Maahwi
Il y a 1 jour et 14 heures

C’est au premières lueurs du jour que Maahwi sort de la cabine numéro 7. Il prend la direction de la cambuse, marmonnant qu’il était avec des fous sur une île de fous ! Non mais c’est vrai quoi ? Qui, dicté par un instinct de survie, serait resté sur le pont d’un bateau en pleine tempête, avec des vagues de 20 yalms de haut ? Sans réelle sécurité ou moyen de rester sur le pont ? Ces grands malades riaient à plein poumons entre deux tasses d’eau salée… alors que lui, dès les premiers signes s’était mis à l'abri à l’intérieur pour ne pas risquer de passer par-dessus bord et inquiéter les autres.
Enfin dans la cambuse, il prend une grande casserole qu’il remplit d’eau et laisse celle-ci chauffer sur le feu. Il se dirige ensuite vers la caisse remplie d’abats de tortue, fouille et en ressort une masse souple sanguinolente. Le Hhetsarro a soigneusement récupéré une des vessie, une poche délicate et translucide. Le rôdeur la tient entre ses doigts, légère comme un souffle, et la nettoie avec précaution dans l’eau claire de la plonge. L’eau glisse sur la membrane, révélant sa finesse, sa souplesse. Il murmure ce qui semble être une prière, un merci à l’esprit de la tortue, pour ce don qu’elle lui offre. Il la plonge et la ressort instantanément dans l’eau bouillante de la casserole pour la désinfecter sans que sa souplesse perde sa qualitée par la chaleur pouvant la faire se rétracter. La vessie est ensuite déposée sur le plan de travail le temps qu’il vide et nettoie la casserole avant de la ranger.
Maahwi prend ensuite la membrane et quitte le navire pour l’entrée du village, sous le regard curieux des quelques habitants transparents du village, il commence son ouvrage. D’abord, il vérifie la vessie, la tournant doucement pour s’assurer qu’aucune déchirure ne la fragilise. Elle est parfaite, lisse, presque lumineuse sous les rayons du soleil se levant de sa longue nuit. Avec son petit couteau taillé dans une corne, il pratique une petite incision, juste assez large pour y glisser une tige creuse de roseau tout droit venue de Kozama’uka, fine et polie par des heures de travail. Ce roseau sera le lien entre son souffle et le ballon, le canal par lequel il donnera vie à cette création.
Le Turalien prend une poignée de cendres fines, recueillies dans le foyer de la cuisine plus tôt et mise dans une bourse de cuir accrochée à sa ceinture. Doucement, il les fait pénétrer dans la vessie par l’ouverture, frottant l’intérieur pour éliminer toute humidité et renforcer la membrane. Les cendres, comme un secret partagé avec la terre, donnent à la vessie une texture plus robuste, prête à accueillir l’air. Ses doigts travaillent avec précision, mais aussi avec révérence, car chaque geste est une danse entre le Hhetsarro et la nature.
Ensuite, il scelle l’incision. Utilise un fil de tendon, récupéré aussi dans la caisse de chutes de tortues la veille, et il couds avec une aiguille d’os, fine comme une plume. Chaque point est serré, mais délicat, pour ne pas déchirer la membrane. Il s’applique, car un ballon qui fuit est un rêve qui s’échappe. Une fois la couture terminée, Le blondinet l'enduit d’une mixture étrange, les connaisseurs pourront reconnaître la sève extraite des arbres de Kosama’Uka par les Hanu Hanu, qui sèche vite sous la chaleur et forme une barrière imperméable. Il souffle doucement à travers le roseau, et la vessie s’arrondit, prenant forme sous ses yeux. Elle gonfle, timidement d’abord, puis avec assurance, jusqu’à devenir une sphère parfaite, légère et rebondissante.
Mais le travail n’est pas fini. Pour que le ballon dure, il l'enveloppe d’un tressage de fibres végétales, des lanières d’écorce séchée qu’il a laissé trempées dans l’eau pour les rendre souples toute la nuit. il tisse un filet serré autour de la vessie, comme une armure légère, qui la protège tout en laissant voir sa transparence.
Enfin, Maahwi retire le roseau et scelle l’ouverture avec un dernier point de résine. Le ballon est prêt. il le fait rouler entre mes mains, sentant son poids léger, sa texture vivante. Il le lance en l’air, et le petit ballon s’élève un instant avant de retomber doucement, prêt à rouler sur la terre du village.
Le nomade rattrape le ce ballon et y infuse son éther tout en regardant le village devant lui. C’est un morceau de la tortue, un fragment de la terre, un souffle de son esprit et un souvenir de son passé. C’est une histoire qu’il tisse,mais aussi un gentil appât pour faire sortir de leur cachette ses regards curieux et enfantins l’ayant suivi avant qu’il ne se cache dans le bateau pour dormir.
Accompagné de sa balle qu’il fera rebondir de sa main tout en se déplaçant, il visitera le village, saluant les quelques présents d’un hochement de tête silencieux. Ses oreilles à l'affût, ses yeux cachés par son masque balayant l’endroit inconnu, il finit par laisser la balle au sol et marcher en tapant dedans avec son pied pour continuer sa visite. Le ballon couvert d'éther se verra ensuite frapper fortement contre un des murs entourant le village à plusieurs reprises avant d’être laisser à l’abandon, roulant sur la pierre jusqu’à finalement s’arrêter alors que le Turalien s’installe sur un des bancs, attendant sagement de voir si les curieux regards daigneront sortir de leur cachette.

Une île remplie de fantômes... On se serait cru tout droit sortis d’un roman de pirates, de ceux qu’Astéra dévorait en secret lorsqu’elle voulait s’évader autrement que dans les ouvrages scientifiques de Sharlayan. Mais cette fois-ci, rien de tout cela n’était fiction. Ce n’était pas une histoire racontée : c’était la sienne.
Et elle était bien réelle.
L’idée d’explorer une île hantée, battue par les vents et chargée d’ombres, la rendait à la fois fébrile et excitée, avec ce mélange grisant de fascination et d’appréhension. Pourtant, la peur ne parvint pas à s’installer. Elle la repoussa, préférant laisser sa curiosité guider ses pas.
Plutôt que de rester dans sa cabine, Astéra décida de partir explorer les alentours. L’après-midi passa presque sans qu’elle s’en rende compte, tant elle était absorbée par ses découvertes. Elle s’aventura entre les bâtiments délabrés, les structures envahies par le temps, et bientôt, ses pas la menèrent jusqu’au phare, dressé tel un gardien solitaire sur les hauteurs de l’île. La structure, bien que partiellement usée par les âges, avait conservé une majesté étrange, et la vue qu’elle offrait, une fois parvenue tout en haut, coupait le souffle. Mais ce qui capta toute l’attention de la Sylvestre, ce furent les glyphes. Gravés à même la pierre, anciens et indéchiffrables à première vue, ils semblaient tapis dans l’ombre d’un langage oublié.
Astéra prit tout son temps pour les observer. Elle traça leurs formes dans les airs du bout des doigts, les nota avec soin dans un coin de son carnet, y ajoutant des croquis rapides, des annotations précises, et surtout, ses hypothèses. Sur l’une des portes, un agencement étrange de symboles attira particulièrement son attention. Une énigme. Une sorte de message silencieux laissé là pour qui saurait encore en lire les clés.
Elle se perdit dans sa réflexion, immobile face à la pierre, oubliant presque le vent marin qui soufflait autour d’elle. Puis, portée par cette énergie qu’elle ne retrouvait que dans les moments de quête intellectuelle, elle reprit sa marche, faisant le tour des autres bâtiments, inspectant chaque mur, chaque recoin, à la recherche de glyphes similaires, ou peut-être de motifs différents qui, mis bout à bout, pourraient révéler un langage cohérent… une carte ? Un avertissement ? Une histoire ?
Quoi qu’il en soit, elle était lancée. Et comme souvent, lorsqu’elle entrait dans cet état d’esprit si particulier, le monde autour d’elle s’effaçait. Elle en oublia même de manger, absorbée tout entière par la recherche, cette passion dévorante qui, pour elle, était bien plus qu’un métier ou une discipline.
c’était une façon d’exister.
Et elle était bien réelle.
L’idée d’explorer une île hantée, battue par les vents et chargée d’ombres, la rendait à la fois fébrile et excitée, avec ce mélange grisant de fascination et d’appréhension. Pourtant, la peur ne parvint pas à s’installer. Elle la repoussa, préférant laisser sa curiosité guider ses pas.
Plutôt que de rester dans sa cabine, Astéra décida de partir explorer les alentours. L’après-midi passa presque sans qu’elle s’en rende compte, tant elle était absorbée par ses découvertes. Elle s’aventura entre les bâtiments délabrés, les structures envahies par le temps, et bientôt, ses pas la menèrent jusqu’au phare, dressé tel un gardien solitaire sur les hauteurs de l’île. La structure, bien que partiellement usée par les âges, avait conservé une majesté étrange, et la vue qu’elle offrait, une fois parvenue tout en haut, coupait le souffle. Mais ce qui capta toute l’attention de la Sylvestre, ce furent les glyphes. Gravés à même la pierre, anciens et indéchiffrables à première vue, ils semblaient tapis dans l’ombre d’un langage oublié.
Astéra prit tout son temps pour les observer. Elle traça leurs formes dans les airs du bout des doigts, les nota avec soin dans un coin de son carnet, y ajoutant des croquis rapides, des annotations précises, et surtout, ses hypothèses. Sur l’une des portes, un agencement étrange de symboles attira particulièrement son attention. Une énigme. Une sorte de message silencieux laissé là pour qui saurait encore en lire les clés.
Elle se perdit dans sa réflexion, immobile face à la pierre, oubliant presque le vent marin qui soufflait autour d’elle. Puis, portée par cette énergie qu’elle ne retrouvait que dans les moments de quête intellectuelle, elle reprit sa marche, faisant le tour des autres bâtiments, inspectant chaque mur, chaque recoin, à la recherche de glyphes similaires, ou peut-être de motifs différents qui, mis bout à bout, pourraient révéler un langage cohérent… une carte ? Un avertissement ? Une histoire ?
Quoi qu’il en soit, elle était lancée. Et comme souvent, lorsqu’elle entrait dans cet état d’esprit si particulier, le monde autour d’elle s’effaçait. Elle en oublia même de manger, absorbée tout entière par la recherche, cette passion dévorante qui, pour elle, était bien plus qu’un métier ou une discipline.
c’était une façon d’exister.


La traversée fut loin d'être de tout repos.
Les membres d'Aby étaient bien moins fatigués que ceux de l'eternal ayant subi une tempête presque continue.
Aby eu son moment de tempête quand nous sommes arrivés aux abords de l'île. Les commandes de Quila sont passées à la capitaine, qui avait activé le protocole pandore.
Ses yeux devinrent bleu brillant et elle ne répondit plus pendant quelques secondes, animée par le navire qui lui indiquait la marche à suivre. Cependant, Floer avait besoin de toute sa concentration pour indiquer la direction à Nazah.
Elle dit à Quila : « Prends les commandes, tu vas voir un chemin se dessiner devant toi." Dans l'urgence, Quila ne se posa aucune question et s'exécuta. Elle ressentit une " présence " à côté d'elle ainsi qu'une intuition sur le chemin à prendre.
Arrivé sur l'île saine et sauf, Quila se posait des questions : que vient-il de se passer ? La sensation n'était pas désagréable mais, intrusive. Même si on lui a dit ce que c'était, le voir est bien différent.
Elle reprit ses esprits quelques minutes plus tard pendant que les équipages parlaient avec des " fantômes ". Altun était partie voir l'île sans se mettre en danger, ce qui fit se demander à la viera si les créatures étaient vraiment si puissantes. Eizen parlait lui aussi d'explorer.
Quila n'avait plus qu'une envie, sortir sur l'île et voir ce qu'il en est de tout ça !
Les membres d'Aby étaient bien moins fatigués que ceux de l'eternal ayant subi une tempête presque continue.
Aby eu son moment de tempête quand nous sommes arrivés aux abords de l'île. Les commandes de Quila sont passées à la capitaine, qui avait activé le protocole pandore.
Ses yeux devinrent bleu brillant et elle ne répondit plus pendant quelques secondes, animée par le navire qui lui indiquait la marche à suivre. Cependant, Floer avait besoin de toute sa concentration pour indiquer la direction à Nazah.
Elle dit à Quila : « Prends les commandes, tu vas voir un chemin se dessiner devant toi." Dans l'urgence, Quila ne se posa aucune question et s'exécuta. Elle ressentit une " présence " à côté d'elle ainsi qu'une intuition sur le chemin à prendre.
Arrivé sur l'île saine et sauf, Quila se posait des questions : que vient-il de se passer ? La sensation n'était pas désagréable mais, intrusive. Même si on lui a dit ce que c'était, le voir est bien différent.
Elle reprit ses esprits quelques minutes plus tard pendant que les équipages parlaient avec des " fantômes ". Altun était partie voir l'île sans se mettre en danger, ce qui fit se demander à la viera si les créatures étaient vraiment si puissantes. Eizen parlait lui aussi d'explorer.
Quila n'avait plus qu'une envie, sortir sur l'île et voir ce qu'il en est de tout ça !


Après près de dix jours de tempête, Ulysse était épuisé tant physiquement que moralement. Quand ce n'était pas son devoir de passager actif qui le tenait sur le pont lors de ses quarts, à se faire gifler constamment par des embruns, c'était le roulis lancinant qui le torturait dans les entrailles du navire tandis qu'il essayait de faire sécher ses vêtements ou tout simplement de dormir.
Il tentait malgré tout de préserver sa bonne humeur, faute de garder son appétit, et d'encourager à sa manière tout l'équipage.
Ils espérait tous que l'accalmie qu'ils rencontraient enfin aller durer mais la semaine de torture précédente avait rendu le viéra méfiant. Après avoir vérifier certaines mesures à même le grand-mât, il s'était rendu dans sa cabine pour contrôler ses autres appareils en compagnie de son pantin. Tout était normal, tout allait bien. Mais l'espoir mourut sitôt jailli, quand ses yeux turquoises virent la pression atmosphérique chuter de manière vertigineuse et les champs magnétiques être perturbés. Bien trop vite, Silius lui confirma par perle "des nuages noirs apparaissent". Ca recommençait, mais dans des proportions inattendues. La tempête qu'ils affrontèrent à leur arrivée dans le Triangle Maudit était d'une violence si grotesque qu'elle arracha des rires fous à plusieurs membres de l'équipage, signe sans doute qu'il n'était pas le seul à être à bout.
Enfin, il accostèrent. Tous sains et saufs, ils touchaient à nouveau la terre ferme. Son estomac tanguait quelque peu mais le plus troublé était son esprit. Il avait parcouru les grandes lignes de certains rapports de mission de la compagnie mais voir le capitaine Kohi avec les yeux illuminés, ces histoires de Pandora, et ces discussions avec des fantômes à propos du Trium et de pirates maudits rendait tout à la fois plus concret et plus confus. Même s'il papotait l'air de rien, espérant toujours apporter une nécessaire bonne humeur au groupe, ses oreilles ne manquaient pas un mot des échanges entre Terrechant et ce Roegadyn translucide. Il y avait sur cette île "aux Errants" un phénomène qui aurait sans doute passionné son père, mais ce qui l'intéressait surtout, lui, c'était l'origine de cette tempête puis de ce voile qu'ils avaient traversés pour y accéder... L'exploration pouvait commencer!
Le lendemain, après un petit déjeuner plus que complet -il fallait bien qu'il se rempluma-, il partit explorer ville nymienne en ruine sans oublier de cueillir, avant de rentrer déjeuner, quelques fleurs qu'il réunit en bouquet avant de les déposer devant la cabine de Lysia.
Il tentait malgré tout de préserver sa bonne humeur, faute de garder son appétit, et d'encourager à sa manière tout l'équipage.
Ils espérait tous que l'accalmie qu'ils rencontraient enfin aller durer mais la semaine de torture précédente avait rendu le viéra méfiant. Après avoir vérifier certaines mesures à même le grand-mât, il s'était rendu dans sa cabine pour contrôler ses autres appareils en compagnie de son pantin. Tout était normal, tout allait bien. Mais l'espoir mourut sitôt jailli, quand ses yeux turquoises virent la pression atmosphérique chuter de manière vertigineuse et les champs magnétiques être perturbés. Bien trop vite, Silius lui confirma par perle "des nuages noirs apparaissent". Ca recommençait, mais dans des proportions inattendues. La tempête qu'ils affrontèrent à leur arrivée dans le Triangle Maudit était d'une violence si grotesque qu'elle arracha des rires fous à plusieurs membres de l'équipage, signe sans doute qu'il n'était pas le seul à être à bout.
Enfin, il accostèrent. Tous sains et saufs, ils touchaient à nouveau la terre ferme. Son estomac tanguait quelque peu mais le plus troublé était son esprit. Il avait parcouru les grandes lignes de certains rapports de mission de la compagnie mais voir le capitaine Kohi avec les yeux illuminés, ces histoires de Pandora, et ces discussions avec des fantômes à propos du Trium et de pirates maudits rendait tout à la fois plus concret et plus confus. Même s'il papotait l'air de rien, espérant toujours apporter une nécessaire bonne humeur au groupe, ses oreilles ne manquaient pas un mot des échanges entre Terrechant et ce Roegadyn translucide. Il y avait sur cette île "aux Errants" un phénomène qui aurait sans doute passionné son père, mais ce qui l'intéressait surtout, lui, c'était l'origine de cette tempête puis de ce voile qu'ils avaient traversés pour y accéder... L'exploration pouvait commencer!
Le lendemain, après un petit déjeuner plus que complet -il fallait bien qu'il se rempluma-, il partit explorer ville nymienne en ruine sans oublier de cueillir, avant de rentrer déjeuner, quelques fleurs qu'il réunit en bouquet avant de les déposer devant la cabine de Lysia.
Avec un retard que tu pardonneras j'espère: joyeux anniversaire.
U.P.


Tandis que la curiosité s'emparait de l'expédition aux premières heures de cette incroyable découverte, Kikyo conserva son sang froid même si le sang bouillait sous ses écailles. Elle voulait savoir, elle voulait faire le tour de l'île, elle voulait...
... D'abord, une chose à la fois.
Elle s'assura que chacun mange correctement après la nuit passée. Elle veilla à ce que le strict nécessaire soit descendu à terre tant qu'ils n'étaient pas certains de pouvoir rester. Puis, plus tard dans la journée elle changea d'avis : "On ne peut pas repartir, de toute façon. Si le Trium revient, cette enclave sera plus facilement défendable que nos bâtiments en pleine tempête."
Aussi, elle confia à Mahruvvet la charge d'organiser le ravitaillement sur place : trouver de l'eau potable et de la nourriture. Lorsqu'elle apprit qu'Ulysse voulait étudier le "bouclier" elle acquiesça avec approbation. Faute de pouvoir partir, elle voulait sécuriser leur nouveau camp de base. Elle ne manqua pas de faire un tour, comme tout le monde, entre les bâtiments et vers le temple scellé. Mais elle ne s'y attarda pas pour le moment.
"Merci pour hier soir, pour le repas" dit-elle à Maahwi en le voyant passer avec sa balle ethérée, suivi par trois jeunes gens parmi les âmes errantes dont un garçons néo-alexandrin. En voilà un qui savait se faire des amis de toutes sortes. Avec une simple balle, si simple et si évident qu'elle secoua la tête. "Brillant."
Son regard se tournait régulièrement vers la mer. Elle ne voulait pas s'inquiéter, elle était venue avec l'idée d'une inévitable confrontation, mais Kikyo n'avait jamais apprécié de ne pas savoir quand un combat aurait lieu. Elle ne voulait pas se laisser surprendre.
"Ceux qui ne sont pas dehors en mission d'exploration établiront un tour de garde ici pour guetter le retour du Trium. Que nous soyons prêts à nous défendre."


Tôt le matin , Floerswys fit appareiller l'Abyssius, pour faire un tour de l'ile et une cartographie externe et des fonds marins. L'Abyssius ne revint à son port d'attache provisoire que pour le repas du soir, ou il fit état des résultats de sa journée.
Le dôme entourant l'ile est assez large et protège aussi des courants marins en plus de la tempête. Au nord de l'ile d'autres ruines s'y trouve ainsi que les restes d'une statue géante de Llymlaen qui aurait visiblement subit des assauts visant sa destruction , tir de canon , explosifs , magie. Il s'y trouve aussi sur le cote nord une grotte sous marine trop petite pour que l'Abyssius y passe mais un Abyssoïde ou des gens pourraient y passer.
Pour les fonds marins eux, rien à dire ou rien a trouver de notable, aucune épaves ou ruines sous marines.
Sitot les nouvelles données et le repas pris, la roegadyne s’attèlera à faire décharger les vivres et certains engins dont l'un des 2 robots lunaire pour aider à la mise en place du camps.

Maahwi
Il y a 1 jour et 38 minutes

C’est au milieu de la nuit que le Turalien aura quitté la Cambuse, se dirigeant vers ses quartiers du dortoir numéro 7. Pas un mot, pas un regard, ses armes et son sac sur le dos, il ressortira et pourra être vu quitter le bateau sans se retourner en direction du village.
Au matin ? Il ne sera vu nulle part aux alentours du bateau, ni même au village d’habitants fantomatiques.
Midi sonnant ? Toujours aux abonnés absents.
Sa propre perle et celle temporaire de compagnie ne répondront pas non plus.


Yulia était peu expressive déjà sur le navire, depuis qu'elle est revenue de son aventure précédente. Une tempête à couper le souffle, une île qui bouge. Un passage en force et une île inconnue. Et pourtant elle semblerait avoir été dans sa tête là où la plupart découvraient les lieux et les âmes emprisonnée. L'aventure était là et incapable de ressentir quoi que ce soit elle semblait complètement extérieure à ce qu'il se passait, pour autant, elle était debout là, avant qu'Eizen ne lui avait fait un déclic que le monde bougeait encore autour.
La matinée suivante, elle aura erré dans le lieu. Elle n'est pourtant pas obligée de rester sur place, pour autant elle restait tout en haut des lieux, à fixer simplement l'horizon, s'endormant même plutôt souvent. Plusieurs multiples petite sieste. Elle y sera restée plusieurs heures dans la matinée, à ce balcon en hauteur à fixer le village. Quand elle sera redescendue des hauteurs, elle aura eue l'air agacée, et sera retournée au navire. Probablement à faire du sport dans sa cabine. Au moins jusqu'au soir, où à partir de là, elle pourra être vue sur le pont à dire "Qu'elle fait le guet". Selon elle.
Pour autant, la xaela elle même n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle n'arrivait pas à sentir la moindre adrénaline, la moindre envie d'explorer, ou découvrir. Elle se contentait à rester là à attendre un ordre.
"J'ai un truc qui cloche. Mais quoi."
La matinée suivante, elle aura erré dans le lieu. Elle n'est pourtant pas obligée de rester sur place, pour autant elle restait tout en haut des lieux, à fixer simplement l'horizon, s'endormant même plutôt souvent. Plusieurs multiples petite sieste. Elle y sera restée plusieurs heures dans la matinée, à ce balcon en hauteur à fixer le village. Quand elle sera redescendue des hauteurs, elle aura eue l'air agacée, et sera retournée au navire. Probablement à faire du sport dans sa cabine. Au moins jusqu'au soir, où à partir de là, elle pourra être vue sur le pont à dire "Qu'elle fait le guet". Selon elle.
Pour autant, la xaela elle même n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle n'arrivait pas à sentir la moindre adrénaline, la moindre envie d'explorer, ou découvrir. Elle se contentait à rester là à attendre un ordre.
"J'ai un truc qui cloche. Mais quoi."
Maahwi
Il y a 9 heures et 21 minutes

C’est au moment où le soleil commencera sa descente dans le ciel azur que le Turalien refera apparition dans le village aux habitants fantomatiques. Son sac rempli de feuilles tomenteuses de couleur très pâle allant du vert au gris qui en dépassent et qui semblent recouvertes de petits poils à l’aspect argenté
Maahwi retourne au bateau et au dortoir. Il dépose son sac et en sort les plantes. Il attache quelques tiges entre elles pour faire une sorte d’épais bouquet.
Les experts pourront reconnaître de la Salvia Apiana autrement appelée de la sauge blanche.
Le rôdeur brûle les feuilles de Salvia apiana et imprègne de sa fumée les différentes pièces où il a droit d’accès. Si on lui demande, il expliquera que la fumée est bénéfique pour décharger les lieux des énergies négatives, purifier les personnes ou les événements, pour chasser le "mauvais esprit" s’il y en a et attirer les énergies bénéfiques.
“Ce prrrocessus de fumigation est inspirrré des quatre éléments prrrincipaux qui sont présents dans le conte. La Salvia apiana est une plante médicinale sacrée pour de nombrrreux peuples du Yak Tural. Elle est principalement utilisée pour la cérémonies de la fumée, les naissances et les décès.... cérémonie de la fumée, qui prrrotège !”
Autour de son cou, sera visible un petit collier avec un coquillage ramassé sur la plage à l'extérieur du village et des herbes.
Si on lui demande, il expliquera la symbolique de ces éléments :
“Le coquillage symbolise l’eau, l’allumette qui embrrrase l’encens est le feu, les herrrbes et la cendre sont la terre et enfin la fumée, l’air. On laisse la fumée parcourir la pièce. C’est… une sorrrte de protection forte chez nous.”