L'Archipel Paradis

Sans Bjarnulf, nous n'aurions jamais découvert cet endroit qui m'est apparu comme la preuve que Ako Rahz devait être soit aussi chanceuse qu'un Terrechant, soit beaucoup plus intelligente qu'on a bien voulu me la décrire ; je miserais sur la première option : qui aurait l'idée de fouiller chaque rocher de cet archipel pour voir s'il n'est pas creux ?
Cette crique ombragée, à ciel ouvert et offrant assez d'espace pour y dissimuler l'Eternal apporte tout ce dont un contrebandier peut rêver. De l'eau douce s'écoulant d'un réservoir de pluie naturel, quelques arbres fruitiers qu'il faut mériter d'atteindre après un peu d'escalade, et du poisson.

L'abandon des lieux par l'ancien équipage doit dater de plusieurs années, les cordes servant à escalader la roche sont en piteux état et la remise était vide. Cela va demander un petit temps de réhabilitation mais c'est une bonne cachette, cela peut donc faire un bon refuge.

">

Je ne suis guère friande de piraterie et de contrebande, mais je dois reconnaitre que le Souk respecte une certaine forme de discipline dont certains aventuriers qui se disent honnêtes feraient bien d'en prendre pour leur compte. Gregor McCoff est un homme âgé, mais respecté et intransigeant. J'ai du mal à comprendre comment un homme peut cumuler à la fois autant de vices et de vertus. Ses lieutenants, c'est autre chose, si l'on pourrait croire que je me serais sentie plus proche de la candidate domienne à la succession, il n'en est rien, tout au plus une cordiale distance. Cette femme a beau être originaire de mon pays, elle n'en a pas moins choisi la voie du brigandage sous couvert de lettres de marques. Son rival, Hassim, m'est tout autant désagréable avec ses courbettes et ses yeux doux, il ne cache même pas son intention de profiter de nous, quelque part cela le rend moins méprisable au moins nous savons à quoi nous attendre.

Le Souk ne manque pas de personnalités différentes et hautes en couleurs, je gage que nous trouverons en ces lieux toujours la bonne personne et les bonnes informations, pour peu que nous soyons prêts à aligner les gils ou le service nécessaire pour l'obtenir.
Le reste ne nous intéresse pas vraiment. Les conflits de succession ne sont pas dans nos prérogatives et encore moins nos priorités. Si nous nous y sommes retrouvés mêlés c'est uniquement parce que l'un des deux lieutenants dispose d'informations concernant l'un de nos objectifs : l'exploration de l'Île Noire du capitaine Clark, et l'autre m'a t-on dit est un véritable requin pour tout ce qui concerne la négoce, nous la mettre à dos risquerait de ruiner toute tentative de commercer avec les meilleurs fournisseurs locaux.

Je ne sais trop quoi penser du Souk au final. Est-ce vraiment un repaire de bandits venus écouler leurs butins ? A bien des égards cet endroit est plus surveillé que le marché uldien tout en affichant ouvertement une liberté totale. La taxe permet à Mac Coff d'entretenir sa milice constituée d'anciens pirates comme lui. Au final, la seule différence avec un marché légal est l'absence total de contrôle des marchandises. Je préfère ne pas savoir ce qu'il y a sous le manteau de celui qu'ils appellent "LeRat" et éviterais de trop regarder du côté des Jenny's.

Carte revue et corrigée par Mac Coff

L'île de Keanu est la plus grande de l'archipel, et la plus accueillante. Les lalafells qui vivent là nous ont fait hospitalité, et au vu de la menace qui pèse sur le monde, le chef Kahula est prêt à nous faire construire tout un quartier à notre taille. Bien qu'il n'y ai pas de Tour de l'Apocalypse dans l'archipel, ils redoutent certaines retombées comme le passage de certains monstres subjugués capables de traverser la mer jusqu'ici -ce n'est pas impossible- ou plus simplement les conséquences d'un appauvrissement du ravitaillement au Souk qui conduirait certaines âmes peu scrupuleuses à venir se servir sur leur île. Ce sont des gens pacifiques, ils ne savent pas se battre, ils s'attendent à un accord de bon procédé que je conçois.
Nous allons y réfléchir, mais l'offre est tentante. Keanu est paisible, riche en poissons et en fruits. Les Cultures de Nanapi et l'Île aux Fleurs ne sont pas loin de l'autre côté de l'archipel, nous ne manquerons de rien.

Nous avons pu explorer la majeure partie de l'île. L'ancien repaire de Mac Coff du temps où il naviguait encore n'est plus occupé que par des chauves souris, l'arbre noir qui se situe à l'Est n'est pas dangereux bien qu'il suscite un grand intérêt de la part des botanistes et autres amoureux de la nature. Nous reste à voir ce qui ressemble de loin à un cercle de pierres. Depuis cet endroit, on peut voir les îles de Hualani et de Kilipili. La fameuse île interdite de Kilipili attire tous les regards, non seulement pour la mystérieuse fleur d'Akili dont tout le monde parle mais aussi parce que l'interdit qui la frappe attise le besoin d'action de l'équipage. Pour ma part, je prends le temps et je tâche de préparer le terrain avant de les voir foncer tête baissée vers les mystères et les monstres engloutis. Je sens bien qu'ils ont tous envie de prendre le temps, de se familiariser avec cette culture et de poser de simples questions mais l'émultion de groupe est ce qu'elle est, ils finissent toujours par viser directement les gros poissons.

Je vais attendre encore un peu avant de leur parler du cryptex que m'a donné Mac Coff. Maintenant que nous avons un refuge sûr ainsi qu'un avant-poste à Keanu, il reste quelques points à éclaircir.

Capitaine K. Kurusu

L'île de Keanu est la plus grande de l'archipel, et la plus accueillante. Les lalafells qui vivent là nous ont fait hospitalité, et au vu de la menace qui pèse sur le monde, le chef Kahula est prêt à nous faire construire tout un quartier à notre taille. Bien qu'il n'y ai pas de Tour de l'Apocalypse dans l'archipel, ils redoutent certaines retombées comme le passage de certains monstres subjugués capables de traverser la mer jusqu'ici -ce n'est pas impossible- ou plus simplement les conséquences d'un appauvrissement du ravitaillement au Souk qui conduirait certaines âmes peu scrupuleuses à venir se servir sur leur île. Ce sont des gens pacifiques, ils ne savent pas se battre, ils s'attendent à un accord de bon procédé que je conçois.
Nous allons y réfléchir, mais l'offre est tentante. Keanu est paisible, riche en poissons et en fruits. Les Cultures de Nanapi et l'Île aux Fleurs ne sont pas loin de l'autre côté de l'archipel, nous ne manquerons de rien.

Nous avons pu explorer la majeure partie de l'île. L'ancien repaire de Mac Coff du temps où il naviguait encore n'est plus occupé que par des chauves souris, l'arbre noir qui se situe à l'Est n'est pas dangereux bien qu'il suscite un grand intérêt de la part des botanistes et autres amoureux de la nature. Nous reste à voir ce qui ressemble de loin à un cercle de pierres. Depuis cet endroit, on peut voir les îles de Hualani et de Kilipili. La fameuse île interdite de Kilipili attire tous les regards, non seulement pour la mystérieuse fleur d'Akili dont tout le monde parle mais aussi parce que l'interdit qui la frappe attise le besoin d'action de l'équipage. Pour ma part, je prends le temps et je tâche de préparer le terrain avant de les voir foncer tête baissée vers les mystères et les monstres engloutis. Je sens bien qu'ils ont tous envie de prendre le temps, de se familiariser avec cette culture et de poser de simples questions mais l'émultion de groupe est ce qu'elle est, ils finissent toujours par viser directement les gros poissons.

Je vais attendre encore un peu avant de leur parler du cryptex que m'a donné Mac Coff. Maintenant que nous avons un refuge sûr ainsi qu'un avant-poste à Keanu, il reste quelques points à éclaircir.

Capitaine K. Kurusu

Les Lalafells de Keanu abordent une culture très proche de ceux des mers du sud, bien que certains de ses aspects ont légèrement diverger au fil du temps. On peux parler ici, par exemple, d'un dialecte de la langue Lalafell bien qu'elle reste très similaire sur les bases.

Leur mode de vie tout comme celui vestimentaire diffère lui aussi un peu de ce que j'ai pu apprendre de la part de mon papa. Mais il reste un avant goût net sur ce que l'on pourrait rencontrer en nous enfonçant encore plus vers le sud.

Leur divinité est un mélange de ce qui existe dans les îles avec ce qui existe en Éorzéa. Si de connu, ils ont un attrait pour Llymlaen, les six dieux suivant sont plus reconnu dans le sud. Notez que leur nom peux varier d'un endroit à l'autre. Je vous laisse des exemples, le dieu pour les Keanu et son rôle de façon plus global.


-Tāne, Tāne-mahuta, Tāne-nui-a-Rangi. A Keanu, il est simplement le createur de toute chose. Suivant l'endroit, il peux être le dieu de la forêt, des oiseau. Celui de la paix et de la beauté. Il est le fils de Ranginui et Papatūānuku, le dieu des cieux et la déesse de la terre, qui interviennent dans la cosmogonie de l'origine du monde.
-Tangara, Ta'aroa, Tagaloa. A Keanu, il est le dieu de la mer.Il est supposé qu'il est aussi fils de Rangi et Papa et peux prendre aussi cette dimension de créateur de l'univers bien que ça soit largement moins répendue. Certains mythe prétende qu'il est l'être originel qui a crée le monde en s'extirpant d'une grande coquille.
- Kū, Kū-ka-ili-moku, il est le dieu de la guerre.Il est l'epoux de la déesse Hina qui est un nom qui revient bien souvent en compagnie d'autres dieux, mais toujours identifié à la Lune.
- Rongo. A Keanu, c'est lui qui prend la place du dieu de la paix et de l'agriculture.
- Whiro ou Hiro. Il est le seigneur des ténèbres et du mal. Ce dieu revient très souvent, partout. Il est l'obscurité, la divinité tutélaire des voleurs et du malheur. Tout les malheurs arrivent par lui et il est responsable des maux de chacun depuis le monde souterrain qu'il habite. Son histoire est complexe. Je vous la raconterait un jour, si vous voulez.
- Tāwhirimātea ou Tāwhiri est le dieu des vents et des éclairs. Son rôle est souvent résumé au dieu du temps, dans le sens météorologique. Il est l'un des fils de Rangi et Papa ! Il est facilement l'un des plus puissant du panthéon. Avec l'aide de son immense armée, il mena une guerre divine face à ses frères et soeurs et leur tint tête. Une autre histoire complexe.


Ici, nous ne parlons que de six divinité, mais sachez qu'au sud, il en est question de bien plus !

Depuis le premier jour, Nashasha était intriguée par cette île et la mention rapide faite de la fleur d'Akili qui pousse sur le versan nord du volcan au centre de l'île avait piqué l'intérêt de plusieurs d'entre nous. Botanistes, amoureux des plantes mais aussi les alchimistes qui se sont renseigné sur les vertus et utilités de cette fleur si rare, fleur pour laquelle une à deux personnes par an prennent le risque de se rendre sur place et ne reviennent jamais.
La fleur est utilisée dans des formules alchimiques affectant les sens et le psychisme, à la fois comme médicament (maladies noeurologiques, problèmes de mémoire...) mais aussi dans divers charmes et envoutements (philtres d'amour, potion d'amnésie, etc...) et bien sur leurs antidotes.

Nous avons commencé à en apprendre plus sur l'île aux fleurs, à deux brasses du Souk. Cette île est magnifique, il y a des fleurs partout, cela déborde tant qu'avant même de jeter l'ancre près d'une plage, l'Eternal baignait dans sur un lit de pétales colorés flottant tout autour, portés par le vent et la marée. Les habitants de l'île vivent dans la forêt qui borde les plages et entoure le champ de fleurs central. Seule la doyenne habite dans une vieille ferme à découvert dans ce même champ, une chaumière tropicale qui serait, à ses dires, la plus vieille maison de l'île. Toutes les autres sont construites dans les arbres, à l'ombre et au frais si l'on peut dire. Nous avons rencontré l'un de ces habitants qui prenait l'air sur son balcon le soir de notre arrivée. Ils sont très accueillants là-bas, autant qu'à Keanu mais plus distants ils ne viennent pas à nous spontanément.
La doyenne, "mamie Laura" nous a offert de son gateau et de son thé à la rose, à la fois délicieux et curatif. Malheureusement elle ne nous en a pas dit plus sur ses fameuses roses auquelles elle tient tant. Je pense que nous nous sommes montrés un peu trop pressés et accroché aux questions que nous voulions lui poser, nous avons manqué une occasion, tant pis.

Cette rencontre nous aura au moins permi d'en apprendre un peu plus sur l'île de Kilipili avant de nous y risquer, la vie d'un homme en dépendait.

[size=4]Informations diverses recueillies lors de la visite à Laura l'Ancienne[/size]

- Les roses cultivées sur place possèdent des propriétés de type médicinal. La boisson que Laura fabrique avec le bois de ces roses a un effet régénérant, revivifiant et dépuratif sur l'organisme. Littéralement une cure de jouvence, dont la consommation régulière a certainement prolongé la vie de cette dame autant que celle de Mac Coff.

- La fleur d'Akili sert à fabriquer un philtre d'amour. Cf plus bas.

- Concernant la politique locale:
Le vieux Mac Coff n'en aurait plus que pour quelques années à vivre. Cinq au maximum.
La disparition d'Hassim condamnerait également Hikari et laisserait le Souk sans chef accrédité, amenant probablement à l'écroulement de l'économie locale.
Hassim aurait saoulé Hikari et profité de cet état pour l'épouser. Sa quête de la fleur d'Akili aurait pour objectif de lui procurer un philtre d'amour à utiliser sur Hikari pour l'empêcher de rompre le mariage forcé. Il serait parti sur l'île de Kililipi suite à un défi lancé par Hikari.
Cette version étant fournie par Hikari elle-même, je la considère biaisée tant que nous n'aurons pas pu la confronter à celle d'Hassim.

- La légende de la fleur d'Akili
Tefiti était la plus belle et la plus curieuse des filles du dieu de la mer.
Un jour, remontée à la surface, elle vit dans le ciel un des fils du dieu des vents sous la forme d'un albatros.
Elle en tomba amoureuse, mais du haut du ciel son beau prince ne la voyait pas.
Pour attirer son attention, afin qu'il baisse enfin les yeux et la remarque, elle décida de faire sortir des eaux une île nouvelle dédiée à son amour. Elle implora son père, qui refusa. Il y avait bien assez d'îles sur la mer.
Désespérée, Tefiti se mit à pleurer sur un rocher solitaire. Elle pleura pendant des jours, attirant l'attention du dieu de la Création. Celui-ci réveilla le feu de la Terre, qui associé aux larmes chaudes de la déesse tombant sur le rocher fit rentrer un vocan en éruption. Une île sortit de terre.
Tefiti put ainsi attirer le regard de l'albatros qui descendit jusqu'à elle. Enfin réunis, à l'endroit où il se rencontrèrent, la fleur d'Akili se mit à pousser.

Valorius

L'île de Kilipili est habitée par une tribu lalafelle semblable à celle de Keanu, mais celle-ci est particulièrement hostile envers les étrangers et même les autres habitants de l'archipel qui l'ont appelé "l'île interdite". D'après le chef Kahula, cela n'a pas toujours été ainsi mais personne ne se souvient de ce qui a provoqué la colère de ces gens vis à vis de tout le reste du monde. Il ne posent même pas de question en fait, ils voient quelqu'un qui n'est pas de chez eux, ils le tuent sur le champ et sans sommation. Le chef a dit que plusieurs tentatives de contact ont été entrepris au fil des scièles, en vain.
Mais Hassim Al-Kabar, l'un des lieutenants de Mac Coff, s'y est rendu pour cueillir une fleur d'Akili. Nous avions l'intention de tenter notre chance tôt ou tard mais cela a précipité les évènements. Non pas que le capitaine voulait se mêler des conflits de succession au Souk mais si l'archipel doit devenir notre refuge il vallait mieux que les deux candidats restent en vie. On s'est préparé comme on a pu avec des potions rikiki au cas où nous aurions besoin de disparaitre, des potions de soin et nous nous sommes infiltrés sur l'île à la faveur de la nuit en équipe réduite afin d'éviter les patrouilles. Nous avons remonté la trace de Hassim jusqu'au volcan et nous nous sommes enfoncé profondément dans la jungle. Là-bas, nous avons découvert les ruines d'une ancienne ville pour lalafells, une vraie ville très différente des villages dans lesquels ils vivent, avec des maisons et des temples en pierre bâties au pied du volcan. Hassim était passé par là, il était entré dans cette galerie conduisant au coeur du volcan endormi. Mais même endormi, ce n'était guère rassurant.
Cela ressemblait à un ancien temple retraçant l'histoire de cette île. Au début, comme nous l'avait dit le chef Kahula, les habitants semblaient tout aussi accueillants que les autres villages. Sur les fresques murales aux motifs typés des Mers du Sud, nous avons discerné deux créatures, peut-être des divinités nous l'ignorons. Il y avait un serpent d'émeraude qui leur apportait les bienfaits de la mer et un oiseau de rubis qui leur offrait la force du soleil et la bénédiction des cieux. Ces deux entités étaient symbolisées par deux joyaux posés sur un socle mais malheureusement, si l'on en croit l'histoire dessinée dans ces galeries, un jour des étrangers qu'ils avaient invité sur leur île ont profité d'une baisse de leur vigilance pour voler l'émeraude. L'île s'est transformé en un bain de sang, je n'aurais su dire que ce sont les voleurs qui ont massacré les lalafells pour faire bonne mesure, ou si ce sont les lalafells qui, fous de rage, ont massacré leurs invités. Toujours est-il que le voleur a réussi à s'enfuir avec une partie de ses hommes et a emporté l'émeraude. Voilà qui expliquerait pourquoi les habitants de Kilipili ne font plus confiance aux étrangers.
Mais dans le socle que nous avons découvert, il n'y avait ni emeraude, ni rubis. Nous ne demandions où l'autre joyau avait bien pu finir et nous venions de trouver une dernière fresque le représentant au bout du bâton d'un chef ou d'un sorcier lalafell, quand J'srael a trouvé Hassim. Elle a été imprudente cependant et a déclenché le piège qui l'avait blessé avant nous. Déclencher ce piège a du avertir les lalafells car le temps que nous ressortions au bout de la galerie, blessés pour certains gravement, une colonne rouge s'est élevée dans le ciel depuis leur village, une lieur rouge rubis. Quelques secondes plus tard, un cri assourdissant retentit depuis le sommet du volcan et un immense oiseau de fleu est sortit du cratère. Il n'en fallut pas plus à nos compagnons restés cachés au large, à bord de l'Eternal, pour se précipiter à notre secour. Comme nous étions sur un plateau du versan nord, nous marchions au milieu des fleurs d'Akili et avant de fuir j'ai pu en prélever deux à la hâte pour l'équipage.
Nous n'avons eu d'autre choix que d'affronter l'oiseau afin de pouvoir fuir, Nazah et Nashasha ne voulaient pas l'abattre, je ne sais pas bien pourquoi mais je suppose que dans le feu de l'action elles ne savaient pas si le tuer n'allait pas empirer les choses. Nous l'avons cloué au sol pour l'empêcher de nous suivre, l'Eternel y a perdu son beaupré. En survolant le village, dans notre retraite, nous avons aperçu les habitants rassemblés autour de leur chef ou de leur sorcier qui brandissait le rubis. Ils avaient tous les yeux rouge.

La doyenne de l'île aux fleurs a pu soigner le poison sans nous en dire plus sur sa composition ou son antidote. Au moins nous sommes tous rentrés sains et saufs. Je suis parvenue à sauver les deux specimens de la fleur d'Akili et à les repiquer au cas où nous voudrions l'étudier un peu plus, mais je commence à croire que cette fleur n'était pas le véritable trésor de Kilipili. Nous y retournerons certainement, quand nous en auront appris davantage sur l'oiseau de rubis et le serpent d'émeraude.

Meleth