Lerith
Il y a 1 mois et 2 semaines
Sept ans : Accepter le changement ?"C'est bientôt l'heure de rentrer Vanish."En regardant la petite raenne boire son milkshake double-chocolat avec gourmandise, Meleth retrouva un semblant de sourire. Elle n'avait peut-être pas décroché le trophée de l'artiste de l'année mais elle pouvait encore concourir au championnat des babysitter. Cette enfant était un rayon de soleil, même Elyaska qui râlait et contestait tout - une adolescente tardive comme en riait Ivanhault - souriait en sa présence. Elle n'avait connu que cela, que cette vie. En passant sous les arcades, elles virent le visage de Sagramor sur une retransmission de la dernière course. Elle entendit sa propre voix sur la vidéo, "hyperspeed" composé par Ivanhault avait probablement sauvé sa carrière cette année... |
"Ma chériiiiiiie, cela fait six ans, SIX ANS que tu chantes la même chose. Tu as largement passé la date de péremption d'une idole de centre-commercial et c'est une bonne chose, mais si tu ne renouvelle pas ton répertoire tu vas finir par animer les soirée loto en maison de retraite !
- J'ai toujours composé ou repris des chansons à partir de mes voyages Jesse, ce n'est pas facile de trouver l'inspiration.
- Pas de panique, pas de panique, on va trouver une solution chérie. Je peux m'arranger pour que tu fasse l'ouverture de la prochaine ligue poids mi-lourd à l'Arcadion mais il te faut un nouveau tube à présenter. Zou, vas t-en, rentre chez toi et travaille !"
Jesse était fatigant, mais au moins il était infatigable et malgré ses critiques constantes, il avait soutenu sa musique jusqu'ici et maintenu à flot son audience en jouant de publicités et d'évènements populaires. En rentrant chez elle, comme toujours elle leva les yeux sur les murs inondés de ses souvenirs et alluma son enceinte, pas sa playlist habituelle mais une station locale. Elle écouta, tout en buvant sa cannette quotidienne. Elle ne remarqua pas tout de suite la notification sur son portable. Un message d'Ivanhault, avec une pièce jointe.
"Chantez-la."
Toujours avare d'explications celui-là. Elle sourit malgré tout et lança le lecteur reconnaissant la voix de l'elezen dans un son bien différent de ses dernières expérimentations musicales, et très différent de ce qu'elle-même avait l'habitude de chanter. C'était... puissant. La viéra se laissa tomber dans le canapé, écoutant jusqu'au bout une main sur la bouche. Elle se souvint d'une discussion il y a quelques temps, pas très loin d'ici, de Vanish et d'un milkshake double-chocolat. Une discussion à propos de ce mouvement de "résistance".
"Une voie, ou bien une voix un peu plus dissonante, Ivanhault ?"
Elle prit quelques minutes, se leva, se mit au travail. Elle commencerait par celle-ci, mais il y en aurait d'autres.
[suno]https://suno.com/song/f947d355-dd4f-40fe-840b-30820cd74fbe[/suno]
>>>Lien le temps que Liann répare le lecteur<<<
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Albynn
Il y a 1 mois et 2 semaines
Après les mondanités et le commerce au Coerthas, Le lala s'était demandé quoi faire de retour au Tural. Son rongeage de frein n'était pas passé innaperçu, et même si Mahruvvet l'avait aidé à regagner de la bonne humeur et de l'optimisme, il savait que la jalousie était sa pire maladie et que tout ne devait pas tourner autour de lui. Cela faisait un moment qu'il n'était plus le soigneur de référence, que ce soit pour les humains ou les compagnons.
Il fallait savoir se mettre en retrait et oublier que l'Histoire ne se centre pas sur soi. A la seule exception près du Soldat de la Lumière.
Un jour, il arriverait à rencontrer cette personne.
Plutôt que suivre à nouveau le groupe tout du long et ruminer sa frustration à chaque détail, mieux valait canaliser son énergie à être productif. L'Eternal aussi avait besoin d'être soigné, et même ses soigneurs pouvaient avoir besoin de soins. On pense souvent aux attaques de monstres, mais les accidents domestiques et de chantiers étaient pourtant encore responsable de bons nombre de blessures.
Et même sans être menuisier, deux bras et deux jambes prêtes à obéir sont toujours utiles, ne serait-ce que pour apporter outils,, planches ou même un casse croute. En plus de l'avantage d'être petit pour aller chercher la quincailleries qui aura roulée sous les planches de bois reposant contre le flanc du vaisseau.
C'est ainsi qu'à ce moment fatidique, Albynn et l'ensemble des membres du chantier put voir le ciel virer au violet et d'étrange vaisseaux se dessiner au loin derrière le mat de leur œuvre.
L'avantage d'être dans un chantier isolé, c'est qu'on est attaqué plus tardivement que le gros de la ville et a le temps de se cacher ou se préparer. Le désavantage, c'est l'impuissance face à ce qui se passe sur terre...
Le lalafell en avait vu des choses moches, mais encore jamais de morts aussi... Propres? La plupart des gens tombaient au sol sans se relever, c'est tout. Même les ennemis abattus ne saignaient pas. Quelle était cette nouvelle aberration?
Heureusement, les voix dans la perle signalait que les copains n'étaient pas de ceux au sol.
Pas encore, du moins.
Il fallait savoir se mettre en retrait et oublier que l'Histoire ne se centre pas sur soi. A la seule exception près du Soldat de la Lumière.
Un jour, il arriverait à rencontrer cette personne.
Plutôt que suivre à nouveau le groupe tout du long et ruminer sa frustration à chaque détail, mieux valait canaliser son énergie à être productif. L'Eternal aussi avait besoin d'être soigné, et même ses soigneurs pouvaient avoir besoin de soins. On pense souvent aux attaques de monstres, mais les accidents domestiques et de chantiers étaient pourtant encore responsable de bons nombre de blessures.
Et même sans être menuisier, deux bras et deux jambes prêtes à obéir sont toujours utiles, ne serait-ce que pour apporter outils,, planches ou même un casse croute. En plus de l'avantage d'être petit pour aller chercher la quincailleries qui aura roulée sous les planches de bois reposant contre le flanc du vaisseau.
C'est ainsi qu'à ce moment fatidique, Albynn et l'ensemble des membres du chantier put voir le ciel virer au violet et d'étrange vaisseaux se dessiner au loin derrière le mat de leur œuvre.
L'avantage d'être dans un chantier isolé, c'est qu'on est attaqué plus tardivement que le gros de la ville et a le temps de se cacher ou se préparer. Le désavantage, c'est l'impuissance face à ce qui se passe sur terre...
Le lalafell en avait vu des choses moches, mais encore jamais de morts aussi... Propres? La plupart des gens tombaient au sol sans se relever, c'est tout. Même les ennemis abattus ne saignaient pas. Quelle était cette nouvelle aberration?
Heureusement, les voix dans la perle signalait que les copains n'étaient pas de ceux au sol.
Pas encore, du moins.
Lerith
Il y a 1 mois et 1 semaine
Dix ans : Y a t-il encore un espoir ?
Les écrans géants de Vraie Vision diffusaient encore les images de la course sur le son de sa dernière chanson. De la technique des pilotes et les gros plans sur le visage de ses amis jusqu'au crash "mortel" de Sagramor tout n'était que spectacle. La mort ici n'existe pas, la mémoire non plus et c'est peut-être le pire. Ils applaudissent, ils sont ravis. Ils ne voient pas au-delà, pour la plupart d'entre eux.Après avoir laissé Silius au bar et croisé Ivanhault dehors avec Elyaska, Meleth ne se sentait pas encore prête à rentrer. Elle marchait sans but précis, ses pas la conduisirent aux abords de l'Arcadion près des fontaines. C'est là qu'elle aimait chanter le plus, mais pas ce soir. D'une, parce que l'allée toute entière entendait déjà sa voix sur les images qui passaient en boucle à l'écran, et ensuite parce que l'euphorie du début de soirée avait laissé place à une profonde mélancolie. Cela faisait dix ans ce soir qu'ils étaient ici, et si Ivanhault semble rajeunir de jour en jour, dix ans c'est beaucoup. Assise sur le bord de l'un des bassins lumineux, Meleth sortit son mémoquartz de sa poche. Ivanhault lui avait posé la question le plus simplement du monde : "Vous le regardez encore ?" |
Elle hésita, et commença à écrire sur son mémoquartz. Elle n'entendit pas les pas s'approchant doucement.
"Est-ce que tout va bien mademoiselle ? J'ose mais... plus j'entends votre chanson et plus j'ai l'impression que vous n'allez pas bien."
Elle leva les yeux et vit un shetona aux yeux vert lui sourire. Il portait un blouson de l'arcadion ainsi qu'un régulateur spécial.
[suno]https://suno.com/song/6e49f058-80b2-4ef1-b93f-f0a366b3af82[/suno]
>>> Lien suno <<<
Mahruvvet
Il y a 1 mois et 1 semaine
La hannoise avait improvisé un panneau devant le petit refuge que la compagnie utilisait comme camp. En réalité, le plus probable était qu'elle avait "déraciné" le dit panneau quelque part pour se l'approprier à l'usage de la compagnie. Il y avait une note collée.
Ô mes doux Amours,
Ô mes astres flamboyants,
Votre dévouée observatrice s'en est allée à la pêche aux informations à la capitale. Une capitale bien triste, bien déprimée. Gardez dans vos petites têtes dissipées que nombre des informations qui vont suivre sont des rumeurs, des bruits de ruelle. Mais je pense qu'elles sont dignes d'un intérêt de votre part.
Le bilan. Comme vous l'avez compris, et peut-être vu, la capitale a été attaquée par les pantins que vous avez vaincu. Cinquante âmes ont quitté leur corps pour reprendre leur voyage, et le nombre de blessés est bien plus important. Vous l'avez sûrement compris : c'est peu. Vous avez vu leur nombre, leur force, leur technologie. Ils auraient pu infliger au continent bien pire. Cela cache quelque chose.
Durant l'attaque, le vieux Gulool Ja Ja a été tué. Les informations nous manquent mais la chanson la plus répétée est que ce serait son propre fils de sang, un des participants au rituel qui aurait pris sa vie. Et si la raison de l'invasion n'est pas évidente, de nombreux turaliens pensent que la proximité entre la fin du rite et de l'attaque n'est pas due à un hasard taquin. Il n'est pas impossible que tout cela soit une réaction de bien mauvais perdant de Zoraal Ja. Quant à savoir ce qu'il fait avec nos blancs pantins, des bateaux volants et une armée, je ne saurais vous répondre, Tendres Compagnons.
Mais. Car tout bonne histoire, belle ou laide, comprend ce dangereux mais. Plusieurs fois, les pantins ont été vus se baissant sur les cadavres pour "récupérer" quelque chose. Ils auraient utilisé des outils pour tirer quelque chose des corps sans vie. Si au départ, je n'ai pu obtenir de renseignements plus satisfaisants, quelques bouches commencent à s'ouvrir. Sans surprise, ce serait de l'éther. Corporel ? Mémoriel ? D'âme ? La réponse n'est pas aisé, et la question pourtant centrale. Plusieurs de mes sources sont convaincus que nos ennemis ramassent les âmes de leurs victimes.
Est-ce vrai ? N'est-ce guère plus que les histoires d'un peuple sous le choc ?
Qu'en sais-je ?
Concernant nos amis, nous n'avons guère plus de nouvelle. Nous sommes laissés dans le doute et la peur.
Je sais que les anciens sentent encore le lien. Mais comme vous le savez, je ne fais guère confiance en ce lien. J'ai besoin de voir, toucher, sentir ceux qui ont une place dans mon cœur pour les savoir biens. Cette possibilité ne nous est pas donnée et nous ignorons tout de leur état, de ce qu'ils deviennent. Sont-ils prisonniers ? Sont-ils cachés ? Sont-ils blessés ?
Je l'ignore.
Mais voici ce que je sais : s'ils sont prisonniers, nous viendrons les libérer. S'ils sont cachés, nous saurons les trouver. S'ils sont blessés, nous les soignerons. Vous le savez, je suis croyante, mais ma foi concerne avant tout ma personne. Moi. Nous. Je crois en notre pouvoir à renverser la terre, à défaire le ciel si cela est nécessaire, si cela nous est utile.
Alors, ne craignez pas pour vos amis injoignables, car il n'existe qu'un seul dénouement : nous les reverrons. Et si cela s'avère nécessaire, nous les sauverons. Reniez les enseignements tristes et gris : l'optimisme est réalisme.
Vanish Kawaii
Il y a 1 mois et 1 semaine
L’adolescence
Dans la ville luminescente de Solution Neuf, Vanish, maintenant âgée de 14 ans, filait dans les rues étincelantes sur sa trotidrone. Elle adorait cette sensation de liberté, l'adrénaline qui montait en elle alors qu'elle zigzaguait entre les gens dans la rue. Mais ce n'était pas sans conséquence.
Sa mère, Vivian, couturière talentueuse et perfectionniste, attendait son retour avec une impatience mêlée d'inquiétude. Depuis que son atelier de mode à la pointe de la technologie avait pris son envol, elle peinait à gérer le tourbillon d’énergie qu'était Vanish. La jeune fille n'était jamais là où elle devait être, toujours en train de filer en douce dans la ville, rêvant de devenir la future championne de Neon-Drive. Ces courses organisées à l’Arcadion par Tonton Sagra, dont elle est à l’heure actuelle la plus jeune participante à avoir terminé première. De manière, certes, pas très respectueuse des règles.
"Vanish !", gronda Vivian en voyant sa fille rentrer, ses cornes ornées de petites lumières, témoin de ses dernières escapades. "Tu as encore manqué l’essayage des clients aujourd'hui ! Comment veux-tu que je te fasse confiance si tu ne fais que courir dans tous les sens ?"
Vanish fit la moue, ses yeux pétillants d’une lueur espiègle. "Mais maman, je t'avais dit que je devais m'entraîner pour la Neon-Drive. Si ça fonctionne je pourrais enfin participer et gagner !"
Vivian soupira profondément, tirant une aiguille d’or de son étui. "Gagner ? Tu n’as même pas l’âge pour t’y inscrire. Tes rêves sont beaux, mais ils manquent de discipline. Tu ne peux pas toujours fuir tes responsabilités en vers notre atelier."
"Des responsabilités encore et toujours!", répliqua Vanish en croisant les bras. "Je veux juste trouver ma voie, comme toi quand tu as découvert ta passion pour la couture."
Vivian resta silencieuse un moment, ses yeux scrutant le visage déterminé de sa fille. Elle aussi, à l'époque, avait défié les attentes. Peut-être que son erreur était de vouloir canaliser cette énergie créative sans lui laisser assez de liberté. "D’accord, je te propose un marché.", dit-elle en pointant l’aiguille vers sa fille. "Si tu termines ce que je te demande pour le défilé de la semaine prochaine, je te laisse t’entraîner dans des conditions sécurisées et seulement si Sagramor est d’accord. Et pas de motodrone, tu restes avec ta troti. Mais tu dois prouver que tu peux aussi être responsable ici."
Les yeux de Vanish s'illuminèrent. "Marché conclu !", répondit-elle avec enthousiasme.
Le lendemain, Vanish jonglait entre les tissus précieux et les éclats de lumière holographique, aidant sa mère à créer des vêtements dignes des plus grandes maisons de couture de la Gardienne de l’Éternité, tout en planifiant en secret son itinéraire de course pour sa session d’entraînement. Et bien que le défi semblait immense, un petit sourire trahissait sa certitude : elle gagnerait des deux côtés.
Dans la ville luminescente de Solution Neuf, Vanish, maintenant âgée de 14 ans, filait dans les rues étincelantes sur sa trotidrone. Elle adorait cette sensation de liberté, l'adrénaline qui montait en elle alors qu'elle zigzaguait entre les gens dans la rue. Mais ce n'était pas sans conséquence.
Sa mère, Vivian, couturière talentueuse et perfectionniste, attendait son retour avec une impatience mêlée d'inquiétude. Depuis que son atelier de mode à la pointe de la technologie avait pris son envol, elle peinait à gérer le tourbillon d’énergie qu'était Vanish. La jeune fille n'était jamais là où elle devait être, toujours en train de filer en douce dans la ville, rêvant de devenir la future championne de Neon-Drive. Ces courses organisées à l’Arcadion par Tonton Sagra, dont elle est à l’heure actuelle la plus jeune participante à avoir terminé première. De manière, certes, pas très respectueuse des règles.
"Vanish !", gronda Vivian en voyant sa fille rentrer, ses cornes ornées de petites lumières, témoin de ses dernières escapades. "Tu as encore manqué l’essayage des clients aujourd'hui ! Comment veux-tu que je te fasse confiance si tu ne fais que courir dans tous les sens ?"
Vanish fit la moue, ses yeux pétillants d’une lueur espiègle. "Mais maman, je t'avais dit que je devais m'entraîner pour la Neon-Drive. Si ça fonctionne je pourrais enfin participer et gagner !"
Vivian soupira profondément, tirant une aiguille d’or de son étui. "Gagner ? Tu n’as même pas l’âge pour t’y inscrire. Tes rêves sont beaux, mais ils manquent de discipline. Tu ne peux pas toujours fuir tes responsabilités en vers notre atelier."
"Des responsabilités encore et toujours!", répliqua Vanish en croisant les bras. "Je veux juste trouver ma voie, comme toi quand tu as découvert ta passion pour la couture."
Vivian resta silencieuse un moment, ses yeux scrutant le visage déterminé de sa fille. Elle aussi, à l'époque, avait défié les attentes. Peut-être que son erreur était de vouloir canaliser cette énergie créative sans lui laisser assez de liberté. "D’accord, je te propose un marché.", dit-elle en pointant l’aiguille vers sa fille. "Si tu termines ce que je te demande pour le défilé de la semaine prochaine, je te laisse t’entraîner dans des conditions sécurisées et seulement si Sagramor est d’accord. Et pas de motodrone, tu restes avec ta troti. Mais tu dois prouver que tu peux aussi être responsable ici."
Les yeux de Vanish s'illuminèrent. "Marché conclu !", répondit-elle avec enthousiasme.
Le lendemain, Vanish jonglait entre les tissus précieux et les éclats de lumière holographique, aidant sa mère à créer des vêtements dignes des plus grandes maisons de couture de la Gardienne de l’Éternité, tout en planifiant en secret son itinéraire de course pour sa session d’entraînement. Et bien que le défi semblait immense, un petit sourire trahissait sa certitude : elle gagnerait des deux côtés.
Lerith
Il y a 1 mois et 1 semaine
Quinze ans : Le vernis s’effrite
"Voilà, c'est terminé."Kris sauta de l'escabeau. Le shetona, satisfait de son travail, recula de quelques pas pour s'offrir une vue d'ensemble de son travail. L'aquarium de -très- grande taille était maintenant incrusté dans le mur en electrope, et la trappe au-dessus suffirait à laisser passer un corps entier sans difficulté.
"Avec ça, tu devrais pouvoir retrouver un peu de ton milieu naturel" Déclara t-il fièrement, se tournant vers Meleth. "Je t'avais dit que j'étais doué ! Je devrais ouvrir ma propre entreprise quand j'aurais pris ma retraite de l'Arcadion tu ne crois pas ?"
Meleth cligna des yeux, fixant l'intérieur de l'aquarium comme si des milliers d'images lui traversaient l'esprit en même temps. Ce n'était rien, à peine un petit carré d'eau avec un décor réaliste attendant ses pensionnaires mais elle se rappelait de vastes étendues d'eau claire où elle aimait plonger. Les larmes lui montèrent aux yeux.
"Eh, ça va Meleth ?
- Oui c'est... magnifique."
Kris leva les yeux un instant sur le mur du fond tapissé des souvenirs de l'ex-exploratrice. Depuis qu'ils se connaissaient, elle n'avait jamais évoqué le passé encore moins en présence de ses amis. Même lui qui comprenait le sens de sa musique n'avait compris l'ampleur de son manque qu'en voyant ce mur. Et elle ne l'avait laissé rentrer que parce qu'il s'y connaissait en montage de mobilier.
"Pardon je.. j'étais dans mes pensées Kris, tu disais ?
- Je disais qu'une fois que j'aurais pris ma retraite de l'Arcadion j'aimerais ouvrir mon propre commerce dans le quartier des champions. Mais bon, l'idée c'est de ne pas y aller seul."
Son regard en disait long lorsqu'il lui souriait. Après s'être essuyé les mains il les posa sur son épaule, elle sentait bien ce qui allait arriver.
"Oh...
- Qu'est ce que tu en penses ? Pas besoin de tabloïds ou d'agent, ou de faire de la publicité. Ce serait juste nous et cette vie.
- Kris je..."
Elle se posait tellement de questions. Quinze ans déjà et toujours aucun signe de l'extérieur du dôme. La plupart des orphelins turaliens avaient grandi, les autres vieillis, les plus âgés de leurs voisins s'étaient éteins paisiblement et la plupart des gens avaient renoncé à l'idée de revoir un jour Tural. Quinze ans après, il était certain que la compagnie n'existait plus ou était passée dans d'autres mains. Ganelon était probablement mort, lui qui prévoyait de ne pas vivre vieux. Elle doutait fortement à présent que le lien qu'elle ressentait encore soit réel, elle avait décidé de l'ignorer depuis quelques lunes mais parfois la tentation était trop forte. Kris était l'image de l'avenir et du succès à Solution Neuf. Il avait gravi les échelons de la ligue jusqu'à atteindre les poids lourds et gagné plusieurs matchs d'affilée après des années d'efforts. Il était gentil, et il la comprenait alors...
"Où que tu ailles, où que je sois..."
" ... Je ne peux pas.
Kris sourit tristement. Digne jusqu'au bout il se redressa, souffla du nez sans relâcher ses épaules.
"Je le savais. T'inquiète, je comprends.
- Je suis désolée.
- Non, non ne le sois pas s'il te plait. Si j'avais eu des personnes à qui tenir comme ceux que tu conserve sur ce mur, je m'y accrocherais de toutes mes forces moi aussi je pense."
Sans un mot de plus, il la serra dans ses bras, concluant cette histoire qui n'aurait jamais été qu'une chimère.
"Et puis, il me reste ma passion du bricolage. Tu viendras me voir pour que je m'occupe de ton aquarium, hm ?
- Promis."
Alors qu'elle le raccompagnait dehors, Meleth fut surprise de trouver Vivian debout devant sa porte juste à côté. La raenne se tenait debout devant chez elle, fixant le sol sans bouger, le regard vide, éteint. Elle tenait dans sa main la carte d'accès mais semblait ne pas vouloir entrer alors qu'à l'intérieur de l'appartement on pouvait entendre Vanish qui écoutait sa musique à fond et chantait joyeusement -faux- en agitant ses bombes de peinture.
"Vivian... qu'est ce qui se passe ?"
Dix-sept ans : Je te promets
La promesse faite à Kris ne fut jamais tenue. Quelques semaines après qu'il eut annoncé sa retraite prochaine de l'Arcadion, le shetona s'était volatilisé. C'est par un communiqué de presse que Meleth avait appris son départ pour le fameux quartier résidentiel réservé aux champions, pas un message depuis. Elle aurait été triste si la situation avec Vivian n'avait soudainement empiré.Deux années se sont écoulées depuis qu'on lui a diagnostiqué la Maladie de la Foudre et elle ne pouvait maintenant plus travailler. Vanish avait seize ans. La petite fille que Meleth emmenait à l'école le matin était presque une adulte maintenant. Les courses, la mode, les copines, tout cela s'était dissous avec la progression de la maladie, bien que Vivian lui ai caché son état aussi longtemps que possible elle comptait aujourd'hui sur Meleth pour s'en occuper. Cela coïncidait avec sa petite baisse de popularité sur scène depuis la disparition de Kriss, et puis Jesse n'était plus tout jeune malgré son énergie. D'autres artistes étaient apparu le marché, et elle n'avait pas sortit de nouvelle chanson depuis plus d'un an.
"Je sais que je te demande beaucoup mais... J'aimerais que tu l'emmène voir le monde quand le dôme s'ouvrira. Tu sais, je n'ai jamais perdu espoir, au moins pour elle. Promets-le, Meleth.
- Je te promets."
Vanish Kawaii
Il y a 1 mois et 1 semaine
Le jour où tout a basculé
Sous un ciel sombre et chargé en éther de foudre. La raenne âgée de maintenant 16 ans, tient dans sa main une petite pochette contenant un ciseau de couture, une aiguille en or et quelques bobines de fil. Devant elle, une stèle, sur laquelle on peut lire : Vivian
Vanish franchi les quelques yalms la séparant de la stèle, la gorge nouée et la voix empreinte de tristesse. Les tontons et tatas l’ont accompagné en cette matinée sombre. Le petit groupe s’était donné rendez-vous aux Faubourgs avant de suivre la route vers le sud jusqu'au Cimetière des Patronymes.
« Maman... Tu étais tout pour moi, tu avais ce don unique de transformer le moindre fil en une œuvre d’art. J’aimais te regarder travailler, tes mains dansaient sur les tissus comme si elles tissaient des histoires. Tu me disait toujours que chaque point de couture avait son importance, comme chaque détail de nos vies."
Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que sa mère était si fragile... Elle a toujours été sensible à l’éther, en particulier à l’éther de foudre depuis quelques temps. Vanish ne comprenait pas vraiment ce que cela signifiait quand elle était petite, et sa mère n’en parlait jamais beaucoup. « Ce n'est rien, ça passera », disait-elle, en souriant, prétextant la fatigue dû à son atelier de couture. Pourtant, chaque année passée ici la fatiguait un peu plus. Chaque éclat de foudre dans le ciel semblait lui voler une part de sa vitalité. Et puis, il y a quelques lunes, elle a simplement... cessé de sourire. Ses mains tremblaient trop pour tenir l’aiguille, et ses forces la quittaient petit à petit. Malgré les traitements et les thérapies à répétition, rien ne changeait. Quand elle a fermé les yeux pour la dernière fois, Vanish senti le poids du monde s’effondrer autour d’elle.
Après quelques minutes, lors desquels Ivanhault a souhaité interpréter une chanson en hommage aux êtres chers et leurs mémoire. Vanish est à genoux, devant la stèle, les larmes coulant à flot et la voix déchirée "Je te promets de continuer ce que tu avais entrepris, tout ce que tu m’as appris, que la couture ne se fait pas qu’avec les mains mais aussi avec le cœur, que chaque morceau de tissu raconte une histoire, que chaque fil est le chemin d’une nouvelle aventure" en serrant la pochette dans sa main "tu seras toujours mon modèle, tu étais la meilleure et tu me manques tellement !"
Sous un ciel sombre et chargé en éther de foudre. La raenne âgée de maintenant 16 ans, tient dans sa main une petite pochette contenant un ciseau de couture, une aiguille en or et quelques bobines de fil. Devant elle, une stèle, sur laquelle on peut lire : Vivian
Vanish franchi les quelques yalms la séparant de la stèle, la gorge nouée et la voix empreinte de tristesse. Les tontons et tatas l’ont accompagné en cette matinée sombre. Le petit groupe s’était donné rendez-vous aux Faubourgs avant de suivre la route vers le sud jusqu'au Cimetière des Patronymes.
« Maman... Tu étais tout pour moi, tu avais ce don unique de transformer le moindre fil en une œuvre d’art. J’aimais te regarder travailler, tes mains dansaient sur les tissus comme si elles tissaient des histoires. Tu me disait toujours que chaque point de couture avait son importance, comme chaque détail de nos vies."
Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que sa mère était si fragile... Elle a toujours été sensible à l’éther, en particulier à l’éther de foudre depuis quelques temps. Vanish ne comprenait pas vraiment ce que cela signifiait quand elle était petite, et sa mère n’en parlait jamais beaucoup. « Ce n'est rien, ça passera », disait-elle, en souriant, prétextant la fatigue dû à son atelier de couture. Pourtant, chaque année passée ici la fatiguait un peu plus. Chaque éclat de foudre dans le ciel semblait lui voler une part de sa vitalité. Et puis, il y a quelques lunes, elle a simplement... cessé de sourire. Ses mains tremblaient trop pour tenir l’aiguille, et ses forces la quittaient petit à petit. Malgré les traitements et les thérapies à répétition, rien ne changeait. Quand elle a fermé les yeux pour la dernière fois, Vanish senti le poids du monde s’effondrer autour d’elle.
Après quelques minutes, lors desquels Ivanhault a souhaité interpréter une chanson en hommage aux êtres chers et leurs mémoire. Vanish est à genoux, devant la stèle, les larmes coulant à flot et la voix déchirée "Je te promets de continuer ce que tu avais entrepris, tout ce que tu m’as appris, que la couture ne se fait pas qu’avec les mains mais aussi avec le cœur, que chaque morceau de tissu raconte une histoire, que chaque fil est le chemin d’une nouvelle aventure" en serrant la pochette dans sa main "tu seras toujours mon modèle, tu étais la meilleure et tu me manques tellement !"
Silius Noctua
Il y a 1 mois et 1 semaine
La nuit régnait artificiellement dans l'un des laboratoire de la ville, plongeant le complexe labyrinthique dans une tranquillité éphémère. Les méandres des couloirs où résonnaient parfois les échos lointains de l'éther et des machines, donnant à l'endroit une atmosphère particulière.
L'atelier était encombré de divers machines, de fragments de cristaux et de mécanismes complexes que seul l'elezen avait mis au point durant ses dernières années. Au centre de cette scène, une silhouette reposait sur une table de travail en acier. Le corps d’électrope, reflétant la lumière pâle des lampes qui clignotaient doucement, presque en rythme avec le battement de coeur de l'elezen.
Son fils... Ou plutôt, le corps qu’il avait façonné pour lui.
Chaque détail avait été minutieusement pensé. Les doigts étaient articulés avec une précision telle qu'ils pouvaient saisir les objets les plus délicats. Les yeux, composés de cristaux purs, brillaient d'une lueur intérieure, rappelant les étoiles qui parsemaient le ciel au-dessus de Garlemald. Mais ce qui le rendait vraiment unique, c’était le noyau d’électrope pur, suspendu au centre de son torse, prêt à être éveillé.
Silius s'arrêta un instant, contemplant le corps. Ses mains tremblaient légèrement sous le poids de ce qu'il s'apprêtait à faire, malgré la vieillesse de l'elezen. Le projet n'était pas seulement une prouesse technique, c'était un acte d'amour qu'il n'avait jamais connu ni ressenti jusque là.
"Mon fils." murmura-t-il en posant une main sur le torse du corps métallique, se rappelant ainsi des paroles d'Ivanhault.
Il se redressa, prenant une grande inspiration. Avec des gestes mesurés, il activa les circuits éthériques qui traversaient le corps. L’électrope réagit immédiatement, ses yeux s’illuminant d’une lueur bleutée tandis que des étincelles d’éther de foudre parcouraient ses membres.
"Maintenant, il est temps." dit-il, sa voix teintée d’une détermination.
Silius saisit un cristal scintillant, une pierre d'une rare puretée d'électrope, et la plaça dans le noyau central du corps. Un intense éclat de lumière emplit la pièce tandis que les énergies éthériques s’accordaient en un seul flux. Le cristal absorbait ainsi toute la structure, appliquant un léger sombresaut sur la fouine blanche allongé à côté du corps à l'aspect métallique.
Les symboles arcaniques gravés sur le corps s’illuminèrent un à un, chaque runes et glyphes gravé résonnaient dans les veines métalliques de l’électrope.
Le silence se fit soudain. Seul le bourdonnement léger de l’éther qui circulait dans la pièce rompait cette quiétude.
Les paupières de l’électrope se soulevèrent lentement, dévoilant des yeux d’un bleu brillant et curieux. Le regard rencontra celui de Silius, et pendant un instant, tout le temps sembla s’arrêter.
Silius sentit une larme rouler sur sa joue. Il s’agenouilla près de son fils, ou du moins ce qu'il était à présent devenu.
Le garçon d’électrope leva une main, hésitante, comme s’il redécouvrait le monde pour la première fois. Silius prit cette main dans la sienne, sentant la froideur du métal se réchauffer légèrement au contact de sa peau. C’était un début, une nouvelle vie forgée par l’amour et le savoir, un espoir qui brillait d’une lumière nouvelle.
Le vieux élezen pris un temps de récupérer son communicateur afin de prévenir son mari, la voix chuchotante d'une joie et d'une émotion rare chez lui, ou l'exclamation de joie d'Ivanhault résonnait dans la pièce. Les minutes ne furent pas long pour voir débarquer l'elezen à la peau sombre, jetant sa canne pour se précipiter vers les deux, des larmes de joie sur ses joues.
L'atelier était encombré de divers machines, de fragments de cristaux et de mécanismes complexes que seul l'elezen avait mis au point durant ses dernières années. Au centre de cette scène, une silhouette reposait sur une table de travail en acier. Le corps d’électrope, reflétant la lumière pâle des lampes qui clignotaient doucement, presque en rythme avec le battement de coeur de l'elezen.
Son fils... Ou plutôt, le corps qu’il avait façonné pour lui.
Chaque détail avait été minutieusement pensé. Les doigts étaient articulés avec une précision telle qu'ils pouvaient saisir les objets les plus délicats. Les yeux, composés de cristaux purs, brillaient d'une lueur intérieure, rappelant les étoiles qui parsemaient le ciel au-dessus de Garlemald. Mais ce qui le rendait vraiment unique, c’était le noyau d’électrope pur, suspendu au centre de son torse, prêt à être éveillé.
Silius s'arrêta un instant, contemplant le corps. Ses mains tremblaient légèrement sous le poids de ce qu'il s'apprêtait à faire, malgré la vieillesse de l'elezen. Le projet n'était pas seulement une prouesse technique, c'était un acte d'amour qu'il n'avait jamais connu ni ressenti jusque là.
"Mon fils." murmura-t-il en posant une main sur le torse du corps métallique, se rappelant ainsi des paroles d'Ivanhault.
Il se redressa, prenant une grande inspiration. Avec des gestes mesurés, il activa les circuits éthériques qui traversaient le corps. L’électrope réagit immédiatement, ses yeux s’illuminant d’une lueur bleutée tandis que des étincelles d’éther de foudre parcouraient ses membres.
"Maintenant, il est temps." dit-il, sa voix teintée d’une détermination.
Silius saisit un cristal scintillant, une pierre d'une rare puretée d'électrope, et la plaça dans le noyau central du corps. Un intense éclat de lumière emplit la pièce tandis que les énergies éthériques s’accordaient en un seul flux. Le cristal absorbait ainsi toute la structure, appliquant un léger sombresaut sur la fouine blanche allongé à côté du corps à l'aspect métallique.
Les symboles arcaniques gravés sur le corps s’illuminèrent un à un, chaque runes et glyphes gravé résonnaient dans les veines métalliques de l’électrope.
Le silence se fit soudain. Seul le bourdonnement léger de l’éther qui circulait dans la pièce rompait cette quiétude.
Les paupières de l’électrope se soulevèrent lentement, dévoilant des yeux d’un bleu brillant et curieux. Le regard rencontra celui de Silius, et pendant un instant, tout le temps sembla s’arrêter.
Silius sentit une larme rouler sur sa joue. Il s’agenouilla près de son fils, ou du moins ce qu'il était à présent devenu.
Le garçon d’électrope leva une main, hésitante, comme s’il redécouvrait le monde pour la première fois. Silius prit cette main dans la sienne, sentant la froideur du métal se réchauffer légèrement au contact de sa peau. C’était un début, une nouvelle vie forgée par l’amour et le savoir, un espoir qui brillait d’une lumière nouvelle.
Le vieux élezen pris un temps de récupérer son communicateur afin de prévenir son mari, la voix chuchotante d'une joie et d'une émotion rare chez lui, ou l'exclamation de joie d'Ivanhault résonnait dans la pièce. Les minutes ne furent pas long pour voir débarquer l'elezen à la peau sombre, jetant sa canne pour se précipiter vers les deux, des larmes de joie sur ses joues.
Dans les hauteurs de Solution 9, un père avait donné vie à son fils et Zéro était né de nouveau.
Valka Stroud
Il y a 1 mois et 1 semaine
Quelques jours après l'apparition du Dôme
L’attente
La terrible attente.
En temps normal, ça ne gênait pas l’aventurière d’attendre, la patience était une vertu et il fallait l’entretenir avec des moments de rien
Mais cette attente, elle était insoutenable et la journée semblait se rallonger de plus en plus pour couronner le tout.
Depuis qu’on lui avait demandé expressément de continuer la base ennemie, ses journées se résumait par de long aller-retour a travers la pampa suivit d’un retour en faisant un détour par la gare pour voir les avancées ou filer un coup de main puis faire son rapport a Kykio. Et malgré l’avancée manifeste qu’elle pouvait constater, elle trouvait que ça prenait trop de temps.
Un plan avait été trouvé par les ex-héritier et les habitants du coin. Utiliser un train farci de canon et foncer dans le tas en espérant faire une percée, c’était audacieux et particulièrement risqué surtout avec la présence de plus en plus importante de petit aéronef de combat qui tenait la frontière, mais il y avait le Guerrier de la lumière avec eux, à coup sûr qu’ils y arriveraient.
Elles ignoraient ce qu’allait être le plan de l’équipage cependant mais une chose était sûre de son, côté avec ou sans eux, à la moindre brèche, elle se faufilerait à l’intérieur.
Elle devait savoir ce qu’il y avait las bas et plus que tout, elle devait savoir ce qu’était devenu le reste de l’équipage
Silius Noctua
Il y a 1 mois et 1 semaine
Les années avaient passé, marquant Silius. L'elezen se tenait maintenant avec plus de lenteur et ses mouvements trahissait la fatigue qui pesait sur ses épaules vieillies. Ses traits, creusés par le temps, étaient adoucis par la sagesse et la chaleur d'un foyer qu’ils avaient fini par construire ensemble.
Dans leur appartement au coeur de Solution 9, une petite lumière vacillait en projetant des ombres douces sur les murs métalliques. Le lieu avait perdu son aspect austère au fil des ans, les plans d'électrope et les fioles alchimiques avaient laissé place à des objets simples, souvenirs de vies partagées et moments précieux. Dans cette sérénité apparente, Ivanhault s’activait doucement en ajustant des coussins autour de Silius.
"Tu n’as plus besoin de te lever pour ça." murmura Silius dans un souffle, un sourire fatigué étirant ses lèvres.
Ivanhault souriait doucement en retour mais l’ignora poliment, s'occupant comme il l'avait toujours fait de son compagnon. "Et qui d’autre te le ferait comme il faut, si ce n'est moi ?" répondit-t-il, les yeux brillants d'une tendresse habituelle, un brin taquin.
Leur vie ensemble avait été marquée par les défis que l’âge apportait. Silius était vieux, et plus encore, il était malade. Les nombreuses années passées à manipuler l'électrope et à expérimenter avec des forces au-delà de la compréhension humaine avaient laissé des traces sur son corps.
Ses mains tremblaient souvent maintenant, ses poumons se remplissaient parfois d'une toux et il passait de longues journées allongé, trop faible pour continuer ses recherches ou même pour marcher dans les rues animées de Solution 9 avec son compagnon et Zéro.
Pourtant malgré la détérioration physique, il avait trouvé la paix. Ivanhault son fidèle compagnon depuis plus de trente-cinq années, restait à ses côtés en l'accompagnant dans les bons et les mauvais jours. Leur amour avait résisté au temps, comme une étoile persistant dans l'obscurité.
Et il y avait Zéro maintenant. Ou du moins "Lucius", comme l'avait décidé lui et ses compagnons d'une autre vie, durant une "soirée du Renard" il y avait cinq ans maintenant.
Le corps d’électrope, désormais adolescent dans sa forme et dans son esprit, se tenait debout près de la fenêtre observant silencieusement la lumière de la cité. Zéro avait grandi, évolué. Les premières années avaient été difficiles mais il avait appri, développé une conscience et une personnalité propre à lui. Il était devenu bien plus qu'une simple amélioration de cette être de biomasse dans une fouine blanche. Zéro était unique, une nouvelle forme de vie à part entière, façonnée par l’éther, l’électrope et l'amour de ses deux parents.
Zéro se tourna vers son père. Il tenait Zerius, la fouine blanche renommé, maintenant inerte à présent qui servait de peluche pour le jeune elezen.
Ses yeux cristallins bleuté brillaient d’un calme habituel, mais Silius pouvait percevoir l'inquiétude dans ce regard.
"Tu te reposes assez au moins ?" demanda Zéro d'un mouvement des doigts lent.
Silius hocha faiblement la tête. "Je me repose. Ne t’inquiète pas pour moi." disait-il avec son sourire.
Mais même en disant cela, il savait qu'il ne pouvait pas masquer l'inévitable. Chaque jour, la douleur dans sa poitrine grandissait, ses forces s’évanouissaient peu à peu. Malgré tout, il devait s'assurer que Zéro serait prêt à affronter le monde sans lui.
"Tu sais," murmura Silius après un silence, "il viendra un moment où tu devras continuer sans moi."
Ivanhault se tendit légèrement à ces mots, son regard passant rapidement de Silius à Zéro, mais il ne dit rien. Il avait appris à respecter ces conversations silencieuses entre Silius et son fils quand le sujet était important pour lui.
"Je le sais papa." répondit Zéro, mais une hésitation dans le mouvement trahissait son inquiètude. "Mais je ne veux pas que ce moment vienne. Et papa Ivanhault aussi."
Silius sourit de nouveau.
"Personne ne veut voir ce jour arriver. Mais c'est dans l'ordre des choses, telle une montre qui n'a plus un être puissant au dessus de lui pour l'aider à remonter son mécanisme." Sa voix s'affaiblissait mais il prit une profonde respiration avant de continuer
"Je t’ai fabriqué un corps pour que tu puisses vivre… et aimer… même sans moi. Ivanhault sera là pour toi. Et toi, tu seras là pour lui."
Ivanhault approcha alors, s’asseyant sur le bord du lit, prenant la main de Silius entre les siennes.
"Il n'y a rien qui puisse vraiment te remplacer, Silius." murmura-t-il, ses yeux brillants d’émotion.
Zéro s'approcha également en s’agenouillant près de son père.
"Je n’oublierai jamais ce que tu m’as donné." dit-il, ses yeux étincelant d’émotions en voyant son père Ivanhault.
Un silence lourd s'installa. Silius se sentit submergé par la chaleur de ce moment.
Mais ce n'était pas la peur de la mort qui le hantait, mais la peur de laisser les deux être cher. Pourtant en les regardant, il compris qu’ils étaient prêt malgré tout, même si Ivanhault refusait cette finalité.
Une sonnette d'appartement sonnait. Sans doute ses amis qui venaient au rendez-vous hebdomadaire.
Les jours suivants furent calmes. Silius savait que la fin approchait, mais il ne la redoutait plus. Il passait ses journées à écouter les histoires que Zéro et Ivanhault lui racontaient, se nourrissant des souvenirs et de l'avenir que son compagnon et son fils construisaient ensemble.
Heureux, il attendait à présent les dernières années avec un sentiment d'accomplissement, la vieille pièce des Soeurs dans sa main.
Il n'était pas croyant, mais il s'avait que ça lui ferait plaisir de savoir qu'Elles étaient peut-être présente pour l'accompagner au cas-où le trépas arriverait dans un de ses nombreux sommeil sans rêves.
Dans leur appartement au coeur de Solution 9, une petite lumière vacillait en projetant des ombres douces sur les murs métalliques. Le lieu avait perdu son aspect austère au fil des ans, les plans d'électrope et les fioles alchimiques avaient laissé place à des objets simples, souvenirs de vies partagées et moments précieux. Dans cette sérénité apparente, Ivanhault s’activait doucement en ajustant des coussins autour de Silius.
"Tu n’as plus besoin de te lever pour ça." murmura Silius dans un souffle, un sourire fatigué étirant ses lèvres.
Ivanhault souriait doucement en retour mais l’ignora poliment, s'occupant comme il l'avait toujours fait de son compagnon. "Et qui d’autre te le ferait comme il faut, si ce n'est moi ?" répondit-t-il, les yeux brillants d'une tendresse habituelle, un brin taquin.
Leur vie ensemble avait été marquée par les défis que l’âge apportait. Silius était vieux, et plus encore, il était malade. Les nombreuses années passées à manipuler l'électrope et à expérimenter avec des forces au-delà de la compréhension humaine avaient laissé des traces sur son corps.
Ses mains tremblaient souvent maintenant, ses poumons se remplissaient parfois d'une toux et il passait de longues journées allongé, trop faible pour continuer ses recherches ou même pour marcher dans les rues animées de Solution 9 avec son compagnon et Zéro.
Pourtant malgré la détérioration physique, il avait trouvé la paix. Ivanhault son fidèle compagnon depuis plus de trente-cinq années, restait à ses côtés en l'accompagnant dans les bons et les mauvais jours. Leur amour avait résisté au temps, comme une étoile persistant dans l'obscurité.
Et il y avait Zéro maintenant. Ou du moins "Lucius", comme l'avait décidé lui et ses compagnons d'une autre vie, durant une "soirée du Renard" il y avait cinq ans maintenant.
Le corps d’électrope, désormais adolescent dans sa forme et dans son esprit, se tenait debout près de la fenêtre observant silencieusement la lumière de la cité. Zéro avait grandi, évolué. Les premières années avaient été difficiles mais il avait appri, développé une conscience et une personnalité propre à lui. Il était devenu bien plus qu'une simple amélioration de cette être de biomasse dans une fouine blanche. Zéro était unique, une nouvelle forme de vie à part entière, façonnée par l’éther, l’électrope et l'amour de ses deux parents.
Zéro se tourna vers son père. Il tenait Zerius, la fouine blanche renommé, maintenant inerte à présent qui servait de peluche pour le jeune elezen.
Ses yeux cristallins bleuté brillaient d’un calme habituel, mais Silius pouvait percevoir l'inquiétude dans ce regard.
"Tu te reposes assez au moins ?" demanda Zéro d'un mouvement des doigts lent.
Silius hocha faiblement la tête. "Je me repose. Ne t’inquiète pas pour moi." disait-il avec son sourire.
Mais même en disant cela, il savait qu'il ne pouvait pas masquer l'inévitable. Chaque jour, la douleur dans sa poitrine grandissait, ses forces s’évanouissaient peu à peu. Malgré tout, il devait s'assurer que Zéro serait prêt à affronter le monde sans lui.
"Tu sais," murmura Silius après un silence, "il viendra un moment où tu devras continuer sans moi."
Ivanhault se tendit légèrement à ces mots, son regard passant rapidement de Silius à Zéro, mais il ne dit rien. Il avait appris à respecter ces conversations silencieuses entre Silius et son fils quand le sujet était important pour lui.
"Je le sais papa." répondit Zéro, mais une hésitation dans le mouvement trahissait son inquiètude. "Mais je ne veux pas que ce moment vienne. Et papa Ivanhault aussi."
Silius sourit de nouveau.
"Personne ne veut voir ce jour arriver. Mais c'est dans l'ordre des choses, telle une montre qui n'a plus un être puissant au dessus de lui pour l'aider à remonter son mécanisme." Sa voix s'affaiblissait mais il prit une profonde respiration avant de continuer
"Je t’ai fabriqué un corps pour que tu puisses vivre… et aimer… même sans moi. Ivanhault sera là pour toi. Et toi, tu seras là pour lui."
Ivanhault approcha alors, s’asseyant sur le bord du lit, prenant la main de Silius entre les siennes.
"Il n'y a rien qui puisse vraiment te remplacer, Silius." murmura-t-il, ses yeux brillants d’émotion.
Zéro s'approcha également en s’agenouillant près de son père.
"Je n’oublierai jamais ce que tu m’as donné." dit-il, ses yeux étincelant d’émotions en voyant son père Ivanhault.
Un silence lourd s'installa. Silius se sentit submergé par la chaleur de ce moment.
Mais ce n'était pas la peur de la mort qui le hantait, mais la peur de laisser les deux être cher. Pourtant en les regardant, il compris qu’ils étaient prêt malgré tout, même si Ivanhault refusait cette finalité.
Une sonnette d'appartement sonnait. Sans doute ses amis qui venaient au rendez-vous hebdomadaire.
Les jours suivants furent calmes. Silius savait que la fin approchait, mais il ne la redoutait plus. Il passait ses journées à écouter les histoires que Zéro et Ivanhault lui racontaient, se nourrissant des souvenirs et de l'avenir que son compagnon et son fils construisaient ensemble.
Heureux, il attendait à présent les dernières années avec un sentiment d'accomplissement, la vieille pièce des Soeurs dans sa main.
Il n'était pas croyant, mais il s'avait que ça lui ferait plaisir de savoir qu'Elles étaient peut-être présente pour l'accompagner au cas-où le trépas arriverait dans un de ses nombreux sommeil sans rêves.