il implora le capitaine : "Vous disiez que vous ne leur feriez aucun mal !
- Ce que je t'ai dit, c'est que tu n'aurais pas à les voir souffrir."
Et sans plus de cérémonie, son fleuret transperça le malheureux marchand dont les pieds se détachèrent du sol sous la force de son geste. Son âme y fut aspirée quelques instants plus tard avant que Coral ne laisse retomber mollement son cadavre au sol sous les regards furieux et crispés de ses ennemis.
"Laissez-les !" s'écria Lysia. Le regard de Coral se posa alors sur elle. Dans un claquement de doigts, la miqo'te était libre.
"Mon bijou, pourquoi le ferais-je ? Qu'à tu à m'offrir ?
- Tout, prenez tout ce que vous voulez !"
C'était un acte de désespoir et malgré les protestations de ses camarades entravés, elle s'avança vers leur bourreau d'un pas tremblant. Il se pencha au-dessus d'elle, lui pinça le menton pour observer ses yeux de près comme s'il la reconnaissait, et murmura au creux de son oreille :
"Mais je t'ai déjà."
D'un mouvement délicat, élégant et presque attentionné, il la fit basculer sur son bras alors que son autre main se posa sur son ventre.
"Kumo serait tellement triste si elle voyait sa descendance me rapporter ce qu'elle m'a volé."
L'instant d'après, les hurlements de douleur de la miqo'te noyèrent tout autre bruit alentours, y compris les cris de ses camarades luttant de toutes leurs forces contre le sort qui les entravait. L'elezen n'en avait cure, comme s'il ne les entendait même pas. Il retira de Lysia ce qui de loin leur sembla être une sorte de ver ethéré qu'il glissa ensuite dans une fiole, et la fiole dans sa veste. Puis, avec une infinie douceur, il déposa son corps tremblant sur une marche à ses pieds, puis déclara :
"Vos âmes ne me seront d'aucune utilité mais je m'autorise ce petit caprice." Puis il s'adressa à ses sbires "Tuez les autres."
Tout se déroula en un dixième de secondes. En voyant le capitaine Coral lever son fleuret, pointe vers le bas, ses deux mains sur la garde prêt à planter sa lame maudite dans le vendre de Lysia tel un animal sur l'autel sacrificiel, presque tous s'écrièrent d'une seule et même voix. Djazah'ir dans une tentative désespérée voulut incanter un bouclier mais l'un des pirates lui couvrit la bouche, tournant son visage vers Lysia afin qu'il la regarde mourir. Et juste avant que la pointe du fleuret ne touche l'abdomen de la lunaire, la réalité semblant se tordre le temps d'un battement de cils, plaçant Kikyo à sa place et Lysia entravée contre la fourrure d'Akio. La lame transperça l'abdomen de la demi-raenne qui ne poussa aucun cri. Libérée de ses entraves, dans son même élan elle dégaina son wakizachi qu'elle planta avec la rapidité et la précision d'une duelliste dans la cuisse de Coral. Elle venait de toucher l'artère fémorale, grâce aux enseignements de médecine forcés par Silius elle avait su où l'atteindre.
"Toi aussi... tu peux saigner !" s'écria t-elle, autant pour son ennemi que pour ses hommes.
Sitôt plantée, l'épée fut retirée. L'âme de Kikyo n'eut pas le temps d'être absorbée, et elle respirait encore. Coral hurla de rage se tenant la cuisse. La peur se lisait enfin dans ses yeux tandis qu'il reculait.
"CHIENNE ! je viendrais moi-même prendre ton âme !"
Il recula, et sans aucune logique ses hommes reculèrent aussi comme s'ils partageaient soudain la même peur que lui alors que jusqu'ici ils s'étaient toujours battu jusqu'au bout, ignorant la douleur et la mort. En quelques secondes tous les pirates, toutes les invocations, s'étaient évaporés, fuyant par le haut des falaises qu'ils dévalèrent à pieds sans aucune considération pour leurs propres corps là où un humain se serait tué à coup sûr. Le sort se dissipa, Quila se jeta sur Kikyo pour stopper l'hémorragie, Liann et Dja se redressèrent péniblement. Lysia était toujours prostrée dans sa douleur et sa sidération. Nazah, première debout, eut le réflexe de répondre à l'appel de leurs compagnons sur la perle. Elle ignorait encore comment ni pourquoi mais ils avaient appris pour la trahison de Josi et sentit le mal les atteindre même à distance. Ils s'étaient tous précipités en renforts sans réfléchir et les soigneurs arrivèrent à temps pour sauver Kikyo agonisante, et porteuse de la marque noire dont Diyon venait tout juste d'être libéré.
En chemin, ils trouvèrent aussi le cadavre massacré d'un alpaga. Flanelle n'avait pas été épargnée, seul son petit, prostré et pleurant entre les rochers, avait survécu.
Ce soir-là, l'ennemi avait dévoilé son jeu et l'ampleur de ses moyens, une cruauté sans limite et une colère profonde. Ils avaient ouvert la Boîte de Pandore, ils avaient découvert une partie de la vérité au prix fort. Et au terme de cette tempête de malheur... l'espoir.
Diana
Il y a 2 mois et 1 semaine
Depuis maintenant plus d'un mois, Diana s'était éclipsée sans laisser la moindre trace. Pas une lettre, pas un mot, pas même l’ombre fugace de sa silhouette encapuchonnée n'avait été aperçue. Pour ceux qui la connaissaient bien, cette disparition soudaine demeurait un mystère. La Crépusculaire, habituellement si présente parmi ses compagnons, s'était comme évaporée dans les ombres, choisissant volontairement de s'effacer du monde.
Pourtant, dans les petits villages que l'équipage de l'Eternal traversait lors de leurs escales, des murmures et des rumeurs commençaient à circuler. On racontait qu'une étrange figure encapuchonnée se déplaçait furtivement à travers les bois et les champs, arpentant les sentiers les plus reculés comme un spectre insaisissable. Elle glissait d'arbre en arbre, sa silhouette élancée se fondant dans le crépuscule, toujours à l'affût. On disait qu’elle semblait presque voler, que sa présence était un souffle léger dans le bruissement des feuilles. Une silhouette mince et alerte, dont le visage demeurait toujours dissimulé sous une capuche sombre. Certains villageois l'avaient vue chasser avec une dextérité peu commune ; ses flèches perçaient l'air avec une précision redoutable, abattant le gibier avec une efficacité presque surnaturelle.
Les récits, bien que divers, convergeaient tous sur un point : cette Crépusculaire — que les membres de l'Eternal supposaient être Diana — semblait en quête de quelqu'un. Elle interrogeait les villageois avec une ténacité presque désespérée, traquant des informations sur un Sylvestre, un être mystérieux dont les traces se perdaient dans la mémoire collective. Les descriptions des villageois restaient floues, presque évasives, mais Diana ne se laissait pas décourager. Elle demandait encore et encore, insistant avec une détermination implacable, comme si la moindre bribe d'information pouvait tout changer. D’aucuns disaient l’avoir surprise à contempler les arbres, comme si elle espérait que ces derniers lui murmurent des secrets ou qu’ils lui offrent une réponse à sa quête silencieuse.
Malgré ces indices épars, Diana demeurait introuvable. Elle semblait s'être fondue dans le décor de la nature environnante, son corps et son esprit se confondant avec les bois qui l’entouraient. Parfois, elle s'évanouissait dans la pénombre des sous-bois, parfois elle disparaissait derrière une colline, toujours aussi insaisissable qu'un rêve fugace. Sa traque solitaire continuait sans relâche, et elle paraissait déterminée à rester invisible, une ombre parmi les ombres, jusqu'à ce qu'elle trouve ce qu'elle cherchait.
Diana semblait poursuivie par une ombre de son passé, un fantôme qu'elle était déterminée à confronter seule, coûte que coûte.
Pourtant, dans les petits villages que l'équipage de l'Eternal traversait lors de leurs escales, des murmures et des rumeurs commençaient à circuler. On racontait qu'une étrange figure encapuchonnée se déplaçait furtivement à travers les bois et les champs, arpentant les sentiers les plus reculés comme un spectre insaisissable. Elle glissait d'arbre en arbre, sa silhouette élancée se fondant dans le crépuscule, toujours à l'affût. On disait qu’elle semblait presque voler, que sa présence était un souffle léger dans le bruissement des feuilles. Une silhouette mince et alerte, dont le visage demeurait toujours dissimulé sous une capuche sombre. Certains villageois l'avaient vue chasser avec une dextérité peu commune ; ses flèches perçaient l'air avec une précision redoutable, abattant le gibier avec une efficacité presque surnaturelle.
Les récits, bien que divers, convergeaient tous sur un point : cette Crépusculaire — que les membres de l'Eternal supposaient être Diana — semblait en quête de quelqu'un. Elle interrogeait les villageois avec une ténacité presque désespérée, traquant des informations sur un Sylvestre, un être mystérieux dont les traces se perdaient dans la mémoire collective. Les descriptions des villageois restaient floues, presque évasives, mais Diana ne se laissait pas décourager. Elle demandait encore et encore, insistant avec une détermination implacable, comme si la moindre bribe d'information pouvait tout changer. D’aucuns disaient l’avoir surprise à contempler les arbres, comme si elle espérait que ces derniers lui murmurent des secrets ou qu’ils lui offrent une réponse à sa quête silencieuse.
Malgré ces indices épars, Diana demeurait introuvable. Elle semblait s'être fondue dans le décor de la nature environnante, son corps et son esprit se confondant avec les bois qui l’entouraient. Parfois, elle s'évanouissait dans la pénombre des sous-bois, parfois elle disparaissait derrière une colline, toujours aussi insaisissable qu'un rêve fugace. Sa traque solitaire continuait sans relâche, et elle paraissait déterminée à rester invisible, une ombre parmi les ombres, jusqu'à ce qu'elle trouve ce qu'elle cherchait.
Diana semblait poursuivie par une ombre de son passé, un fantôme qu'elle était déterminée à confronter seule, coûte que coûte.
Quila Haamir
Il y a 2 mois et 1 semaine
Voici le contenu du carnet de Josi:
C'est un carnet qui n'est plus tout jeune, il a commencé à l'écrire il y a presque dix ans. Et pendant la majorité de ce temps, les notes de Josi racontent la vie d'un marchand itinérant ordinaire mais qui aime voyager, puisqu'il parle de tout ce qu'il voit, de qui il rencontre, ses clients mais aussi les gens en général.
il y raconte des anecdotes, il parle de son frère aussi, Rolo, qui élève des alpagas mais qui rêve de voyager. Tous les deux divaguent un peu, voudraient traverser les mers, gravir des montagnes, commercer loin mais cela restait des divagations, la plupart du temps les écrits retournaient à ce quotidien à la fois trépidant mais répétitif d'un marchand qui suit la même route et rêve de changement
et puis, quand tu arrives dans la dernière partie de ce carnet, les dates indiquent environ six ou sept lunes avant votre rencontre Josi raconte que son frère et lui vont enfin se lancer dans une grande aventure, ils vont traverser la mer avec leurs alpagas ils ont même trouvé un navire pour les embarquer.
Josi semble très excité à l'idée de ce voyage
puis, la page suivante a été écrite non pas plusieurs jours, mais plusieurs semaines après, presque un mois entier
"J'ai peur de ce que j'ai fait. Je n'arrête pas de me dire que c'était pour nous sauver la vie à Rolo et moi. Je ne me serais jamais pardonné s'il lui était arrivé malheur... pourquoi a t-il fallu que nous prenions la mer."
Et ça continue.
"Ils me demandent de leur apporter des matériaux de plus en plus difficiles à trouver. Je ne sais pas ce qu'ils font avec, mais j'ai peur..."
"A présent ils veulent que je trouve des personnes. Que vont-ils leur faire ? La même chose qu'à Rolo et moi sans doute... Je ne suis pas quelqu'un de méchant, je... je n'ai pas envie de faire ça mais si je refuse ils vont... non je ne peux pas..."
Les pages sont régulièrement tachées de larmes.
"ils marchent sur la terre ferme, ils veulent que je trouve un certain Diyon. Pauvre homme qu'a t-il fait pour mériter ça ?"
"j'ai trouvé Diyon, j'ai fait tout ce qu'on m'a dit. En récompense, Coral a libéré mon frère... il a toujours tenu parole même s'il est cruel. Je veux croire... peut être l'espoir qu'il me libère de ce cauchemar"
"Il en veut plus, toujours plus. C'est toute une compagnie que je dois trouver maintenant... ces gens... je ne veux pas leur faire du mal."
"Je les ai trouvé. Ils ont même sauvé Flanelle. Ils sont gentils avec moi. Je... j'hésite. Je ne sais plus où j'en suis"
"J'ai tenté de les convaincre... ils m'ont encore battu. Coral a dit que si je refusais il prendrais l'âme de Rolo en plus de la mienne... je n'ai pas le choix... Il veut Lysia. Elle est gentille Lysia... je ne veux pas lui faire du mal"
"Pardon... Qu'on me pardonne. j'ai peur. Je ne veux pas faire ça. J'aurais tant voulu, tant aimé... être leur ami. On aurait pu les suivre dans leurs aventures, voyager avec eux jusqu'en Eorzea. Il y a tant de choses que j'aurais voulu faire. Je ne pourrais plus jamais me regarder en face après ça."
"Coral a promis... il a promis que je n'aurais pas à les voir souffrir. Il tiendra parole. Lysia contre la vie de mon frère. Pardonnez-moi Lysia... je vous en prie... "
"Je ne veux pas faire ça. je ne veux pas faire ça."
"Je suis désolé. Je suis... désolé. Tellement désolé."
Il y a de plus en plus de traces de larmes sur les coins de page.
"c'est pour ce soir. Une dernière fois. Ils me suivront sans se méfier."
"Je ne mérite pas leur amitié."
"Je suis tellement désolé..." et le carnet se termine ainsi, sur ces derniers mots en haut d'une page vierge.
C'est un carnet qui n'est plus tout jeune, il a commencé à l'écrire il y a presque dix ans. Et pendant la majorité de ce temps, les notes de Josi racontent la vie d'un marchand itinérant ordinaire mais qui aime voyager, puisqu'il parle de tout ce qu'il voit, de qui il rencontre, ses clients mais aussi les gens en général.
il y raconte des anecdotes, il parle de son frère aussi, Rolo, qui élève des alpagas mais qui rêve de voyager. Tous les deux divaguent un peu, voudraient traverser les mers, gravir des montagnes, commercer loin mais cela restait des divagations, la plupart du temps les écrits retournaient à ce quotidien à la fois trépidant mais répétitif d'un marchand qui suit la même route et rêve de changement
et puis, quand tu arrives dans la dernière partie de ce carnet, les dates indiquent environ six ou sept lunes avant votre rencontre Josi raconte que son frère et lui vont enfin se lancer dans une grande aventure, ils vont traverser la mer avec leurs alpagas ils ont même trouvé un navire pour les embarquer.
Josi semble très excité à l'idée de ce voyage
puis, la page suivante a été écrite non pas plusieurs jours, mais plusieurs semaines après, presque un mois entier
"J'ai peur de ce que j'ai fait. Je n'arrête pas de me dire que c'était pour nous sauver la vie à Rolo et moi. Je ne me serais jamais pardonné s'il lui était arrivé malheur... pourquoi a t-il fallu que nous prenions la mer."
Et ça continue.
"Ils me demandent de leur apporter des matériaux de plus en plus difficiles à trouver. Je ne sais pas ce qu'ils font avec, mais j'ai peur..."
"A présent ils veulent que je trouve des personnes. Que vont-ils leur faire ? La même chose qu'à Rolo et moi sans doute... Je ne suis pas quelqu'un de méchant, je... je n'ai pas envie de faire ça mais si je refuse ils vont... non je ne peux pas..."
Les pages sont régulièrement tachées de larmes.
"ils marchent sur la terre ferme, ils veulent que je trouve un certain Diyon. Pauvre homme qu'a t-il fait pour mériter ça ?"
"j'ai trouvé Diyon, j'ai fait tout ce qu'on m'a dit. En récompense, Coral a libéré mon frère... il a toujours tenu parole même s'il est cruel. Je veux croire... peut être l'espoir qu'il me libère de ce cauchemar"
"Il en veut plus, toujours plus. C'est toute une compagnie que je dois trouver maintenant... ces gens... je ne veux pas leur faire du mal."
"Je les ai trouvé. Ils ont même sauvé Flanelle. Ils sont gentils avec moi. Je... j'hésite. Je ne sais plus où j'en suis"
"J'ai tenté de les convaincre... ils m'ont encore battu. Coral a dit que si je refusais il prendrais l'âme de Rolo en plus de la mienne... je n'ai pas le choix... Il veut Lysia. Elle est gentille Lysia... je ne veux pas lui faire du mal"
"Pardon... Qu'on me pardonne. j'ai peur. Je ne veux pas faire ça. J'aurais tant voulu, tant aimé... être leur ami. On aurait pu les suivre dans leurs aventures, voyager avec eux jusqu'en Eorzea. Il y a tant de choses que j'aurais voulu faire. Je ne pourrais plus jamais me regarder en face après ça."
"Coral a promis... il a promis que je n'aurais pas à les voir souffrir. Il tiendra parole. Lysia contre la vie de mon frère. Pardonnez-moi Lysia... je vous en prie... "
"Je ne veux pas faire ça. je ne veux pas faire ça."
"Je suis désolé. Je suis... désolé. Tellement désolé."
Il y a de plus en plus de traces de larmes sur les coins de page.
"c'est pour ce soir. Une dernière fois. Ils me suivront sans se méfier."
"Je ne mérite pas leur amitié."
"Je suis tellement désolé..." et le carnet se termine ainsi, sur ces derniers mots en haut d'une page vierge.
Ivanhault
Il y a 2 mois et 1 semaine
On n'attendait les volontaires que pour la 18ème cloche ce soir là. Mais le travail, du côté de Kikyo, commençait dès ce matin 9ème cloche. L’arrivée du personnel de l’Escale, portant un petit-déjeuner à la fois généreux et raffiné, marqua le début des opérations. Ce festin, sans être gargantuesque, se distinguait par sa qualité exceptionnelle et sa capacité à revigorer même les plus affaiblis. Selon les termes couramment employés par Silius, et que nombre d'aventuriers négligeaient, il était de "Haute Qualité".
Cinq collations seraient ainsi distribuées à la Raen au cours de la journée jusqu'à l'heure fatidique qui allait tous les rassembler autour de son chevet. Ces repas étaient destinés à repousser les limites logiques de son endurance. L’objectif était clair : préparer son corps à affronter les épreuves qui l’attendaient.
Aux instruments prévus pour ce soir, comprenant un antalgique puissant pour émousser les sensations de douleurs que ressentirait la patiente, s'ajouta un petit objet à l'allure de prototype semi-fini. D'un côté, une plaque de métal argenté gravé, de l'autre, une plaque de bois exhalant une odeur pénétrante, presque dérangeante. Tout autour, des fils au couleurs vives donnaient à l'ensemble une allure de soleil et évoquaient incontestablement le travail de Djazah'ir en matière de talismans.
Cinq collations seraient ainsi distribuées à la Raen au cours de la journée jusqu'à l'heure fatidique qui allait tous les rassembler autour de son chevet. Ces repas étaient destinés à repousser les limites logiques de son endurance. L’objectif était clair : préparer son corps à affronter les épreuves qui l’attendaient.
Aux instruments prévus pour ce soir, comprenant un antalgique puissant pour émousser les sensations de douleurs que ressentirait la patiente, s'ajouta un petit objet à l'allure de prototype semi-fini. D'un côté, une plaque de métal argenté gravé, de l'autre, une plaque de bois exhalant une odeur pénétrante, presque dérangeante. Tout autour, des fils au couleurs vives donnaient à l'ensemble une allure de soleil et évoquaient incontestablement le travail de Djazah'ir en matière de talismans.
Lerith
Il y a 2 mois et 1 semaine
Transition
Tandis qu'à l'Escale, la compagnie faisait le point sur la situation et concentrait toute l'énergie de ses soigneurs à purger Kikyo de la Marque Noire, le monde continuait de tourner et au Tural, le rite de succession prenait fin. Lors des allers-retour à Tuliyollal, qu'il s'agisse d'une visite pour superviser les réparations de l'Eternal ou retourner voir leurs nouveaux alliés et amis soucieux de leurs aventures, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre : la princesse Wuk Lamat avait remporté la course au trône, découvert la Cité d'Or, et choisi de régner avec son frère Koana sous le régime de l'aurarque à deux têtes. Jusqu'à Xrikit'ye, on parlait de ses exploit dont celui d'avoir ouvert Mamook sur le monde, ne serait-ce qu'un peu. Le prince Zoraa Ja, jadis favoris, était porté disparu mais la liesse générale semblait porter la population au-delà de toute forme d'inquiétude. Le temps était aux célébrations.
Mais plus important encore pour la compagnie, désormais plongée dans les préparatifs de sa course au trésor avec le Trium et d'autres mission autrement importantes telles que le cénote du serpent d'os ou les chasseurs de Xrikit'ye sur le pied de guerre maintenant qu'on les avait informé de la menace, le pont du Xak Tural allait enfin s'ouvrir. On n'attendait plus que l'autorisation officielle que Kikyo, en qualité de directrice (ou commandante selon la nouvelle lubie de Nazah), comptait obtenir auprès de l'administration turalienne.
Bientôt, très bientôt, ils partiraient explorer le nord du Nouveau Continent. Cette grande expédition était encore très loin de s'achever.
Mais tandis qu'elle se remettait lentement de l'épreuve que fut sa purification, les pensées de Kikyo semblaient ailleurs, très loin des attentes de ses hommes impatients de découvrir Shaaloani. Elle tournait en rond, buvait son thé et marmonnait sans cesse pour elle-même les sourcils froncés. On jurerait qu'à certains moments le nom "Iko" était prononcé...
Neimad
Il y a 2 mois et 5 jours
- Les évènements décrits ci-dessous se passeront mercredi 18/09/2024 à 07h43 -
" Salut ici, je vous rapporte un truc qui vous appartient ! "
En entendant sa voix, Gyoban qui était à l'étage déboula les escaliers en trombes en rouspétant : " Non ! Non non non non non non ! Madame la directrice est déjà sur les nerfs alors ne viens pas en rajouter une..." Le namazu s'interrompit en arrivant devant la porte d'entrée de l'Escale et en découvrant la vision d'horreur qui s'offrait à ces yeux globuleux. Il avait déjà vu Iko revenir amochée de certaines chasses, mais cette fois, ça avait atteint un tout autre niveau. Le nez cassé, l'arcade sourcilière droite ouverte, la paupière gauche tellement enflée qu'elle cachait complètement son oeil mort, la lèvre inférieure entaillée, plusieurs hématomes sur le visage et du sang qui collait des mèches de cheveux sur sa peau. On aurait pu croire que la Miqo'te était passée sous un troupeau d'aurochs en furie.
Mais elle n'était pas seule ! Dans ses bras, elle portait G'rhika, dans un état tout aussi lamentable mais inconcient. Arthurin accouru alors pour lui venir en aide et récupéra le jeune Tia.
" Vous devriez vite appeler Ivanhault et Milah. Le gamin est à deux doigts de claquer... Oh, et si après vous pouviez aussi dire à Dja de se pointer rapidement...
- Pourquoi Djazah'ir ? demanda Arthurin en déposant G'rhika sur une banquette pour passer l'appel.
- Parce que je vais pas pouvoir aller jusqu'à lui pour qu'il me rafistole. "
A peine avait elle finit sa phrase que la solaire s'écroula, son visage venant heurter le parquet, et sombra dans l'inconscience.