Pavillon Noir

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Lerith Il y a 1 mois et 1 semaine

Vingt ans : Une vie manquée

Depuis la mort de Vivian, Meleth se mêlait de moins en moins au groupe et au monde en général. La mort de Vivian, aussi terrible soit-elle, avait éveillé en elle un sentiment terrible de mélancolie et de désespoir. Elle voyait Ivanhault vieillir, Silius plus encore. Vanish était devenue une jeune adulte. Les plus âgés des anciens "réfugiés" s'étaient tous faits une raison, leurs enfants n'avaient connu que cette vie et une nouvelle génération commençait à voir le jour. Qui était-elle dans ce monde où elle ne voulait pas rester, même après tout ce temps ? Un monde sans forêts, sans nature, sans rivières, sans la mer... Vingt ans qu'elle remplissait son mur de souvenirs et répétait chaque soir le nom de ces gens qui avaient probablement changé, pour peu qu'ils soient encore en vie.
"Il faudra vous préparer au choc" disait Ivanhault. Pendant un temps, les rappels de sa prédictions l'avaient rassurée mais après vingt ans et même si elle le croyait, la peur grandissait dans son ventre. Combien de temps encore ? Silius n'en avait plus pour longtemps. Ivanhault allait vieillir lui aussi, puis ce serait au tour de Sagramor. Ne resterait qu'Elyaska qui verrait à son tour partir nombre de ses protégés et tout cela pour quoi ? Pour retrouver un monde où tout le monde les aura oublié, où elle aura tout manqué. Ganelon était probablement mort, la compagnie éteinte ou trop différente, et Noah, allait-elle vraiment le retrouver vivant ou la prédiction voulait-elle dire autre chose ?
" - ♪ - Meleth tu es chez toi ? Soirée jeux chez les Terreloire !"
Au moins elle avait ces moments. Au moins elle pouvait profiter de leurs présence tant qu'ils étaient encore là.

Vingt-deux ans : En bout de course

"- ♪ - Je suis désolé, nous n'avons plus de place pour vous.
- ♪ - Je comprends, merci."

Ce devait arriver tôt ou tard après que Jesse ai pris sa retraite. Qui voudrait s'occuper une chanteuse ayant plus de vingt-ans de carrière quand Solution Neuf ne manque pas de nouveautés plus jeunes et plus jolies, moins exotique. Ses chansons avaient toujours du succès mais le travail se faisait rare. "Profite de la vie" disait-on, "savoure les fruits de ton travail, de ton succès". Elle continuait les missions en tant qu'exterminatrice, mais en solo. Année après année, Meleth sombrait peu à peu dans la solitude.

Vingt-cinq ans : A quoi bon ?

Meleth pose pour la dernière fois le mémoquartz à l'emblème de la compagnie sur le sol devant elle. Assise contre le dossier du canapé dans sa chemise blanche vieillie, trop large, à l'épaule déchirée, son regard se porte sur son mur et tous ces visages et ces lieux dont elle répétait chaque soir le nom pour ne pas oublier. Pourtant elle ne pouvait lutter, les détails s’effritent et les voix s'éteignent, ils ne sont plus que fantômes cohabitant dans cet appartement. Dans un moment de faiblesse, elle se dit qu'il est trop tard et qu'elle ne les reverra jamais. Que si elle les revoit, ce sera pire encore car elle devra faire face à la réalité d'une vie qu'elle n'aura pu vivre. Vingt-cinq ans à espérer, à croire que la prochaine année sera la bonne, jusqu'à nier la réalité. Dans un moment de faiblesse, elle refuse de voir partir un à un tous ceux qu'elle chérit et ceux qui lui restent, elle a déjà trop perdu. Dans un moment de faiblesse, elle ne pense plus à ce qu'elle promis, à ce en quoi elle croit, elle ne fait que demander pardon et fixe sur regard sur le mur, qu'ils soient la dernière chose que ses yeux verrons avant qu'elle ne tombe lourdement sur le côté. Dans un moment de faiblesse, elle n'a plus ni courage ni volonté, seulement de piètres excuses pour un acte égoïste.
Je suis désolée.
La porte s'ouvre. Ses yeux voilés perçoivent encore la couleur blonde des cheveux de Vanish qui lui a encore piqué un double de la carte d'accès et entre avec un sac de fastfood et commence à parler de quelque chose avec enthousiasme... avant de crier. Elle ne voit pas tout de suite le sang qui coule sur le sol en electrope mais en le voyant sur ses mains la raenne saisit son communicateur pour appeler quelqu'un.

"Meleth tu m'entends ? Accroche-toi, tu peux pas me faire ça ! tu m'as promis de m'emmener voir le monde ! TU AS PROMIS !"

Elyaska Il y a 1 mois et 1 semaine


Journal d'une viéra - Elyaska webber


Je me souviens encore du jour où tout a basculé. J'étais pleine d'espoir, persuadée que nous pourrions trouver une solution rapidement. Les premiers mois sous ce dôme, je ne comprenais pas encore l'ampleur de la situation. Tout était nouveau, étrange. Le ciel d'éclairs incessants me rappelait constamment la foudre, l'élément de mon ex-compagnon et de mon fils, et pourtant… je me sentais si loin d'eux. Mon collier a perdu de son éclat dès notre arrivée. Au début, je me disais que c'était temporaire. Mais avec chaque jour qui passait, le doute s'installait.

Avec le temps, j'ai dû me rendre à l'évidence. Je ne pouvais pas rester là, à attendre que le temps m'échappe. J'ai commencé à travailler, à m'intégrer. J'ai travaillé à l'Arcadia pour tester des armes, en allant aussi aider à l'orphelinat dès que j'avais du temps libre. C'est finalement avec les enfants que j'ai fini par passer le plus de temps au final. Bien que tester des armes était pour moi un exutoire plus ou moins efficace. J'avais besoin d'expulser ma peine et la rage qui montait en moi au fur et à mesure des lunes. Refréner ce désir qui brûle en moi de tout détruire. À ce moment-là, j'étais capable du pire.

Une rage, une frustration, qui avait trouvé un terreau fertile où prendre racine. C'est de ce tourbillon infernal que mon envie de rébellion se manifesta, un petit groupe d'anciens Turaliens se forma. Ce n'est certainement pas grand-chose, mais j'avait l'impression de faire quelque chose d'utile également avec eux. Chercher une solution, bien que cela semble de plus en plus impossible, m'occupais l'esprit. 

Je suis passée par de nombreuses périodes où je n'avais plus envie de parler. J'ai commencé à porter un masque, non seulement pour me protéger des regards, mais aussi pour cacher mes émotions. Il était certain que ma rage était ce qui me maintenait en vie à cette époque. Heureusement, j'ai encore quelques instants où mon cœur s'apaise. Je ne peux m'empêcher de sourire quand je suis avec les enfants. Ils sont ma lumière dans cette obscurité.

Dix ans. Ça pourrait paraître long, mais pour une Viéra telle que moi, pas tant que ça. Pourtant, ces dix années m'ont semblé une éternité. Mon espoir de sortir d'ici ne s'est pas effondré, mais il a changé. J'ai accepté que cela ne se ferait pas en quelques cycles. Mais mon fils est toujours là, quelque part. Je refuse de croire le contraire.

Je me suis lancée dans la cartographie du dôme, un passe-temps qui m'a redonné un but. En plus de me remettre dans le bain de mon ancien métier. Cela m'a permis de retranscrire tout ça sur mes appareils avec mes propres informations. 
Je me surprends parfois à penser au temps qui passe. Ivanhault et Sillius, mes compagnons de longue date, sont de plus en plus affaiblis. La vieillesse les rattrape. Ça me fait mal de les voir ainsi. Jusqu'à maintenant, ayant vécu beaucoup avec mes semblables, je ne m'en rendais que très peu compte. Mais la vérité me rattrape, à coups de griffe, lacérant tout sur son passage. Heureusement, je ne suis pas seule dans cette épreuve. Même si je sent aussi que la tristesse de Mel m'échappe. Je ne sais pas comment lui offrir le réconfort dont elle à besoin. 

Zéro ou plutôt Lucius est désormais parmi nous. Un petit rayon de soleil, qui apporte au couple la fraîcheur et la chaleur dont ils avaient besoin. Les voir ainsi m'apaise et me rassure. Même si nous n'arrivons pas à trouver une solution à temps, ils auront été heureux. Actuellement c'est le plus important pour moi.

Vingt ans déjà. Une nouvelle génération d'enfants est née sous le dôme, sans trop de surprise, j'ai fini par adopter moi-même un jeune Miqo'te, Jasper. Un petit être devenu orphelin à cause de cette maudite maladie de la foudre qui fait de plus en plus de victimes. Il me rappelle ce que j'ai perdu et ce que je dois encore protéger. Il est ma responsabilité maintenant, et je ne faillirai pas à ce devoir.

"Je continue d'avancer, même si la route est longue, même si les obstacles sont nombreux. Pour mes deux fils. Pour mes compagnons. Pour les enfants de l'orphelinat. Je ne baisserai pas les bras. Pas tant que je suis en vie."
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Vanish Kawaii Il y a 1 mois et 1 semaine

Une styliste en devenir


À 24 ans, Vanish a maintenant terminé ses études de styliste. Laissant de côté son rêve de devenir championne de Neon-Drive. Elle a suivi son cœur en reprenant l'atelier de couture que sa mère chérissait tant, un lieu chargé de souvenirs et d’émotions. Cet endroit où elle sent encore la présence de sa mère à chaque coup d'aiguille, mais la réalité n'est pas aussi simple que dans ses rêves d’enfant. Les débuts sont difficiles, elle sait que sa mère avait une réputation, une clientèle fidèle et un savoir-faire incomparable. En comparaison, Vanish se sent souvent désemparée, ses premières créations sont correctes, mais elles manquent de ce "je-ne-sais-quoi" qui rendait le travail de sa mère si exceptionnel. Les retours de la clientèle sont mitigés : certains apprécient ses idées modernes, d’autres regrettent l'absence du raffinement qu’apportait sa mère.
Malgré tout, elle persévère. Chaque jour, elle se rend à l’atelier, les mains incertaines au début mais de plus en plus assurées au fil du temps. Elle fait de son mieux, même si le doute l’assaille constamment. Elle sait qu'elle ne remplacera jamais sa mère, mais elle essaie de trouver sa propre voie, son propre style, son identité.

Meleth, la "tata de cœur"

À côté de ces défis professionnels, Vanish trouve refuge dans sa relation avec Meleth, sa "tata de cœur". Elle a toujours été là, comme une seconde figure maternelle, particulièrement après la mort de sa mère. Mais depuis quelque temps, elle semble s’éloigner, sombrant peu à peu dans une profonde tristesse. La raenne a remarqué les changements : Meleth est de plus en plus absente, perdue dans ses pensées. Ses visites à l’atelier se font rares, et quand elles se voient, son sourire est souvent forcé. Elle parle moins, évite certains sujets, et semble parfois ailleurs, comme si un poids invisible l’écrasait. Vanish tente de l’aider, de lui parler, mais ses efforts ne font que souligner son impuissance face à cette détresse.

Une promesse

Un soir, épuisée par une longue journée à l’atelier, Vanish rentre en direction du quartier résidentiel. Elle s'était arrêtée sur le chemin pour prendre à manger dans une chaine de fast-food. "Je vais partager tout ça avec Mel-Mel ça la requinquera" se disait elle. Elle pousse la porte de l'appartement, la lumière est éteinte, pas un bruit.
"Salut Mel-Mel ! Laisse tomber la journée que j'ai eu, je suis passé au fast-food en rentrant." Rien... "Mel-Mel..?" Meleth est assise par terre adossée contre le canapé, les vêtements froissés, le regard vide. Au début, elle n’ose pas bouger, figée par la scène. Puis ses yeux se baissent et elle remarque une chose qui fait disparaître toute trace de fatigue : du sang.

Du sang.

Il y a du sang sur le sol en electrope sous Meleth. C’est à ce moment précis que la panique frappe. Elle se précipite vers elle, son cœur battant à tout rompre, cherchant à comprendre ce qu’il s’est passé. Meleth murmure quelque chose d’inintelligible, la voix faible et brisée. Le sang s'écoule lentement d'une blessure au poignet, une blessure que Meleth s'est infligée elle-même. Vanish sent la terreur la saisir, mais elle sait qu'elle n'a pas le temps de céder à la panique. Elle doit agir vite. Ses mains tremblent alors qu’elle cherche des bandages, appelle à l’aide, essaye de garder Meleth consciente. C’est un moment de frayeur et de désespoir, où le temps semble se figer alors que chaque seconde compte.

"Tu as promis !"
Ivanhault Il y a 1 mois et 1 semaine
« Idiote, stupide idiote, enfant gâtée. »

Ivanhault ne criait jamais, mais son grondement roulait comme le tonnerre lointain des tempêtes de la hoirie.

« Comment osez-vous craquer, alors que vous allez vivre, alors que vous êtes jeune, alors que vous avez encore tout le temps devant vous. Comment osez-vous vous renfermer comme vous l'avez fait, sans parler, en dépit de mes tentatives pour venir vers vous. Vous auriez mérité que je vous laisse vous vider de votre sang. »

Il clipsa l'embout d'un cathéther dans une poche au contenu clair. Une goutte régulière se déversait depuis la poche supérieure dans l'ampoule, puis le cordon de silicone qui courait jusqu'au bras de Meleth. De quoi remplacer le sang perdu mais également, un antidépresseur léger destiné à alléger le symptôme de désespoir qui accablait la viera. Il n'avait pas encore dit aux autres, et peut-être Meleth lui demanderait-elle de ne pas le faire. Souvent ces gestes demeuraient ignorés, honteux.

« Vanish aura bien mérité son milkshake. »

Il portait bien l'âge, ses traits encore jeunes demeuraient lisses. Ses cheveux grisonnants, s'accordaient au ton plus clair de sa peau, légèrement pâlie par des années sans soleil. Avec sa canne, il appuya sur le bouton de fermeture de la porte qui bloquait l'entrée de la chambre du petit dispensaire dans lequel il avait amené Meleth. Puis. Il se fit du biothé. Revenu s'asseoir près du lit de Meleth avec dans la main une tasse noire où était maladroitement gravé "Le meilleur papa du monde" il ajouta « Allez, videz votre sac. Vous voulez parler d'eux et je les ai oubliés, alors, rafraichissez moi la mémoire, et dites moi qui ils étaient. »
Ney Il y a 1 mois et 1 semaine
Roshan était bien plus loin, au nord, lorsque le cristal de son collier s'était soudain terni. Aussi découvrit-il la situation à retardement, les vaisseaux survolant la région, le dôme d'où ils étaient sortis et la disparition de cinq de leurs compagnons sous celui-ci, dont sa mère, Elyaska. Tous travaillent d'arrache-pied pour trouver le moyen de pénétrer dans la bulle électrique dans l'espoir dérisoire d'y retrouver leurs camarades.

Fallait-il briser l'optimisme qui leur permettait d'avancer ? Le croiraient-ils seulement ?

Sans réponse à ces questions, il enfouit sous sa chemise l'éclat éteint du cristal qui avait si longtemps été son lien avec sa mère, et avec lui ses certitudes, pour mettre à profit ses talents de chasseur afin de ravitailler le camp.
Lerith Il y a 1 mois et 1 semaine

Trente ans : Convergence

Les cinq années suivantes, bien qu'elle ai survécu à sa -stupide- tentative de mettre fin à ses jours, Meleth demeura terne. Ainsi que le disait Terrechant "l'étoile ne brille plus". Cela lui laissait davantage de temps pour s'intéresser aux informations qu'Elyaska leur transmettait. Son amie avait rejoint le mouvement de "résistance" dans les Faubourgs, et les nouvelles n'étaient guère réjouissantes :
La construction d'un avant-poste dans le tunnel près de l'ancien chemin de fer laissait à penser que les recherches pour ENFIN ouvrir le dôme étaient sur le point d'aboutir, vague espoir auquel Meleth ne voulait pas trop s'accrocher. Ce qui dérangeait, en revanche, était la militarisation progressive de la Gardienne d'Eternité, la fermeture de l'Arcadion pour réaffecter les réserves d'âme à l'origénèse, et le déploiement massif de sentinelles aux frontières du territoire.
"Même les exterminateurs peinent à trouver de quoi alimenter leurs régulateurs."
Elle n'aimait pas cela, vraiment pas. Que l'on veuille protéger ses frontières en vue d'une ouverture sur l'extérieur paraitrait sensé mais autant d'effectif, autant d'armes, autant de restrictions sur les civils... Cela ne lui rappelait que trop une autre vie, une autre guerre à présent lointaine.
Chaque jour, elle enfourchait son motodrone et partait en reconnaissance solitaire, se justifiant par son statut d'exterminatrice vétérante, et allait jeter un œil sans trop s'approcher. Elle savait que Silius était impliqué là-dedans mais le vieil elezen était tenu au secret. Alors, elle transmettait ses observations à Elyaska puis rentrait mener sa vie d'artiste sans éveiller les soupçons. C'est un soir ordinaire que cela se produisit et que sa vie bascula de nouveau.

Elle se trouvait dans l'ascenseur menant à Solution Neuf ; les portes venaient de se fermer. Elle n'avait aucune idée de ce qui se passait alors à des lieues d'ici du côté de l'Avant-Garde qu'elle observait il y a à peine deux heures. D'un coup, son corps tout entier fut pris d'un spasme violent au moment où le lien s'éveilla brusquement. Cette image fixe, cette sensation persistante mais gelée dans son esprit se mit soudain en mouvement et elle ressentit la présence de chacun d'eux comme si elle les avait quitté hier. Elle vacilla et tomba à genoux quand l'ascenseur se mit en route.
"Qu'est ce que.. qu'est-ce qui m'arrive ?!"
Elle avait tout oublié de ces sensations qui l'assaillirent par surprise. C'était trop fort, trop soudain... trop impossible. Comment pouvaient-ils être toujours là, tous, trente ans après ? Sa vision se troubla, ses jambes refusèrent de la porter, son cœur tambourinait dans sa poitrine elle était au bord de l'évanouissement.

"...Ils arrivent"
Noah Il y a 1 mois et 1 semaine
Alors que les environs s'agitent, le Viéra sort de sa torpeur et quittant la hauteur relative de sa tour de guet improvisée, il se dirige d'un pas calme mais décidé vers son "ennemi" de ces sept dernier jours.
"A nous deux...."

Ney Il y a 1 mois et 1 semaine
A peine les paroles de dame Kikyo avaient-elle atteint ses oreilles qu'il avait pris sa décision. Sitôt le service à l'entrepôt terminé, il avait rejoint l'éthérite d'Ishgard, en direction du Tural. Il lui fallut quelques jours pour localiser leur campement, au travers des plaines arides de Xak Tural, guidé par son instinct et ce lien qui avait appris à écouter. 

Aussi fort soit son désir de visiter les terres natales de Will à ses côtés, il ne faisait pas le poids quand ses amis avaient besoin de son arc. 

Ce soir, et aussi longtemps que l'équipage ne serait pas réuni, il se tiendrait à leurs côtés.
Elyaska Il y a 1 mois et 1 semaine

Aussitôt arrivée aussitôt repartis


Tôt ce matin, aux alentours de 3h du matin, Ely sera arrivée en trombe à l'orphelinat. Alertée par les appels de Meleth et Ivanhault, elle mettra quand même du temps à arriver, car trop occupée par… Ses activités extra-professionnelles, dirons-nous.
Le visage choqué et complètement ahuri. Le cerveau de la viéra fonctionnait à deux cents à l'heure. Ouvrant la bouche, la refermant ensuite, elle finit par répliquer fortement, non sans émotion toutefois, sa voix tremblant légèrement :

« Et c'est maintenant que vous arrivez, bande de nazes ?! »

Une forte émotion, oui. Reprenant son souffle, elle secoue la tête vivement, reprenant plus doucement :

« Donc si vous êtes là, c'est que le Dôme est ouvert, ok… Ok ! Pas que je ne vous aime pas, mais j'ai mieux à faire. Retirez vos chaussures si vous allez en haut, et Glado, tu prends soin de mes petits. »

Elle récupère un sac, son arme et pose ses lunettes sur son visage, avec un sourire au coin et aimable.

« Pas que je ne vous aime pas, mais j'ai attendu 30 putains d'années pour revoir mon fils. Je reviens ! Ya des canettes dans le frigo de gauche le reste vous touchez avec les yeux ou ça va barder ! »

Et là voilà repartit, le bruit d’une moto juste après faisant comprendre qu’elle était déjà sur la route. Vous ne reverrez là viéra que plus tard dans la journée.
Neimad Il y a 1 mois et 1 semaine
A son réveil, elle pensait que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. C'en était un n'est-ce pas ? Pitié, dites moi que ce n'était qu'un rêve !!! Mais il était inutile pour la Miqo'te de se bercer d'illusions et de nier la réalité: trente d'années venaient de s'écouler pour ses amis. Iko monta sur le toit de l’orphelinat et observa ce qui fut une terre de Tural avant l'arrivée du dôme, perdue dans ses pensées.

"Trop tard... on arrive bien trop tard..."

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