Lyapaggy
Il y a 10 mois et 1 semaine
Celà faisait maintenant deux jours que la Viera était arriver dans ce pays froid et hostile. Un monde bien différent de ce qu'elle avait connu, et en même temps, ça lui rappelait un peu son chez soi, ces étendues neigeuse et froide... Les montagnes et arbres en moins.
Mais ce n'est pas vraiment ce qui avait attirer son regard dès son arrivé. Cette grande tour d'où émanait un éther menaçant l'avais comme... fasciner par son étrangeté et son caractère unique dans ce paysage désolé qui s'offrait à elle. Elle se sentait petite... Un sentiment qui la frappait très souvent, mais cette fois-ci, c'était bien plus exacerber. Que pouvait-elle bien faire ici ? Qu'était-elle venue faire, déjà..?
Elle n'était surement pas la plus compétente de tous. Sa narcolepsie lui jouait par moment des tours et la température ne rendait pas ces moments innocent. Ici plus que jamais, elle ne devait à aucun moment se retrouver seule et sans entourage. Une chose était certain pour la Viera, en tout cas. Elle excellait dans la couture. C'était bien l'un des seuls points où elle était prête à avoir de la prétention. Ce furent là ses premières aident alors qu'elle vint se présenter aux intendants. La couture, les soins médicaux, les soins magiques...
Et bien sur, le serment qu'elle c'était faite : La protection d'autrui.
~Sa première soirée~
C'était un serment qu'elle avait mis en application dès le premier soir, alors qu'elle rejoignait le groupe de l'Eternal sous l'invitation d'un de ses membres pour une excursion sauvetage. La raison première de son arrivée à Garlemald... Elle c'était beaucoup motiver pour ce moment bien qu'elle demeurait dans l'expectative... La crainte de mal faire fluctuait avec son désir d'apporter son aide. Elle fut rapidement conforter là-dedans aux suites des réussites successive. Si tout semblait bien se passer, néanmoins, il eût tout de même un accrochage qui frappa l'équipe de repéchage sur la fin. Un chocobo fut tuer et un aventurier blesser suite à une attaque sur leur groupe. Ce demeura une victoire dans l'ensemble de la mission néanmoins... Mais la Viera ne pouvais s'empêcher de s'inquiéter pour le blesser.
C'est auprès de cette personne qu'elle resta une fois l'excusion terminer, apportant son soutient à la guérison des blessures de l'homme.
Lyapaggy
Il y a 10 mois et 1 semaine
Elle aurait voulue pouvoir faire un peu plus. Quand elle devait restée à attendre face au Garlemaldais, l'envie de lui demander s'ils avaient des malades la démangeait, et même au retour de l'interlocuteur principal...Mais elle avait peur de faire tout rater si elle devait venir à insisté sur le fait de pouvoir apporter des soins de par son serment de soignante. Au moins, les vivres avaient pu être laisser et récupérer, même si le groupe ne pu attribué plus d'aide que ça. C'était déjà un petit soulagement. La mission ce terminait tout de même plutôt... bien.
Mais Milah espérait tout de même que le groupe essayerait de les recontacter, qu'ils finiraient par reconsidérer la situation dans lequel ils étaient. La fierté n'a pas de valeur une fois mort.
Mais Milah espérait tout de même que le groupe essayerait de les recontacter, qu'ils finiraient par reconsidérer la situation dans lequel ils étaient. La fierté n'a pas de valeur une fois mort.
Lyapaggy
Il y a 10 mois et 1 semaine
Les journées s'enchaînait à Garlemald. L'on pouvais sentir la tension des lieux, grandement magnifier par la tour menaçante au loin. Nashasha passait le plus clair de son temps à offrir de son éther pour guérir les subjugués et plus rarement, ses talents dans la magie dans des missions avec autrui. C'était des journées assez fatigante pour elle.
Mais alors que le temps passait, l'on pu voir Nashasha revêtir un nouvel accoutrement et s'équiper d'une hache et un bouclier en train de faire le guet ou faire des tâches plus physique à s'entraîner avec autrui à l'usage de technique de défense et de son arme. Curieux, la connaissant... A moins que ce n'était pas elle ?
Si certains avait pu la confondre, la sœur jumelle de la Lalafelle des dunes avait rejoint le camp. Rosasa Rosa revêtait l'équipement et l'insigne des deux vipères et se présentait comme un sous-officier major. Les deux sœurs c'étaient réjouie de ce voir et s'amusaient parfois de la confusion de certaines personnes à bris-de-glace qui les confondait.
Lyapaggy
Il y a 10 mois et 1 semaine
Le regard de la Viera se posait sur le bâtiment où Garlemaldais qu'elle avait ramener la vieille avec d'autres compagnons de voyage se trouvait. Elle ne pouvait s'empêcher d'accorder une pensée à celui qui n'avais pas survécut. Inconsciemment, elle vint se mordre la lèvre inférieur tandis qu'elle baissait la tête. Un tas de pensée la submergeait, mais seulement une revenait souvent. Une pensée de culpabilité.
Elle avait pris part à cette mission avec détermination. Celle de venir apporter cette aide qu'elle n'avait pas osé aborder au premier voyage. Celle d'agir en véritable médecin et de s'enquérir de la bonne santé de chaque. C'était comme un point d'honneur, pour elle, depuis le départ de s'informer sur l'état des civils là-bas et de ce tenir prête à intervenir si c'était nécessaire.
Mais aussi déterminée qu'elle était, sa maladie ne la lâchait pas. Alors qu'elle et le groupe allaient partir à la confrontation, elle fut soudainement prise d'une crise et causa un tintamarre qui alerta le groupe subjugué. L'effet de surprise gâché, elle tomba dans la neige, endormie. ça l'avait fait ce sentir comme une charge. Et maintenant cette pensée comme quoi le soldat aurait pu rester en vie si elle n'avait pas provoquer autant de bruit.
Son regard se posa sur la partie de ses habits qu'elle avait recousue suite à la balle reçu lors de l'affrontement. Elle ne s'était pas sentie très efficace sur la défense aussi. Finalement, c'était peut-être un excès de confiance qui l'avait amener ici ? Elle c'était sentie prête à enfin endosser un rôle de protecteur. Mais maintenant elle s'en sentait si loin de nouveau.
Qu'importe à quelle point elle s'est habituée à sa narcolepsie au fil des années, cette maladie viendra toujours la freiner dans son élan pour la faire chuter.
Lerith
Il y a 10 mois et 1 semaine
Journal de Valorius Solignac
10e soleil de la première lune astrale
Deux semaines déjà que je passe mes journées et mes nuits au cœur des glaces et de la neige.
Il fait encore plus froid sur les terres nordiques de Garlemald que dans les montagnes serties de gel du Coerthas. J’ai heureusement la chance d’être relativement peu sensible aux climats froids, qui m’incommodent bien moins que la chaleur humide de certains lieux où nos voyages m’ont conduit.
Lorsque j’ai débarqué pour la première fois de l’aéronef de liaison en provenance d’Ishgard, j’ai été saisi par le silence de tombe qui règne sur ces landes gelées. La cause en est évidente dès qu’on regarde à l’horizon.
La capitale jadis majestueuse n’est plus qu’un champ de ruines.
Je me souviens de ce que cette ville représentait pour les Garlemaldais. J’ai marché dans ses rues droites, entre ses hauts bâtiments à l’architecture sobre et imposante, dans la lumière et la chaleur et l’activité permanente de cette fourmilière parfaitement organisée. La capitale était le fer de lance de l’Empire, l’image de sa puissance et de sa gloire tout autant qu’un refuge sûr, une oasis de sécurité dans un territoire au climat hostile. A présent, elle démontre implacablement le délabrement d’une nation mise à genoux.
Seuls quelques édifices anciens particulièrement solides ont résisté à la vague d’éther qui a rasé la cité impériale et réduit sa population à l’état de zombies décérébrés.
Ces esclaves dociles soumis à la volonté d’un Ascien plus fou que les autres finissent par muter en abominations tentaculaires, au-delà de toute rédemption. Ces créatures attaquent sans discernement tout ce qui ne partage pas leur subjugation. Les moins atteints sont soignés au camp si on parvient à les capturer, les victimes du stade avancé ne peuvent que recevoir la libération d’une mort rapide.
La source du mal domine la région de toute sa hauteur.
Le palais impérial a été recouvert d’une structure rouge sang hérissée de pointes. Cette tour difforme et massive irradie une aura malsaine qui me donne la nausée et siphonne peu à peu mon énergie. Malgré l’amulette qui me protège, je sens son influence peser sur mon esprit, comme un poison lent et pernicieux.
La délégation est arrivée portée par une volonté sincère d’assistance, mais les plus enthousiastes ont dû ravaler leurs illusions, brutalement fauchées par une réalité terrible.
Les Garlemaldais ont tout perdu, leur cité, leur gloire, leur souverain, leur armée. Ils ont vu mourir leurs familles. D’autres ont dû abattre eux-mêmes les monstres que leurs proches étaient devenus. Cependant, ce peuple n’abandonne pas son idéal. La fierté de leur nation est tout ce qu’il leur reste et, comme ils l’ont toujours fait, ils sont prêts à se battre jusqu’à leur dernier souffle plutôt que de renoncer à leur dignité.
Cela a compliqué les premiers contacts, car les survivants nous voient comme des envahisseurs venus les achever. Comment imaginer que les pays que l’Empire avait combattus et asservis ne viendraient pas chercher une revanche ? J’ai perçu parfois des hésitations, des tentations de ce genre dans le regard de certains des nôtres.
La paix ne sera pas aisée.
Je fais la navette entre le camp Bris de Glace et Ishgard à bord des aéronefs de ravitaillement. Quand mes réserves d’éther sont épuisées par le flux constant du traitement des subjugués et que la pression de l’aura de la tour rouge se fait trop forte, je retourne me ressourcer entre les murs de la Sainte Cité ou dans mon atelier de Brumée.
Ishgard aussi est en pleine mutation.
Je trouve des similitudes entre Garlemald et Ishgard, sans doute est-ce pour cela que dame Lucia s’est ralliée à sire Aymeric. Ce sont deux nations fières et indépendantes, édifiées dans le sang de la guerre, portées par une fidélité patriote sans faille forgée dans la souffrance et la lutte contre une menace extérieure. Grandir pour survivre, assurer sa puissance pour l’emporter sur ses ennemis, défendre ses terres.
Ishgard et Garlemald ont hélas aussi en commun d’avoir été trahies et corrompues de l’intérieur.
Ishgard s’en relève, péniblement et courageusement, avec une volonté de rebâtir et d’apprendre des erreurs du passé. Elle y parvient parce qu’elle est menée par un dirigeant lucide et généreux au cœur pur.
La détermination des survivants de Garlemald ne fait aucun doute, mais il leur faudra des guides, des chefs à la hauteur de l’enjeu immense qui les attend.
Albynn
Il y a 10 mois et 1 semaine
Fort heureusement pour un lalafell hyperactif, il y avait toujours de quoi faire à Brise-Glace. Des rescapés à soigner ou des aventuriers blessés par les divers ennemis alentours. De la recherche de nourriture locale qui se composait surtout de lentilles et de bettraves, de quoi faire une bonne soupe épaisse mais qui devenait fortement monotone. Du transfert d'ether, toujours plus demandé avec les arrivages de subjugués en masse. Nettoyer les écuries, brosser les chocobos et vérifier l'état de leur pattes dans ce cagnard inhabituel. De la récupération de bois pour des camps, des feu ou des atelages précaires...
A cette occasion, le lalafel put d'ailleurs expérimenter sa première migraine de récolte. Quel Dieu trouve drôle de rendre le bois gelé aussi dur que la pierre?
A cette occasion, le lalafel put d'ailleurs expérimenter sa première migraine de récolte. Quel Dieu trouve drôle de rendre le bois gelé aussi dur que la pierre?
Lerith
Il y a 10 mois et 1 semaine
Spoiler : cliquez pour afficher
Les troupes sont en ordre et se mettent en place par petits groupes depuis ce matin. Les principaux acteurs de cet assaut sont déjà partit pour Forum Patens, peut-être ont-il déjà atteint l'Enceladeum, la tension monte petit à petit. On distribue potions, armures, les aventuriers sont eux aussi mit à contribution, chacun à sa manière pour prêter main forte à ce qui s'annonce déjà comme un évènement majeur.
Personne ne sait ce qui va se passer, mais cela va se produire c'est certain, et plus rien ne sera comme avant une fois qu'ils auront forcé ces murs.
F'iraah est venue en milieu d'après-midi au petit bivouac alloué à l'Eternal, et a transmit au capitaine un document officiel dans le plus grand sérieux, chose rare pour la miqo'te toujours survoltée. Après l'avoir lu, Kikyo se tourna vers ses hommes :
"Nous allons disperser les forces ennemis, les aventuriers vont s'attaquer aux créatures qui rôdent sur le parvis du palais impérial -ou ce qu'il en reste- et tenter une percée pendant que les soldats suivent le Guerrier de la Lumière dans la Tour de Babil. Par groupes de quatre ou cinq pour faciliter la circulation dans les ruines, vous aurez pour mission d'avancer le plus possible, et d'aider à rapatrier tous les civils qui pourraient être encore sur place et pris entre deux feux."
Elle marqua un temps, observant chacun d'eux avant de poursuivre.
"L'objectif n'est pas de remporter une victoire mais de tenir le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'on nous donne l'ordre de repli. Préparez vos affaires, et en route pour la capitale."
Pas de fioritures, pas de long discours de galvanisation, ils en avaient assez entendu ces derniers jours. En moins d'une heure, tout le monde était sur le départ.
Personne ne sait ce qui va se passer, mais cela va se produire c'est certain, et plus rien ne sera comme avant une fois qu'ils auront forcé ces murs.
F'iraah est venue en milieu d'après-midi au petit bivouac alloué à l'Eternal, et a transmit au capitaine un document officiel dans le plus grand sérieux, chose rare pour la miqo'te toujours survoltée. Après l'avoir lu, Kikyo se tourna vers ses hommes :
"Nous allons disperser les forces ennemis, les aventuriers vont s'attaquer aux créatures qui rôdent sur le parvis du palais impérial -ou ce qu'il en reste- et tenter une percée pendant que les soldats suivent le Guerrier de la Lumière dans la Tour de Babil. Par groupes de quatre ou cinq pour faciliter la circulation dans les ruines, vous aurez pour mission d'avancer le plus possible, et d'aider à rapatrier tous les civils qui pourraient être encore sur place et pris entre deux feux."
Elle marqua un temps, observant chacun d'eux avant de poursuivre.
"L'objectif n'est pas de remporter une victoire mais de tenir le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'on nous donne l'ordre de repli. Préparez vos affaires, et en route pour la capitale."
Pas de fioritures, pas de long discours de galvanisation, ils en avaient assez entendu ces derniers jours. En moins d'une heure, tout le monde était sur le départ.
Déployés sur différents points stratégiques de la capitale, une partie de l'équipage fut envoyé aux abords du Senaculum imperialis tandis que l'autre rejoignait les aventuriers chargés de protéger les environs de la gare de Tertium. Dès leur arrivée, les combats faisaient rage, les soldats de la délégation n'avaient pas perdu de temps et la réponse ennemie n'avait pas tardé non plus.
Au début, l'agitation provoquée demeurait sous contrôle, comme prévu, mais très vite la situation s'envenima quand un cri strident et terrifiant résonna depuis la Tour de Babil. A son "appel" les monstres mécaniques semblèrent galvanisés, il en arriva de plus en plus et beaucoup plus agressifs.
"Objectif atteint, les héritiers se trouvent dans la Tour de Babil, engagez la retraite."
Malgré la difficulté, les forces eorzéennes et orientales commencèrent à reculer afin d'économiser leur forces, la diversion avait réussi ; toutefois dans le secteur de la gare, la mission se compliquait et les blessés se multipliaient au fur et à mesure des minutes qui passent. Mais il fallait tenir leur position, protéger les civils quoi qu'il en coûte...
Quand soudain, tout s'arrêta. Un nouveau cri déchirant retentit et les créatures mécaniques se stoppèrent d'un coup. Depuis le sommet de la Tour de Babil, un gigantesque rayon lumineux traversa le ciel pour s'élever haut dans le ciel, on avait l'impression qu'il frappait la lune alors pleine. Les bâtiments tremblèrent, les murs vibraient, un vrombissement se propagea depuis les ruines avant qu'une onde de choc souffle tous les aventuriers qui n'avaient pas encore battu en retraite. Le temps semblait comme suspendu.
Était-ce fini ? Nous avions gagné ? Le silence qui suivi dura une minute, deux minutes... mais un sentiment d'angoisse profond persistait. Ce n'était pas le calme de la victoire, ni le soulagement après le combat, la tension était toujours palpable. Et tandis que tous levaient les yeux vers le ciel pour contempler ce rayon, ces mots tournaient en boucle dans leur esprit :
"Ce n'est pas normal..."
Au début, l'agitation provoquée demeurait sous contrôle, comme prévu, mais très vite la situation s'envenima quand un cri strident et terrifiant résonna depuis la Tour de Babil. A son "appel" les monstres mécaniques semblèrent galvanisés, il en arriva de plus en plus et beaucoup plus agressifs.
"Objectif atteint, les héritiers se trouvent dans la Tour de Babil, engagez la retraite."
Malgré la difficulté, les forces eorzéennes et orientales commencèrent à reculer afin d'économiser leur forces, la diversion avait réussi ; toutefois dans le secteur de la gare, la mission se compliquait et les blessés se multipliaient au fur et à mesure des minutes qui passent. Mais il fallait tenir leur position, protéger les civils quoi qu'il en coûte...
Quand soudain, tout s'arrêta. Un nouveau cri déchirant retentit et les créatures mécaniques se stoppèrent d'un coup. Depuis le sommet de la Tour de Babil, un gigantesque rayon lumineux traversa le ciel pour s'élever haut dans le ciel, on avait l'impression qu'il frappait la lune alors pleine. Les bâtiments tremblèrent, les murs vibraient, un vrombissement se propagea depuis les ruines avant qu'une onde de choc souffle tous les aventuriers qui n'avaient pas encore battu en retraite. Le temps semblait comme suspendu.
Était-ce fini ? Nous avions gagné ? Le silence qui suivi dura une minute, deux minutes... mais un sentiment d'angoisse profond persistait. Ce n'était pas le calme de la victoire, ni le soulagement après le combat, la tension était toujours palpable. Et tandis que tous levaient les yeux vers le ciel pour contempler ce rayon, ces mots tournaient en boucle dans leur esprit :
"Ce n'est pas normal..."
Combien de temps avant que ce silence pesant soit brisé ? De longues secondes, peut-être plus d'une minute. Un cri d'horreur résonna dans les rues, proche du palais. Il fut suivi par d'autres, des rugissements et des bruits de combats, une sauvagerie soudaine qui réveilla les groupes d'aventuriers près de la gare de Limes N°4. Juste après, on commença à entendre les linkperle vibrer et des appels de détresse en sortir : "Besoin de renforts !", "Il en sort de partout !", "ils sont enragés !".
Les premiers à recevoir ses appels restèrent sonnés quelques secondes avant de se remettre en route, les autres se figèrent dans une expression indéfinissable, blême, mais n'eurent pas le temps de commencer à trembler qu'à leur tour ils recevaient un appel à l'aide.
A leur tour, les membres de l'Eternal reçurent un appel et la voix de leur capitaine, épuisée et angoissée -ce qu'ils n'avaient que peu eu l'occasion d'entendre- résonna dans leurs oreilles : "Besoin de renforts à la Gare de Tertium de toute urgence, la situation devient critique ici !"
Ils reprirent aussitôt leurs esprits et ne perdirent pas plus de temps.
"Capitaine, ici Kyuuji. Noah et Nashasha arrivent sur Adalgis, nous autres suivons aussi vite que le peuvent nos jambes !
- tenez bon capitaine !" renchérit Yone.
Quelque part dans les ruines du palais impérial, Ivanhault et Silius avaient eux aussi entendu l'appel.
Dans le quartier de la gare de Tertium en effet, la situation tournait au massacre. Des monstres mécaniques subjugués sortaient de partout, imprégnés d'une aura rougeoyante, complètement enragés, et se jetaient sur les soldats et aventuriers postés un peu partout autour du périmètres. Des civils forcés de quitter leurs refuges courraient dans les rues et se faisaient déchiqueter à-même le sol. Une nouvelle vague de tenailleurs se jeta sur Nazah et Valorius qui furent repoussés à l'écart du groupe, tâchant de se défaire de ces saletés pendant que Albynn, le couple Kurusu et Akio se retrouvaient seul face au colossus et les deux tenailleurs qui avaient déjà salement amoché Akira.
"Gardez votre calme !"
Le sang froid et la présence du petit soigneur efficace à leurs côtés leur permit de tenir jusqu'à l'arrivée des renforts malgré les blessures qui se multipliaient, et la fatigue qui s'imposait. L'arrivée du viéra et surtout de son fauve débarrassa Akira du dernier tenailleur aux pattes tranchantes couvertes de son sang, Nashasha ouvrit son grimoire, le colossus fut abattu juste avant l'arrivée du reste du groupe.
.. Mais ce n'était pas la fin. Les vagues de monstres affluaient. Sur la route, Haku et Djazah'ir avaient eux-aussi été séparés du groupe afin de porter secours à d'autres civils qui tentaient de fuir ce massacre. Yone et Kyuuji arrivèrent pas le sud, Ivanhault et Silius par le nord, deux autres colossus arrivèrent par l'ouest à l'autre bout de l'avenue.
"Cela n'en finira donc jamais !"
Mais au moins ils n'étaient plus seuls, ils étaient ensemble prêts à se battre et à tenir leurs positions jusqu'au bout. Albynn commençait à entrevoir ses limites après avoir soigné tout seul jusqu'à l'arrivée des renforts, heureusement Kyuuji était là. Nashasha, elle, était déjà à court... mais la situation était critique, assez pour tenter l'impossible... elle déboucha une nouvelle fiole de potion d'ether. Malheureusement, c'était trop pour son petit corps et elle s’effondra. Akira se jeta dans le combat sans hésitation, suivi par Kikyo, Akio, Noah, Adalgis et Yone. Silius et Ivanhault restèrent en retrait, fatigués mais prêts à intervenir, Ivanhault commença à incanter.
Les combats autour d'eux faisaient rage et tournaient de plus en plus mal. Deux tirs perdus touchèrent Yone et Noah, ceux qui étaient déjà blessés, malgré la magie curative, soufflaient et souffraient au fur et à mesure que le combat se prolongeait. Et quand finalement ils parvinrent à mettre les deux colossus à terre après un puissant sort de gravité du Terrechant, ils ne purent que constater l'horreur qui les attendait... il en arrivait toujours plus. C'était sans fin, sans espoir. Et les civils retranchés dans la gare qu'allait-il se passer...?
Un miracle, probablement. Les soldats de la délégation arrivèrent enfin, après être sortit de la tour de Babil et après avoir traversé la ville, les renforts arrivèrent et s'ils ne renversèrent pas la situation, au moins ils l'avaient stabilisée.
La voix de la caporale F'iraah se fit entendre dans leur dos :
"Ordre de replis immédiat, sortez de là on vous couvre ! aller vite !"
Ils ne se firent pas prier, malgré l'acharnement à vouloir terminer cette mission, mourir bêtement n'aurait servi à rien il fallait laisser les militaires prendre le relais. Sur le chemin du retour, ils ne purent que constater l'ampleur de la catastrophe et le nombre de morts autant civils que militaire qui jonchaient les rues et les alentours de la ville.
Le retour au camp fut silencieux. D'après ce qu'ils entendaient, l'assaut sur la Tour de Babil avait porté ses fruits, c'est après que la situation s'était dégradée.
Que s'était-il passé là-haut, et quel était ce rayon qui par deux fois avait déchiré le ciel pour frapper la lune ? Les réponses viendraient, probablement dans les prochaines heures. Pour le moment, ils devaient tous aller à l'infirmerie, récupérer, et attendre la suite le regard toujours attiré par la tour toujours debout.
Est-ce un échec ?
Lerith
Il y a 10 mois et 1 semaine
" Et vos hommes ?
- Ils se reposent, tous ne sont pas encore rentrés. Nous avons été séparés quand le rayon est apparu. Est-ce que les combats se sont calmé en ville ?
- Progressivement, les grandes compagnies reprennent l'ascendant mais il faudra des jours, peut-être des semaines avant que la capitale soit entièrement nettoyée et que les garlemaldais commencent à reconstruire."
Le gout de la soupe de lentilles était devenu moins douloureux que le craquement de ses côtes, elle se remettait à peine de ses blessures et d'après les soigneurs de la délégation, il faudrait un moment avant qu'elle puisse reprendre les armes. De toute façon, après ce qui s'était passé la veille, beaucoup d'aventuriers blessés attendaient leur tour pour se faire rapatrier en Eorzéa.
Kikyo ne faisait pas exception à la règle. Maintenant que la Tour de Babil était "prise" des informations venues d'un peu partout dans le monde affirmaient que toutes les autres tours avaient disparu ; une bonne nouvelle.
Nous allons pouvoir rentrer chez nous, tout danger semble écarté ou sur le point de l'être...
Son regard se tourna dans la direction de la capitale, et de cet édifice terrifiant dernier vestige d'une menace bientôt effacée, du moins le pensait-elle.
"Capitaine Kurusu ?"
Un soldat du maelstrom s'avança vers elle au pas de course, la mine inquiète. L'interpellée fronça les sourcils.
"Qu'y a t-il ?
- Des nouvelles concernant certains groupes qui ne sont pas encore rentrés. Il y a un problème."
Ses sourcils se froncèrent davantage lorsque ses yeux se posèrent sur le nom en bas de la liste des personnes disparues lors de leur retraite.
- Ils se reposent, tous ne sont pas encore rentrés. Nous avons été séparés quand le rayon est apparu. Est-ce que les combats se sont calmé en ville ?
- Progressivement, les grandes compagnies reprennent l'ascendant mais il faudra des jours, peut-être des semaines avant que la capitale soit entièrement nettoyée et que les garlemaldais commencent à reconstruire."
Le gout de la soupe de lentilles était devenu moins douloureux que le craquement de ses côtes, elle se remettait à peine de ses blessures et d'après les soigneurs de la délégation, il faudrait un moment avant qu'elle puisse reprendre les armes. De toute façon, après ce qui s'était passé la veille, beaucoup d'aventuriers blessés attendaient leur tour pour se faire rapatrier en Eorzéa.
Kikyo ne faisait pas exception à la règle. Maintenant que la Tour de Babil était "prise" des informations venues d'un peu partout dans le monde affirmaient que toutes les autres tours avaient disparu ; une bonne nouvelle.
Nous allons pouvoir rentrer chez nous, tout danger semble écarté ou sur le point de l'être...
Son regard se tourna dans la direction de la capitale, et de cet édifice terrifiant dernier vestige d'une menace bientôt effacée, du moins le pensait-elle.
"Capitaine Kurusu ?"
Un soldat du maelstrom s'avança vers elle au pas de course, la mine inquiète. L'interpellée fronça les sourcils.
"Qu'y a t-il ?
- Des nouvelles concernant certains groupes qui ne sont pas encore rentrés. Il y a un problème."
Ses sourcils se froncèrent davantage lorsque ses yeux se posèrent sur le nom en bas de la liste des personnes disparues lors de leur retraite.
"Djazah'ir Moshantu"
Djazah ir Moshantu
Il y a 10 mois et 1 semaine
Pressée par Kikyo, la jeune recrue secoua la tête de dépit et la pria de l'excuser. Il n'était qu'un messager et n'en savait pas davantage. En revanche, il avait entendu dire qu'on avait retrouvé une survivante de ce groupe. Le second du capitaine Siegfried était actuellement dans le bâtiment servant d'infirmerie de fortune.
Le capitaine de l'Eternal soupira. Elle n'avait aucune envie de remettre les pieds là-bas, notamment à cause de l'inavouable crainte du médecin en chef qui avait cette odieuse façon de vouloir la materner comme si elle était un chocobo de l'année. L'inquiétude et la détermination prirent cependant vite le dessus alors qu'elle conclut avec elle-même qu'elle avait affronté nettement plus terrible ces derniers jours que le vieil élezen en blouse blanche.
« Bonjour docteur. Oui, je vais bien. Non je ne tiens pas à rester sous surveillance et non je ne désire pas davantage de médicaments. Je suis ici pour voir l'une de vos patientes et NON ça ne peut pas attendre »
Sur ces mots et sous le regard chargé de poudre de Kikyo, le docteur Lambervaux laissa échapper un soupir et ordonna à une infirmière de se renseigner et voir si la survivante était réveillée.
Quelques minutes plus tard, on mena au capitaine de l’Eternal une élezen musculeuse, les yeux couverts d’un bandage. L’infirmière fit comprendre à Kikyo d’un signe de tête que la malheureuse ne recouvrerait sans doute jamais la vue. Sa simple présence était difficilement supportable. Non pas que le capitaine Kurusu manqua de compassion, mais bien parce qu’elle incarnait, au milieu des gémissements des blessés dans ce bâtiment presque obscur où se mêlait les odeurs de sang et les relents d’élixirs, une effroyable allégorie de la guerre. Il y avait toute à la fois de la fierté dans son bras, tremblant sur une canne et refusant assistance, et du désespoir dans l’inclinaison de sa tête, visiblement consciente de la fatalité de son sort. A elle seule, elle posait sans le vouloir cette terrible question qui tiraillait nécessairement tous les survivants : Etait-ce vraiment une victoire ? La victoire est-elle seulement possible dans une guerre ?
Chassant ces sombres pensées, le capitaine Kurusu écouta attentivement son récit, en notant soigneusement chaque détail. Djazah’ir avait rejoint le groupe de la malheureuse une fois l’équipe de Yone apparemment hors de danger mais alors qu’ils entamaient leur propre retraite, ils furent pris en embuscade par des subjugués sortis de nulle part. Le blizzard les avait empêchés de les voir venir, mais elle se souvenait néanmoins d’un grand bruit métallique. La bataille avait été rude mais ils avaient eu le dessus. Ils s’étaient même crus sortis d’affaire et le commandant Siegfried avait donné l’ordre d’aider les blessés et d’entamer au plus vite une manœuvre de repli quand ses propres cris furent couverts par ceux d’un garlemaldais. Visiblement, leurs assaillants avaient attendu, en embuscade, qu’ils soient affaiblis avant de donner l’assaut. Les éorzéens épuisés furent massacrés mais elle se souvint très précisément avoir entendu :
«Non, pas le miqo’te! C’est lui qu’on veut. Conduisez-le au 3ème wagon, on le transfèrera de là-bas. »
La pauvre femme tendait son cou pour retenir en vain des larmes qui déjà mouillaient son bandage lorsqu’elle confessa qu’elle devait sans doute la vie au fait de s’être évanouie dans la neige après les avoir entendus partir vers l’Est.
Tempêtant, Lambervaux estima que cet échange était terminé et que les deux patientes avaient avant tout besoin de repos, laissant Kikyo Kurusu à ses réflexions.
Le capitaine de l'Eternal soupira. Elle n'avait aucune envie de remettre les pieds là-bas, notamment à cause de l'inavouable crainte du médecin en chef qui avait cette odieuse façon de vouloir la materner comme si elle était un chocobo de l'année. L'inquiétude et la détermination prirent cependant vite le dessus alors qu'elle conclut avec elle-même qu'elle avait affronté nettement plus terrible ces derniers jours que le vieil élezen en blouse blanche.
« Bonjour docteur. Oui, je vais bien. Non je ne tiens pas à rester sous surveillance et non je ne désire pas davantage de médicaments. Je suis ici pour voir l'une de vos patientes et NON ça ne peut pas attendre »
Sur ces mots et sous le regard chargé de poudre de Kikyo, le docteur Lambervaux laissa échapper un soupir et ordonna à une infirmière de se renseigner et voir si la survivante était réveillée.
Quelques minutes plus tard, on mena au capitaine de l’Eternal une élezen musculeuse, les yeux couverts d’un bandage. L’infirmière fit comprendre à Kikyo d’un signe de tête que la malheureuse ne recouvrerait sans doute jamais la vue. Sa simple présence était difficilement supportable. Non pas que le capitaine Kurusu manqua de compassion, mais bien parce qu’elle incarnait, au milieu des gémissements des blessés dans ce bâtiment presque obscur où se mêlait les odeurs de sang et les relents d’élixirs, une effroyable allégorie de la guerre. Il y avait toute à la fois de la fierté dans son bras, tremblant sur une canne et refusant assistance, et du désespoir dans l’inclinaison de sa tête, visiblement consciente de la fatalité de son sort. A elle seule, elle posait sans le vouloir cette terrible question qui tiraillait nécessairement tous les survivants : Etait-ce vraiment une victoire ? La victoire est-elle seulement possible dans une guerre ?
Chassant ces sombres pensées, le capitaine Kurusu écouta attentivement son récit, en notant soigneusement chaque détail. Djazah’ir avait rejoint le groupe de la malheureuse une fois l’équipe de Yone apparemment hors de danger mais alors qu’ils entamaient leur propre retraite, ils furent pris en embuscade par des subjugués sortis de nulle part. Le blizzard les avait empêchés de les voir venir, mais elle se souvenait néanmoins d’un grand bruit métallique. La bataille avait été rude mais ils avaient eu le dessus. Ils s’étaient même crus sortis d’affaire et le commandant Siegfried avait donné l’ordre d’aider les blessés et d’entamer au plus vite une manœuvre de repli quand ses propres cris furent couverts par ceux d’un garlemaldais. Visiblement, leurs assaillants avaient attendu, en embuscade, qu’ils soient affaiblis avant de donner l’assaut. Les éorzéens épuisés furent massacrés mais elle se souvint très précisément avoir entendu :
«Non, pas le miqo’te! C’est lui qu’on veut. Conduisez-le au 3ème wagon, on le transfèrera de là-bas. »
La pauvre femme tendait son cou pour retenir en vain des larmes qui déjà mouillaient son bandage lorsqu’elle confessa qu’elle devait sans doute la vie au fait de s’être évanouie dans la neige après les avoir entendus partir vers l’Est.
Tempêtant, Lambervaux estima que cet échange était terminé et que les deux patientes avaient avant tout besoin de repos, laissant Kikyo Kurusu à ses réflexions.
Lyapaggy
Il y a 10 mois et 1 semaine
C'était un jour important. Très important pour beaucoup... Le jour visant à préparer l'assaut sur cette tour trônant au centre d'un empire qui conquit de nombreuse terre, marchand à la limite dans les pas de cette autre civilisation qui conquit l'entièreté des trois continent par le passé. Si à l'époque, l'idéal mené était celui de l'expansion, à la notre c'était celui de l'unification. Une méthode discutable pour arriver à ses fins, mais pas dénigré par tous pour autant... Ne restait qu'à présent que ce symbole de corruption pulsant d'un éther danse, à la limite du palpable, où semblait se réunir toutes les intrigues actuelle.
~Nashasha Nasha~
Cette tour avait toujours attirer le regard de Nashasha. Sa curiosité, probablement. Et celle-ci n'avait pas été ménager quand elle entendit le nom qui avait été donné à l'endroit. La tour de Babil... c'était une référence à l'empire d'Allag qui signifiait "Porte des Dieux", un mot employé lors de l'âge d'or de cette civilisation.
C'était un nom lourd de sens pour elle. Était-ce l'intérêt de la tour ? Essayer d'ouvrir le chemin vers une divinité ? Et après quoi ? Si cette tour était bien relié à toutes les autres qui invoquait elle-même l'apparition de ce que l'on appelle divinités, quel dieu cela pouvait-il être au-delà de tous ça ? Il n'y en avait qu'une que la Lalafelle était prête à appelé ainsi... Mais ça n'aurait aucun sens, elle se trouve au centre de la planète, au sein de la rivière de la vie, pas vers les cieux.
Au final, la Lalafelle n'arrivait pas à détourner ses pensées de cette structure à en avoir des migraines. Elle voulait pouvoir l'explorer, avoir le fin mot de l'histoire, et si elle n'était pas un tant soi peu raisonnable, elle aurait déjà tenté de l'escalader.
La mission à laquelle elle s'apprêtait à participer avait donc une importance toutes particulière. Autant pour des raisons personnel que communautaire. Elle c'était préparer, et alors que le départ était annoncé, elle donna tout ce qu'elle pouvait pour protéger et aider ses alliés jusqu'à ce que la retraite sonne enfin.
Et alors qu'elle attendait au point de rendez-vous, soudainement, la tour s'anima, propulsant trois rayons d'intensité variable à la suite vers la lune... C'était la lune, le territoire divin où menait la porte ? Quelque chose se trouvait là-bas ? Elle se rappelait d'une vieille histoire parlant d'un Peuple de la lune, contant l'histoire d'un petit être, dernier survivant de l'endroit, voyageant sur la terre... Mais même si cette histoire avait un fond de vérité, est-ce que ça ferait forcément d'eux des "dieux" ? Elle avait l'impression de ressentir comme quelque chose venant de cette tour... Une nouvelle migraine s'installa dans l'esprit fatigué par les escarmouche de la Lalafelle tandis que de nouvelles pensées se bousculaient, Des pensées qui finirent couper par un appel de détresse de l'autre groupe de l'Eternal.
Elle n'avait pas le temps d'y songer. Pas maintenant. Même si elle était à court, l'on avait encore besoin d'aide. Peut-être pourrait-elle tenir un peu plus... Et alors qu'elle arriva sur place, elle se rendit compte qu'il ne pourrait pas y avoir de demi-mesure, vu l'état de l'équipe. Si elle voulait les protéger, renforcer les chances de victoire, elle devait prendre le risque. Celui de prendre un éther de plus... Et tandis qu'elle allait en consommer un, plan en tête, tout sombra dans l'obscurité...
La Lalafelle n'avais pas réussit à surpasser ses limites.
~Mimilah Milah~
Mimilah observait de loin le départ des groupes vers la tour. Elle voulait les joindre, mais la raison lui indiquait que pour une telle opération, il valait mieux qu'elle se tient en arrière pour réceptionner les prochains blesser à soigné. Sa narcolepsie serait bien trop un poids pour le groupe et quelqu'un qui aspirait à la protection des autres. Le mieux qu'elle pouvait faire, c'était attendre et c'est ce qu'elle fit dans le silence pesant de l'attente.
Son regard se posa sur la tour au loin l'espace d'un court moment avant de finalement s'en désintéressée. Depuis son arriver, elle l'avait remarquer... Mais cet édifice l'a m'était plutôt mal à l'aise. A vrai dire, plus elle s'en tenait loin, plus elle était sereine. Quel genre d'esprit avait eût l'idée d'une architecture aussi torturer ? Elle préférait penser à des choses plus importante à ses yeux, comme la vie et la sécurité de chacun.
Trente minutes après le début des opérations, les premiers blesser étaient en route, et elle comme les autres médecins commençaient déjà à accourir partout afin de soigner et stabiliser les soldats de retour. C'était une tâche très fatigante dont elle s'assurait de sa bonne conduite avec beaucoup d'ardeur.
Les minutes semblaient comme devenir des heures, sa concentration était assez mise à mal... Mais elle la tenait avec peine. Tout ça jusqu'à ce qu'un battement s'installer. L'on aurait-dit comme un silence s'installer avant qu'une lumière rouge perçant le ciel fut projetée depuis la tour. Qu'est-ce qui pouvais bien se passer là-bas ?
La Viera ne put garder son attention sur cet évènement bien longtemps, car très vite dans le campement, des cris d'alerte résonnèrent. Les subjugués retenu dans le camp s'étaient brusquement mis à s'agiter violement, et on avait besoin d'aide pour les maîtriser...
Que se passait-ils donc ? Qu'était-il en train d'arriver ? La Veena vint apporter son aide à la maîtrise des subjugués, empreinte de confusion par rapport à ce qui se passait tandis qu'arrivait toujours plus de blesser, dont certaines connaissances...
Ce fut une nuit longue pour elle.
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