Pavillon Noir

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Ivanhault Il y a 1 jour et 9 heures
Il fallut aller cueillir Ivanhault au saut du lit à l'endroit qu'il avait élu pour dormir : une maison fraîchement achetée à Empyrée pour les dieux savent quelle raison. C'était peu de dire que l'elezen n'était pas matinal, c'est donc en combinant café et antalgique pour une terrible migraine qu'il se présenta en blouse de médecin à l'Escale afin de prendre en charge G'rhika. C'est finalement lui qui installerait également Iko dans l'infirmerie en attendant l'arrivée de Djazah'ir. On n'allait quand même pas la laisser traîner sur le parquet du hall, des clients lève-tôt pouvaient la voir.
Lerith Il y a 1 jour et 9 heures

"Mercredi matin"

Quand sa perle sonne aussi tôt, ce ne peut qu'être que Gyoban pour une urgence. Et quand Gyoban ose l'appeler pour une urgence aussi tôt, c'est que ce doit être grave. Kikyo s'extirpa lentement, presque en soupirant, du lit -et des bras de son mari- pour enfiler un haori et sortir dans le couloir.
"Gyoban. J'espère qu'il y a au moins un mort ou presque."

Le silence froid d'un matin très tôt à Ten no Yuki.

". . . ELLE A QUOI ?!"

La porte de la chambre s'ouvrit à la volée. Le temps d’attraper un manteau et ses nouliths, Kikyo était déjà sortie. Ni changée, ni coiffée ni quoi que ce soit d'autre, elle déboula dans l'Escale peu de temps après Ivanhault et se planta devant l'elezen, particulièrement remontée et donc comme chacun le sait, dans son meilleur potentiel d'efficacité.
"Dites-moi ce que je dois faire."


Et on est que mercredi...
Djazah ir Moshantu Il y a 1 jour et 7 heures
Apathique depuis deux nuits, Djazah’ir s’était fait très discret depuis les derniers événements et, bien qu’il ne séjournât pas à l’Escale -il évitait toujours l’endroit autant que possible-, il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour se faufiler jusqu’à la chambre où reposait Iko dès l’alerte donnée. 
D’une tête étrange, sourcils froncés et, en même temps, sourire aux lèvres, il demanda la possibilité d’être laissé seul avec elle, assurant être a priori parfaitement capable de soigner ses blessures seuls et promettant d’appeler à l’aide si nécessaire.
Alternant sorts et onguents, le miqo’te prit soin de sa congénère avec le sérieux et la délicatesse d’un père qui veillerait sa fille prise de fièvre. Aussi longtemps que nécessaire et plus encore, il resta à ses côtés tantôt muet et concentré, tantôt bavard, trop heureux de lui raconter Menphina sait quoi, même si la chasseresse inconsciente ou endormie était sans doute incapable de l’entendre.
En ouvrant la porte plus tard dans la journée, un éventuel visiteur le découvrirait endormi, en boule aux pieds du lit, la tête reposant contre le matelas tout près de celle de sa sauvage de patiente.

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