Mahruvvet
Il y a 1 mois et 2 semaines
Un mog armé de dagues et portant un cache-œil amènera une lettre à Kikyo. Comme toujours, le papier n'est pas signé mais est facilement reconnaissable.
Salut,
Je crains qu'il se soit passé de bien vilaines choses, ici. Un dôme gigantesque d'éther de foudre est apparu à Xak Tural, et en sont sortis un vaisseau ainsi que ce qui semblent être des pantins d'une technologie plus avancée que Garlemald. Ils nous ont attaqués, mais avons réussi à en vaincre quelques uns.
Le vaisseau et le gros des troupes sont partis vers la capitale d'où je t'écris. Les dégâts sont importants, ici. Quelques dizaines de morts et beaucoup de blessés. Les Héritiers semblent se mettre au travail, mais je n'ai pas pu avoir beaucoup plus d'informations. Tout le monde est sous le choc, effrayé.
Ely', Ivanhault, Meleth, Sagramor et Silius sont portés disparus. Ils se trouvaient dans un train là où le dôme est apparu. Nasha dit sentir encore leur lien, néanmoins, ils ne répondent pas sur la perle de la Compagnie. Silius ne répond pas non-plus sur la perle privée. Je ne te cache pas être quelque peu inquiète.
Le beau Yone est lui aussi manquant. Habei s'est envolé à sa recherche.
Je te garde au courant de possibles avancées.
Bisou.
PS : Ho. Tu m'excuseras pour le ton et le tutoiement.
Je t'écris cette gentille lettre en étant, tout à fait, et parfaitement chargée. Je n'arrivais pas à dormir sans cela.
Tu me reprocheras mon irrespect plus tard si le cœur t'en dit. Sache que je ne risque de ne pas savoir de quoi tu parleras. Les sons sont délicieux et les couleurs retentissantes.
Je passe un excellent moment.
Lerith
Il y a 1 mois et 2 semaines
 | Elle avait passé une excellente soirée, même Iko ne s'était pas ennuyée. Retrouver Lucien hors d'un cadre formel et mondain lui avait fait du bien et puis... elle appréciait Shabyl, vraiment. Au risque de faire sourire à nouveau quant à ce qui semblait être une affinité naturelle avec les elezens, la future baronne-consort (ou qu'on sort, au choix, donc ♪) avait piqué son intérêt autant que sa sympathie. Ils n'avaient pas vu l'heure passer. Elle avait même souri, failli rire, et contre toute attente parler affaires. Elle qui se méfiait tant des mercenaires en général, elle qui nourrissait tant de préjugés -assumés- sur ces gens, songeait à des accords avec l’Entrepôt. Ivanhault avait raison, elle avait misé sur le mauvais côté des Contreforts avec la noblesse moins attachée aux opportunités extérieures qu'à leurs titres, il y avait dans les rues un vivier d'opportunités autrement plus attrayantes que Lucien approuvait. Elle pourrait toujours compter sur son soutient et celui des quelques aristocrates marginaux à qui elle s'était liée. C'était une excellente soirée qui se termina avec un sourire échangé sur le perron de Ten no Yuki avec Iko. Elle ne comptait pas y passer la nuit, elle voulait rejoindre mari et enfants à Shirogane au plus tôt mais une lettre l'attendait. "Qu'est ce que...?" Il n'y eut pas d'exclamation furieuse ou toute autre expression, rien qu'un silence de mort dans le hall. Sa main trembla un peu, ses lèvres se serrèrent, sa mâchoire se crispa. Elle avait dit qu'elle viendrait voir L’Entrepôt jeudi, elle ne dérogerait pas à sa parole. Son regard se posa sur le katana ainsi qu'Atropia posés dans l'entrée. Ce soir elle rentrerait auprès de sa famille. Demain, elle rejoindrait ses hommes sur ce nouveau front de guerre inconnu. |
Lerith
Il y a 1 mois et 2 semaines
Six lunes : Ce sera peut-être plus long
Le temps s'allonge, mais Ivanhault disait vrai : même s'ils attendaient de pouvoir sortir (sauf Silius parfaitement heureux ici) ils ne pouvaient passer leurs journées à tourner en rond et broyer du noir. Meleth avait beau garder confiance, elle dut se rendre à l'évidence que même avec une technologie aussi avancée, et même si dehors leurs amis -et probablement un paquet de monde- devait étudier le dôme avec sérieux, cela prendrait peut-être plus de quelques lunes pour les sortir de là, peut-être même plus d'un an. Il fallait l'encaisser mais ce qu'elle ressentait, le lien, était encore vivace. Si ce n'était pas le fruit de son imagination ou comme le suggère Sagramor "un truc similaire au membre fantôme des amputés", alors peut-être que... Silius semblait y croire lui, enfin quand il lâche un mot entre deux pages de son manuel sur l'electrope. Il ne décrochait plus de ses livres. Il fallait se faire une raison, prendre son mal en patience et tâcher de s'occuper. Elle avait reçu une première offre pour danser dans un club mais Ivanhault la poussa à viser plus haut. Lui-même allait rejoindre le philharmonique du septième étage, qu'avait-elle à perdre à tenter les agences plus prisées ? Il suggéra aussi de monter une équipe d'exterminateurs, avec ou sans régulateur, histoire de ne pas perdre la main.En rentrant chez elle, Meleth frappa à la porte d'à côté les bras chargés de sacs de courses.
"Entre !"
Vivian s'ennuyait ferme au fond du canapé un oreiller dans le dos et enceinte jusqu'aux yeux. La visite de sa voisine lui rendit le sourire.
"Surtout reste où tu es, ordonna la viéra. Le docteur a dit : pas bouger.
- Si tu savais comme je m'ennuie ici... dis-moi que tu as une bonne nouvelle.
- Oui. Ivanhault a suivi ton conseil, il a des mèches bleues maintenant.
- Ah, là tu me fais plaisir.
- Et je t'ai apporté un milkshake vanille, pas de caféine.
- Moins bien... mais on fera avec."
Après avoir rangé les courses, Meleth s'occupa de plier les vêtements et de les ranger. S'occuper d'une femme enceinte et l'empêcher de déprimer lui maintenait la tête hors de l'eau elle aussi. Cela et les soirées où elle venait frapper à la porte des "Terreloire" avec les provisions d'un restaurant quelconque en traînant derrière elle Sagramor et Ely. Cela pourrait bien devenir une habitude...
Un an : S'occuper l'esprit
| "Eh, tu as vu ? On dirait pas... ? - Ah si, si c'est elle. Eh salut !" Meleth tourna la tête vers l'autre bout du bar et sourit aux deux hommes qui murmuraient en la regardant avant de remettre ses écouteurs dans ses oreilles. Grâce à Silius, elle avait pu transférer toutes les données de son mémoquartz, désormais inutilisable, sur les appareils alexandrins, y compris la musique. Elle écoutait beaucoup de musique, et beaucoup les chansons des Lunaris. Ils lui manquaient, plus encore sur scène maintenant qu'elle se produisait à nouveau. Elle n'avait pas le succès des "idols" locales mais son style et son "exotisme" plaisait assez... assez pour la faire connaître, hélas pas que pour sa musique. |  |
- Hm ? Oh non merci, je vais rentrer. Je crois qu'on m'a un peu trop remarquée pour aujourd'hui.
- C'est une bonne chose, les affiches pour l'auréole plaisent. Tu vas aider pas mal de monde je pense."
Elle se contenta de sourire et lui faire un signe de main en s'éloignant de Vraie Vision. Ici, les artistes sont également sollicités pour faire des campagnes publicitaires, c'était dans son contrat. Au moins, elle contribuait au développement des Faubourgs où vivait Ely, et un tas d'autres réfugiés désormais citoyens de Néo-Alexandrie. Oh, et elle pouvait aussi aider Vivian qui peinait un peu à joindre les deux bouts avec le bébé.
♪ Que peut-on espérer de mieux, vers l'Infini et on verra ! ♪
Elle coupa la musique en entrant chez elle et soupira. Le silence une minute. Puis elle appuya sur le bouton de l'enceinte sur le buffet, remplissant l'appartement vide de ses chansons préférées. Sur l'écran du salon, l'écran de veille faisait défiler les clichés pris avec son mémoquartz avec les commentaires de ses camarades. Un an déjà qu'elle n'avait pas navigué, exploré de nouveaux horizons, sentit le vent marin... tout ce qu'elle avait, c'était ces images et sa musique.
"Si vous saviez comme vous me manquez tous."
Elle ferma les yeux, et se mit à danser.
Yone Ashina
Il y a 1 mois et 2 semaines
| Dans un autre contexte, loin des villages dans Shaaloni, la roue du destin frappa. Un tremblement, un soudain éclat aveuglant au loin et l'apparition soudaine d'un dôme. Une vaine tentative de communication il y ait eu, mais ne laissant qu'un bruit parasité. Quand le Hyurois pu reprendre ses esprits, cela n'était que pour observer le cortège de machine bien plus avancée ou en tout cas différentes que celle qu'il avait pu voir jusqu'à présent, suivi de drône, de moto ... Et de ses machines à la forme Humaine. "Le Trium ... ? Non ... On est loin des morts, là ... Mais loin du vivant aussi." - A peine ses réflexions sur la situation que le Hyurois fut prit d'assaut par plusieurs machines, ayant juste eu le temps de dévier une balle dans son dos pour constater de plus proche les agresseurs. "Pas le temps de trainer ici, il faut que je rejoigne les autres ... !" |  |
 | C'est après un combat dont les circonstances sont floues qu'Hanbei pu retrouver le Hyurois après un atterrissage en douceur en plein milieu de la région. La cape du Hyurois était criblée d'impacte de balle, et le corps du Hyurois taché de la poussière du désert des pieds à la tête. Quelques blessures marquées d'une teinte rouge sur sa tunique en cuir, c'est ainsi que l'Omnyoji pu retrouver le Hyur avec quelques carcasses de machine à la forme Humaine. Après des soins élémentaires, et une observation des machines pour arriver sur le constat simple : "C'est technologique, et j'y comprends rien", le Hyurois invita son frère d'armes à rentrer au camp afin de retrouver les autres et faire le point sur la situation. Les blessés, les disparus, et qui sont ses machines et ce dôme. |
Neimad
Il y a 1 mois et 2 semaines
Après sa soirée à Ishgard chez Lucien et Shabyl en compagnie de Kikyo, la Miqo'te borgne était retournée dormir à l'Escale passer la nuit auprès de sa compagne. Au matin, Arthurin l'interpella et la fit venir au comptoir pour lui remettre un colis arrivé à l'aube par un Mog postier. Le paquet était accompagné d'une lettre provenant du clan Centurio.
Iko affichait un sourire de fierté en finissant la lettre: son rêve était encore très éloigné, mais elle avait reçu la reconnaissance de ses pairs par ce présent. Cette étape votre son objectif final la remplissait de joie, de fierté et surtout d'arrogance. Mais son bonheur fut de courte durée. En déballant son colis, sa perle sonna: Kikyo venait de l'avertir qu'un incident majeur venait de frapper les membres de la compagnie à Xak Tural et qu'elles allaient devoir s'y rendre en urgence. La Miqo'te rangea le cor à sa ceinture et se précipita dans sa chambre préparer ses affaires.
"Chère Dame Jolhann,
Nous tenons à vous remercier sincèrement pour votre contribution active aux contrats de chasse. Votre assiduité à réguler les espèces dangereuses nous ont permis de comptabiliser un total de 3 000 spécimens de rang A et 2 000 spécimens de rang S auxquels vous avez pris part. Nous sommes honorés de vous offrir ce cor qui vous permettra de faire appel nous l'espérons à un fidèle allié durant vos prochaines chasses.
Nous espérons continuer de recevoir encore de nombreux rapports sur vos faits d'armes et nous vous souhaitons bonne chance pour la suite.
Respectueusement,
Le clan Centurio "
Iko affichait un sourire de fierté en finissant la lettre: son rêve était encore très éloigné, mais elle avait reçu la reconnaissance de ses pairs par ce présent. Cette étape votre son objectif final la remplissait de joie, de fierté et surtout d'arrogance. Mais son bonheur fut de courte durée. En déballant son colis, sa perle sonna: Kikyo venait de l'avertir qu'un incident majeur venait de frapper les membres de la compagnie à Xak Tural et qu'elles allaient devoir s'y rendre en urgence. La Miqo'te rangea le cor à sa ceinture et se précipita dans sa chambre préparer ses affaires.
Nazah
Il y a 1 mois et 2 semaines
Dans la journée, Nazah s'en alla rejoindre la gare de Shaaloani, afin de prendre la température, et voir ce qui était prévu de leur côté pour atteindre le dôme. C'est là qu'elle apprit le fabuleux plan du guerrier de la Lumière et de ces copains héritier. Et plus le plan est fou, plus la miqo'te 2.0 est satisfaite. Elle passa un bon moment alors à s'entretenir avec les responsables, afin de proposer son aide, ainsi que celui de la Compagnie. "On a des copains à aller récupérer."
C'est ainsi que, quelques heures plus tard, une note fut affichée dans la cambuse.
Oyé oyé,
Notre chère guerrier de la Lumière a prévu de foncer en direction du dôme avec un train blindé. Il va être notre meilleure chance de pouvoir rejoindre nos compagnons, alors on va la saisir.
Cependant, ça va prendre encore un peu de temps, et ils vont avoir besoin de beaucoup de bras. Alors c'est le moment d'aller mettre la main à la pâte !
Nous avons trois objectifs à réaliser pour leur apporter notre aide :
- Une chasse de griffes-de-gravier, qui était déjà trop proche de la gare avant tout le bordel, et qui maintenant s'agite encore plus. Les ouvriers ne sont pas sereins, on va aller regler ce souci.
- Un hhetsaroo du camp se trouvant au nord-est de la région a besoin d'aide pour rapatrier des ressources jusqu'à la gare. Avec tous les blessés qu'il y a eu, il lui faut des gens pour l'aider à ramener le tout et le protéger en cas de pépins.
- Un type, Rughan Durt, qui avait déjà une prime sur la tête, a profité du chaos pour continuer d'être un enfoiré, en volant pas mal de provisions, avec ces potes. Il faut le retrouver, lui regler son compte à lui et ces potes, et ramener ce qui a été volé.
Le temps nous est compté, il faut regler tous ces soucis rapidement, pour que le train soit vite en état de marche. Nos amis nous attendent, ne les faisons pas trop attendre.
Au boulot.
Nazah
Ivanhault
Il y a 1 mois et 2 semaines
Combien de fois Ivanhault avait-il gravi ce sentier, qui sillonnait périlleusement entre les ravines escarpées sous un ciel zébré d'éclairs ?
Ici, les collecteurs de foudre se faisaient plus rares et le danger d'être frappé était réel, aussi Ivanhault avançait-il avec prudence sous les rebords poussiéreux, s'assurant qu'il y avait toujours au-dessus de sa tête quelque chose de plus conducteur que lui. C'était cependant là, aux confins de la Hoirie Recouvrée, que l'on avait la meilleure vue sur le dôme. C'était là, avait-il espéré dans les premiers temps, que la communication avait le plus de chances de passer.
Depuis des lunes, des années, ou peut-être des siècles, ses pas se plaçaient tous seuls dans les pas qu'il avait précédemment tracés. Son passage était le seul à entretenir ce sentier de chèvre et il avait vu au fil du temps se dessiner une dépression aux endroits où il marchait avec le plus de régularité. Les bêtes avaient commencé à utiliser la même route, et son instinct de chasseur lui accéléra le cœur quand il entrevit au détour d'un croisement la brisée d'une proie. Il se secoua ; cela pouvait attendre. Il commençait lentement à perdre le fil de ce qui le poussait à monter là haut, et il commençait également à perdre le sens du temps qui passait entre deux tentatives. Mais bien que les raisons lui parussent de moins en moins pressantes à mesure que le temps défilait, il avait continué, mû par les mécanismes de l'habitude qu'il avait lui-même installés, sachant qu'il finirait par oublier.
Là haut, à l'abri d'une aiguille rocheuse qui se dressait vers le ciel, offrant une prise à la foudre, il déposa son étui à violon et se redressa pour contempler le dôme.
Il s'étendait des deux côtés à perte de vue. Les arcs de foudre qui serpentaient contre la muraille, promettaient une mort douloureuse à quiconque en approcherait davantage. De là où il se trouvait, Ivanhault sentait déjà ses cheveux se dresser sur sa nuque. La pression de l'éther lui battit aux oreilles, sa respiration crépita et le tonnerre fit trembler le plateau rocheux sous ses pieds. D'une main, Ivanhault s'assura que le régulateur contre sa tempe était correctement fonctionnel. Puis ses doigts glissèrent à son oreille, et appuyèrent contre sa perle dans un geste familier. Réconfortant, bien que jusque là, toujours inutile.
« — Nazah. C'est moi. Nous sommes vivants. »
Un temps d'attente, égrené en secondes. Ivanhault compta jusqu'à trente, sans espérer de réponse. Il n'y en avait jamais eu. Il appuya de nouveau, et d'une voix plus douce, ajouta, comme s'il parlait à son amie : « — Nous allons tous bien, à des degrés différents. Silius, comme vous pouvez l'imaginer, se sent parfaitement à sa place. Il est heureux, comme je ne l'ai jamais vu. Je crois qu'il ne voudra jamais revenir.
Pour Meleth, c'est différent. Elle croit sentir toujours le lien avec l'Eternal. Une part de moi y croit. La part la moins pragmatique de mon esprit. Je sais que c'est impossible. Silius n'a fait que le confirmer. Il pense que nous sommes coincés dans un interstice entre les dimensions. Rien ne passe. Ni nous, ni notre éther, ni ma voix vers vous. »
Ivanhault prit une longue inspiration et battit des paupières. L'épreuve ce soir lui semblait plus douloureuse, et il ne parvenait pas à en cerner la raison.
Ici, les collecteurs de foudre se faisaient plus rares et le danger d'être frappé était réel, aussi Ivanhault avançait-il avec prudence sous les rebords poussiéreux, s'assurant qu'il y avait toujours au-dessus de sa tête quelque chose de plus conducteur que lui. C'était cependant là, aux confins de la Hoirie Recouvrée, que l'on avait la meilleure vue sur le dôme. C'était là, avait-il espéré dans les premiers temps, que la communication avait le plus de chances de passer.
Depuis des lunes, des années, ou peut-être des siècles, ses pas se plaçaient tous seuls dans les pas qu'il avait précédemment tracés. Son passage était le seul à entretenir ce sentier de chèvre et il avait vu au fil du temps se dessiner une dépression aux endroits où il marchait avec le plus de régularité. Les bêtes avaient commencé à utiliser la même route, et son instinct de chasseur lui accéléra le cœur quand il entrevit au détour d'un croisement la brisée d'une proie. Il se secoua ; cela pouvait attendre. Il commençait lentement à perdre le fil de ce qui le poussait à monter là haut, et il commençait également à perdre le sens du temps qui passait entre deux tentatives. Mais bien que les raisons lui parussent de moins en moins pressantes à mesure que le temps défilait, il avait continué, mû par les mécanismes de l'habitude qu'il avait lui-même installés, sachant qu'il finirait par oublier.
Là haut, à l'abri d'une aiguille rocheuse qui se dressait vers le ciel, offrant une prise à la foudre, il déposa son étui à violon et se redressa pour contempler le dôme.
Il s'étendait des deux côtés à perte de vue. Les arcs de foudre qui serpentaient contre la muraille, promettaient une mort douloureuse à quiconque en approcherait davantage. De là où il se trouvait, Ivanhault sentait déjà ses cheveux se dresser sur sa nuque. La pression de l'éther lui battit aux oreilles, sa respiration crépita et le tonnerre fit trembler le plateau rocheux sous ses pieds. D'une main, Ivanhault s'assura que le régulateur contre sa tempe était correctement fonctionnel. Puis ses doigts glissèrent à son oreille, et appuyèrent contre sa perle dans un geste familier. Réconfortant, bien que jusque là, toujours inutile.
« — Nazah. C'est moi. Nous sommes vivants. »
Un temps d'attente, égrené en secondes. Ivanhault compta jusqu'à trente, sans espérer de réponse. Il n'y en avait jamais eu. Il appuya de nouveau, et d'une voix plus douce, ajouta, comme s'il parlait à son amie : « — Nous allons tous bien, à des degrés différents. Silius, comme vous pouvez l'imaginer, se sent parfaitement à sa place. Il est heureux, comme je ne l'ai jamais vu. Je crois qu'il ne voudra jamais revenir.
Pour Meleth, c'est différent. Elle croit sentir toujours le lien avec l'Eternal. Une part de moi y croit. La part la moins pragmatique de mon esprit. Je sais que c'est impossible. Silius n'a fait que le confirmer. Il pense que nous sommes coincés dans un interstice entre les dimensions. Rien ne passe. Ni nous, ni notre éther, ni ma voix vers vous. »
Ivanhault prit une longue inspiration et battit des paupières. L'épreuve ce soir lui semblait plus douloureuse, et il ne parvenait pas à en cerner la raison.
« — Elyaska est celle qui accuse le plus gros choc. Son seul moment de réconfort est quand elle va s'occuper des orphelins Turaliens qui ont perdu leurs parents. Sagramor lui rend fréquemment visite. Tout comme moi, il ignore depuis combien de temps nous sommes ici. Mes étoiles ne sont pas là. Et avec elles, ma connexion à tout ce qui existe. J'ignore où je suis, quand je suis, maintenir une cohérence a été difficile dans les premiers temps. J'ai trouvé un réconfort dans la musique. Tout comme Meleth. On commence à voir son visage sur les panneaux publicitaires. C'est à la fois étrange et réel. Mon agent me propose une collaboration avec elle, ignorant nos liens. Pour lui, il est cependant évident que tous les "Turaliens" se connaissent forcément. Il n'a pas tout à fait tort : nous nous regroupons entre gens qui ont vécu la même chose. Des enfants commencent à naître. Ils n'auront connu que cette vie. Lorsque j'ai effectué mon premier accouchement en tant que médecin ici, je l'ai compris. Nous allons de l'avant. » Sa voix se brisa. C'était ça, qui lui brûlait la gorge. Le souvenir d'un enfant. Le visage d'Erèbe s'effaçait avec le reste et ne laissait que la douleur. Les images stockées dans son mémoquartz, au lieu de lui apporter du réconfort, provoquaient une douleur sourde chaque fois qu'il les regardait. Il avait relégué l'objet dans un tiroir depuis longtemps. L'oubli lui tendait ses bras accueillants. A nouveau, il murmura : « — Je compte sur vous pour prendre soin de mon fils, Nazah. Vous en ferez un homme bien. » |  |
Noah
Il y a 1 mois et 2 semaines
Le Gardebois s'était installé à portée de vue du dome, depuis son apparition, et veillait en silence sur l'entrée que le train avait pris au moment de l'incident qui avait troublé la vie de tant de gens. Il ne craignait pas pour ses camarades de l'autre côté, les sachant parfaitement capable de s'en sortir, d'autant que les plus intelligents de la compagnie se trouvaient avec Meleth... Si une solution pouvait être trouvée, elle viendrait des deux Elezens.
Il ne quittera son poste d'observation pour rien au monde, désireux d'être le premier a accueillir la Fille du Torrent et ses compagnons lorsqu'ils sortiront de là. D'une voix calme, son regard se fixe sur l'entrée de ce tunnel...
" - Ou que tu ailles, ou que je sois..."
Il ne quittera son poste d'observation pour rien au monde, désireux d'être le premier a accueillir la Fille du Torrent et ses compagnons lorsqu'ils sortiront de là. D'une voix calme, son regard se fixe sur l'entrée de ce tunnel...
" - Ou que tu ailles, ou que je sois..."
Lyapaggy
Il y a 1 mois et 2 semaines
Que d'action, quant bien même les affrontements c'étaient calmer, tout le monde s'affairait, l'initiative était importante maintenant que la menace planait littéralement dans l'air. Une tension qui n'était plus palpable, mais aussi largement visible malgré le temps qui pouvait être couvert.
De temps à autre, limite plusieurs fois par heure, l'on pouvait apercevoir, non loin de la gare, une Lalafelle qui levait la main régulièrement à sa perle comme pour tenter de contacter quelqu'un, mais à voir son comportement peu de temps après, ces tentatives étaient à chaque fois infructueuse.
Plus loin encore, vers la capitale, une Shetona au teint bien trop pâle pour cette race, dans la région, s'affairait à porter son aide à chacun des blesser, se tenant très fort à l'écart de ce dome parcourue de foudres inquiétante. C'était comme si la région même du nord avait étendue un bouclier la repoussant, métaphoriquement parlant du moins, car sa raison de se tenir si loin était tout autre.
Mais alors que beaucoup de personnes courraient à gauche et à droite, que ça sois au nord ou à la capitale, et, que les aventuriers avaient repris leurs affaires afin de les déplacer plus en sécurité, une tente et ses affaires était rester non-réclamée, comme abandonner alors que son ou sa propriétaire faisait preuve d'absence depuis que les évènements avaient point.
De temps à autre, limite plusieurs fois par heure, l'on pouvait apercevoir, non loin de la gare, une Lalafelle qui levait la main régulièrement à sa perle comme pour tenter de contacter quelqu'un, mais à voir son comportement peu de temps après, ces tentatives étaient à chaque fois infructueuse.
Plus loin encore, vers la capitale, une Shetona au teint bien trop pâle pour cette race, dans la région, s'affairait à porter son aide à chacun des blesser, se tenant très fort à l'écart de ce dome parcourue de foudres inquiétante. C'était comme si la région même du nord avait étendue un bouclier la repoussant, métaphoriquement parlant du moins, car sa raison de se tenir si loin était tout autre.
Mais alors que beaucoup de personnes courraient à gauche et à droite, que ça sois au nord ou à la capitale, et, que les aventuriers avaient repris leurs affaires afin de les déplacer plus en sécurité, une tente et ses affaires était rester non-réclamée, comme abandonner alors que son ou sa propriétaire faisait preuve d'absence depuis que les évènements avaient point.
Valka Stroud
Il y a 1 mois et 2 semaines
Environ un jour après l’apparition du dôme
Valka regarda les troupes des envahisseurs a l’aide de sa jumelle. Il y avait relativement peu de troupe qui gardait l’entrée du mur qui était apparu autour de la bulle mais elle savait bien que ce nombre était amplement suffisant pour tenir en respect tout les habitant de Shaolani. Elles les avaient vu faire après tout dans la capitale et rien que le fait qu’ils avaient laissé planer leur vaisseau au-dessus de la grande cité démontrait bien à quel point il n’avait que peu de considération pour leur adversaire en général, alors ceux du coin.
Mais cela pouvait être tourné à leur avantage et leur relative passivité permettait au gens du coin de préparer un plan d’action pour faire face à l’ennemi. Ce plan n’était cependant pas encore complètement décidé du côté des décisionnaires et en attendant, Valka décida pour aider , mais également pour justifier sa curiosité grandissante, d’espionner leur voisin.
« Leur base semble peu gardé, je me rapproche un peu pour voir »
Elle n’attendit pas la réponse et, prudemment, elle s’approcha en rampant depuis sa mesa pour avoir une meilleure vue. Comment avait-il pu construire aussi vite une barrière autour de leur base et a vrai dire toute leur technologie la dépassait. Elle connaissait la technologie Garlemaldaise, le magitek Allagois, les sciences Sharlayanaise et toutes sorte de technologie différente mais celle-là était complétement différente, comparable a ce qu’il y avait sur la lune
Quelques choses d’alien.
Etaient ils cela d’ailleurs ? Des êtres d’un autre monde ? Elle avait appris que d’autre race existait à travers le cosmos alors peut-être que c’était ça ?
Ou alors ils provenaient d’un fragment ? C’était aussi une possibilité et elle était tout aussi effrayante que fascinante car ça voulait dire qu’ils étaient dépassés en tout point et qu’en cas d’invasion, même le héros de la lumière se retrouverait débordé.
Elle jeta un œil qui menait a la seule entrée visible de la base ennemi, celle là même qu’avaient emprunté les habitant de Shaolani mais également une partie de l’équipage. Etaient ils encore en vie ? Elle réprima cette pensées macabre, il ne servait a rien de se briser le moral sur ce sujet, tant qu’il n’y avait pas de preuve en ce sens, ce n’était que perte de temps et vague a l’ame
« J’ai l’entrée en visuel, elle est bien gardé, il y a des tourelles , des barricades et des .. »
Un bruit sourd se fit entendre et de la terre et des graviers fut projeter a son visage. Par reflexe, elle roula sur le coté en direction opposé de la déflagration et jeta un coup d’œil a l’origine du tir.
Un aéronef ennemi . Supporter par quatre « roue » , un de ces mystérieux ennemi fonça droit sur elle , canon en avant , la lueur d’un nouveau tir commençant a apparaitre. Il fallait agir vite. Rapidement, elle se releva et pris une grenade dans sa sacoche qu’elle dégoupilla avant de la mettre derrière elle. Une nouvelle explosion se fit, révélant de la fumée cachant la position de la Hyurgoth. Elle ne perdit pas plus de temps et courra vers l’autre coté de la Mesa qui continua de tirer, perçant l’abris de fumée. Elle allait manquer de temps.
Voyant le bout du plateau, elle se jeta dans le vide,esquivant un autre tir qui la frola,elle roula sur le versan de la mesa, prenant les broche et les rochers informe sur sa tenue doublé.
Ce qui dura une dizaine de seconde sembla un temps infinie mais a la fin de sa descente, elle se retrouva dans des buissons qui l’a cachèrent un minimum. Se remettant des multiples douleur qu’elle ressentait, elle essaya de mieux se cacher
Il y eut un bruissement électrique, comme si on aspirait l’air, puis le silence. Elle était sauve.
Péniblement, elle se releva , ramassant son fusil avec elle et soupira, le vaisseau avait disparu, il était certainement retourné à la base.
Evidemment qu’elle se doutait qu’il y avait des aéronefs, mais maintenant elle en était sure et ça allait être un problème. Elle mit sa main à sa perle-lien
Finalement, il nous sous-estimait peut-être pas
Valka regarda les troupes des envahisseurs a l’aide de sa jumelle. Il y avait relativement peu de troupe qui gardait l’entrée du mur qui était apparu autour de la bulle mais elle savait bien que ce nombre était amplement suffisant pour tenir en respect tout les habitant de Shaolani. Elles les avaient vu faire après tout dans la capitale et rien que le fait qu’ils avaient laissé planer leur vaisseau au-dessus de la grande cité démontrait bien à quel point il n’avait que peu de considération pour leur adversaire en général, alors ceux du coin.
Mais cela pouvait être tourné à leur avantage et leur relative passivité permettait au gens du coin de préparer un plan d’action pour faire face à l’ennemi. Ce plan n’était cependant pas encore complètement décidé du côté des décisionnaires et en attendant, Valka décida pour aider , mais également pour justifier sa curiosité grandissante, d’espionner leur voisin.
« Leur base semble peu gardé, je me rapproche un peu pour voir »
Elle n’attendit pas la réponse et, prudemment, elle s’approcha en rampant depuis sa mesa pour avoir une meilleure vue. Comment avait-il pu construire aussi vite une barrière autour de leur base et a vrai dire toute leur technologie la dépassait. Elle connaissait la technologie Garlemaldaise, le magitek Allagois, les sciences Sharlayanaise et toutes sorte de technologie différente mais celle-là était complétement différente, comparable a ce qu’il y avait sur la lune
Quelques choses d’alien.
Etaient ils cela d’ailleurs ? Des êtres d’un autre monde ? Elle avait appris que d’autre race existait à travers le cosmos alors peut-être que c’était ça ?
Ou alors ils provenaient d’un fragment ? C’était aussi une possibilité et elle était tout aussi effrayante que fascinante car ça voulait dire qu’ils étaient dépassés en tout point et qu’en cas d’invasion, même le héros de la lumière se retrouverait débordé.
Elle jeta un œil qui menait a la seule entrée visible de la base ennemi, celle là même qu’avaient emprunté les habitant de Shaolani mais également une partie de l’équipage. Etaient ils encore en vie ? Elle réprima cette pensées macabre, il ne servait a rien de se briser le moral sur ce sujet, tant qu’il n’y avait pas de preuve en ce sens, ce n’était que perte de temps et vague a l’ame
« J’ai l’entrée en visuel, elle est bien gardé, il y a des tourelles , des barricades et des .. »
Un bruit sourd se fit entendre et de la terre et des graviers fut projeter a son visage. Par reflexe, elle roula sur le coté en direction opposé de la déflagration et jeta un coup d’œil a l’origine du tir.
Un aéronef ennemi . Supporter par quatre « roue » , un de ces mystérieux ennemi fonça droit sur elle , canon en avant , la lueur d’un nouveau tir commençant a apparaitre. Il fallait agir vite. Rapidement, elle se releva et pris une grenade dans sa sacoche qu’elle dégoupilla avant de la mettre derrière elle. Une nouvelle explosion se fit, révélant de la fumée cachant la position de la Hyurgoth. Elle ne perdit pas plus de temps et courra vers l’autre coté de la Mesa qui continua de tirer, perçant l’abris de fumée. Elle allait manquer de temps.
Voyant le bout du plateau, elle se jeta dans le vide,esquivant un autre tir qui la frola,elle roula sur le versan de la mesa, prenant les broche et les rochers informe sur sa tenue doublé.
Ce qui dura une dizaine de seconde sembla un temps infinie mais a la fin de sa descente, elle se retrouva dans des buissons qui l’a cachèrent un minimum. Se remettant des multiples douleur qu’elle ressentait, elle essaya de mieux se cacher
Il y eut un bruissement électrique, comme si on aspirait l’air, puis le silence. Elle était sauve.
Péniblement, elle se releva , ramassant son fusil avec elle et soupira, le vaisseau avait disparu, il était certainement retourné à la base.
Evidemment qu’elle se doutait qu’il y avait des aéronefs, mais maintenant elle en était sure et ça allait être un problème. Elle mit sa main à sa perle-lien
Finalement, il nous sous-estimait peut-être pas