Quila Haamir
Il y a 3 semaines et 6 jours
Quila s'était éloignée en début de matinée pour être un peu seule. Pas qu'elle n'allait pas bien, juste, la fin approchait et le besoin de réfléchir se faisait présent. Elle avait découvert un lieu de pique-nique et venait s'y reposer. Après quelques heures, un sourire apparut sur son visage, une phrase d'un livre assez connu lui était revenue en tête. "Ce n'est pas la fin, mais le début de quelque chose de nouveau.".
La viera prit une grande inspiration et cette fois, plus confiante que jamais, retourna auprès de ses amis.
La viera prit une grande inspiration et cette fois, plus confiante que jamais, retourna auprès de ses amis.


"J'ai peur, mais nous ferons ce qu'il faut. Comment pourrions-nous écrire une nouvelle histoire si celle-ci se termine par un choix terrible ? Ayez confiance en moi quand je vous dis que j'ai confiance en eux au point de me jeter dans l'inconnu les yeux fermés.
- Pas trop haut je vous prie, je serais contraint de sauter ensuite."

"Je dois être un des derniers membres de l'équipage... alors pourquoi ça m'atteint autant..? Est ce que les choses seront vraiment pareilles ensuite ? J'ai tellement désiré arriver sur ce navire que j'ai à peine l'impression d'en avoir profité..."
Le Viera s'était un instant reclu dans un coin de l'Aethernal pour s'isoler avec ses pensées entre deux tours de garde, scrutant au passage ce paysage figé dans le temps aux allures irréelles.
"C'est vrai que c'est censé n'être qu'un simple navire... mais couper le lien ainsi... rah je sais pas quoi en penser..."
Le regard du Viera se perdait dans le décor nymien exposé devant lui, comme s'il espérait y trouver réponses à ses questions qui arrivèrent toutefois d'autre part.
"Vot'groupe là. Z'êtes pas mal dedans nan ?" lui demanda une voix rauque s'approchant lentement aux cotés du Rava.
"Oui quand même on est nombreux... mais je ne vois pas le rapport... et... quoi mais qu'est ce que vous faites là vous ?!"
"Tu sais... même si c'navire a bien une conscience... et qu'ça en fait un camarade comme les autres... ça veut pas dire qu'il était éternel non plus." répondit l'homme bourru en se massant la nuque comme s'il avait longtemps cherché ses mots, ignorant royalement au passage la question du Viera qui se renfrogna légèrement en l'écoutant.
"Le truc... c'est qu'des compagnons, t'en gagneras et en perdras plein au fil du temps. C'est sûr qu'c'est toujours agréable d's'en faire des nouveaux mais bon parfois... faut accepter que l'contraire arrive aussi, c'est comme ça, on y peut rien. J'sais pas quelle relation t'avait avec vot'navire vivant mais tu devrais pas t'lamenter sur l'fait d'le perdre, tu devrais déjà être content de l'avoir connu ainsi justement."
Un silence de plusieurs longues secondes s'installa avant que le Viera ne vienne y mettre un terme.
"...Vous avez vraiment une manière bien à vous d'expliquer les choses..." répondit le Viera en soufflant du nez après avoir laissé s'écouler d'autres secondes de silence, rompant définitivement celui-ci une fois les rires sincères des deux hommes jumelés.
"'Fin bref, restes pas bloqué sur c'que tu perds aujourd'hui, éclates toi plutôt avec c'qu'il te restera demain !"
"Héhé... oui je crois que je vois ce que vous voulez dire." répondit le Dalmasquien d'un fin sourire entendu, laissant à nouveau ses yeux ambrés contempler l'oeuvre nymienne d'une expression désormais plus sereine.

"Quila avait raison, ce n'est pas terminé. C'est juste le début d'un nouveau dép-..." ajouta le Moine avant de se faire interrompre par une voix forte et féminine semblant provenir du ciel lui-même : "HÉ ! ALLEZ ON SE LEVE ! JE VEUX ALLER ME BALADER AVEC MOKA MOI ! ALLEZ C'EST TON TOUR !"
Le Viera fronça les sourcils avant de doucement rouvrir les yeux, découvrant au dessus de lui une Yulia à deux doigts de lui adresser une belle baffe de forain dont elle a le secret.
"Ah bah quand même. Allez vas à la porte, je vais me dégourdir un peu les jambes." annonca la Xaela avant de s'éloigner.
Le Viera prit quelques secondes en secouant la tête afin de reprendre ses esprits, observant ensuite à coté de sa position pour se rendre compte qu'il était bel et bien seul sur ce bout de caillou.
Clignant des yeux un premier temps, un fin sourire confiant vint se redessiner sur son visage avant qu'il ne bondisse de son rocher, prêt à prendre la relève de l'Aoranne à la garde.
Peut-être que la compagnie allait bientôt perdre ses vaisseaux bien-aimés c'est vrai...
Mais se bloquer sur cela, c'aurait été ignorer tout ce qu'il nous reste encore à vivre ensemble.
Le Viera s'était un instant reclu dans un coin de l'Aethernal pour s'isoler avec ses pensées entre deux tours de garde, scrutant au passage ce paysage figé dans le temps aux allures irréelles.
"C'est vrai que c'est censé n'être qu'un simple navire... mais couper le lien ainsi... rah je sais pas quoi en penser..."
Le regard du Viera se perdait dans le décor nymien exposé devant lui, comme s'il espérait y trouver réponses à ses questions qui arrivèrent toutefois d'autre part.
"Vot'groupe là. Z'êtes pas mal dedans nan ?" lui demanda une voix rauque s'approchant lentement aux cotés du Rava.
"Oui quand même on est nombreux... mais je ne vois pas le rapport... et... quoi mais qu'est ce que vous faites là vous ?!"
"Tu sais... même si c'navire a bien une conscience... et qu'ça en fait un camarade comme les autres... ça veut pas dire qu'il était éternel non plus." répondit l'homme bourru en se massant la nuque comme s'il avait longtemps cherché ses mots, ignorant royalement au passage la question du Viera qui se renfrogna légèrement en l'écoutant.
"Le truc... c'est qu'des compagnons, t'en gagneras et en perdras plein au fil du temps. C'est sûr qu'c'est toujours agréable d's'en faire des nouveaux mais bon parfois... faut accepter que l'contraire arrive aussi, c'est comme ça, on y peut rien. J'sais pas quelle relation t'avait avec vot'navire vivant mais tu devrais pas t'lamenter sur l'fait d'le perdre, tu devrais déjà être content de l'avoir connu ainsi justement."
Un silence de plusieurs longues secondes s'installa avant que le Viera ne vienne y mettre un terme.
"...Vous avez vraiment une manière bien à vous d'expliquer les choses..." répondit le Viera en soufflant du nez après avoir laissé s'écouler d'autres secondes de silence, rompant définitivement celui-ci une fois les rires sincères des deux hommes jumelés.
"'Fin bref, restes pas bloqué sur c'que tu perds aujourd'hui, éclates toi plutôt avec c'qu'il te restera demain !"
"Héhé... oui je crois que je vois ce que vous voulez dire." répondit le Dalmasquien d'un fin sourire entendu, laissant à nouveau ses yeux ambrés contempler l'oeuvre nymienne d'une expression désormais plus sereine.

"Quila avait raison, ce n'est pas terminé. C'est juste le début d'un nouveau dép-..." ajouta le Moine avant de se faire interrompre par une voix forte et féminine semblant provenir du ciel lui-même : "HÉ ! ALLEZ ON SE LEVE ! JE VEUX ALLER ME BALADER AVEC MOKA MOI ! ALLEZ C'EST TON TOUR !"
Le Viera fronça les sourcils avant de doucement rouvrir les yeux, découvrant au dessus de lui une Yulia à deux doigts de lui adresser une belle baffe de forain dont elle a le secret.
"Ah bah quand même. Allez vas à la porte, je vais me dégourdir un peu les jambes." annonca la Xaela avant de s'éloigner.
Le Viera prit quelques secondes en secouant la tête afin de reprendre ses esprits, observant ensuite à coté de sa position pour se rendre compte qu'il était bel et bien seul sur ce bout de caillou.
Clignant des yeux un premier temps, un fin sourire confiant vint se redessiner sur son visage avant qu'il ne bondisse de son rocher, prêt à prendre la relève de l'Aoranne à la garde.
Peut-être que la compagnie allait bientôt perdre ses vaisseaux bien-aimés c'est vrai...
Mais se bloquer sur cela, c'aurait été ignorer tout ce qu'il nous reste encore à vivre ensemble.

![]() | Deux jours, Cela faisait deux "jours" qu'ils se trouvaient sur Aethernal. Deux jours depuis qu'ils avaient accédés au coeur de l'île et de la flotte. Deux jours durant lesquels Evangeline n'avait que brièvement adressé la parole à qui que ce soit, un bref bonjour et quelques mots banals échangés quand elle n'était pas le nez enfoncé dans son carnet. Deux jours que tous pouvaient voir la hyuroise déambulant, guidée par Erling toujours juché sur son épaule, un spectacle étrange et impressionnant qui témoignait du lien entre eux. A qui demandait, elle répondait sur la nature de ce qu'elle notait qui semblait être un peu près tout ce qu'elle pouvait. La description des bâtiments, l'agencement du lieu, ce qu'elle pouvait sur les plantes qui y poussaient, le peu d'information que pouvait lui donner son éthéromètre. On la trouvait parfois à relire ce qu'elle avait écrit, assise dans des endroits isolés, ou scrutant les herbes qui parsemaient l'île, en quête de quelque chose entre la terre et les brins de verdure mais elle semblait ne jamais trouver ce qu'elle cherchait. Deux jours en somme, qu'Evangeline semblait obnubilée une fois de plus par ses notes. | ![]() |

Adira (pillier de bar)
Il y a 3 semaines et 6 jours
Deux jours qui viennent de défiler, deux jours où la miqo'te semblait par moment se promener seule, par moment, elle profitait pour accompagner et tenir compagnie à sa douce. À croire qu'elle essayait d'éviter au mieux cette histoire du cœur, non, car elle n'y voit pas l'intérêt, au contraire, elle sait que cela est important, mais elle peine à comprendre. Alors elle profite de ce doux calme... Calme...

Faut dire que toute choses compliquer devient un défi pour le cerveau d'Adi, la seule chose qu'elle se demande... Doit-elle se battre pour son plaisir ? Aider ses amis où simplement profiter de pouvoir s'offrir de précieux souvenir malgré les énormes dangers clairement présents. Cela doit être pour ça que les gens continuent de la côtoyer, elle est bête, mais elle se sent appréciée.
"Nous avons d'autre aventures à mener...Ne cherchons pas à comprendre"

Faut dire que toute choses compliquer devient un défi pour le cerveau d'Adi, la seule chose qu'elle se demande... Doit-elle se battre pour son plaisir ? Aider ses amis où simplement profiter de pouvoir s'offrir de précieux souvenir malgré les énormes dangers clairement présents. Cela doit être pour ça que les gens continuent de la côtoyer, elle est bête, mais elle se sent appréciée.
"Nous avons d'autre aventures à mener...Ne cherchons pas à comprendre"
La miqo'te posa alors sa troisième carte de triple triad, en pleine réflexion ... Avant de relever la tête.


"Ensemble."
C'est avec les mains de ses deux capitaines posées sur la sienne que l'armatrice déclencha le protocole d'extinction du cœur d'Aethernal. Tout le monde était là, ils étaient tous derrière elles, silencieux. Ils avaient fait ce choix ensemble, aussi douloureux soit-il, parce qu'il fallait le faire, parce que c'était juste. Parce qu'ils étaient comme ça.
"Je n'ai pas envie de le faire" avait exprimé Floerswys dans un dernier élan de spontanéité. Pas pour revenir sur son choix mais pour l'avoir dit au moins une fois, à quel point c'était dur pour elle. Sa main ne tremblait pas au moment d'agir.
"... Mais bordel qu'est ce qu'on s'est marré" avait conclu Nazah dans ses dernières paroles avant le moment fatidique. Et cette seule phrase avait suspendu le souffle d'une bonne partie du groupe. Même Ivanhault ne prononçait plus un mot à ce moment.
"Merci de nous avoir réuni" souffla Kikyo alors que le glyphe s'allumait sous ses doigts. Elle sentait les larmes monter mais comme toujours l'orientale se refusait à fléchir devant ses propres émotions. Si ses hommes se montraient forts, s'ils avaient le courage d'accomplir ce geste, elle devait se montrer à la hauteur.
Un à un, tous les glyphes de la console s'éteignirent et l'ether se dissipa. Le cristal qui pulsait jusqu'à lors devint terne puis gris. En quelques dizaines de secondes, c'était terminé. Seul le dernier glyphe, celui des consciences arcaniques, brillait toujours faiblement comme une lueur réconfortante. Il ne s'éteindrait qu'une fois toute l'énergie du cœur totalement épuisée dans quelques jours. Cela leur laisserait le temps de créer les familiers et de mener à bien le dernier voyage de cette aventure.
Les âmes libérées se mirent à tournoyer entre les membres du groupe, les enveloppant d'une chaleur discrète comme s'ils voulaient les réconforter. Avant de disparaitre pour retourner à la mer des étoiles, ils reprirent une dernière fois leur apparence de jadis. Coralina et Noonsa Moronsa apparurent derrière les trois femmes face à la console et, d'une même voix, firent leurs adieux en posant une main intangible sur leurs épaules.
"Merci. Puissent nos idées continuer de voyager avec vous."
C'était une façon de dire à la fois qu'ils partageaient leur peine mais aussi que ce qu'ils possédaient, ce lien qu'ils ont construit et ce rêve qui les anime, ne se limite pas à ces précieux navires. Ils s'effacèrent dans un sourire reconnaissant, à la fois en douceur et bien trop bref. C'était terminé.
Dehors, l'impact de l'extinction du coeur se manifesta rapidement. Les jardins verdoyants quelques minutes plus tôt se ternirent dans la lumière d'un coucher de soleil sur un jour sans fin, comme si l'automne était venu après des siècles figé dans l'été. A la cime des arbres et des bâtiments, on pouvait voir l'ether s'envoler vers les cieux comme pour accompagner les âmes dans leur ascension. Ils marchèrent en groupe, sans se presser mais sans traîner, vers la sixième porte. Eizen et Ney prirent le coffre à deux, et tout le monde quitta Aethernal pour la dernière fois.
Kikyo, en cheffe responsable, attendit que tout le monde ai passé le portail afin d'être certaine de n'oublier personne. Au moment où elle posa les pieds dans le cercle, elle sentit le bras d'Ivanhault autour de ses épaules. Le Terrechant n'allait pas la laisser faire le dernier pas en solitaire. Ils apparurent ensemble de l'autre côté et rejoignirent les autres sur le pont de l'Eternal où Liann venait à peine d'entamer sa partie de Triple Triade. Trois jours pour eux, seulement cinq minutes à l'extérieur de la bulle temporelle.
Alors que Nazah montait à la barre pour les désengager du rocher désormais nu de toute magie, ils entendirent un grondement dans les cieux. Pas le tonnerre ni un rugissement de monstre, plutôt un grincement métallique. Ils virent au loin l'île d'Aethernal tomber des cieux. Le sort de chronomancie s'était dissipé, sans ether et avec seize siècles d'érosion tombés d'un coup, elle n'était plus qu'une ruine qui s'écrasait à présent dans la mer sombre et glacée de l'extrême sud. Elle s'y enfonça en silence après avoir provoqué une énorme vague dont ils furent les seuls témoins.
"Adieu, et merci pour cette aventure"

Prima
Il y a 3 semaines et 6 jours
Tout va si vite...
La rencontre entre la Compagnie et Prima fut le fruit du hasard. Le résultat de la curiosité ou de l'envie de sympathiser d'une roegadyn qui entraina sa venue à l'Escale. Devait-on s'attendre à ce que la chasseresse solitaire accepte de tenter à nouveau l'expérience collective ? Non. Elle le fit, pourtant; pour se retrouver embarquée dans une nouvelle aventure, peut-être plus dangereuse que les précédentes. Elle n'imaginait pas que tant de choses s'offriraient à ses yeux et éveilleraient ses sens.
Tout devait être assimilé très vite, les connaissances sur Aethernal plus encore. La faucheuse ne savait rien de cette île. Elle ne savait rien de la civilisation antique qui l'habitait, ne savait rien de son fonctionnement ou de l'épopée extraordinaire dont les sentiers empruntés ont conduit à ce moment précis, à cet endroit. Un paradis perdu sur lequel le temps ne saurait avoir d'emprise. Un lieu splendide, accueillant et pourtant... si triste. Aucune âme n'était visible à l'horizon. Aucune ? Non. Il y en avait bien... Des âmes enfermées dans le cœur de cette machinerie qui a alimenté l'émerveillement de la Compagnie, au même titre que l'effroi de ceux qui ont croisé la route de la proie.
Prima n'eut pas le temps de s'attacher aux vaisseaux nymiens. L'Eternal n'a été qu'un transport jusqu'à cette île. L'Abyssius, une belle découverte, certes, mais incapable de contenter son esprit de liberté. Pourtant, elle ne savait que trop bien la douleur que l'on ressent en sachant que ce à quoi l'on est lié devra partir un jour ou l'autre. Pour les capitaines, pour tous les autres, le sort décida que ce jour arriverait à grands pas. En dépit du respect qu'elle offrit et de la compassion dont elle pu faire preuve, rien ne pouvait être plus limpide. Le cœur devait cesser de battre, et s'éteindre paisiblement.
L'ultime voyage débutait. Celui de véhicules incroyables, celui d'une histoire, d'un nom, peut-être celui de certains membres de la Compagnie. Peut-être le sien. Mais le danger importait peu. Elle a rejoint la chasse car des vies étaient en jeu. Elle la poursuit encore pour les mêmes raisons. Et alors que tous avancent encore vers un dénouement incertain, Prima n'eut qu'une chose en tête: Elle a une promesse à tenir, et préserver la vie en fait partie. Là où ils n'étaient que deux, les voilà en bien peu de temps accompagnés. L'avenir seul dira si le jeu en valait la chandelle.
Lyapaggy
Il y a 3 semaines et 6 jours
[Les émotions étaient forte pour beaucoup de personnes. Les pensées étaient bousculer. Les sentiments qui s'étaient forger depuis plusieurs années laisser place à une sorte de deuil anticiper, car ce qui était fait ne pouvais plus être annuler.
Là où certains ruminait les évènements dans leur esprits. Là où d'autres se retraçait leur histoire, parfois commune, la Xbr'aal, moins affecter, peut-être de part sa nouveauté, ou bien sa difficulté à saisir l'ensemble, s'occupait l'esprit en triant différente photo prise par ce qu'elle appelait son "Appareil à image". Elle y faisait alors trois pile. La pile "J'aime bien.", la pile "Moins satisfaite." et la pile "Pas pour maintenant.". Les souvenirs, c'était important pour elle. Surtout quand ils concernait un endroit qui venait de disparaitre et que, plus jamais, ils ne reverraient, et que certains auraient pu avoir envie de voir. Une personne lui venait en tête, au moins.
En attendant, à ceux qui le désiraient, elle mettait à disposition la pile "J'aime bien" afin qu'ils voir, ou revoir, l'endroit.]
Spoiler : cliquez pour afficher
Là où certains ruminait les évènements dans leur esprits. Là où d'autres se retraçait leur histoire, parfois commune, la Xbr'aal, moins affecter, peut-être de part sa nouveauté, ou bien sa difficulté à saisir l'ensemble, s'occupait l'esprit en triant différente photo prise par ce qu'elle appelait son "Appareil à image". Elle y faisait alors trois pile. La pile "J'aime bien.", la pile "Moins satisfaite." et la pile "Pas pour maintenant.". Les souvenirs, c'était important pour elle. Surtout quand ils concernait un endroit qui venait de disparaitre et que, plus jamais, ils ne reverraient, et que certains auraient pu avoir envie de voir. Une personne lui venait en tête, au moins.
En attendant, à ceux qui le désiraient, elle mettait à disposition la pile "J'aime bien" afin qu'ils voir, ou revoir, l'endroit.]
Spoiler : cliquez pour afficher
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() |
Vanish Kawaii
Il y a 3 semaines et 6 jours
La cabine tanguait doucement, mais la raen n’y prêta aucune attention, elle n’avait pas le temps d’y prêter attention. Elle n’avait pas le temps de laisser ses pensées divaguer vers ses compagnons, qu’elle avait vue pleurer pour certains. Elle n’avait d’yeux que pour l’amas de tissu sur la table devant elle.
Sa combinaison - son unique protection, son seul rempart, sa seule sécurité - gisait là, dans un état déplorable. Les liserés d’électrope, normalement vibrant d’un violet discret, étaient ternes, morts. Chaque couture semblait avoir perdu son souffle.
Elle inspira, vérifiant ses outils.
Un kit de voyage. Une aiguille. Un peu de fil conducteur. Son éther. Rien de plus.
« Ça va… ça va le faire. »
Mensonge.
Elle commença à travailler, les doigts tremblants. Elle pouvait consolider, recoudre, peut-être réanimer un liseré ou deux… mais la vérité s’imposait lentement : elle ne ferait que rendre l’ensemble portable, pas fonctionnel.
Quand la couture d’urgence fut terminée, elle repoussa la combinaison et se tourna vers son petit arsenal en électrope gravée.
Ses aiguilles, ses galets, ses orbes.
Une par une, elle les examina. Une par une, elles lui répondirent par un silence absolu, sans vibration, sans lumière.
Elle posa la dernière aiguille, les épaules tombant lentement. Un goût amer lui serrant la gorge.
Sans combinaison fiable.
Sans armes.
Juste elle.
Elle releva la tête malgré tout puis récupéra ses affaires et prit la direction d’une autre cabine, s’arrêtant devant la porte avant de toquer.
« Tonton ? »
Sa combinaison - son unique protection, son seul rempart, sa seule sécurité - gisait là, dans un état déplorable. Les liserés d’électrope, normalement vibrant d’un violet discret, étaient ternes, morts. Chaque couture semblait avoir perdu son souffle.
Elle inspira, vérifiant ses outils.
Un kit de voyage. Une aiguille. Un peu de fil conducteur. Son éther. Rien de plus.
« Ça va… ça va le faire. »
Mensonge.
Elle commença à travailler, les doigts tremblants. Elle pouvait consolider, recoudre, peut-être réanimer un liseré ou deux… mais la vérité s’imposait lentement : elle ne ferait que rendre l’ensemble portable, pas fonctionnel.
Quand la couture d’urgence fut terminée, elle repoussa la combinaison et se tourna vers son petit arsenal en électrope gravée.
Ses aiguilles, ses galets, ses orbes.
Une par une, elle les examina. Une par une, elles lui répondirent par un silence absolu, sans vibration, sans lumière.
Elle posa la dernière aiguille, les épaules tombant lentement. Un goût amer lui serrant la gorge.
Sans combinaison fiable.
Sans armes.
Juste elle.
Elle releva la tête malgré tout puis récupéra ses affaires et prit la direction d’une autre cabine, s’arrêtant devant la porte avant de toquer.
« Tonton ? »














