Un jour après l'autre...

“c'est quand même con pour le navire”
Le Roegadyn posa carte, un bombo, sur la caisse servant de table improvisé, le hyur, plus concentré sur la partie, posa un coeurl tout en lui répondant :
“Ouai spa faux”
-nan mais je veux dire, c'est une magnifique pièce, avec des capacité qui aurait pu être un atout considérable pour notre flotte, pas que j'approuve les décision des huiles plus haut mais bon
Le hyur pris de nouveau un instant pour répondre à son collègue, il allait devoir un peu plus se concentrer sur la conversation plutôt que sur le jeu et donc au lieu de faire les deux en même temps comme il faisait depuis deux partie, il s'efforce a agir en deux temps. Rapidement il posa une nouvelle carte contre son adversaire avant de répondre :
“mbah, ils ont pas tout perdu dans le change, ils vont nous filer les plans pour pouvoir en construire un pour la flotte, moi je dis c'est une victoire”
Le Roegadyn regarda ce que venait de poser le hyur et grogna avant de poser une nouvelle carte
“mbah! Tu sais ce que j'en pense, rien ne vaut mieux que l'original, la copie va également nous coûter plus cher que d'avoir simplement fait éjecter l'équipage par le fond avec les danseurs”
-et on serait passé pour plus pirate qu'on est ? La cheffe aurait jamais laissé faire ça si le maelstrom devait se salir les mains et tu le sais… Ah Ah je gagne ce tour ! “ il posa triomphalement sa carte, un drakeide qui fit renifler bruyamment le Roegadyn de rage.
La troisième personne qui s'était tue depuis le début de la conversation ne put s'empêcher de sourire avant de simplement prendre ses cartes et vider le terrain de jeu. Le hyur et le Roegadyn reprirent leur conversation de nouveau :
“de toute manière ils sont cramé maintenant, entre les rumeurs colporté sur eux, le coup de pression de leur chef et l'insulte avec leur drapeau domien, ils se sont grillé ici. Même si on les héberge, personne ne voudra d'eux en opération “
Le hyur acquiesça et la troisième personne commença la partie en posant une première carte, un loporite joyeux et au score faible. Il y eut un silence tandis que le jeu se déployait, laissant deviner une nouvelle victoire du hyur, puis le Roegadyn parla de nouveau, cette fois ci a la troisième personne
“et toi alors ? Tu en penses quoi ? Tu travaille chez eux si je me rappelle non ? C’est quoi ton avis là dessus ?”
La jeune femme au cheveux auburn resta silencieuse un moment, elle aussi semblant plus concentrée sur le jeu que sur la conversation puis dis avant de poser sa carte
“J’en pense rien du tout “
Le Roegadyn resta interdit, la jeune femme semblait espérer que la réponse suffise mais le silence de ses comparses la fit continuer:
“Le navire est tenue par une Domienne, c’est normal qu’il appartiennent a Doma non ? La paie et les opportunités sont les même alors le reste.”
Elle haussa des épaules avant de pointer son doigt vers le Roegadyn qui après avoir pris un instant pour quitter du regard la jeune femme, regarda le jeu avant de sourire et de poser une carte contre son adversaire. Satisfait, il fit un hochement vers le hyur qui continua avant de lui même reprendre:
“tu as pas essayé de faire un peu de travail de sape ? Parler avec l'équipage ou au capitaines des bienfaits d'être dans les petit papier du maelstrom “
Le hyur resta silencieux posant sa carte , attendant la réponse de sa collègue. Celle ci se gratta l'arrière du crâne, un peu décontenancé puis posa elle aussi une carte :
“vous me prêtez des pouvoirs que je n'ai pas les gars. je ne suis qu'une touriste là bas profitant simplement du salaire et des opportunités d’exploration, rien d’autre”
Il y avait une pointe de sarcasme dans ces paroles, mais aucun de ses deux comparses ne sembla relever ça et ce fut le Roegadyn qui brisa le silence en posant un Kraken
“Haha, dans tout les cas, faut croire que ta paie est pour mois ce soir, aboules les gils Val”
La maraudeuse soupira amusée et pris dans sa bourse une bonne poignée de pièce qu’elle posa sur la caisse, puis laissa les deux officiers du maelstrom se partager la somme pendant qu’elle reprenait les cartes et redistribué le jeu:
“Ouai ouai, laisse moi me rattraper hein ? D’ailleurs, tu aurais pas quelques mandats particulier a me proposer pour éviter que je dorme dans la rue a force de me faire plumer par vous deux ?”
Le Roegadyn mord son gil durement acquis et sourit de toutes ses dents
“Eh bien, ça tombe bien, il se trouve que j’en ai des sympa…”
Le Roegadyn posa carte, un bombo, sur la caisse servant de table improvisé, le hyur, plus concentré sur la partie, posa un coeurl tout en lui répondant :
“Ouai spa faux”
-nan mais je veux dire, c'est une magnifique pièce, avec des capacité qui aurait pu être un atout considérable pour notre flotte, pas que j'approuve les décision des huiles plus haut mais bon
Le hyur pris de nouveau un instant pour répondre à son collègue, il allait devoir un peu plus se concentrer sur la conversation plutôt que sur le jeu et donc au lieu de faire les deux en même temps comme il faisait depuis deux partie, il s'efforce a agir en deux temps. Rapidement il posa une nouvelle carte contre son adversaire avant de répondre :
“mbah, ils ont pas tout perdu dans le change, ils vont nous filer les plans pour pouvoir en construire un pour la flotte, moi je dis c'est une victoire”
Le Roegadyn regarda ce que venait de poser le hyur et grogna avant de poser une nouvelle carte
“mbah! Tu sais ce que j'en pense, rien ne vaut mieux que l'original, la copie va également nous coûter plus cher que d'avoir simplement fait éjecter l'équipage par le fond avec les danseurs”
-et on serait passé pour plus pirate qu'on est ? La cheffe aurait jamais laissé faire ça si le maelstrom devait se salir les mains et tu le sais… Ah Ah je gagne ce tour ! “ il posa triomphalement sa carte, un drakeide qui fit renifler bruyamment le Roegadyn de rage.
La troisième personne qui s'était tue depuis le début de la conversation ne put s'empêcher de sourire avant de simplement prendre ses cartes et vider le terrain de jeu. Le hyur et le Roegadyn reprirent leur conversation de nouveau :
“de toute manière ils sont cramé maintenant, entre les rumeurs colporté sur eux, le coup de pression de leur chef et l'insulte avec leur drapeau domien, ils se sont grillé ici. Même si on les héberge, personne ne voudra d'eux en opération “
Le hyur acquiesça et la troisième personne commença la partie en posant une première carte, un loporite joyeux et au score faible. Il y eut un silence tandis que le jeu se déployait, laissant deviner une nouvelle victoire du hyur, puis le Roegadyn parla de nouveau, cette fois ci a la troisième personne
“et toi alors ? Tu en penses quoi ? Tu travaille chez eux si je me rappelle non ? C’est quoi ton avis là dessus ?”
La jeune femme au cheveux auburn resta silencieuse un moment, elle aussi semblant plus concentrée sur le jeu que sur la conversation puis dis avant de poser sa carte
“J’en pense rien du tout “
Le Roegadyn resta interdit, la jeune femme semblait espérer que la réponse suffise mais le silence de ses comparses la fit continuer:
“Le navire est tenue par une Domienne, c’est normal qu’il appartiennent a Doma non ? La paie et les opportunités sont les même alors le reste.”
Elle haussa des épaules avant de pointer son doigt vers le Roegadyn qui après avoir pris un instant pour quitter du regard la jeune femme, regarda le jeu avant de sourire et de poser une carte contre son adversaire. Satisfait, il fit un hochement vers le hyur qui continua avant de lui même reprendre:
“tu as pas essayé de faire un peu de travail de sape ? Parler avec l'équipage ou au capitaines des bienfaits d'être dans les petit papier du maelstrom “
Le hyur resta silencieux posant sa carte , attendant la réponse de sa collègue. Celle ci se gratta l'arrière du crâne, un peu décontenancé puis posa elle aussi une carte :
“vous me prêtez des pouvoirs que je n'ai pas les gars. je ne suis qu'une touriste là bas profitant simplement du salaire et des opportunités d’exploration, rien d’autre”
Il y avait une pointe de sarcasme dans ces paroles, mais aucun de ses deux comparses ne sembla relever ça et ce fut le Roegadyn qui brisa le silence en posant un Kraken
“Haha, dans tout les cas, faut croire que ta paie est pour mois ce soir, aboules les gils Val”
La maraudeuse soupira amusée et pris dans sa bourse une bonne poignée de pièce qu’elle posa sur la caisse, puis laissa les deux officiers du maelstrom se partager la somme pendant qu’elle reprenait les cartes et redistribué le jeu:
“Ouai ouai, laisse moi me rattraper hein ? D’ailleurs, tu aurais pas quelques mandats particulier a me proposer pour éviter que je dorme dans la rue a force de me faire plumer par vous deux ?”
Le Roegadyn mord son gil durement acquis et sourit de toutes ses dents
“Eh bien, ça tombe bien, il se trouve que j’en ai des sympa…”

Liann n'était revenu qu'une seule fois à l'Escale depuis le jour M. Pour y prendre un café, qu'elle avait d'ailleurs payé. L'équipage de l'Abyssius n'avaient pas eu de nouvelles depuis le dernier débarquement. Et ce malgré le message de Floe' sur le panneau d'affichage.
Spoiler : cliquez pour afficherPour sa défense, elle est TRES occupée et ne l'avait peut-être pas vu ...
Spoiler : cliquez pour afficherPour sa défense, elle est TRES occupée et ne l'avait peut-être pas vu ...



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Après une journée à dormir, et l'autre invisible, le matin du troisième jour Kikyo se montra de très bonne heure mais c'est à peine si elle entra dans son bureau récupérer son courrier. Toute la journée, ce furent des allées et venues de la domienne. D'abord dans le jardin avec Yone, puis à la Lavandière chez Liann, poursuivant par la chaumière de Lysia puis enfin Hanbei. Ce jour-là, ils furent trois à afficher une mine incrédule voyant à leur porte la directrice d'Aethernal demandant à entrer.
Nul ne sait, à part les concernés, quels mots furent échangés à huis-clos. Pourtant le soir, après être rentrée de son entrevue au Kurusu-gumi, elle reprit ce qui ressemblait à une tournée des affaires à régler. Sauf... qu'elle s'arrêta en début de nuit.
Irdel.
Kikyo n'avait pas changé. Une vérité dure, cruelle, énoncée avec la froideur du marbre mais la compassion dans le regard. Irdel venait de perdre sa compagne, et la raenne ne lui offrit ni une épaule pour pleurer ni une parole pour la consoler, ne lui suggérant que l'oubli en réponse à l'abandon. Suite à quoi, elle l'accompagna jusqu'à la Torche d'Oschon jeter son alliance à la mer en compagnie de Lysia et Valka. Irdel se libérait d'un lien nocif, qu'elle oublierait. Irdel irait mieux très vite.
La nuit pouvait se terminer sur un soupir apaisé, et pas seulement celui de l'elezenne.



Tôt le matin, un petit paquet sera envoyé à l'Escale. Il contenait ce qui semblait être une urne funéraire et une petite note :
Quelques clochettes plus tard, une Mahruvvet au look tout Néo-Alexandrien passera en coup de vent. La raenne videra l'urne par une fenêtre du bâtiment sans trop y prêter attention. Elle quittera les lieux dans l'instant.
Envoyée à qui de droit.
Les rites ont été conformément exécutés.
Quelques clochettes plus tard, une Mahruvvet au look tout Néo-Alexandrien passera en coup de vent. La raenne videra l'urne par une fenêtre du bâtiment sans trop y prêter attention. Elle quittera les lieux dans l'instant.


Il y a une drôle de silhouette à la Mosaïque aujourd'hui, aisément remarquée les aoras sont plutôt rares à Solution Neuf -quoi qu'on en croise plus ses temps-ci parait il !- qui passe et repasse, calme, attirant certains regards parmi les clients.
Après avoir mit les enfants à l'école et terminé les préparatifs pour l'anniversaire de ses jumeaux le soir-même, Kikyo avait pris l'ethérite. Pour quelle raison et pour voir qui, on le devinait aisément, bien qu'elle n'alla pas frapper directement à la porte de l'appartement de Silius. Elle passa en premier par les Faubourgs tenir sa promesse de donner des nouvelles du "Tigre du Dôme" à l'orphelinat d'Elyaska. Puis, c'est la perle d'Iko qui sonna.
"Veux-tu toujours que l'on sorte ?"


Le quartier général du Kurusu Gumi à Shirogane voyait très rarement ses jardins aussi plein de monde. Une cinquantaine d'hommes et de femmes, en costumes noirs, uniformisés, se trouvaient les uns aux côtés des autres, certains se rencontrant pour la première fois, les conversations de chaque petits groupes provoquant un vacarme assourdissant. Des rires, des voix qui cherchent à dominer celle du voisin, des provocations, des fronts qui se touchent manquant de provoquer une bagarre. Les rebuts de la société, les parias, les rejetés, qui avaient trouvés une seconde chance, et une nouvelle vie, au sein du Lotus Blanc, ne se débarrasseraient pas de leur éducation, de leurs expériences de vie, et de ce qui leur avait permis de survivre jusqu'ici. Le silence s'impose d'un coup, lorsque sortant du bâtiment, se trouvaient Murasaki Meiken, l'Ombre du Lotus et cheffe par défaut de la faction violette, suivie par Haku Ishii, le Vent Blanc et chef par défaut de la faction blanche de l'organisation, les deux piliers du Kurusu-Gumi, les deux faces de la même pièce. Les guerriers et les shinobis. La conciliation et l'intransigeance. Les rangs se formèrent d'un même mouvement, accompagnant la sortie du coeur battant du Kurusu-gumi : Akira Kurusu.
D'une seule et unique voix, alors que les lignes inclinaient le buste, ils le saluèrent tous avec ferveur. Cet homme pour qui ils donneraient leur vie, car ils le savaient : il ferait de même. Et leur propre égo répugnait l'idée de saluer le Tigre de Doma avec moins de voix que leur voisin. Akira inclina la tête, les enjoignant à redresser la leur, et pris la parole.
-"Je sais que ces derniers mois ont été éprouvant, pour vous. Vous n'étiez pas libre d'agir. D'exprimer votre gratitude. Les tensions entre la marche à suivre, et ce qui serait respectueux de faire, n'ont pas manqué de provoquer des dissensions. Et malgré tout, vous avez tenu. Vous avez serré les dents, et vous avez fait face avec dignité. Murasaki et Haku ont répondu à vos questions, et aujourd'hui, le Tigre rugit de nouveau, car comme vous tous, il renaît au coeur du Lotus Blanc !"
Akira leva le poing en accompagnant ses paroles, et comme s'ils y sentaient l'autorisation, les hommes y répondirent d'un rugissement tonitruant victorieux, qui se calma aussitôt lorsque le Tigre abaissa son poing.
-"Nombre d'entre vous se sont posé la question. Quelle âme a pris la place de notre Oyabun ? Les démons ne sont-ils pas ceux qui consument les âmes ? A cela je répondrais : l'avez vous oublié ? J'ai toujours été prêt à devenir un démon pour protéger Doma. Rien n'a changé."
Il marque un temps, inclinant la tête.
-"Mais nous, nous n'oublierons pas. Si je suis mort, et revenu, c'est grâce à un inconnu. Un inconnu dont nous ne connaîtrons jamais le nom, les faits d'armes, et qui jamais ne rejoindra ses ancêtres, parce que des barbares, des sauvages de l'autre côté de la mer considèrent les âmes comme du petit bois pour nourrir le feu de la leur ! Chez qui la mort et le souvenir n'ont pas d'importance ! Qui jettent leur vie aux ordures parce qu'ils savent qu'ils ne mourront pas, effaçant leurs prédécesseurs ! Mais pas nous ! Nous, nous nous souviendrons de cet inconnu ! Nous, nous continuerons à honorer le sacrifice, et faire en sorte que notre vie signifie quelque chose parce qu'elle a une fin, que notre mort ait un sens ! Nous, nous continuerons de rendre grâce à nos ancêtres, et à les remercier de veiller sur nous ! Nous, nous souviendrons des nôtres ! Doma n'oubliera jamais ceux qui sont mort pour elle !"
Il rugit ses paroles, fier, rejoint par la ferveur inspirée chez les siens. Le Tigre est là, avec eux, et la journée sera festive, et bruyante, dans les jardins du Kurusu-gumi, où plus tard dans la soirée, tous auront l'occasion de saluer Kiyoko et Akihiko Kurusu, dont c'est l'anniversaire.
D'une seule et unique voix, alors que les lignes inclinaient le buste, ils le saluèrent tous avec ferveur. Cet homme pour qui ils donneraient leur vie, car ils le savaient : il ferait de même. Et leur propre égo répugnait l'idée de saluer le Tigre de Doma avec moins de voix que leur voisin. Akira inclina la tête, les enjoignant à redresser la leur, et pris la parole.
-"Je sais que ces derniers mois ont été éprouvant, pour vous. Vous n'étiez pas libre d'agir. D'exprimer votre gratitude. Les tensions entre la marche à suivre, et ce qui serait respectueux de faire, n'ont pas manqué de provoquer des dissensions. Et malgré tout, vous avez tenu. Vous avez serré les dents, et vous avez fait face avec dignité. Murasaki et Haku ont répondu à vos questions, et aujourd'hui, le Tigre rugit de nouveau, car comme vous tous, il renaît au coeur du Lotus Blanc !"
Akira leva le poing en accompagnant ses paroles, et comme s'ils y sentaient l'autorisation, les hommes y répondirent d'un rugissement tonitruant victorieux, qui se calma aussitôt lorsque le Tigre abaissa son poing.
-"Nombre d'entre vous se sont posé la question. Quelle âme a pris la place de notre Oyabun ? Les démons ne sont-ils pas ceux qui consument les âmes ? A cela je répondrais : l'avez vous oublié ? J'ai toujours été prêt à devenir un démon pour protéger Doma. Rien n'a changé."
Il marque un temps, inclinant la tête.
-"Mais nous, nous n'oublierons pas. Si je suis mort, et revenu, c'est grâce à un inconnu. Un inconnu dont nous ne connaîtrons jamais le nom, les faits d'armes, et qui jamais ne rejoindra ses ancêtres, parce que des barbares, des sauvages de l'autre côté de la mer considèrent les âmes comme du petit bois pour nourrir le feu de la leur ! Chez qui la mort et le souvenir n'ont pas d'importance ! Qui jettent leur vie aux ordures parce qu'ils savent qu'ils ne mourront pas, effaçant leurs prédécesseurs ! Mais pas nous ! Nous, nous nous souviendrons de cet inconnu ! Nous, nous continuerons à honorer le sacrifice, et faire en sorte que notre vie signifie quelque chose parce qu'elle a une fin, que notre mort ait un sens ! Nous, nous continuerons de rendre grâce à nos ancêtres, et à les remercier de veiller sur nous ! Nous, nous souviendrons des nôtres ! Doma n'oubliera jamais ceux qui sont mort pour elle !"
Il rugit ses paroles, fier, rejoint par la ferveur inspirée chez les siens. Le Tigre est là, avec eux, et la journée sera festive, et bruyante, dans les jardins du Kurusu-gumi, où plus tard dans la soirée, tous auront l'occasion de saluer Kiyoko et Akihiko Kurusu, dont c'est l'anniversaire.

Ivanhault l'ayant invité à squatter un canapé, Liann dormait elle aussi désormais chez les Noctuchant. Ce soir là, elle avait fait une sieste en arrivant, s'endormant devant une émission où des Pelupelu estiment le prix d'objets divers... Pour le plaisir de deviner ? Peu importe, en réalité, ce n'était qu'un léger bruit de fond pour une miqo'te ronflante qui avait décidé de ne rien faire.



Lucius était rentré la veille de l'école, le sourire accroché aux lèvres - un sourire étrange, presque trop satisfait pour ne pas cacher sa malice et son méfait accompli. Dans ses bras, il tenait son fameux volcan de projet, encore luisant de peinture fraîche. Un filet de couleur s’échappait de l'engin, traçant une trace multicolore sur le carrelage. Silius, intrigué, lui demanda comment cela s’était passé. Lucius haussa les épaules avec un air faussement innocent, éludant la question sans même un mot.
Il déposa l’objet sur la table avec soin, puis dégaina son mémoquartz. Une vidéo apparut, filmée par un camarade de classe : on y voyait Lucius, fier, s’avancer devant l’assemblée pour sa démonstration. Le volcan entra en éruption - non pas de cendres ni de lave, mais d’un torrent de couleurs, de paillettes scintillantes et d’effets. Puis, soudain, les paillettes grossirent, se gonflèrent... avant d’exploser en une pluie magique qui repeignit l’ensemble de la salle de classe, élèves et enseignants compris.
Lucius, évidemment, rayonnait de fierté. Les autres, nettement moins.
Il avait eu la moyenne. À peine. Accompagnée d’une note bien salée de la directrice :
" Veuillez surveiller votre fils ainsi que ses créations. La prochaine fois, ce sera un avertissement officiel. Le coût du nettoyage vous sera facturé. "
En lisant ces mots, Silius fronça les sourcils avec une intensité qui valait tous les sermons du monde. Un simple froncement, mais suffisant pour que Lucius baisse légèrement les yeux, penaud. Puis, dans un geste presque rituel, Silius passa une main dans les cheveux blancs, comme pour lui dire : Je suis fier de toi mon garçon.
Entre eux, nul besoin de longs discours. Le silence valait bien plus.
Quelques instants plus tard, après une douche bien méritée pour effacer les restes d’explosion multicolore, ils sortirent ensemble dans la soirée à la recherche de pizzas pour nourrir toute la troupe d’invités qui animait la maison.
Il déposa l’objet sur la table avec soin, puis dégaina son mémoquartz. Une vidéo apparut, filmée par un camarade de classe : on y voyait Lucius, fier, s’avancer devant l’assemblée pour sa démonstration. Le volcan entra en éruption - non pas de cendres ni de lave, mais d’un torrent de couleurs, de paillettes scintillantes et d’effets. Puis, soudain, les paillettes grossirent, se gonflèrent... avant d’exploser en une pluie magique qui repeignit l’ensemble de la salle de classe, élèves et enseignants compris.
Lucius, évidemment, rayonnait de fierté. Les autres, nettement moins.
Il avait eu la moyenne. À peine. Accompagnée d’une note bien salée de la directrice :
" Veuillez surveiller votre fils ainsi que ses créations. La prochaine fois, ce sera un avertissement officiel. Le coût du nettoyage vous sera facturé. "
En lisant ces mots, Silius fronça les sourcils avec une intensité qui valait tous les sermons du monde. Un simple froncement, mais suffisant pour que Lucius baisse légèrement les yeux, penaud. Puis, dans un geste presque rituel, Silius passa une main dans les cheveux blancs, comme pour lui dire : Je suis fier de toi mon garçon.
Entre eux, nul besoin de longs discours. Le silence valait bien plus.
Quelques instants plus tard, après une douche bien méritée pour effacer les restes d’explosion multicolore, ils sortirent ensemble dans la soirée à la recherche de pizzas pour nourrir toute la troupe d’invités qui animait la maison.

C'était une Mahrusquatteuse, crayon de khôl en main qui regardait la dite vidéo de "l'expérience" du garçon.
Déjà, des paillettes. Elle validait les paillettes. Des couleurs, en plus. Parfait. Et à mesure que la blague devenait évidente, elle ne put retenir d'étouffer un rire nasal. Durant les clochettes suivantes, la hannoise ne lâcha pas un mot (se mordant la joue), tremblant légèrement, se maquillant l'air de rien.
A la seconde où le père et le fils prirent la porte, un rire se fit entendre dans le salon.
Déjà, des paillettes. Elle validait les paillettes. Des couleurs, en plus. Parfait. Et à mesure que la blague devenait évidente, elle ne put retenir d'étouffer un rire nasal. Durant les clochettes suivantes, la hannoise ne lâcha pas un mot (se mordant la joue), tremblant légèrement, se maquillant l'air de rien.
A la seconde où le père et le fils prirent la porte, un rire se fit entendre dans le salon.

Aussitôt réveillée, aussitôt dehors. Grâce à l'initiative de Nazah lors de leur première visite à Solution 9, Liann avait été assignée à un emploi en météorologie. À une époque où elle n'était qu'apprentie, elle se contentait des maigres avantages que lui accordait la formation, vivant sur la richesse de ses camarades aux appartements luxueux. Mais plus le temps passait et plus les va-et-vient dans la cité rendaient son poste occasionnel. Alors elle avait trouvé l'activité idéale pour se faire quelques « crédits » lors de ses visites : étudier le ciel d'Eorzéa et rendre ses rapports d'observation. Elle n'appréciait pas spécialement le dôme — et les trucs en « dom » en ce moment, d'ailleurs — mais ne reculait pas devant l'étude des ciels du monde. Après tout, elle avait pour projet d'y voler.

