Pavillon Noir

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Nazah Il y a 18 heures et 13 minutes


Quelque jours après la mort de l'aurarque de de la Force Zoraal Ja, voilà que Wuk Lamat, accompagnée par le Guerrier de la Lumière et d'autre de ces compagnons, furent de retour à Solution 9. Après avoir rassemblée bon nombre de citoyens de la cité, la jeune souveraine de Tural prit la parole, et annonça une nouvelle qui allait tous les choquer : La souveraine de la Raison Sphène n'est plus.
S'en suivit un long discours de la part de Wuk Lamat, qui ne manqua pas de raconter la vérité au peuple de Néo-Alexandrie, à propos de leur ancienne souveraine de la Raison, de la Mémoire Oubliée, mais aussi de Gulool Ja, le fils de Zoraal Ja, qui hérita de tous les biens de son père.
En tant que tutrice du jeune héritier, c'est à Wuk Lamat de tenir les rennes pour le moment, le temps que Gulool Ja se décide sur son avenir et s'il veut réellement prendre la relève sur son père.
Le temps pour le peuple de Néo-Alexandrie d'encaisser toutes ces nouvelles, et maintenant le dôme ouvert indéfiniment, les premiers habitants commencèrent à sortir pour aller visiter le monde extérieur...
Lerith Il y a 17 heures et 50 minutes
"Et maintenant... qu'est ce que je vais faire ?"
Vanish était effondrée. Ne sachant trop que dire, Meleth se contenta de lui frotter gentiment les cheveux, la laissant pleurer autant qu'elle le voulait. Sa protégée était née ici, avait vécu toute sa vie ici, enterré sa mère ici et même ouvert un atelier qu'elle n'avait pas ouvert depuis deux jours déjà. Elle avait besoin de temps, et surtout de voir autre chose. La guerre l'avait suffisamment ébranlée, la trahison de Zoraal Ja était une chose mais la vérité sur la reine Sphene s'était abattue comme un coup de massue, même pour la viéra. Même attachée à ses souvenirs, elle ne pouvait nier avoir sincèrement cru en Néo-Alexandrie. Dans cet endroit où elle avait vécu trois décennies, elle avait soutenu le règne de celle qui s'apprêtait à anéantir Hydaelyn et tous ses habitants au nom d'une fausse utopie. Cette pensée la mettait en rage en même temps qu'elle se sentait idiote et coupable. Mais inutile d'en rajouter pour Vanish.

"J'ignore ce qui nous attend dehors, quel regard je vais porter sur ce monde que je n'ai pas revu depuis trente ans... et quel regard le monde portera sur celle que je suis devenue. Tout ce que je sais, c'est que j'aimais ma vie au point de m'y accrocher quitte à en souffrir. Alors je veux rentrer, essayer de reconstruire quelque chose même si ce sera différent. Et je t'ai fait une promesse."

Elle croisa le regard de la raenne en larmes.

"Vas rassembler tes affaires, on s'en va ce soir avec les autres. Je te montrerais le monde, nous le découvrirons ensemble."
Ney Il y a 17 heures et 30 minutes
Le gobelet qu'il tenait quand il passa à côté de l'écran qui diffusait la nouvelle lui échappa des mains, répandant son contenu sur le sol de métal noir lisse et brillant, immédiatement nettoyé par un drone d'entretient. 

"C'est... impossible..."

Il revoyait, par flash, le sourire, toujours un peu triste, de la reine qui était venue, à l'un de ses anniversaires, l'encourager à souffler ses bougies, qui venait s'assurer qu'ils ne manquaient de rien, à l'orphelinat, qui ...

"C'est impossible."

Il se mit à courir, poursuivi par le discours de la reine du Tura, la vue embuée. Courir sans savoir, sans regarder où il allait, jusqu'aux ascenseurs, jusqu'au faubourgs, jusqu'au seul endroit où, toujours, il trouverait refuge. Courir pour déverser ses larmes dans les bras de sa maman.
Akira Il y a 16 heures et 12 minutes


Avant


Solution 9. Rien n'aurait pu préparer l'imagination d'Akira à ce qu'il y verrait. A l'intérieur de cette immense tour, dans un étage, un espace où l'horizon s'étendait à perte de vue, où les bâtiments perçaient les cieux. De la lumière partout, de la nature nul part. Rien n'aurait pu être plus éloigné de Yanxia, et pourtant, quelque chose résonnait en lui. Au cœur de la capitale de l'envahisseur, une vision futuriste, et dystopique. Ici, la mort et le deuil étaient inexistant. Séparés du cycle de la vie et de la mort, les sacrifices oubliés. Aux yeux d'Akira, la vie était précieuse, parce qu'elle se terminait. Mais ici, ils oubliaient le passé, un sourire aux lèvres, peu inquiétés par l'échec, parce que la mort n'était pas une fin en soi. Quelle tristesse. Oublier ses ancêtres, ceux qui ont construit le monde avant nous. Ils étaient peut-être libérés du passé, mais où leurs pas menaient-ils ces gens. Pensaient-ils au futur, ou bien se contentaient-ils de vivre jour après jour.


Pendant


Akira se trouvait dans une boutique, ayant adopté un style de vêtements Neo-Alexandrien similaire à celui d'Ivanhault, son armure salie commençant à empester, lorsque les premiers tirs se firent entendre, suivis d'une chorale de hurlements passé la surprise et le choc. La porte s'ouvrit à la volée, trois sentinelles, des machines au service de la cité, levant leurs armes vers ceux qui se trouvaient à l'intérieur. Réagissant d'instinct, le hyur leva un mur d'ombre pour absorber les tirs, s'élançant vers les assaillants tout en manifestant sa faux d'éther, Kokujo, les tranchant. A l'extérieur, tout était chaos. Les protecteurs de la cité abattaient en boucle les civils, dont les régulateurs les ramenaient à la vie, les condamnant à une nouvelle exécution sommaire, jusqu'à ce qu'ils soient vide. Le cœur d'Akira se serra. Ces gens étaient innocent, et il revoyait ses souvenirs de la purge de Monzen. "A l'intérieur ! Venez vous réfugier !" rugit-il, venant prêter assistance en fauchant les pantins de métal, dirigeant les quelques chanceux vers l'intérieur de la boutique. Se tenant devant la porte de celle-ci, prêt à la défendre de sa vie. Au moment où il reçu l'appel de l'Eternal sur la perle, il vit une silhouette armée de deux lames avancer sans peine, tranchant et brisant les sentinelles sur son chemin. Le guerrier de la Lumière était présent. Il n'en fallait pas plus pour Akira, qui conserverait jusqu'à sa mort le souvenir d'avoir pu voir un héro légendaire combattre, pour se rendre à la rencontre du reste du groupe. Il retrouva Ivanhault et son groupe, qui voulaient se rendre aux Faubourgs, en bas de la tour, pour prêter assistance.


Les portes de l'ascenseur eurent à peine le temps de s'ouvrir qu'un barrage de balles fusa, ne lui laissant que le temps de dresser un mur d'ombre pour protéger ceux qui se trouvaient derrière lui d'une mort certaine. Une fois dans celui-ci, Akira porta un regard discret vers ceux qui l'accompagnaient. Des aventuriers. Des enfants. Pas des soldats. Il était certain que pour ces gens, à part peut-être Ivanhault, cette situation était effrayante. Et si l'adrénaline les portaient actuellement, pour combien de temps ? Le domien accomplirait son devoir, tiendrait sa promesse. Il leur avait dit qu'il les protégerait, qu'ils rentreraient tous en vie. Le Tigre tiendrait parole, après tout, c'est le rôle du seigneur de protéger ceux qui le suivent. Il mena la charge, bien devant, gonflant leurs cœurs d'ardeur, afin qu'au moins, jusqu'à la reprise de la ville, ils ne tremblent pas et ne se laissent pas emplir par le désespoir et la tristesse qu'amène la guerre dans son sillage.



Après


Ses forces avaient été bien épuisées par les différents combats. Une sentinelle était parvenue à interrompre sa frappe, lorsqu'il sentit la lame le traverser, libérant la foudre. Et de le traverser une seconde fois alors qu'il tentait de manifester son lémure dans un dernier effort, sans succès. Il pouvait sentir ses forces le quitter, la chaleur de la main d'Ivanhault sur la sienne alors qu'on s'affairait autour de lui, sa vision trouble. Il ne put que demander un simple "Y a t'il d'autres blessés ?", ce à quoi Ivanhault lui répondit que non. Le groupe qu'il avait accompagné était sauf, il avait accomplit son devoir. Il ferma les yeux, expirant, ses pensées tournées vers ses enfants et sa femme. Ils seraient tristes, mais ils seraient fiers. Jusqu'au bout, il avait vécu en guerrier. Et aujourd'hui, dans les jardins célestes, il irait retrouver ses ancêtres, en attendant que Murasaki et Haku l'y rejoignent, puis un jour Kikyo, ses enfants, leurs enfants, et ce pour l'éternité. Cette dernière pensée le réconforta. Il avait eu une bonne vie, il avait eu une bonne mort. Enfin, il allait rencontrer sa mère, et lui raconter la vie qu'il avait vécu.


Comme une main qui tire un corps de l'eau gelée, l'air emplit les poumons d'Akira alors que son corps se tendait, la flamme de la vie brûlant à nouveau en lui. Ses yeux s'habituant de nouveau à la lumière, les corps autour de lui, Ivanhault l'observant, Kikyo se confondant en excuse. Il porta les mains à sa blessure, inexistante, puis à sa tempe, réalisant. Un régulateur. Son monde s'écroula sous ses pieds, alors que l'angoisse commençait à agripper son cœur. Une âme innocente avait été sacrifiée pour le ramener à la vie, tel un démon. Etait-il toujours lui-même, ou autre chose, maintenant qu'il avait été sorti du cycle de la vie et de la mort. Qu'en était-il de la valeur de ses combats, de ses sacrifices. Et d'autres réalisations se bousculaient dans son esprit, l'emplissant d'anxiété. Séparé du cycle de la vie, il était désormais séparé de ses ancêtres, et de ses descendants. Il serait oublié. Kikyo avait beau lui jurer le contraire, ses mains tremblaient, n'entendant qu'une cacophonie, tout se bousculait, se mélangeait, paralysait ses muscles. Puis un bruit blanc, et plus rien.

Silius Noctua Il y a 14 heures et 59 minutes
[Texte à compléter avec les différents participants manquant.]



Silius, Ivanhault et Lucius se retrouvaient dans leur café habituel en ce soir de deuil commun, dans ce petit établissement qui avait toujours été un havre de paix au milieu du tumulte du travail à Production 7.
Les tables en bois usé et les chaises en cuir usé témoignaient des nombreux moments partagés, mais aujourd'hui, l'atmosphère était chargée d'une tristesse.

" Qu'allons nous faire sans elle ? " murmura Silius, la voix pleine d’émotion et de tristesse. Il regardait à travers la fenêtre, observant les bâtiments de Solution 9 qui brillaient comme des étoiles au loin au dessus d'eux.

" La reine Sphène était un phare pour nous tous... " ajouta Ivanhault, le regard sombre. " Son dévoument à son peuple, son courage... Cela ne peut pas s'éteindre si facilement. Nous sommes son héritage. "

Lucius, plus calme, fixa la tasse de café fraichement préparé, les pensées tourbillonnant dans son esprit. " Elle a toujours cru en nous, en nos rêves. " signa-t'il. " Je veux faire comme elle, soutenir notre peuple quand il n'ira pas bien. "

Son sourire était comme un phare pour les deux elezens qui se forçaient -ou non- à sourire en retour malgré la tristesse du moment.







Les amis commencèrent à arriver, clients comme connaissances, chacun portant le poids de la perte mais aussi le désir de célébrer la vie passé de leur reine. Les visages étaient marqués par la tristesse, mais au fur et à mesure que les rires et les souvenirs commençaient à émerger, l'atmosphère s'allégeait légèrement.

Pour la plupart, ils ignoraient totalement comment gérer un deuil, ou la mémoire d'une personne vivante.
Néanmoins, ils partagèrent des histoires sur les moments où Sphène avait fait preuve de bonté, de sagesse et de force.
Une histoire après l'autre, ils partagaient tous leur propre expérience avec leur reine. Le café devint un sanctuaire, un lieu où la mémoire de la reine pouvait continuer à vivre à travers eux, le temps d'une nuit.




Sagramor parlait ses premières discussions avec Sphène à son arrivé dans la cité, intéressé par les premières machines à deux roues. 
" Je venais de commencer à me mettre à la modification du motodrone. Je travaillais dans l'atelier et, soudain, une petite tête curieuse par dessus l'épaule... Nous avons discuté mécanique une bonne partie de la soirée et elle m'a même donné de pertinents conseils." Il leva son verre à la fin de sa phrase en guise de remerciement que seul lui était dans la confidence.

Melancholy, fidèle à elle-même, n'exprimait pas trop se qu'elle ressentait, néanmoins elle porta son toast avec ferveur. " Majesté... "

Arto, lui, parlait beaucoup trop -et longtemps- de tout ce que la reine avait fait pour lui en dérivant du sujet initial...

Vanish, une tasse de chocolat chaud à la main, appliqua son début d'histoire. " Elle était venue à l’atelier de couture de maman, j’avais 6 ans. Après avoir essayé une robe, elle m’avait prise sur ces genoux pour me raconter une histoire... " et elle continua son récit, émouvant, où tous l'écouta avec un sourire.

C'est dans la réserve que la viera blonde du Faubourg prise la parole. " Je doutais d'elle au début. Trop gentille, trop propre sur elle, trop… Trop de tout. Malgré tout, il n'y a pas eu un instant où elle a fait faux bond aux enfants. Elle est et restera la princesse que l'on contera dans nos histoires. Telle qu'elle l'était, forte, prête à tout pour le bonheur des siens. " Elyaska leva ensuite son verre en silence pour le vider, sans rien rajouter de plus.

La fille du Torrent parla à son tour quand le silence fit de mise " Elle voulait notre bien à tous, d'où qu'on vienne et quels que soient nos espoirs. Elle savait pour mon mur, elle est même venue l'observer un jour... " Elle appliqua la suite de son récit comme la bonne conteuse qu'elle était avec un nouveau sourire fugace.



A la fin de la soirée, Ivanhault leva son verre.
" A notre reine Sphène. Que son esprit guide nos pas dans cette nuit sombre et que sa mémoire soit à jamais présent dans nos coeurs. "

Tous levèrent leurs verres en écho, unis dans la douleur mais aussi dans l’espoir. Dans le silence qui suivit, une promesse résonna dans leurs coeurs : ils continueraient de lutter pour le royaume qu'elle avait tant aimé. Pour le peuple Néo-Alexandrien.



" Pour elle. A notre Reine Sphène ! "



Elyaska Il y a 14 heures et 19 minutes

Lorsque la reine n'est plus


Elyaska n'était pas surprise. Au sein des rebelles, l'information était passée dans les communications depuis quelques heures déjà. Tout comme la vérité concernant leur cheffe et associée Cahciua. Une nouvelle personne à pleurer, à inscrire sur sa liste déjà beaucoup trop longue.

Beaucoup d'informations à digérer. Beaucoup de choses à gérer par extension. Alors que ces 30 dernières années avaient été relativement calmes, protégés du moindre souci. Si ce n'est ses propres émotions qu'elle avait dû apprendre à gérer avec le temps.

Son regard se porta sur le papillon qui suivait toujours chacun de ses pas malgré les années, tendant un doigt pour lui offrir un perchoir, elle esquissa un doux sourire.

« J'ai encore des choses à faire, sur lesquelles on compte sur moi. Mais, oui. Il est temps que je m'occupe aussi de ma propre famille. »

C'est à ce moment-là que Jasper arriva en courant. Le connaissant par cœur, elle ouvrit les bras pour l'accueillir tout contre elle, caressant doucement ses cheveux et son dos pour réconforter le jeune homme. Il avait beau jouer au dur, le miquot'e était encore jeune. Bien que courageux, cette nouvelle était certainement la goutte de trop.

« Maman »
« Oui, je suis là. »

Elle le serra davantage, posant sa joue sur le haut de sa tête, dans un geste maternel. Fermant les yeux avec une mine résolue.

« Je serai toujours là. »
Valka Stroud Il y a 11 heures et 32 minutes
Tout était allez si vite…
C’était prévisible, étant donné que le guerrier de la lumière était dans le coin mais tout de même.
En une semaine, on était passé d’une tentative d'invasion à une guerre civile du côté belligérants à un régicide et une prise de contrôle du territoire par les défenseurs. Tout ça avec relativement peu de dégâts si on omettait ce qu'ils s’étaient infligés à eux même.
Valka aurait bien trouvé une pique à ce sujet, une tirade qui résumerai bien sa pensé vis-à-vis du guerrier de la lumière et de son effrayante efficacité mais elle n’avait pas vraiment de cœur à ça
Le monde avait radicalement changé en peu de temps et elle en était encore à son décès prématuré.


Elle y pensa encore, quand elle n’avait pas l’esprit ailleurs, prise par une quelconque activité. Elle essaya de se remémorer ce qui s’était passé en vain et essayait de ne pas penser à ce qui lui serait arrivé si elle n’avait pas profité de la générosité d’un Néo alexandrin.
Elle avait fini par les retrouver d’ailleurs post-guerre civile. Une famille qui s’était enfuit avec d’autre personne, essayant de se cacher dans un des ascenseurs de la tour. Il lui avait raconté ce qui s’était passé de leur point de vue.
Elle était apparue au bon moment, fracassant l’un des gardes qui allait tirer sur la populace et frappa lourdement les autres autour avec sa hache, faisant voler des morceau. Elle était agile, vive et semblait savoir ce qu’elle faisait et rapidement entre deux assauts, elle demanda aux survivant de se rassembler dans un point où il serait en sécurité.
C’était à ce moment-là, par surprise, qu’une balle la transperça, elle s’effondra, se tenant qu’avec sa lourde hache, respirant avec difficulté. Puis elle se prit une deuxième balle et s’effondra par terre inerte.


Pour la famille, c’était fini, l’inconnue était par terre et les soldats auparavant protecteur, reprirent leur directive en allant en direction des survivant, ignorant le cadavre au sol.
Ils s’enlacèrent, essayèrent de se rassurer en disant que Sphene allait les protéger, mots qui devinrent rapidement des suppliques.


Puis un cri… non, un hurlement vu comment il le décrivait, provenant de derrière les drones, un cri puissant, dominateur et emplis de rage.
C’était elle, elle s’était relève de nouveau et elle se jeta de nouveau vers les drones avec une rage. Déchiquetant, arrachant, griffant avec la rage digne d’animal sauvage se battant pour sa vie.



Cela dura moins d’une minute selon eux et, après qu’elle eut accompli son acte sauvage, elle s’effondra de nouveau devant eux.
Les néo alexandrin témoins de cette violence hésitèrent, cette étrange jeune femme leur avait donner l’opportunité de fuir, il ne devait pas la gâcher même si cela voulait dire abandonner son cadavre.

Mais ce fut la plus jeune de la famille qui, se libéra de l’emprise de la famille encore ébahi par l’évènement et qui lui donna son réanimateur, puis insista pour emmener le corp en sécurité avec le reste des survivants. Elle se réveilla quelques heures plus tard, amnésique de l’évènement
Voilà ce que la famille lui avait raconté par la suite de leur rencontre. Elle était tout aussi choque de ce qui s’était passé qu’eux et n’avait absolument aucune idée de comment elle avait fait ça mais au-delà de ça, elle n’arrivait pas à accepter qu’elle fût encore en vie, que c’était aussi simple que ça.
Ivanhault lui avait pourtant dit qu’il n’y avait aucun risque, que lui-même avait déjà expérimenté la mort plusieurs fois depuis ses 30 années mais pour elle, il y avait quelques choses d’inacceptable, d’interdit.
On ne peut pas tricher avec la mort, pas aussi facilement et quelques choses en elle pensait, à tort ou à raison, qu’elle avait ou allait payer le prix de cette transgression tôt ou tard.
Et ça la taraudait.

L’escale avait fini par décider de lever le camp et quitter cet endroit. Bien entendu elle allait les suivre, voire peut-être rentrer plus tôt qu’eux par le biais des etherite mais avant, afin d’avoir l’esprit occupé jusque-là, elle décida de récupérer quelques carcasses appartenant au drone de la cité. Elle les avait entreposés poser non loin des rails menant à la sortie du dôme divers objets leurs appartenant récupérer de ça sur le champ de bataille.
Personne ne semblait vouloir les réclamer depuis la fin de la guerre et elle comptait bien ramener quelques souvenir avec elle.

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