Un jour après l'autre...

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Faejine Il y a 3 mois et 1 jour
A l'ombre des frondaisons de la chaire du Lotus, un murmure résonne, à peine audible, mais chargé de gravité :

"Comme convenu, au terme de ces six missions exceptionnelles, tu es libéré de tes obligations envers nous. Rappelle-toi néanmoins que ton statut induit des responsabilités que nous saurons guetter."

Les mots se dissipent lentement, laissant derrière eux une atmosphère lourde de mystère. Kyuuji, enfin seul, contemple le silence qui s'installe. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il laisse échapper un soupir, mêlé de soulagement et de satisfaction.

"Bon, maintenant que vais-je bien pouvoir faire de mes journées... Oh, je sais. Il est temps pour ça..."

Il se redresse, l’esprit déjà tourné vers ce qu'il a longuement mûri. Un nouveau chapitre est sur le point de s'écrire.
Durée de la nouvelle résolution ? Deux heures...
Lyapaggy Il y a 2 mois et 4 semaines
Alors qu'un nouveau jour s'annonçait une fois encore sur les terres maritime de La Noscea, un message manuscrit figurait à présent sur le tableau de l'escale, celui qui était à destination des membres et du personnel.

Dans le cas de ce message, il était spécifiquement tourner vers le personnel et semblait alors transmettre une information qui avait été écrite d'une main à la fois maladroite et qui pouvait demander une relecture potentielle pour ceux qui ne parvenaient pas à déchiffrer l'étrange forme que pouvais prendre certaine lettre, décrivant alors ce que l'on pouvais identifier comme "Une écriture particulièrement dégueulasse, mais pas au point de devoir faire appel en expert en langue ancienne."

Bonjour à tous,

Il y a de ça au dernier tournois, l'ont m'avais demander de coudre des habits adapté à un climat froid et un autre à porté en cas de pluie potentielle.

Ces tenues sont prête depuis un petit temps maintenant, mais j'ai entendu qu'elles n'avaient pas été trouvée.

C'est pour ça que j'ai déplacé chacune de ces tenues au comptoir d'Arthurin afin qu'il puisse vous les transmettre à votre passage.

Je fait en sorte de toujours travailler sur mesure mais il n'est pas impossible que je me trompe sur la couleur que vous désirez. Par ailleurs je n'exclus pas que certains d'entre vous aient pu prendre du poids suite à un dernier voyage incluant possiblement un certain nombre de tacos. Les tenues ayant été fait il y a plusieurs lune demanderont donc peut-être éventuellement des ajustements, n'hésitez pas à me contacter si besoin.

J'ai fabriqué chacune des tenues selon le modèle sur lesquels nous avons échanger et mis d'accord lors de notre petit rassemblement de réflexion, vous devriez donc pouvoir les reconnaître facilement !


Lerith Il y a 2 mois et 3 semaines

Scène de crime à l'Escale

Ce matin dans l'établissement, Vizira découvrit une scène des plus déconcertante dans la bibliothèque, tout près du rayonnage des dossiers de travail de la compagnie. En bonne employés modèle amoureuse du papier, la lalafelle poussa un cri de colère et de confusion face à un tel massacre.

Les victimes : réduites en lambeaux mais encore identifiables pour les morceaux qui ont échappé aux flammes de l'âtre au rez-de-chaussées (les cadavres ont donc été déplacés !). Des plans récents d'architecture ou d'aménagement de l'escale, une sorte de schéma d'affiche ou page de revue difficile à interpréter, plusieurs feuillets sur le Bal des Monstres et divers papiers non identifiables.
Les indices : traces de talons et pattes de chiot sur le plancher, ainsi qu'une tasse abandonnée sur l'un des bureaux dont il émane encore un parfum de thé noir hingashien, thé de qualité mais il n'y a que de la qualité à l'Escale.
Les témoins oculaires : Il semble que personne n'a rien vu ni rien entendu. Le regard fuyant de Gyoban qui se dandine en se donnant un air occupé pourrait laisser entendre qu'il en sait plus mais les namazus ne sont pas les plus fiables des informateurs sauf quand on sait les cuisiner... Poisson, cuisine... non ? Bref.

Si même les jeux de mots nuls sont de la partie, l'Escale ce matin ressemblerait presque au début d'un mauvais feuilleton d'enquête criminelle.
Mahruvvet Il y a 2 mois et 3 semaines
En cette belle journée, l'Escale était calme.
En cette belle journée, Gyoban s'attelait à ses tâches. 
En cette belle journée, Gyoban entra dans la réserve. 

Clic. Clac. 

La porte de la réserve se verrouilla. 

Woof. 

Les lumières s'assombrirent. 

Il ne restait que Mahruvvet, terriblement souriante, assise en tailleurs sur une caisse faisant face au malheureux namazu. 

"Salut Gyoban."

Ho ça oui, la mafieuse allait le cuisiner.
Nazah Il y a 2 mois et 3 semaines



. . .

Mahruvvet Il y a 2 mois et 3 semaines
Pas de raenne au service. 
Pas de raenne dans l'Escale. 
Pas de raenne autour des bateaux. 

Mahruvvet aura purement et simplement disparu. Avec une petite part des vêtements qu'elle gardait dans sa chambre à l'Escale, et ses quelques bijoux. Les employés de l'Escale n'ont pourtant vu personne partir. Le seul objet personnel notable laissé derrière elle sera un jeu de trois linkperles attachées entre elles, lancé sur un lit défait - mais le lit en question a t-il seulement été déjà fait ? -. 

Aucun signe de démission, aucune lettre, elle s'était simplement évaporée.
Lerith Il y a 2 mois et 3 semaines
Une douzaine d'heures après ce triste retour, sous la surveillance de Nazah -ou qui que ce soit qui aura pris le relais pendant la nuit- Kikyo ouvrit simplement les yeux, sans douleur ni sursaut. La cicatrice noire toujours présente mais soignée et lucide. Il semble bien qu'elle soit hors de danger pour l'instant.
Mahruvvet Il y a 2 mois et 3 semaines
La hannoise aura donc bien rapidement été récupérée par quelques "limiers" avisés. 

Elle avait repris ses activités quotidiennes, soit le service, fureté, lire ici et là, embarquer n'importe quel passant pour discuter avec. Plus inhabituel, et durant les périodes de creux de service, lorsqu'aucun client ne se faisait voir, la raenne se posait devant le piano présent dans la grande salle de l'Escale et se mettait à "jouer" quelques notes. 

Jouer étant un bien grand mot. Elle semblait "essayer" des notes, toujours très maladroitement, elle paraissait s'étonner des réactions des touches et consigner les résultats sur un carnet. A n'en pas douter, elle semblait encore explorer le fonctionnement de l'instrument. Néanmoins, elle paraissait prendre l'exercice très au sérieux, et allait même jusqu'à "enchérir" ses essais de quelques tentatives d'accompagnement de voix - depuis quand savait-elle presque chanter juste, celle-ci ? -. Jamais plus de deux ou trois secondes. 

En aucun cas le rendu n'était bon, ou agréable. Mais les expérimentations de Mahruvvet ne duraient jamais très longtemps, et semblaient se limiter aux moments où elle ne voyait personne autour.
Lerith Il y a 2 mois et 2 semaines

"Lundi matin"


Escale, huit heures du matin. Le soleil se lève, tout le personnel se prépare pour la journée sauf les équipes de nuit qui rassemblent leurs affaires avant de rentrer dormir. La porte s'ouvre, Meleth entre en baillant.
"Bonjour à tous..."
Elle se frotte les yeux, pose son traditionnel panier de pain et de miel de Sombrelinceuil pour le petit déjeuner des membres de la compagnie présents ce matin, et se dirige à l'instinct vers son bureau. Arthurin accoudé au bar sirote le café qu'Anastasie vient de lui servir.
"Nuit difficile capitaine ? Vous avez "plongée dans le cenote maudit" ce soir je crois.
- Hm ? Oh non j'ai juste peu dormi. J'étais avec Ganelon."

Tandis qu'elle s'éloigne, le frère et la sœur échangent un regard les yeux ronds comme des soucoupes.
"Ce n'est pas ce que vous imaginez !" entend-on brusquement juste avant que la porte du couloir ne se referme.

Quelques instants plus tard, la porte s'ouvre à nouveau. Madame Kurusu incline la tête après avoir refermé derrière elle, un épais dossier sous le bas, et s'approche du bar.
"Anastasie, du courrier ?
- Non madame, mais votre thé est prêt.
- Toujours aussi ponctuelle."

Elle affichait son visage des meilleurs jours, un presque demi-sourire permanent au coin des lèvres. Elle posa le dossier, but son thé sans se presser mais sans parler non plus, puis s'en retourna à son travail son aura d'ordinaire glacée irradiant d'une bonne humeur palpable. A nouveau, le frère et la sœur se regardèrent avant de hausser les épaules.
"Si si, cette fois c'est bien ce que vous imaginez." marmonna Gyoban derrière sa tasse, déjà épuisé du travail qui l'attendait chaque fois que madame était heureuse. Il soupira. "Et ce n'est que lundi matin."
Ivanhault Il y a 2 mois et 2 semaines
Poignardé contre le tableau par un couteau familier, le mot d'allure macabre a été écrit en rouge, l'encre utilisée par Ivanhault. Il avait manifestement des choses ineffables à exprimer cette nuit là.

1 : La Mort en Majesté
Dans l'ombre des ténèbres où la clarté se meurt,
Je coule vers l'horizon, étouffant de silence,
Chaque battement sourd cogne dedans mon cuer,
Un chant de fin s’élève, porté par la souffrance.

Ô Camarde céleste, en robe de velours,
Qui se joint à ma valse sous une pluie de cendres,
Elle attire, elle enivre, et je m’y perds toujours,
En virant sous l'écho des étoiles qui descendent.

L'espée du sort s'abat, et les astres s'esteignent,
Je gravis les sommets du néant souverain,
Au bord du précipice où les dieux se desdaignent,
Je jette mon esprit aux fuex de l'incertain.

Dans la fuite des jours, mes veines incendiaires,
Brûlent de cette fièvre où l'homme est immortel,
L'aether se consume, la poussière est lumière,
Et dans son brasier, je deviens l'essentiel.

2 : La folie de vivre
Là, dans un flamboie fou, j'embrasse le trespas,
Le moment se deschire, le temps n'est qu'une brise,
Et dans cette furie, sombre et froid comme glas,
Je danse dans les courants que la raison mesprise.

Je suis l'instrument d'une symphonie ivre,
Le fol du grant dessein où tout devient esclat,
Chaque coup, chaque cri est une chance à vivre,
L'abisme me sourit et j'avance sans loy.

Le monde est un délire, j'en célèbre la feste,
Sur les noirs tourdions je sculpte l’infini,
Je ris, je pleure, je bois cet instant à la crête,
L'amour est mon enfer, et la mort mon pari.

Ainsi l'homme se perd dans l'ivresse des jours,
Et face à son destin, il s'élève en folie,
Il brûle, il s'abandonne aux mirages trop lourds,
Pour trouver en son cuer l'accord de l'harmonie.

3 : Ouroboros
De la cendre renaît l’estincelle éternelle,
Un souffle pur traverse le silence esteint,
Le corps, que la mort prit, connoit une nouvelle
Lumière, et dans l'aube s’avance un être saint.

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