Un jour après l'autre...

"Mardi matin"
Le quotidien paisible d'une matinée bruméenne. L'odeur du café serré spécial Nazah et du pain au miel. Le son des vagues derrière la fenêtre, et des premiers aventuriers qui arpentent les rues. La voix forte et glacée de la dame qui résonne dans les couloirs du deuxième étage depuis le palier :"ILS ONT FAIT QUOI ?!"
Anastasie range la vaisselle, Arthurin met à jour le registre. L'kihi et Dimitri passent en bas des marches sans interrompre leur conversation tandis qu'un namazu file en courant jusqu'à la porte d'entrée sous les éclats de voix de sa terrible patronne semblant à la fois furieuse, inquiète et soulagée. Tout cela en même temps, oui.
"AMENEZ-MOI TERRECHANT !"
Et nous n'étions que mardi matin.


C'est une Mahruvvet épuisée qui arriva en ce beau matin. Les yeux cernés, les mouvements lents, restant parfois figée à fixer pendant quelques secondes des éléments du décorum de l'Escale. Quelques secondes après avoir commencé ses tâches habituelles, elle s'arrêta et sans rien ajouter, partit vers les chambres. Elle revint quelques minutes, ayant échangé son uniforme contre une tenue habituelle. Souriante elle alla se coucher sur l'un des sofas de l'Escale et lança à Anastasie un "Je prends ma journée, Amour !".
Se promenant en chantonnant dans l'Escale, elle s'arrêta finalement devant le panneau et le message de l'Elezen. S'asseyant au sol, elle griffonna un petit quelque chose durant cinq clochettes, puis l'accrocha non loin du poème. Ce n'était guère le message le plus travaillé, mais une sorte de remerciement mis en forme pour l'occasion ? Qui sait.
"Amenez-moi Terrechant !"
La patronne ne semblait pas contente. La hannoise reprit sa place sur le canapé, une expression un rien heureuse sur le visage. De temps à autre, elle regardait ses mains, ses bras. Elle les admirait, légèrement confuse puis pouffait de rire, comme si elle s'étonnait de leur présence.
Se promenant en chantonnant dans l'Escale, elle s'arrêta finalement devant le panneau et le message de l'Elezen. S'asseyant au sol, elle griffonna un petit quelque chose durant cinq clochettes, puis l'accrocha non loin du poème. Ce n'était guère le message le plus travaillé, mais une sorte de remerciement mis en forme pour l'occasion ? Qui sait.
Dans sa folle tête, un saut insensé,
Sans plan, sans raison, vers l’abîme lancé.
Le monde riait de son choix insouciant,
Mais par un miracle, le sort était clément.
L’idiot, dans sa chance, trouva la clarté,
Quand même les sages restaient à douter.
J’ai frôlé la mort, sans l’avoir vu venir,
Mes choix insensés auraient dû me trahir.
Mais dans ce chaos, un sens s’est dévoilé,
Chaque geste insouciant avait sa vérité,
Et c’est la survie qui m’en a fait sourire.
Merci.
"Amenez-moi Terrechant !"
La patronne ne semblait pas contente. La hannoise reprit sa place sur le canapé, une expression un rien heureuse sur le visage. De temps à autre, elle regardait ses mains, ses bras. Elle les admirait, légèrement confuse puis pouffait de rire, comme si elle s'étonnait de leur présence.

"Mercredi matin"
Quand sa perle sonne aussi tôt, ce ne peut qu'être que Gyoban pour une urgence. Et quand Gyoban ose l'appeler pour une urgence aussi tôt, c'est que ce doit être grave. Kikyo s'extirpa lentement, presque en soupirant, du lit -et des bras de son mari- pour enfiler un haori et sortir dans le couloir."Gyoban. J'espère qu'il y a au moins un mort ou presque."
Le silence froid d'un matin très tôt à Ten no Yuki.
". . . ELLE A QUOI ?!"
La porte de la chambre s'ouvrit à la volée. Le temps d’attraper un manteau et ses nouliths, Kikyo était déjà sortie. Ni changée, ni coiffée ni quoi que ce soit d'autre, elle déboula dans l'Escale peu de temps après Ivanhault et se planta devant l'elezen, particulièrement remontée et donc comme chacun le sait, dans son meilleur potentiel d'efficacité.
"Dites-moi ce que je dois faire."
Et on est que mercredi...


Quelque part à Doma, deux elezen de la même haute stature et au même teint sombre, manufactures de soie du Kurusu Gumi.
« — Cesse de gigoter ou tu vas avoir l'air d'un sac à popotoes.
— C'est toi qui me trimballes dans tous les sens. Mordieux, comment veux-tu que ça tienne, cette ceinture m'étouffe.
— Estime toi heureux que j'aie été coulant sur le fundoshi.
...
— Ah non, non, pas question, les gants moches sont interdits, tu vas ruiner toute la beauté du tissu avec ces horreurs. Tu iras les mains nues ou je considère que tu n'as aucun honneur.
...
— Et je vais devoir plier ces mètres de tissu comme ça tous les matins ?
— De la soie Kurusu de la meilleure qualité, je te prie. Ishii-san fait ça en trois minutes, montre en main. Bienvenue chez les Domiens ! Sois beau et promène toi bien. »
« — Cesse de gigoter ou tu vas avoir l'air d'un sac à popotoes.
— C'est toi qui me trimballes dans tous les sens. Mordieux, comment veux-tu que ça tienne, cette ceinture m'étouffe.
— Estime toi heureux que j'aie été coulant sur le fundoshi.
...
— Ah non, non, pas question, les gants moches sont interdits, tu vas ruiner toute la beauté du tissu avec ces horreurs. Tu iras les mains nues ou je considère que tu n'as aucun honneur.
...
— Et je vais devoir plier ces mètres de tissu comme ça tous les matins ?
— De la soie Kurusu de la meilleure qualité, je te prie. Ishii-san fait ça en trois minutes, montre en main. Bienvenue chez les Domiens ! Sois beau et promène toi bien. »


Bien qu’Elyaska s’en doutât, elle avait patiemment attendu la confirmation pour pouvoir récupérer les cartes et les notes de l’ancien second dans sa cabine. Ces documents, précieux à plus d’un titre, retraçaient des voyages et des découvertes datant d’une époque où elle n’avait pas encore rejoint l'équipage. Ils parlaient de mers lointaines et de contrées qu’elle n'avait encore jamais vus. Peu importait, elle prendrait le temps d’étudier chaque page, chaque trait de crayon, afin de combler son manque de connaissances. Mais cela attendrait le lendemain.
Pour l’heure, une autre tâche l’attendait. Elle devait faire monter un repas à une malade. Pas n’importe qui :Une diva miqo'te, qui semblait s'amuser de son état pour leurs faire tourner la tête d'inquiètude. Iko.


La lune de pause arrivait doucement à sa fin, chacun c'était surement reposé à sa manière et sa convenance.
De son côté, Mimilah persévérais dans l’apprentissage perpétuel de la couture, assimilant les nouvelles méthodes apprise et se familiarisant avec de nouveaux matériaux. Les mannequins de l'escale se voyaient alors vêtue de nouvelles tenues afin d'exprimer les voyages de la compagnie, exprimant de nouvelles histories et nouveaux horizon.
Et au fond, ce n'était pas les seuls de passage dans l'établissement qui exprimait ces sentiments là.
Car la Viera semblait avoir pris bien des formes au niveau du ventre.
De son côté, Mimilah persévérais dans l’apprentissage perpétuel de la couture, assimilant les nouvelles méthodes apprise et se familiarisant avec de nouveaux matériaux. Les mannequins de l'escale se voyaient alors vêtue de nouvelles tenues afin d'exprimer les voyages de la compagnie, exprimant de nouvelles histories et nouveaux horizon.
Et au fond, ce n'était pas les seuls de passage dans l'établissement qui exprimait ces sentiments là.
Car la Viera semblait avoir pris bien des formes au niveau du ventre.

Valka, depuis son retour de Tural, semblera s'être un peu éloigné du groupe. Cependant , certain la croiseront faire quelques aller-retours via [i]éthérite avec du matériel , allant de la boite a outil au matériel d'appareillage d'équipement.
Elle reviendra souvent a l'escale crevé et un peu sale, prenant une douche pour tout de suite repartir....ou alors profiter du canapé de la salle principale
Elle reviendra souvent a l'escale crevé et un peu sale, prenant une douche pour tout de suite repartir....ou alors profiter du canapé de la salle principale


Tôt ce matin, les personnes travaillant à l'Escale ont pu voir la viéra partir avec son sac de voyage et son pinceau.
Direction Sharlayan pour Elyaska, bien décidée à trouver le maximum d'indices possible sur le triangle noir qu'ils devront bientôt affronter ! Elle profitera également du voyage pour se présenter auprès de l'association de climatologie et obtenir le contact des météorologues de chaque continent afin de se préparer au mieux à sa nouvelle fonction de navigatrice.


Quelques jours auparavant...
Le soleil déclinait lentement sur l’horizon poussiéreux, teintant le ciel d’or et d’ambre alors que l’étranger franchit l’entrée du village de Hhusatahwi. Sa longue silhouette se fondait dans le paysage aride, sa démarche calculée et discrète. Personne ne le connaissait ici, et il préférait que cela reste ainsi pour le moment. Il avait un plan. Ajustant son habit aux allures tribal, signe typique des habitants originaire des plaines de Xak Tural, légèrement abimé par des traces d'usures ici et là, il se dirigea vers le saloon, le cœur battant calmement, comme s'il avait fait ça toute sa vie.
À l’intérieur, l’air était saturé de fumée et de murmures étouffés. Les hommes au comptoir buvaient sans lever les yeux, leurs visages marqués par la rudesse des jours éprouvant de shaaloani. L’étranger s’installa au bar, inclinant légèrement la tête en signe de respect pour l'aubergiste. 'Un whisky,' demanda-t-il d’une voix basse et traînante, empruntant un accent du coin qu’il avait perfectionné en route. Le barman le jaugea du regard, mais sans grand intérêt. C’était une ville de passage, après tout, et des étrangers, il en voyait tous les jours.
La clé, pour se fondre dans la masse, c’était de ne pas attirer l’attention. L’étranger se fit passer pour un jeune homme tout juste émancipé, décidé à s'éloigner de sa tribu isolé, dans l'espoir de trouver un avenir radieux en faisant fortune dans l'exploitation du céruleum. Un bon moyen d’entamer la conversation sans éveiller les soupçons. Il écoutait plus qu'il ne parlait, glanant des bribes d'informations entre deux gorgées de whisky.
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