Lerith Il y a 4 mois et 3 jours
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[bandeau prologue à venir]


Une à une, les étoiles apparurent au son des tambours et des carillons. Dans la clairière, chaque viéra sombre comme la nuit s'était vêtue de blanc pour leur ressembler. Six dansaient en cercle autour de la statue du gardien du fleuve, serpent noir aux yeux de glace, faisant jaillir l'eau de tous côtés au-dessus de leurs congénères. Les sentinelles applaudirent, deux d'entre elles tenant leurs enfants dans les bras pour mieux voir le jeune gardebois entrer dans le cercle, le corps entièrement peint de symboles blanc comme la lune, sa dernière nuit parmi les siens avant de partir pour le temple.
Assises sur une large pierre plate, seules les deux anciennes ne se mêlaient pas la fête, fixant le jeune garçon au regard si sérieux.

"Deux fils en moins de cinquante ans, Reinha tu peux être fière.
- Penses-tu ?
lui répondit l'autre en portant sa coupe en bois à ses lèvres. Cela signifie qu'ils meurent plus tôt, qu'ils s'affaiblissent ou bien que le mal grandit."
L'autre ferma les yeux, voyant qu'elle ne lâchait pas du regard son cadet. Là où toutes les sœurs, les mères, célèbrent l'avènement d'un nouveau Fils du Torrent, celle-ci s'assombrissait.
"Tes fils sont forts, comme leur père avant eux. Ton aîné protège la rive Est avec la puissance d'une panthère, celui-ci ne fera pas exception.
- Et qu'en est-il de nos filles, Mirin ?"

Reinha se redressa pour changer de position avant de reprendre, laissant à sa congénère le temps de chercher du regard les deux enfants tirant sur les mains de leurs mères pour se joindre à la fête en toute insouciante. La musique montait dans la clairière autant que les incantations et les appels, un autre gardebois venait d'entrer dans la clairière, plus âgé et musculeux, lance dans le dos et flûte aux lèvres provoquant la joie de la tribu entière : un autre revient en vie.
"Deux filles seulement en dix ans, les hommes ne viennent plus à notre rencontre et Noah n'a pas de descendance.
- C'est inhabituel, certes, mais pas au point de s'en inquiéter. Nous avons connu d'autres périodes infécondes.
- Il se passe des choses à l'Ouest. L'Empire venu du Nord a de nouveau tenté d'entrer dans la jungle, il y a eu des morts cette fois. N'as-tu jamais songé que les puissances qui s'éveillent à l'Est sont la volonté de notre Mère-Forêt ? Quand le tigre saigne, il attaque plus fort. L'étranger est-il toujours sous ta surveillance ?"

Mirin fronça les sourcils.
"La forêt ne le tolèrera pas indéfiniment, mais nous l'avons sous bonne garde ainsi que les graines qu'il a semé.
- Nous devons procéder au rituel."

Il y eut un silence entre les deux chamanes, comme si le temps s'était suspendu sur la pierre plate tandis que devant elles les silhouettes viéras dansaient toujours à la lumière des braseros.
"Nous ne pouvons pas encore, les étoiles ne seront pas alignées avant plusieurs solstices. D'ici là, la situation aura peut-être changée.
- L'étranger voudra s'en emparer, mais nous pouvons le contrôler. Nous sommes nées sur ces terres."

Mirin souffla derrière sa coupe, mais Reinha insista :
"Luka est trop jeune, mais dans quelques années quand il reviendra, et si la situation n'a pas changé d'ici là, nous invoquerons le Dévoreur pour chasser les intrus hors de nos bois, Gestr avec lui. 
- L'Empire sera repoussé à l'Ouest, et les pouvoirs qui s'éveillent à l'Est s'endormiront à nouveau ; c'est ce que tu espères.
- Avant que notre tribu s'éteigne, Mirin, avant que nous ne perdions les derniers hommes qui nous restent."

Elle marqua un temps, son regard venait de croiser celui des deux Fils du Torrent debout au milieu des prêtresses venant leur offrir boisson et nourriture.
"Avant que mes deux garçons ne sombrent dans les Abysses."

Debout dans la lumière, l'Aîné du Torrent leva les yeux vers le temple dont le sommet dépassait des arbres.




"Tu es moi, je suis toi.
Ce que je vois, tu le verras.
Ma force, mes Filles et ma Voix,
Par ton corps me reviendra."




Dans l'antichambre de l'Oracle, il sentit se fermer sur lui les portes de pierre. Seul face à la représentation de ce qu'il était supposé incarner,  le Fils du Torrent s'agenouilla. Les peintures brillantes sur son corps reflétaient l'éclat bleuté de l'eau versée sur l'emblème de la tribu à ses pieds. Moins de deux centimètres de profondeur dans lesquels il s'agenouilla pour méditer. Les yeux fermés, il n'entendit bientôt plus un son ; le Vermot semblait s'être tut. L'eau sous ses genoux devint noire, épaisse, sans bouger il s'y enfonça lentement jusqu'à disparaître.

Dans l'obscurité la plus totale, ses pieds touchent le sol. S'il parvient à respirer, il manque de souffle, écrasé par la pression de l'eau. Autour de lui, il peut entendre le fracas de l'énorme corps du serpent noir contre la roche. Il ne peut que l'entrevoir, mais sa seule présence impose le respect et la crainte. Il est seul dans son antre, sa vie ne tient qu'à un fil et sa volonté peut faillir à tout moment. Il doit rester concentré.
Dans l'obscurité la plus totale, il est sur le point d'entamer le combat le plus dangereux de sa vie à peine commencée. Seul dans les Abysses, face à la fureur du Torrent Noir, s'il survit il parviendra à regagner la surface et la rive du fleuve où il passera le reste de son existence solitaire de Gardebois. Ce qu'il avait vu tout en bas dans le noir, ce qui lui avait été révélé, il n'en parlerait à personne.

Plusieurs décennies plus tard, Noah espérait que son jeune frère, s'il survit, ne verra pas la même chose dans les ténèbres des profondeurs.




"Nous ne pouvons plus attendre. Il n'est pas revenu, nous n'avons plus de gardien.
Nous n'avons plus le choix, les étoiles seront alignées ce soir."




Les ténèbres se sont abattues sur la jungle, les cris de rage et de désespoir des Filles du Torrent se sont évanouis dans la nuit... mais il en est une qui court toujours tandis que l'autre, bien cachée sous les feuilles d'un bosquet au pied des cascades, pleure et tremble comme une feuille malgré la présence rassurante du jeune gardien qui veille en silence.
Rester ici, debout, le fait bouillir de l'intérieur mais son devoir est de la protéger si l'autre ne survivait pas. Il était devenu plus fort ces trois dernières années, espérant qu'à son retour la tribu jugerait qu'il n'était plus nécessaire de procéder au rituel. Si seulement il avait su que rentrer plus tôt aurait épargné au siens cette tragédie, mais à quoi bon aller à contre-courant. Pas de naissance depuis des années, la Mère-Forêt ne leur envoyait plus d'hommes, la nature avait prédit leur extinction et les chamanes ne l'avaient pas vu, aveuglées par la peur de l'envahisseur qui s'en sont déjà pris au Skatay.

Le hurlement d'un enfant retentit au loin, suivi d'un grondement bestial rappelant le tonnerre. Lhei se couvre les oreilles en pleurant, prostrée entre les racines d'un arbre. Luka reste silencieux, la pointe de sa flèche se couvre de glace et ses yeux s'illuminent dans la nuit. 




"Ne bouge pas d'ici."



"HAAAAAAAAAAAAAAAAA ! MAAAAAAAAMAAAAAAAAAAAAAAAN !"
Elle hurle, saisie à la cheville par le monstre aux yeux rouges fait de fumée noire. Elle n'a entendu son nom qu'une fois mais elle le retiendra à tout jamais ; Za'or El'rak le Dévoreur. Quelles chances peut avoir une enfant face à lui, au plus fort de sa puissance après avoir absorbé toutes les autres ? Ce n'est qu'un cri qui disparaitra dans quelques secondes et pourtant elle hurle de toutes ses forces, implorant de l'aide. Mais alors qu'il s'apprête à la gober comme un moucheron, une lance transperce le ciel. Il a bondi des chutes tel un oiseau de proie, et s'il ne peut voir ce qui se cache sous l'épaisse fumée noire qui couvre son corps il la plante à l'intérieur de lui de toutes ses forces avant de la retirer. Ce n'est pas suffisant pour l'abattre mais assez pour lui faire lâcher prise et l'enfant tombe lourdement sur le sol avant de ramper le plus loin possible en gémissant. Elle prend à peine le temps de regarder derrière tant elle a peur.
Le Fils du Torrent se dresse maintenant entre elle et lui, sa main serrant fort la lance fragilisée par le premier impact. Elle ne survivra pas au second. Elle le voit pousser sur ses jambes et disparaitre dans le noir dans un bruit de métal brisé.




"Prends ce qui me revient, car à travers toi elles m'appartiennent."



Leur mission, ils l'ont remplie. Aujourd'hui perchés sur la large branche d'un chêne sombrelinçois l'un taille ses flèches tandis que l'autre joue un air sur sa flute de pan. Cachés par le feuillage, ils veillent continuellement sur les deux survivantes qui partagent cette chaumière juste en bas. L'Apocalypse passée, le monde en plein bouleversement, ils pouvaient entretenir l'espoir qu'un jour les portes de la Mère-Forêt s'ouvrent à nouveau et attendre des jours meilleurs tout en s'acclimatant à cette vie en exil. pourtant, ils le sentent depuis plusieurs semaines déjà, et ils l'avaient senti bien avant que le ciel ne s'embrase au-dessus de leurs terres... Dès l'apparition des premières tours.
"Il s'est réveillé, mais nous sommes toujours hors de sa portée.
- Hmmm. Cela fait presque un an."

Le visage sérieux des deux viéras trahissait un sentiment d'anxiété. Le calme qui précède la tempête ; plus il s'allonge et plus la menace grandit dans leur esprit. Trop de temps pour imaginer le pire, et en même temps trop peu pour s'y préparer. 





"Il ne cessera jamais de te poursuivre, tant qu'il n'aura pas dévoré jusqu'à la dernière Fille du Torrent."



Dans le temple perdu des Enfants du Torrent, les nixes jouent et rient tout en surveillant les différents portails inactifs dans l'attente de nouvelles. Depuis l'ouverture de celle de Tut'raa un sentiment d'optimisme s'est emparé de la tribu. Par moment, ils entendent du remous et une ombre serpentine passe au-dessus des plafonds de verre ; tant que le Gardien demeure ils sont en sécurité.
C'est alors qu'un grondement se fait entendre derrière l'une des portes scellées. D'abord lointain, les coups en sourdine se font de plus en plus nets et les nixes curieuses s'amassent proche de son origine. Puis soudain, un grand BOUM les disperse, quelque chose vient de frapper si fort contre la porte que les murs du temple en ont tremblé. Pris de paniques, les nixes fuient dans tous les sens en agitant leurs baguettes, se heurtant -ou plutôt se mélangeant- les unes les autres. BAM, BAM ! deux autres coupes, la porte tremble mais tient. Une légère fumée sombre parvient à passer dans les interstices.
"Allez chercher le Roi, allez chercher le roi !" S'écrient les élémentaires de leurs voix enfantines.
Les murs tremblent, et la grande nixe au front serti d'une couronne de bulles ne tarde pas à accourir. S'il pouvait suer, il suerait à grosses gouttes.
"Que se passe-t-il...?"

Et d'un coup, les coups cessent, la fumée se dissipe, et le silence revient. Un silence des plus inquiétant. Le roi lève alors ses yeux globuleux sur le symbole qui trône au-dessus de la porte, et qui représente un flocon de neige.


"Il se passe des choses à Jokün. On ne peut attendre que la porte s'ouvre à nouveau."
Lerith Il y a 4 mois et 3 jours
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[font=georgia][size=3]Quand j'ai parlé de mes premières recherches, et que j'ai montré aux autres le dessin qu'a fait Ivanhault de ce que nous cherchons et qu'il a vu à travers son sextant, Lhei s'est tout de suite montrée enthousiaste. Malheureusement il n'y a que peu d'informations sur la Mer du Nord dans nos archives -si ce n'est Ilirslaent- et le Maelstrom nont plus ne dispose que de cartes de navigations certes utiles, mais pas aussi précises pour ce qu'il nous faut trouver. Les falaises, les glaciers et les cavernes à moitié submergées il doit en exister des dizaines, peut-être des centaines, dans cette partie du monde. Nous avions besoin de plus d'informations et c'est Luka -contre toute attente- qui a suggéré l'île du savoir qui se trouve être aussi en Mer du Nord. Suggéré ne voulait pas nécessairement dire heureux à l'idée mais c'est un voyage que nous devions faire ensemble.
Nous avons prévenu nos compagnies libres respectives, et nous sommes partit pour Sharlayan sur un navire du transport civil depuis Limsa Lominsa, avec des vêtements chauds et le nécessaire de voyage jugé utile pour cette aventure dans le grand nord.  [/size][/font]







[font=georgia][size=3]Le bateau est arrivé au port sous la neige, le froid s'est bien installé maintenant. L'immense statue de Thalyak déverse son eau dans la mer, faisant mousser l'écume qui vient ensuite cogner contre la coque en blocs de sel gelés tandis que la brume générée par le remous, au contact de l'air froid se change en tout petits flocons qui volent dans tous les sens. 
C'est ce paysage qui nous a accueilli, ça et aussi la douane toujours aussi stricte, je l'aurais presque oubliée depuis que je peux prendre l'ethérite pour venir à Sharlayan et puis ce n'est pas comme si j'y allais souvent. C'est la... troisième, ou quatrième fois ?
Pour Lhei, ça n'a pas été trop compliqué elle est sociable mais pour Noah il aura fallu lui arracher de la bouche chaque mot pour donner les informations demandées, et Luka n'a guère été plus aimable même s'il a moins rechigné à donner son nom, son métier et la raison de sa présence. Quand la question du simple bout de papier qui sépare les voyageurs légaux des clandestins a été abordée cela a été le signal du repli, Lhei a saisi la manche de Luka et direction l'ethérite puis le Noumène ; nous aurons le temps de visiter un peu la ville plus tard.

Ce qui m'impressionnera toujours à Sharlayan, c'est le calme constant. Si je fais le parallèle avec Limsa Lominsa et même ishgard qui est pourtant gelée et austère, il y a toujours de l'animation dans la rue, c'est bruyant. Sharlayan est paisible, tout le monde étudie ou discute de travaux, de recherches ou -plus récent- des nouvelles du Monde. Les seuls éclats de voix que l'on peut entendre sont parfois quelques débats scientifiques ou politiques à un coin de rue mais c'est tout de même déconcertant et contagieux à la fois. Ces fontaines un peu partout m'apaisent, Thalyak est une divinité de l'eau après tout et il y a un lien entre cet élément de Sharlayan. Cela vaudrait peut-être le coup que je m'y penche davantage un jour. [/size][/font]











[font=georgia][size=3]Je n'ai jamais fait de recherches au Noumène auparavant, et même si vivre avec Valorius m'a habitué et appris à aimer les livres, j'en aurais presque le vertige à regarder en bas dans ce bâtiment, et pas à cause de la profondeur. S'il fallait éplucher tous ces documents nous en aurions pour des lunes ! Une telle concentration de document a nécessité un conseil de tribu dès la porte d'entrée. On a dû nous regarder bizarrement quand j'y repense...[/size][/font]


[font=georgia][size=3]Nous avions besoin d'une carte précise, qui recense les grottes sous-marine connues de la Mer du Nord mais pour réduire le champ de recherches il nous fallait aussi des informations sur les populations locales, savoir si l'une ou l'autre de ces cultures ou si une mythologie de la Mer du Nord faisait référence au symbole du Torrent -du moins ce que nous, considérons ainsi- et dans la foulée, tout ce qui pourrait concerner des phénomènes surnaturels et bien sur la présence d'eau dans chacun de ces sujets. Nous avions le dessin d'Ivanhault, c'est un petit plus qui pouvait aussi servir à préciser davantage le paysage recherché.
Il y avait un peu d'attente au comptoir, qui pourrait croire que même en soirée il y ai autant de monde dans une bibliothèque. Il faut être à Sharlayan pour voir cela. [/size][/font]









[font=georgia][size=3]Prise dans nos discussions pour mettre de l'ordre dans nos idées et préparer une demande claire pour le bibliothécaire je n'ai pas vu qui se trouvait juste devant nous, jusqu'à ce qu'il se retourne et que Lhei et moi nous retrouvions nez à nez avec ce glaneur que j'avais percuté par accident lors de ma première visite à Sharlayan. Je suis restée sans voix, je crois que j'ai dû balbutier bêtement un "bonsoir" quand il nous a salué par politesse avant de se faufiler entre nous vers la sortie. Il ne doit pas se souvenir de moi mais comment pourrais-je oublier ? ... Je m'égare. [/size][/font]




[font=georgia][size=3]Le bibliothécaire nous a fait patienter un peu mais il nous a finalement remit une carte et un référencement des grottes sous-marines connues qui pourraient correspondre à ce que nous cherchons. Il nous a aussi apporté quelques livres sur les communautés, tribus et cultures locales, ainsi que des ouvrages plus techniques sur la géographie, la faune et la flore. Nous avions de quoi faire et nous sommes sorti étudier tout cela dans le parc, à la lumière d'un kiosque presque vide. Même la nuit c'est compliqué de trouver un espace vide pour étudier... ils n'arrêtent jamais ici ? 
Les cartes, c'est mon truc donc j'ai étudié la région à partir du dessin et des données qu'on avait. Lhei a découvert dans l'un des livres sur la mythologie et la partie sur les différents cultes liés à l'eau l'existence de tribus dans l'extrême Nord de la Mer du Nord où a vécu le peuple d'origine de Nyunkrepf, un peu plus loin qu'Ilirslaent quand on regarde la carte. Ces tribus accordaient une grande importance à la mer sans surprise mais elle en a trouvé une avec le même symbole que le nôtre, qui croient en l'immortalité au travers de la mémoire et dont le guide spirituel se fait appeler la Dame de Givre. Cette tribu se fait appeler Jokün, et c'est aussi le nom de l'un des points marqués sur la carte où se trouve une grotte sous-marine. Luka a pu nous parler de ce qu'il a lu sur la région elle-même, particulièrement hostile et dangereuse, peu explorée les dernières informations datent d'une trentaine d'années. Je ne suis pas surprise, quand nous sommes allés à Ilirslaent les informations à Sharlayan dataient aussi alors plus loin au Nord... Il y a des risques d'accident dans la glace, des ours polaires, des orques, surement d'autres monstres mais Noah n'a pas vraiment trouvé d'informations précises sur les créatures sous-marines et les monstres légendaires du coin. Moi je me souviens de la baleine mécanique... je ne suis pas pressée.
C'est décidé, nous partons demain pour l'extrême nord de la Mer du Nord.

Je vais tâcher de nous trouver un transport pour aller le plus au Nord possible, au moins jusqu'à Ilirslaent. Nous allons réunir des vivres, des chocobos équipés pour le grand froid et du matériel pour le voyage. A Ilirslaent peut-être que nous pourrons demander un peu d'aide -je n'ose leur demander de leur prêter une de leurs montures mécaniques mais ça aiderait pas mal- puis nous irons à pied. Si la carte est bonne, il nous faudra deux, peut-être trois jours à dos de monture pour atteindre Jokün. Ce sera un voyage très difficile, mais je suis sure que ce qui se trouve au bout du chemin en vaut la peine.  
Il est temps de dormir, le plus dur est encore devant nous.[/size][/font]




A suivre...



Lerith Il y a 4 mois et 3 jours
Lerith Il y a 4 mois et 3 jours





[VOUALA ! avec dix mois de retard je mets à jour la campagne. ♪ pardon pour l'attente aux lecteurs curieux. Je ne rembourse pas les mouchoirs.]

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