

Ce soir-là, tandis que certains chassaient le repas du lendemain et que d'autres courraient après un gobbue armé, Kikyo et Maahwi ne quittèrent pas le banc sur lequel la commandante l'avait rejoint pour lui offrir un thé en remerciement pour son rapport et toutes les autres initiatives que le Hhetsarro avait prises sans qu'il y soit obligé en tant qu'invité.
Au final ils discutèrent longtemps, très longtemps. Les mauvaises langues et les comiques diront que c'est la première fois qu'elle témoigna autant d'intérêt à quelqu'un qui ne soit pas un elezen. Elle le quitta peu de temps avant le retour des différentes missions.
Le lendemain matin, trois notes étaient épinglées sur le tableau de bord de l'Eternal descendu sur le port, afin que tout le monde puisse le voir même l'équipage de l'Abyssius. Il était désormais le centre du camp de base. Trois notes, trois titres, trois équipes : la statue brisée, les ruines au centre des terres, et la grande muraille au sud. A côté, un thermos de café toujours plein et une table à tréteaux prise dans la cale pour faciliter les réunions tactiques et les rapports spontanés.


Hanbei se faisait assez discret depuis leur arrivé sur l'île. Certains avaient de l'énergie à revendre pour explorer l'île, chasser des créatures pour remplir le garde-manger du camps, ou bien étudier les environs. Lui? Il passait ses journée avec la plus grande concentration, à faire des exercices, car c'est en bougeant et par la pratique que l'on apprend le plus facilement.
Apprendre quoi? Suite à la réponse négative reçu après sa demande envers Akira, il s'était tourné alors vers Kikyo pour lui faire part de son désirs de se former à un art martial pour lui permettre de se défendre, chose essentiel dans un monde dangereux, surtout s'il se retrouve sans magie et sans arme, mais pas uniquement. Il souhaite intégrer cela à ses connaissances déjà acquise du corps humain en médecine pour trouver un équilibre, et trouver un compromis entre la capacité à faire du mal de l'art martial, et la capacité de guérir en manipulant le ki et les points de pression du corps.
A sa plus grande surprise, Kikyo était déjà formé à un art martial qui pourrait correspondre à ses besoin. Le Baihe Quàn, ou communément dit "Boxe de la Grue Blanche", un style se basant sur les mouvements, la rapidité et la précision, exactement ce dont il avait besoin pour son objectif.
Il aura ainsi demandé à la demi-raenne de l'entrainer, profitant de leur blocage sur cette île, pour intégrer aussi rapidement que possible ce qu'il pouvait apprendre d'elle, s'entrainant et investissant tout son temps à comprendre et maitriser cet art martial.
Apprendre quoi? Suite à la réponse négative reçu après sa demande envers Akira, il s'était tourné alors vers Kikyo pour lui faire part de son désirs de se former à un art martial pour lui permettre de se défendre, chose essentiel dans un monde dangereux, surtout s'il se retrouve sans magie et sans arme, mais pas uniquement. Il souhaite intégrer cela à ses connaissances déjà acquise du corps humain en médecine pour trouver un équilibre, et trouver un compromis entre la capacité à faire du mal de l'art martial, et la capacité de guérir en manipulant le ki et les points de pression du corps.
A sa plus grande surprise, Kikyo était déjà formé à un art martial qui pourrait correspondre à ses besoin. Le Baihe Quàn, ou communément dit "Boxe de la Grue Blanche", un style se basant sur les mouvements, la rapidité et la précision, exactement ce dont il avait besoin pour son objectif.
Il aura ainsi demandé à la demi-raenne de l'entrainer, profitant de leur blocage sur cette île, pour intégrer aussi rapidement que possible ce qu'il pouvait apprendre d'elle, s'entrainant et investissant tout son temps à comprendre et maitriser cet art martial.



C'est arrivé pendant la nuit. Ceux qui étaient de veille l'ont repéré, comme s'il sortait de la tempête derrière le voile comme on sort de la brume. Silencieux, lent, sans craindre des vagues gigantesques que le vent orageux tournoyant autour de ses voiles repoussaient comme on souffle sur des pétales de fleurs. Le Trium apparut. Il n'y avait désormais ni brume surnaturelle ni tempête pour leur brouiller la vue, ils le distinguaient clairement. Ses voiles noires, son aura ethérée s'étirant par toutes les ouvertures tantôt couleur or tantôt d'un vert luisant... et un silence de mort sur le pont.
On réveilla tout le monde, bien sur, s'attendant à une attaque imminente ou du moins une réaction lorsque le capitaine Coral IX apercevrait l'Eternal et l'Abyssius amarrés au quai de l'Enclave.
"Qu'est ce qu'il fait...?"
Rien. Pas un tir de canon, pas même un signe de vie ou un visage vivant ou mort les fixant depuis le pont. Il resta à bonne distance des côtes, à moitié dissimulé par un nuage orageux permanent. Toutefois, le navire maudit conservait cette aura menaçante, écrasante et un sentiment de malaise physique, presque des nausées, pour ceux dont le lien était fort. Pour les capitaines, c'était encore pire. Pour les autres, rien de palpable si ce n'est la tension évidente et bien normale qu'on peut ressentir en présence d'un ennemi.
Kikyo ordonna un tour de garde, méfiante. Si le moindre signe d'hostilité ou de préparation à un assaut se présentait, ils devaient être prêts à se défendre. Assis sur le bastingage, Pan le fixait le museau triste.


Rapport d’activités :
Suite à une demande de Mahruvvet, nous ( Cass/Eva , Irdel , Ely et moi )sommes parties voir si elle avait bien vu un gobbue avec un bouclier et une épée rodant sur la plage.
Une fois sur place, après 7min15 de marche, nous avons constaté via divers moyens ( jumelle, drone , vue ) la présence du dit gobbue, portant une armure faite de bric et de broc, d'un casque trop petit pour lui et d'une épée et d'un bouclier, le port droit et fier.
Les filles ( Cass et Irdel ) ont de suite senti une masse d'ether étrange venant du bouclier , pendant qu'Ely examinait des cadavres non loin, surement tué par le gobbue, je leur laisserai le loisir de s'expliquer sur leurs sujets respectifs.
Le gobbue nous a défié en duel , comme le ferai un chevalier ishgardais, nous l'avons accepté bien malgré nous.
Le bouclier étrange à été recuperé et le gobbue est retourné à sa vie de gobbue avec un comportement de gobbue.
Cass à trouvé une sorte de cristal enchâssé dans le bouclier, qu'elle a un peu analysé puis qu'elle m'a confié pour faire des essais d'harmonisation. Le cristal à brillé mais il ne s'est rien passé dans la ville fantôme et je n'ai envie de défier personne en duel.
Cass et Irdel continueront d'en apprendre plus à ce sujet.


La barde y voyait une opportunité. N’ayant jamais accepté le lien avec l’Eternal, elle ressentait moins fortement le malaise ambiant. Elle comptait bien en profiter pour embarquer quelques instruments de mesure (l’éthermomètre d’Eva, son propre monocle) afin d’analyser l’éther émanant de ce fichu navire. Bien sûr, elle n’était pas éthérologue, mais elle avait sa propre compréhension de l’éther et de la magie en général.
À cela s’ajoutait sa sensibilité naturelle, qu’elle comptait mettre à profit pour percevoir l’aura du bateau de manière plus "épidermique". Elle se concentrerait tout particulièrement sur le registre qui était devenu sa spécialité : l’éther émotionnel, les émotions, leurs manifestations, et les effets qu’elles pouvaient avoir directement sur les esprits.
On pouvait donc apercevoir une Au'ra assise sur le toit, faisant face au Trium, entourée de carnets et de papiers éparpillés. La jeune femme était curieuse. Elle voulait comprendre, à son niveau. La magie est chose compréhensible, et elle avait bien l'intention de faire cela : comprendre.
À cela s’ajoutait sa sensibilité naturelle, qu’elle comptait mettre à profit pour percevoir l’aura du bateau de manière plus "épidermique". Elle se concentrerait tout particulièrement sur le registre qui était devenu sa spécialité : l’éther émotionnel, les émotions, leurs manifestations, et les effets qu’elles pouvaient avoir directement sur les esprits.
On pouvait donc apercevoir une Au'ra assise sur le toit, faisant face au Trium, entourée de carnets et de papiers éparpillés. La jeune femme était curieuse. Elle voulait comprendre, à son niveau. La magie est chose compréhensible, et elle avait bien l'intention de faire cela : comprendre.

Occupée sur son toit dès le milieu de matinée, Mahruvvet ne serait pas seule. Arrivée avec un thermos de thé noir bien chaud, Kikyo vint s'asseoir à ses côtés sans la déranger durant son étude, avec Akio sous forme adulte. La demi-raenne se contenta de servir une tasse à la barde et de monter la garde à ses côtés, surveillant l'ennemi du haut du toit. De temps à autres elle descendait les ravitailler et faire le tour du camp prendre des nouvelles des autres. Puis elle remontait.


Dans sa cabine à la lueur d'une lampe, Quila à son petit bureau sorti un carnet et un stylo.
Nous étions partis chasser le repas des prochains jours avec le groupe composé de, Quila, Astera, Altun, Valka, Ulysse et une nouvelle tête, Nissa.
Eizen avait fait du repérage dans la journée, il avait réussi à repérer le plus gros des garulas, cependant ce sont des créatures apparemment chassées par des bandernastchs.
Arrivé sur place, le groupe a remarqué que le garula géant était en train de se faire attaquer et le groupe a choisi de patienter pour que la créature s'épuise.
La stratégie était bonne jusqu'à ce qu'un des bandernastchs tombe sur Altun et Nissa. Ce dernier fut lancé par le garula géant qui ce défendait.
À ce moment-là, le groupe a décidé d'attaquer. Altun, Quila, Valka et Nissa étaient au contact tandis qu'Astera et Ulysse étaient en retrait, mais attaquaient quand même.
En plein milieu du combat, Astera créa une puissante magie de terre et de vent pendant que le reste du groupe faisait de son mieux pour venir à bout de la créature. Cette dernière ne savait plus où donner de la tête assaillie de toutes parts.
Astera mit le coup de grâce en l'enfonçant dans la terre. Bloquée, mais vivante, la créature fut achevée en l'état.
Ensuite vient le travail de découpe, Quila, Nissa, Altun et Valka s'attelèrent à la charge. Plusieurs 10ene de kilos de viandes furent découpés. Ramenés grâce à Ulysse équipé de son sac à dos et l'aide d'autres membres de la compagnie venus pour le transport. Arrivée à la cambuse, la viande fut stockée.


Depuis l'arrivée du trium dans les eaux de l'île, Quila se sera habillée, équipée et armée. Elle se souvenait avec quelle facilité le capitaine coral et son escorte avaient réussi à les prendre par surprise à urqopatcha. "Ça n'arrivera pas deux fois !".
Vous pourrez voir la viera faire une ronde, s'autorisant quelques minutes pour manger.
Quila fixe de temps en temps son artéfact, (une petite montre à gousset censée indiquer le prochain rendez-vous ou évenement). "Qui sait ? Peut-être est-ce une rencontre avec coral et son navire.".
Vous pourrez voir la viera faire une ronde, s'autorisant quelques minutes pour manger.
Quila fixe de temps en temps son artéfact, (une petite montre à gousset censée indiquer le prochain rendez-vous ou évenement). "Qui sait ? Peut-être est-ce une rencontre avec coral et son navire.".


Quila ne croyait pas si bien dire, « pas deux fois ».
Déjà, à peine le Trium signalé, Liann quitta aussitôt l'Abyssius en pestant au sujet d'un mégalodon. Elle n'était pas très active depuis leur arrivée sur l'île. Les promesses d'exploration et de nouveaux horizons lui avaient été gâchées par une énième rencontre avec ce pirate, et elle en avait déjà ras le masque à peine le pied posé sur l'île, à la mention de son nom : Coral. Elle sortirait si les autres avaient besoin d'elle, mais au diabolos ces fichus navires et tout le malheur qu'ils apportent avec eux.
Donc quand le Trium pointa le bout de son nez, forcément, elle vint assister ses camarades dans le conflit à venir. Elle les observa porter leur attention vers le navire inerte au loin et prêta à leurs adversaires une pensée plus insidieuse qu'elle exprima à haute voix à ses camarades : « Et si c'était un leurre ? Ils ont peut-être déjà débarqué et nous attendent à nos prochaines destinations. »
Elle descendit aussitôt préparer Penneceval pour un vol de reconnaissance en opposition au Trium. Les trois lieux avaient été identifiés, alors elle essaya d'y voir de l'activité à l'avance, des traces de débarquement, même des empreintes de pas sur les côtes et les plages venant de la mer, des bêtes vaincues et laissées là. Le moindre signe d'une embuscade ou d'exploration.
Déjà, à peine le Trium signalé, Liann quitta aussitôt l'Abyssius en pestant au sujet d'un mégalodon. Elle n'était pas très active depuis leur arrivée sur l'île. Les promesses d'exploration et de nouveaux horizons lui avaient été gâchées par une énième rencontre avec ce pirate, et elle en avait déjà ras le masque à peine le pied posé sur l'île, à la mention de son nom : Coral. Elle sortirait si les autres avaient besoin d'elle, mais au diabolos ces fichus navires et tout le malheur qu'ils apportent avec eux.
Donc quand le Trium pointa le bout de son nez, forcément, elle vint assister ses camarades dans le conflit à venir. Elle les observa porter leur attention vers le navire inerte au loin et prêta à leurs adversaires une pensée plus insidieuse qu'elle exprima à haute voix à ses camarades : « Et si c'était un leurre ? Ils ont peut-être déjà débarqué et nous attendent à nos prochaines destinations. »
Elle descendit aussitôt préparer Penneceval pour un vol de reconnaissance en opposition au Trium. Les trois lieux avaient été identifiés, alors elle essaya d'y voir de l'activité à l'avance, des traces de débarquement, même des empreintes de pas sur les côtes et les plages venant de la mer, des bêtes vaincues et laissées là. Le moindre signe d'une embuscade ou d'exploration.


Un rapport apparaîtra en fin de journée.
Doux Amours,
J’ai pris quelques menus relevés au fil de la journée ! Que nous dit le Trium ? Que nous chante-t-il ? Que diantre est-il ? Les résultats sont maigres, le vil bâtiment reste fort éloigné, mais j’ai néanmoins quelques observations à partager. Mes carnets sont à disposition de quiconque souhaiterait les consulter !
Voici mes résultats, en résumé :
- À l’aide de mes outils : l’éther corporel y est concentré à un degré inimaginable. Une marée, un océan d’éther humain. C’est gigantesque ! Monumental ! Nous faisons face à une concentration à la fois grotesque et obscène de présence charnelle. Une orgie (platonique, je l'espère) d’éther corporel.
- Par ma sensibilité : le Trium m’apparaît aussi répugnant, aussi haïssable que l’Eternal ou l’Abyssius. Voire pire. Là où vos infâmes rafiots me laissent une désagréable impression, ici, je perçois une présence… mais non-vivante. Une impression de quelque chose d’infiniment artificiel, abominable dans son essence. J’ai la triste intuition que Nazah et Floe’ en souffrent en réalité de la simple proximité avec une telle abomination.
- Concernant les émotions : rien. Un néant glaçant. Comme si je cherchais à capter un vide existentiel. Certes, des émotions flottent peut-être sur le Trium, issues des passants ou des passagers, qu'en sais-je à cette distance ? Mais de la chose elle-même ? Rien. Un tel silence émotionnel si total qu’il ne peut être sain. Là où l’Eternal empeste de vos affects combinés, le Trium ne laisse percevoir que le silence. Un gouffre.
Un rapport en creux, n’est-ce pas ? Je viens de vous discutailler non sur ce que je ressens, mais sur ce que je ne ressens point. Un joli exercice, ne trouvez-vous pas, belles âmes ? Que voulez-vous : le vide m’inspire ce soir.
Voici ma conclusion : que brûle le Trium et la flotte. Rien de bon ne peut en être tiré.