

Toujours sur la piste de Terra Nocta et des Ciccomanchas, Meleth avait ajouté un autre nom à ses préoccupations du moment. Ou plutôt, ce nom était revenu en tête de liste : Ouran. Lors de sa dernière visite à Sharlayan, elle en avait profité pour passer voir le Pr. Blake et récupérer les informations qu'il prétendait avoir pour elle. Le jour suivant son retour, elle ne quitta pas son bureau. Elle y passa même la nuit. Jusque très tard, on pouvait entrevoir la lumière sous sa porte dans le couloir du deuxième étage.
Néanmoins, au vu de la situation, la viéra ne pouvait faire de cet élément une priorité. Dès son réveil, elle s'attelait de nouveau à ses recherches en Shaaloani et aux informations régulières que lui envoyait Ganelon, toujours sur place à enchaîner les petits contrats.
"Nous verrons plus tard. Elle ne va pas s'envoler."


Déguisement "Bugan Geneq".
Elle serait Budan Geneq. Une simple Xaela en voyage depuis les terres lointaines des steppes afin de ramener de nouvelles marchandises à négocier à Ralliement. Du maquillage, des lentilles, de la peinture pour ses cornes et écailles, et quelques illusions. Mahruvvet avait l'habitude de se grimer en Xaela, et elle avait même appris quelques bases en aurin si le besoin s'en faisait sentir. Elle forçait un rien l'accent des Steppes, et se faisait passer pour une marchande plus effacée, plus timide que "Mahruvvet".
Son objectif était simple, mais compliqué dans sa réalisation : trouver Natané. Elle discutait avec les autres marchands, et cherchait généralement à les faire parler, sur le ton du papotage, les amener à discuter de leurs nombreux clients, les plus étranges, les plus drôles. Petit à petit, elle essayait de les amener à évoquer des profils proches de cette Natané. La raenne-xaela visait tout particulièrement les marchands de divers produits de soin, des plantes, des potions, etc.
Dans le même temps, elle mobilisera ses connaissances moins "légales", son réseau de petits malfaiteurs, de contrebandiers, d'assassins, de voleurs, etc., afin d'essayer d'en apprendre plus sur Terra Nocta. Dans ce cas, elle cherchait moins à tromper : elle avait développé une certaine confiance basée sur l'échange de mauvais coups avec ses collègues criminels. Si possible, et sans grand espoir, elle cherchera aussi de leur côté à se renseigner sur un profil proche de la fichue mage noire.
___
En parallèle, Mahruvvet étudiera la chanson. Dans un premier temps, "normalement", à l'aide de ses nouvelles connaissances en magie bardique. Les mots lui parlaient-elles ? Une magie proche de celle des bardes se cachait-elle derrière les lignes ? Si aucun résultat, elle cherchera à harmoniser, à piocher dans son cristal une connaissance sur cette horrible chanson.
Plus maline qu'elle ne le fut, et même sans la chanter, l'apprentie barde prendra soin de faire ses études loin de chez elle (chez Lysia, donc), et de l'Escale, pourquoi pas à Sharlayan ? Une studieuse barde s'adonnant à un travail intellectuel ne choquerait personne, et la région n'attirerait probablement pas les agents du Trium.
Elle serait Budan Geneq. Une simple Xaela en voyage depuis les terres lointaines des steppes afin de ramener de nouvelles marchandises à négocier à Ralliement. Du maquillage, des lentilles, de la peinture pour ses cornes et écailles, et quelques illusions. Mahruvvet avait l'habitude de se grimer en Xaela, et elle avait même appris quelques bases en aurin si le besoin s'en faisait sentir. Elle forçait un rien l'accent des Steppes, et se faisait passer pour une marchande plus effacée, plus timide que "Mahruvvet".
Son objectif était simple, mais compliqué dans sa réalisation : trouver Natané. Elle discutait avec les autres marchands, et cherchait généralement à les faire parler, sur le ton du papotage, les amener à discuter de leurs nombreux clients, les plus étranges, les plus drôles. Petit à petit, elle essayait de les amener à évoquer des profils proches de cette Natané. La raenne-xaela visait tout particulièrement les marchands de divers produits de soin, des plantes, des potions, etc.
Dans le même temps, elle mobilisera ses connaissances moins "légales", son réseau de petits malfaiteurs, de contrebandiers, d'assassins, de voleurs, etc., afin d'essayer d'en apprendre plus sur Terra Nocta. Dans ce cas, elle cherchait moins à tromper : elle avait développé une certaine confiance basée sur l'échange de mauvais coups avec ses collègues criminels. Si possible, et sans grand espoir, elle cherchera aussi de leur côté à se renseigner sur un profil proche de la fichue mage noire.
___
En parallèle, Mahruvvet étudiera la chanson. Dans un premier temps, "normalement", à l'aide de ses nouvelles connaissances en magie bardique. Les mots lui parlaient-elles ? Une magie proche de celle des bardes se cachait-elle derrière les lignes ? Si aucun résultat, elle cherchera à harmoniser, à piocher dans son cristal une connaissance sur cette horrible chanson.
Plus maline qu'elle ne le fut, et même sans la chanter, l'apprentie barde prendra soin de faire ses études loin de chez elle (chez Lysia, donc), et de l'Escale, pourquoi pas à Sharlayan ? Une studieuse barde s'adonnant à un travail intellectuel ne choquerait personne, et la région n'attirerait probablement pas les agents du Trium.


Les investigations s'enchaînent au Shaaloani, tâtonnant plus ou moins, mais l'une se révéla plutôt simple quand on sait à qui s'adresser. La tribu des Mehwahhetsoan constitue une source d'informations conséquentes concernant la culture Hhetsarro et les autres tribus nomades qui arpentent les plaines et les forêts du Xak Tural. En interrogeant leur chef Hhwato, avec Lysia comme appui visuel, un petit groupe de recherches obtint rapidement la localisation approximative de la tribu des Ciccomanchas. Ces nomades de la côte, connus comme d'excellents grimpeurs habitués à récolter toute sorte de matériaux le long des falaises et des récifs, furent présentés comme une communauté plutôt discrète qui ne s'éloigne jamais de leur route traditionnelle et migrent du nord au sud en suivant les marées. Il leur arrive parfois d'envoyer des jeunes commercer avec d'autres tribus au gré de leurs errances.
C'est en remontant la côte à pieds depuis le Seuil de Tuliyollal que le groupe tomba enfin sur un campement paisible, peuplé de Hhetsarros à la peau sombre variant du noir au brun, aux yeux jaunes, orange ou verts, et surtout accompagnés d'une multitude de carbuncles. En voilà un drôle d'animal totem ! Il suffit à Lysia de leur montrer le rubis et d'évoquer le nom d'Edora pour qu'on les conduise au chaman, Waban, qui leur raconta son histoire...
[A vous la suite ♪]



Les yeux rivés vers le ciel, couvert par la lumière du feu de camp, le regard de la lunaire ne pouvait se tourner vers les étoiles, qui eurent l'habitude d'être interrogés par cette dernière, comme des conseillers silencieuses, à ses pensées et questionnements. Mais pour cette nuit-ci, elle pouvait redescendre son menton, entourée de nombreux miqo'tes aux traits sombre comme la nuit, certains aux tons de l'été tandis que d'autres arboraient un manteau semblable à celui d'un soir de la veillée des Étoiles, leurs regards tout aussi brillants et colorés que ceux de la Menuisière. À travers eux, elle pouvait se distinguer, retrouver des airs familiers de Norra, se donner un aperçu de ce qu'Edora aurait été de son vivant et, des éclats de souvenirs des traits de sa mère longtemps oubliés. Pour Lysia, elle se pensait un instant comme encerclé de différents miroirs distordus mais à la fois authentiques. Cette sensation de familiarité et d'étrangeté laissait un sourire doux mais amère à la miqo'te.
Serrant le rubis dans sa main, son sentiment était partagé. Ne devait-elle pas être heureuse d'avoir enfin retrouvé ce tronc longtemps arraché par le naufrage qui aura alors dérivé le voyage de sa grand-mère jusqu'à la maison ? Bien sûr qu'elle l'était. Elle pouvait enfin relier les fils souples à sa lignée et le chérir. Mais, bien des questions restait pendues aux lèvres de la jeune femme, qu'aurait vu Edora pour la convaincre de quitter ainsi sa tribu natale, quel avenir a-t-elle vu pour les Ciccomanchas pour se trouver raisonnable d'en partir et de leur laisser qu'une tapisserie comme seul indice de merveilles ?
Néanmoins, les premiers chapitres de la lignée de sa famille étaient bien plus complétés que lors de son départ de son foyer en Sombrelinceul. En presque trois années, un voyage dans le passé retournant presque à un siècle aura été recouvert dans son historique., déterrés des sables de l'Oubli du temps. Mais... il reste des pages à tourner, à compléter des derniers détails avant qu'elle ne puisse poursuivre à inscrire son propre récit, de ses aventures qu'elle a et aura passé aux côtés de ses camarades, de son équipage et de ses amis.


Aujourd'hui, Quila s'est levé tôt. On peut la voir passer entre l'escale et le hangar d'Aby. Floerswys sa capitaine, lui avait donné une mission dont elle comptait bien s'acquitter. Il s'agissait de préparer l'expédition prochaine.
Elle commença donc par faire un inventaire du matériel, des tenues et des rations. Cependant, elle n'était pas seule, sa magnifique ancienne mentor Marhuvvet lui avait proposé son aide la veille et Quila avait sauté sur l'occasion le lendemain même.
Marhuvvet ayant une expérience plus avancée que Quila dans l'organisation, l'aida pour être sûr que tout était prêt et paré et Quila ne manquait de la remercier ainsi discuter autant que faire se peut en hanois. Discuter longuement dans sa langue natale était devenu plutôt rare en eorzea.
Ensuite, quand tout fut prêt, Quila est partie à la rencontre des ingénieurs de maintenance pour s'assurer que tout était prêt au niveau de la coque du bâtiment et des comme elle l'appelle les "mini Aby".
Enfin, elle passe faire un tour intérieur d'Aby et vérifie que tout est prêt et en place. Elle allume les écrans, teste la réactivité, la visibilité et enfin, quand tout est prêt, en fin de journée, elle rentre chez elle pour apprécier une journée de travail bien faite.
Elle commença donc par faire un inventaire du matériel, des tenues et des rations. Cependant, elle n'était pas seule, sa magnifique ancienne mentor Marhuvvet lui avait proposé son aide la veille et Quila avait sauté sur l'occasion le lendemain même.
Marhuvvet ayant une expérience plus avancée que Quila dans l'organisation, l'aida pour être sûr que tout était prêt et paré et Quila ne manquait de la remercier ainsi discuter autant que faire se peut en hanois. Discuter longuement dans sa langue natale était devenu plutôt rare en eorzea.
Ensuite, quand tout fut prêt, Quila est partie à la rencontre des ingénieurs de maintenance pour s'assurer que tout était prêt au niveau de la coque du bâtiment et des comme elle l'appelle les "mini Aby".
Enfin, elle passe faire un tour intérieur d'Aby et vérifie que tout est prêt et en place. Elle allume les écrans, teste la réactivité, la visibilité et enfin, quand tout est prêt, en fin de journée, elle rentre chez elle pour apprécier une journée de travail bien faite.


Rapport de mission : Ciccomanchas
Préambule
Les Ciccomanchas sont un peuple nomade de Xak Tural. Ils se déplacent de façon saisonnière, en suivant le rythme des marées, ce qui rend la localisation de leur campement aisé pour qui connaît leur trajectoire habituelle.
Reconnaissables à leur peau sombre typique, ce sont des miqo'tes forgés par une vie passée sur les falaises du continent. Ils aiment escalader et vivent sous la brise permanente qui souffle en bord de mer. Atteindre leur campement nécessite une bonne endurance.
Histoire
Il y a nombre de générations, un groupe de marins a débarqué du "Premier messager", un navire échoué sur les côtés Turaliennes. Certains de ces marins se sont mêlés à leur tribu et y sont restés jusqu'à leur mort, laissant une descendance aboutissant, pour nous, à la naissance de Lysia à notre époque. Nous pouvons retracer l'origine de ces étrangers à certains des marins de l'Eternal, dont nous savons qu'il est venu dans ces régions à l'époque où Ako était restée dans le passé suite aux événements de la bulle temporelle de l'île de la Flèche.
Techniques utiles
Les marins débarqués de l'Eternal ont laissé aux Ciccomanchas deux héritages qui nous intéressent de près : L'invocation des carbuncles émeraude, dont les ciccomanchas se servent comme compagnons et familiers, et les techniques de tissage éthéré dont sont faites, entre autres, les voiles de l'Eternal. Etant donné que l'on vit depuis des années dans la crainte de ne pas pouvoir réparer idéalement les voiles de l'Eternal, qui ont été maintes fois rapiécées et restaurées, ce savoir est essentiel pour nous. Les voiles du navire sont probablement dans le même état où se trouvait la coque de l'Eternal avant leur restauration à Tulliyolal. Les remettre à l'état d'origine nous garantit une meilleure portance du navire, une meilleure prise à l'élément du vent et une meilleure distribution de l'énergie éthérée dans les circuits arcaniques inclus dans les parties du navire. Tout ceci contribuera à nous offrir un avantage supplémentaire lors des affrontements à venir contre le Trium.
La place de Lysia
Lysia descend d'Edora, une Ciccomancha qui avait pour caractéristique de ne pas posséder de carbuncle. Elle s'est vraisemblablement harmonisée naturellement au rubis qui est actuellement en notre possession, parce qu'elle descendait de l'un des marins débarqués. Ce rubis lui a permis d'entrevoir certaines visions d'avenir. Elle disait également qu'il existait un carbuncle lié à cet objet, confirmant ce que nous avons déjà étudié.
La tapisserie
Une prophétie a été tirée de ces visions, et inscrite sur une tapisserie ciccomancha typique de leur culture, accompagnant la représentation d'un carbuncle humanoïde. La voici telle qu'elle nous a été révélée par le chaman de la tribu :
"Il s'en viendra la quatrième fille liée au quatrième messager qui jadis vint et revint apportant avec lui la pierre de l'exilé. Le sang versé en tribu sur l'autel de la vengeance, pour une vie volée trois renaîtront. Trois chemins qui s'alignent vers un seul futur."
Cette tapisserie, comme nous l'avons découvert ensuite, et sensible à l'élément du vent. Générer une brise suffisante requiert un carbuncle émeraude. Le motif change, pour révéler les trois objets de notre quête : L'orbe bleue, le rubis rouge, la clé, ainsi que la représentation d'un île volante, et ces mots qui font écho à ce que nos capitaines ont entendu lors de leurs transes quand ils touchent les nouveaux éclats de saphir : "Trouve moi."
Conclusion
Nous n'avons rien appris de fondamentalement nouveau, mais nous avançons sur la voie de la résolution. Mahruvvet a été chargée de trouver, et de contacter si elle le peut, la sorcière qui accompagne le Trium de son plein gré et avec qui il sera peut-être possible de négocier.
De plus, Lysia gagne une famille.
A faire dans un avenir proche :
. Récupérer l'Eternal auprès du Maëlstrom, quoi qu'il en coûte.
. Tenter de négocier avec Natané et / ou Coral.
. Renforcer l'Eternal et le préparer à l'affrontement.
. Trouver la clé dans la cale aux artefacts.
. Suivre la piste du carbuncle lié au rubis.
. Obtenir les saphirs de Rhotano qui nous manquent, et dont certains sont en possession de Coral.
Iv. T. pour l'Aethernal.

![]() | La quête du chocobo fugueur se termina sur une note heureuse au final, malgré la tristesse infinie de l'artefact devant le lieu de recueillement des ciccomanchas en l'honneur de leurs défunts. En évoquant son premier propriétaire -et créatrice- Kumo, Lysia fut prise d'une inspiration. Et si la clé cachée parmi les artefacts se trouvait effectivement à l'intérieur d'un artefact, le sac chocobo de Kumo... par exemple. Et ce fut bel et bien le cas. Depuis tout ce temps la clé se trouvait bien cachée sous la protection de Liann qui en ignorait tout. Mais dans cette aventure ils ne furent pas seuls. Des visages connus réapparurent, mais ceux qui les avaient côtoyés n'étaient pas présents ce soir là. C'est donc plus tard qu'ils entendirent parler de ce couple Hhetsarro (ou plutôt de miqo'tes pour l'un des deux !) se chamaillant sans cesse. Yuen et Ithaa étaient là. L'ancienne tête brûlée des Quatre Tours qui avait un temps commandé à Pluma Noctis durant les dernières lunes et qui avait vendu la villa de Brumée à Kikyo pour parcourir le monde librement avec son compagnon aux origines lointaines... ... visiblement, Ithaa -ou Anokki de son nom turalien- est un ciccomancha ! Il est le fils aîné de Waban et donc un cousin éloigné de Lysia. Voilà qui devrait faciliter quelque peu les échanges futurs avec la tribu n'est ce pas ? Encore faut-il qu'ils sachent que ces nouveaux visiteurs ne sont autre que la compagnie de leurs anciens amis. |


Ça y est, l'Abyssius a appareillé dans la nuit en route vers le Tural et sa mission. A bord l'équipage a une passagère singulière Astera et ses tenues , désirant découvrir le nouveau continent elle profite du transport, esperons que tout se passe bien.
Ana , elle , commencera , durant le trajet, sa formation pour remplacer Diana à son ancien poste, l'elezenne voulant être plus active durant les sorties. Tout comme Liann qui sous la supervision de la nouvelle Seconde Quila, apprendra à être une barreuse remplaçante, ainsi que la mécanique auprès de Floerswys et des garçons.
Le voyage sera remplit pour tous, mais le vrai travail lui commencera quand il partiront de la capitale du Tural et laissé leur passagère : Coral son navire et les eaux maudites...
Ana , elle , commencera , durant le trajet, sa formation pour remplacer Diana à son ancien poste, l'elezenne voulant être plus active durant les sorties. Tout comme Liann qui sous la supervision de la nouvelle Seconde Quila, apprendra à être une barreuse remplaçante, ainsi que la mécanique auprès de Floerswys et des garçons.
Le voyage sera remplit pour tous, mais le vrai travail lui commencera quand il partiront de la capitale du Tural et laissé leur passagère : Coral son navire et les eaux maudites...



C'est en milieu d'après-midi que la perle de Meleth sonna, alors qu'elle profitait d'un moment de repos sur l'un des canapés de la salle commune, son carnet de chansons posé sur ses genoux, fredonnant à mi-voix tout en suivant du regard les allées et venues dans l'établissement. Depuis la réunion quelques jours plus tôt, tout le monde attendait un signal venant de Shaaloani. Ils étaient prêts. Et lorsqu'elle reconnut la douce voix de ce cet incurable charmeur à moitié étouffée par le casque de son armure, elle comprit avant qu'il ne lui donne le détail.
"Par un fort curieux hasard, le barman du saloon où je vais me reposer après avoir rempli mes contrats m'a rapporté qu'un splendide saphir bleu serait caché quelque part dans le canyon de Yowekwa, et que d'ici peu nombre de chasseurs de trésors seront sur sa piste" dit-il avec un semblant d'ironie. "Il faudrait nous dépêcher, ma dame, si vous voulez mettre la main dessus.
- Oh, et j'imagine que que le dit barman a été gracieusement payé pour vous transmettre l'information.
- Je n'irai pas le lui demander tout de suite, mais c'est fort probable. Quand partons-nous ?
- Le temps de rassembler nos affaire et nous vous rejoignons. Après tout, nous sommes empressés et imprudents, n'est ce pas ?"
Après avoir mit fin à la communication, elle ralluma sa linkperle sur la fréquence de la compagnie.
"Préparez vos montures volantes et vos cache-nez pour tempête de sable. On décolle ce soir pour le canyon de Yowekwa !"
La tempête de sable n'était pas une image. Ce soir-là, le ciel au-dessus de Shaaloani était lourd de nuages et si chargé d'électricité que l'on aurait presque pu voir le dôme au loin se fondre dans la nuit tombante. Et tandis que la majeure partie de la compagnie s'envolait à dos de chocobos et d'autres compagnons ailés ou mécaniques, l'appât en armure sombre accompagné de quelques volontaires s'engouffrait en silence dans le canyon pas si désert...


Le ciel était lourd, chargé d'orage ce soir, camouflant à merveille ceux qui prirent leur envol au-dessus du canyon, guettant les bandits qu'ils savaient être là. En bas, à l'entrée du goulet parfait pour une embuscade, leur charmant appât appât en armure noire repérable de loin et sa petite escorte se préparaient à entrer sachant ce qui les attendait. Prêts, peu importe ce qui se trouverait à l'intérieur... et il s'en trouvait de l'activité en effet. L'entrée du canyon est éclairée dès la tombée du jour. Ce n'est pas un passage désert ni un obscur repaire de bandits. Il y a des braseros et des torches. Il y a du passage ici. D'ailleurs, au moment où ils entrèrent, vous croisèrent la route d'une charmante petite famille, un couple avec son petit garçon qui se dirigeaient vers le village au nom imprononçable pas loin.
"C'est une sorte de sanctuaire locale, un lieu de culte... pourquoi tendre un piège ici ?
- Elle a dit aux brigands que ça l'arrangeait limite qu'ils le détruisent... elle en veut probablement à ces gens. Quand ce sera fini il faudra leur demander."
Vu du dessus, ils les virent. Ils étaient bien là, un groupe de neuf individus entourant un des creux dans la roche au-dessus du canyon. Plusieurs caisses vides visibles à une trentaine de yalms de la bande, la plupart déjà postés en embuscade sur un grand adossé à un trépied en métal un peu plus loin qui regarde le ciel. Il ne cherchait rien en particulier mais il surveillait de loin. L'immense zu de Noah, fort peu discret au vu de son plumage flamboyant, attira son regard sans trop de méfiance : un prédateur dans le ciel en quête de son prochain repas.
Pendant ce temps, en bas, ils avançaient, inconscients de ce qui se jouait au-dessus de leurs têtes mais confiants envers leurs camarades. De nombreuses voix résonnaient au loin, tranquilles, des gens qui discutent, qui prient à voix basse mais la résonance est telle que leur présence ne peut être dissimulée. Pourtant, lorsqu'ils arrivèrent à un croisement, quelqu'un qui se tenait debout face à les attendre. Vêtu d'une coule et d'une capuche, l'individu dissimulait son visage mais il leur faisait face.
"Bonsoir ?"
Dans les cieux, l'attaque fut retardée de quelques secondes. Les mages sentaient que cet orage n'était pas normal. Silius fit un signe, Ivanhault voulut se déporter vers le haut. La présence probable de Natané commença à s'imposer dans les esprits. Mais ils n'eurent pas le temps d'agir ou de revoir leur stratégie. La frêle silhouette encapuchonnée dévoila son visage alors qu'elle levait les bras vers le ciel, fixant le groupe face à elle. Cette petite rousse au visage poupin leur lança un regard mauvais.
"Je vous tuerais tous !"
Un coup de tonnerre retentit pile au dessus du canyon. Un éclair d'une violence inouïe s'abattit sur la roche la faisant voler en éclats même sans les explosifs. La foudre passée si près électrisa montures et cavaliers, elle engourdit les montures volantes qui furent forcées d'atterrir où elles se trouvaient... et certains tombèrent en bas, dans le canyon. Ana, Noah et Ivanhault s'écrasèrent au sol au moment où Astéra et Lysia déployaient simultanément leur magie dans un bouclier d'arcanes et de vent qui balaya les rochers tout en protégeant le groupe des impacts, y compris les trois malchanceux qui virent le bouclier apparaitre puis voler en éclats la seconde suivante lorsqu'ils touchaient le sol. Sonnés, ils étaient intacts... et pour eux comme pour ceux restés au-dessus désormais face aux bandits, le combat commençait...
"C'est une sorte de sanctuaire locale, un lieu de culte... pourquoi tendre un piège ici ?
- Elle a dit aux brigands que ça l'arrangeait limite qu'ils le détruisent... elle en veut probablement à ces gens. Quand ce sera fini il faudra leur demander."
Vu du dessus, ils les virent. Ils étaient bien là, un groupe de neuf individus entourant un des creux dans la roche au-dessus du canyon. Plusieurs caisses vides visibles à une trentaine de yalms de la bande, la plupart déjà postés en embuscade sur un grand adossé à un trépied en métal un peu plus loin qui regarde le ciel. Il ne cherchait rien en particulier mais il surveillait de loin. L'immense zu de Noah, fort peu discret au vu de son plumage flamboyant, attira son regard sans trop de méfiance : un prédateur dans le ciel en quête de son prochain repas.
Pendant ce temps, en bas, ils avançaient, inconscients de ce qui se jouait au-dessus de leurs têtes mais confiants envers leurs camarades. De nombreuses voix résonnaient au loin, tranquilles, des gens qui discutent, qui prient à voix basse mais la résonance est telle que leur présence ne peut être dissimulée. Pourtant, lorsqu'ils arrivèrent à un croisement, quelqu'un qui se tenait debout face à les attendre. Vêtu d'une coule et d'une capuche, l'individu dissimulait son visage mais il leur faisait face.
"Bonsoir ?"
Dans les cieux, l'attaque fut retardée de quelques secondes. Les mages sentaient que cet orage n'était pas normal. Silius fit un signe, Ivanhault voulut se déporter vers le haut. La présence probable de Natané commença à s'imposer dans les esprits. Mais ils n'eurent pas le temps d'agir ou de revoir leur stratégie. La frêle silhouette encapuchonnée dévoila son visage alors qu'elle levait les bras vers le ciel, fixant le groupe face à elle. Cette petite rousse au visage poupin leur lança un regard mauvais.
"Je vous tuerais tous !"
Un coup de tonnerre retentit pile au dessus du canyon. Un éclair d'une violence inouïe s'abattit sur la roche la faisant voler en éclats même sans les explosifs. La foudre passée si près électrisa montures et cavaliers, elle engourdit les montures volantes qui furent forcées d'atterrir où elles se trouvaient... et certains tombèrent en bas, dans le canyon. Ana, Noah et Ivanhault s'écrasèrent au sol au moment où Astéra et Lysia déployaient simultanément leur magie dans un bouclier d'arcanes et de vent qui balaya les rochers tout en protégeant le groupe des impacts, y compris les trois malchanceux qui virent le bouclier apparaitre puis voler en éclats la seconde suivante lorsqu'ils touchaient le sol. Sonnés, ils étaient intacts... et pour eux comme pour ceux restés au-dessus désormais face aux bandits, le combat commençait...
