L'Archipel Paradis
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Une ruine ! Un temple ? Un endroit plein d'histoires !
Aussi tôt qu'elle avait aperçu l'endroit, la Lalafelle savait qu'elle aurait beaucoup à faire ici. Ce genre d'endroit, c'est un peu le rêve des archéologues. Non mais, sérieusement. Regardez toutes ces constructions, gravures et maison... Et tout ça en si bon état ! Il est rare dans ce métier qu'un ancien lieu soit si bien conserver, dans l'ensemble. Habituellement, tout est si parsemé ci-et-là, effacé au point qu'il faut faire des suppositions ou bien entraver par tant de débris qu'il faut s'improviser escaladeur. Ici ? C'était vieux et pas prêt de s'écrouler. Quoi de mieux ?
Elle ce voyait déjà installer un campement et les prochains jours à explorer l'endroit, retranscrire tout ce qu'elle voyait à la lueur de la torche. Au fond, elle savait que cette île allait lui apporter pas mal de chose... Les choses auraient été plus simple si les villageois étaient moins hostile et qu'ils n'avaient pas du fuir.
La Lalafelle ce jura d'y retourner un jour.
Aussi tôt qu'elle avait aperçu l'endroit, la Lalafelle savait qu'elle aurait beaucoup à faire ici. Ce genre d'endroit, c'est un peu le rêve des archéologues. Non mais, sérieusement. Regardez toutes ces constructions, gravures et maison... Et tout ça en si bon état ! Il est rare dans ce métier qu'un ancien lieu soit si bien conserver, dans l'ensemble. Habituellement, tout est si parsemé ci-et-là, effacé au point qu'il faut faire des suppositions ou bien entraver par tant de débris qu'il faut s'improviser escaladeur. Ici ? C'était vieux et pas prêt de s'écrouler. Quoi de mieux ?
Elle ce voyait déjà installer un campement et les prochains jours à explorer l'endroit, retranscrire tout ce qu'elle voyait à la lueur de la torche. Au fond, elle savait que cette île allait lui apporter pas mal de chose... Les choses auraient été plus simple si les villageois étaient moins hostile et qu'ils n'avaient pas du fuir.
La Lalafelle ce jura d'y retourner un jour.
Comme certains le savent, nous avont former une équipe d'infiltration sur l'île de Kililipi afin de mettre la main sur Hassim qui s'y rendit seul sans considération du danger.
Bien sur, notre opération fut couronné de succès et l'on pu retrouver le Hyur blesser par un piège empoissoné. Rien de trop grave, considérant que le mal a pu être purgé.
Mais avant d'en arriver là, nous avons parcourue une ruine forte intéressante. A vrai dire, je ne suis pas certaine qu'on peux appeler ça des ruines vu leur bon état de conservation. On aurait dit des grands bâtiments construit par des géants pour des Lalafells, et plus tard abandonné pour on ne sait quelle raison.
Plus loin se trouvait une entrée dans le volcan menant à un sorte de temple où se trouvait plusieurs pièces et gravure.
Les premiers motifs sur lequels nous sommes tomber représentaient de multiple Lalafell en train de voguer sur divers navire. A mesure qu'on avance dans le couloir, les navires joignent ces îles.
L'on finit par atteindre une pièce où se situait divers monolithe tous graver d'un symboles différent. Après plusieurs réflexion, j'ai pu me souvenir que l'un des symboles pouvait être aperçu à Keanu, sur le tapis de chez le chef du village. Autour de la salle, les fresques poursuivaient leur histoire, démontrant la construction de ville et village sur les îles qui commençaient à développer leurs activitées.
Ces fresques ensuite ont commencer à symboliser l'arriver de visiteur d'autres îles. On y vois des célébrations, des fêtes... De la bonne entente ! Plus haut sur la fresque, des entités semblent observer la scène.
Nous avons finalement mis les pieds ensuite dans une grande pièce où se trouvait un trou au centre. Les fresques ce sont séparer en deux embranchement racontant quelque chose de différent. Sur la fresque de gauche se trouvait symboliser un serpent vert géant qui entourait les îles, et leur habitants envoyaient des offrantes de nourriture. Sur la droite se trouvait un oiseau de feu s'envolant depuis une montagne. A la différence, les Lalafells de cette fresque dansent et semblent chanter.
Chacune des fresques avaient leur inscription.
A droite : "Le gardien de rubis portait pour nous les plus beaux rayons du soleil par la volonté du prince des cieux Mahalo"
A gauche : "Et tandis que le gardien d'émeraude nous offrait la bénédiction du lagon et tous ses bienfaits par la volonté de Tefiti"
Dans mon dernier rapport, j'ai présenter divers dieux et dit qu'il y en existait encore d'autres. Je tiens à préciser que parmis tout ceux qu'il y a, je ne connais pas ces deux là.
La fresque se poursuit ensuite, chaque côté continuant de raconter l'histoire bien qu'un peu différent. L'ont pouvais voir une processions, à gauche portant une pierre verte et à droite une rouge. Les entités demeurent à les observers depuis les cieux.
Nous arrîvame dans une nouvelle pièce contenant deux piédestraux face à une porte sceller dont les pan de la porte sceller étaient graver du serpent vert et de l'oiseau de feu. Possiblement un endroit où poser les pierres. Ceux-ci nous manquant, nous avons poursuivit vers le seul chemin libre dont les fresques reprennait ces illustrations de fête et bonne joie.
Avant d'entrer dans l'une des dernières pièces, sur le haut se trouvait l'illustration d'une grande ombe aux oreilles pointues écartant les bras. Ses petits yeux rouge semblaient comme nous observer. A la forme, ça ressemblait à un élézéen. Cette illustration était un peu plus expliquer dans la pièce vide, où l'ont voyais les Lalafells accueillant des personnes de grande taille, l'ombre s'éclipsa durant la fête pour aller vers le volcan et dérober la gemme verte.
La suite était l'illustration de ces ombres qui attaquaient et tuait les résidents de l'île qui les avaient accueillit jusqu'à ce que ceux-ci contre-attaque finalement et les jettent de l'île.
Malheureusement, je n'ai pas eu le temps de tout retranscrire par manque de temps et surtout du fait que je n'ai pu rester pour ça. Je vous joint donc ce que j'ai pu, en espérant que ça aide. Je pense qu'une visite à Keanu serait une idée intéressante pour comprendre les symboles et l'histoire plus en profondeur.
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Une nouvelle soirée au Souk a été l'occasion de nouvelles rencontres en plus de retrouver les commerçants déjà rencontrés lors de la première visite. Cette fois, J'srael n'aura pas fait trop de vagues sous la surveillance de Kyuuji, laissant à U'napa tout le loisir de marchander un collier de perles de la barrière de corail avec Jeremiag Grant le revendeur de gemmes. Le saphir de Rothano qu'il a accepté de montrer une nouvelle fois sera hélas passé sous le nez de l'équipage, acheté au triple de sa valeur par leur propre passager sharlayanais, Ako Rahz doit s'en retourner dans sa tombe... à force de se tordre de rire.
Jeremiah aura tout de même lâché quelques informations sur la barrière de corail et les hippocampes géants qui y vivent. Néanmoins, en dehors de l'intérêt de Kym et Liiz pour les pièces détachées de Davinus, l'intérêt aura vite été porté sur la mystérieuse échoppe de l'Antiquaire. Après avoir sauvé Hassim dont la soeur travaille pour cet étrange commerçant, une entrevue fut accordée...
... Utile ou non, à vous d'en juger.
Jeremiah aura tout de même lâché quelques informations sur la barrière de corail et les hippocampes géants qui y vivent. Néanmoins, en dehors de l'intérêt de Kym et Liiz pour les pièces détachées de Davinus, l'intérêt aura vite été porté sur la mystérieuse échoppe de l'Antiquaire. Après avoir sauvé Hassim dont la soeur travaille pour cet étrange commerçant, une entrevue fut accordée...
... Utile ou non, à vous d'en juger.
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Invités dans son magnifique palais bâtit à flanc de falaise de son île, l'équipage de l'Eternal profita cette nuit-là d'un banquet à la cour du prince autoproclamé Hassim Al-Kabar, lieutenant de Mac Coff. Le luxe ostentatoire de ce palais de pierres et de mosaïques colorées laissaient entrevoir un petit Radz-At-Han dans les Mers du Sud.
Ici, le parfum d'encens et des fleurs se mêlait à la musique des pirates vpetus comem des courtisans, dans un spectacle à la fois comique et fascinant. Ces hommes savaient allier le raffinement et la courtoisie des salons uldiens aux jeux d'alcool et d'argent entre deux cigarettes douteuses. Les danseuses court-vêtues qui déambulaient entre les tables, bien qu'elles firent rougir Kyuuji jusqu'au bout des cornes, se montraient souriantes et d'un fort caractères, respectées et protégées par ces hommes qui ne posaient sur elle ni main ni quoi que ce soit d'autre, les traitant comme des princesses, et la plus royale de toutes acclamée en reine : Hélène Al-Kabar, danseuse vêtue de rouge et "porteuse de chance" pour tous ceux qui, la voyant danser, cessaient toute autre activité.
Par timidité, politesse ou excès de zèle, il n'y eut ce soir-là que peu d'informations obtenues. Hassim, reconnaissant envers ceux qui lui avaient sauvé la vie, répondit volontier aux questions posées mais il n'en savait hélas pas plus que ses invités sur Kilipili et ses joyaux, après tout il avait posé le pied sur l'île pour la première fois moins d'un jour avant eux.
Le collectionneur de mystères, connaisseur des secrets de l'archipel, ne fut interrogé ni sur l'île noire, ni sur l'arbre mystérieux de Keanu, ni sur les hippocampes géants de la barrière de corail, ni même sur tout autre sujet intrigant présent sur la carte et s'en montra tout de même un peu déçu. Sans doute s'attendait-il à ce que ses sauveurs tirent profit de leur situation ? A l'évidence il se trompait, mais il se montra un hôte des plus accueillant et ce n'est que tard dans la nuit que le capitaine Kurusu et ses hommes quittèrent le palais pour s'en retourner à bord de l'Eternal.
Tout aurait pu se terminer ainsi, une simple occasion manquée sans gravité qui verrait de nouvelles rencontres plus propice peut être... c'était sans compter sur les mains baladeuses de J'srael qui durant la fête, s'était fait prendre en pleine tentative de vol de l'une des nombreuses oeuvres d'art exposées dans les couloirs adjacents à la salle de reception. Prise sur le fait par Faust Terrechant, membre de la cour du prince corsaire, et sous le regard de plusieurs témoins, rien de surprenant à ce que l'un d'eux n'en avertisse le maître des lieux... qui n'en fit aucun cas durant les réjouissances, mais laissa tout de même un petit billet à l'attention du capitaine Kurusu lors de son départ, discrètement. Cela jetterait certainement une ombre sur leurs relations futures...
... et sur le futur d'une petite voleuse irrécupérable... que l'on retrouva pendue par les pieds dans les haubans dès le lendemain sous l'oeil d'une Nazah intransigeante. N'avait-elle pas été prévenue après tout ?
Ici, le parfum d'encens et des fleurs se mêlait à la musique des pirates vpetus comem des courtisans, dans un spectacle à la fois comique et fascinant. Ces hommes savaient allier le raffinement et la courtoisie des salons uldiens aux jeux d'alcool et d'argent entre deux cigarettes douteuses. Les danseuses court-vêtues qui déambulaient entre les tables, bien qu'elles firent rougir Kyuuji jusqu'au bout des cornes, se montraient souriantes et d'un fort caractères, respectées et protégées par ces hommes qui ne posaient sur elle ni main ni quoi que ce soit d'autre, les traitant comme des princesses, et la plus royale de toutes acclamée en reine : Hélène Al-Kabar, danseuse vêtue de rouge et "porteuse de chance" pour tous ceux qui, la voyant danser, cessaient toute autre activité.
Par timidité, politesse ou excès de zèle, il n'y eut ce soir-là que peu d'informations obtenues. Hassim, reconnaissant envers ceux qui lui avaient sauvé la vie, répondit volontier aux questions posées mais il n'en savait hélas pas plus que ses invités sur Kilipili et ses joyaux, après tout il avait posé le pied sur l'île pour la première fois moins d'un jour avant eux.
Le collectionneur de mystères, connaisseur des secrets de l'archipel, ne fut interrogé ni sur l'île noire, ni sur l'arbre mystérieux de Keanu, ni sur les hippocampes géants de la barrière de corail, ni même sur tout autre sujet intrigant présent sur la carte et s'en montra tout de même un peu déçu. Sans doute s'attendait-il à ce que ses sauveurs tirent profit de leur situation ? A l'évidence il se trompait, mais il se montra un hôte des plus accueillant et ce n'est que tard dans la nuit que le capitaine Kurusu et ses hommes quittèrent le palais pour s'en retourner à bord de l'Eternal.
Tout aurait pu se terminer ainsi, une simple occasion manquée sans gravité qui verrait de nouvelles rencontres plus propice peut être... c'était sans compter sur les mains baladeuses de J'srael qui durant la fête, s'était fait prendre en pleine tentative de vol de l'une des nombreuses oeuvres d'art exposées dans les couloirs adjacents à la salle de reception. Prise sur le fait par Faust Terrechant, membre de la cour du prince corsaire, et sous le regard de plusieurs témoins, rien de surprenant à ce que l'un d'eux n'en avertisse le maître des lieux... qui n'en fit aucun cas durant les réjouissances, mais laissa tout de même un petit billet à l'attention du capitaine Kurusu lors de son départ, discrètement. Cela jetterait certainement une ombre sur leurs relations futures...
... et sur le futur d'une petite voleuse irrécupérable... que l'on retrouva pendue par les pieds dans les haubans dès le lendemain sous l'oeil d'une Nazah intransigeante. N'avait-elle pas été prévenue après tout ?
8ème Soleil de la Lune d'Azeyma,
Notre retour dans l'archipel fut marqué par une visite du Souk premier soir, afin de préparer notre ravitaillement. Ce soir-là, tandis que je m'absentais avec Bjarnulf pour prendre contact avec les marchands locaux, je laissais mes hommes déambuler sur le marché à leur guise. Les nouvelles recrues se sont familiarisé avec les différentes personnalités que nous avions cotoyé lors de précédents voyages, et notre "exploit" sur l'île de Kilipili leur a ouvert la porte de l'échoppe de l'Antiquaire, ce mystérieux marchand qui ne reçoit que sur invitation. C'est en fin de soirée qu'ils ont croisé la route de Hassim Al-Kabar, semblant s'être remit de sa mésaventure après que nous l'ayons sauvé, suffisamment pour être ivre mort en tout cas. Reconnaissant, il nous a tout de même invité à un banquet organisé le lendemain soir dans son "palais" de prince autoproclamé.
Dans ce palais digne d'un prince marchand thavnairois, l'équipage ressemble ici à une cour. C'est comme si on avait habillé des pirates comme des courtisans et qu'on leur avait enseigné les bases de l'étiquette. Ils sont courtois, distingués, respectueux et disciplinés, pourtant ils boivent à n'en plus finir, mangent, rien et jouent leur argent dans toutes sortes de jeux. C'est une ambiance étrange, un décor digne du banquet d'un sultan mais dont les acteurs semblent avoir été recrutés au Souk. Quelle ne fut pas ma surprise d'être accueillie par le baisemain d'un Terrechant qui me proposa son bras afin de nous conduire à son maître. Ils sont décidément partout. Faust Terrechant, celui-ci.
Ce qui nous a d'abord frappé, plus que le faste et l'opulence de cet exentrique corsaire qui ne nous a finalement pas surpris tant que cela, fut le respect accordé aux femmes. De la petite soeur chérie de Hassim, celle qui se nomme Hélène, jusqu'aux danseuses court vêtue de la salle de banquet en passant par les serveuses, toutes sont traitées avec plus d'égards que ne le seraient des épouses de marchands uldiens. Aucune main baladeuse, aucun regard, aucun mot déplacé et même de nombreuses attentions de la part de tous, fussent-elles jeunes ou vieilles. Nous avons appris plus tard que c'est là la ligne de conduite imposée par notre hôte qui fut élevé par des femmes et demeura fidèle et reconnaissant envers elles. Il est le fils d'une jenny du Souk et de père inconnu, tout comme sa soeur. Leur mère les a élevé avec tout l'amour qu'une mère peut avoir malgré son emploi dont elle n'avait pas honte, et qui avant sa mort prématurée leur laissa assez d'économies pour permettre à Hassim de partir étudier à Uldah, laissant sa soeur pour quelques années aux bons soins des habitants de Keanu. Malgré ses airs de coureur, c'est un charmeur certes, mais un fils à maman et un frère aimant. En revanche, il est assomant quand il commence à parler... et il parle, il parle, il ne se tait jamais. Je pense avoir décroché au bout de la sixième anecdote sur ses exploits en tant que futur lieutenant de Mac Coff. Heureusement, Nazah a pris le relais... malgré elle. Lorsque je l'ai vu me faire signe, Hassim Al-Kabar s'apprêtait à m'inviter à danser. Je lui ai signalé que je m'en voudrais de priver la princesse Nazah de l'île aux fées -merci le Charivari- de cette première danse qu'elle attendait depuis notre arrivée. Il a semblé très intéressé et s'est presque précipité sur elle. Dès lors, moi qui n'avais pu en placer une de tout notre entretient, je comptais sur les autres pour faire mieux.
Tout l'équipage semble avoir profité de cette soirée. Au-delà de notre seul intérêt pour les secrets détenus par Hassim, un banquet en leur honneur et ces quelques heures dans ce cadre luxueux ne pouvait leur faire de mal. J'ai vu J'srael jouer aux cartes à une table avec Kym, Nashasha et un groupe de corsaires. Kyuuji et Biorn ont admiré la danse de la dame des lieux, Hélène, dont nous avons appris que sa danse était porteuse de chance pour l'équipage. Pratiquerait-elle une forme de kriegstanz ? C'est fort possible. Cela devrait intéresser nos danseuses.
Au final nous n'avons pas ramené beaucoup d'informations. En un sens c'est une occasion manquée mais sans réelle gravité. Mes hommes se sont montrés polis et reconnaissants, humbles face à la grattitude des hommes de Hassim pour avoir sauvé leur chef. Ils n'ont pas osé poser trop de questions et tenter de profiter de la situation, Hassim en semblait presque déçu. Dommage, mais sans gravité, nous avons pu voir qui était cet homme, comment il vit et quels sont ses principes au-delà de l'image qu'il renvoie.
Tout cela aurait pu aboutir sur un bilan positif, mais c'était sans compter sur J'srael qui n'a une fois de plus pas pu s'empêcher d'avoir la main baladeuse sur les richesses à voler. Elle qui avait pourtant fait tant d'efforts, elle a profité d'un moment d'inattention de ses chaperons et même entrainé Biorn, nouveau à bord et non avertit des tendances de cette miqo'tes, dans sa combine sans qu'il sache à quoi il l'aidait vraiment. Bien sur, elle s'est faite prendre la main dans le sac juste après avoir volé une statuette, un perroquet en or incrusté de joyaux. Elle l'a rendue, et je n'ai été informée de cela que trois heures plus tard lorsque nous sommes enfin partit. Hassim m'a fait remettre un billet discret m'informant de ce qui s'était passé, et de sa déception. Il n'a pas souhaité jeter une ombre sur les festivités, ni nous mettre à la porte, à dire vrai je ne pense pas qu'il soit réellement "déçu" ou même "vexé", il le fait par principe mais cela l'amuse plus qu'autre chose. Après tout, c'est un corsaire donc un voleur lui aussi.
Moi, par contre, je suis furieuse. J'ai accordé ma confiance à cette jeune fille, et une seconde chance. J'ai laissé à Nazah le soin de décider de son sort car si cela ne tenait qu'à moi elle rentrait à la nage et je n'entendrais jamais plus parler d'elle. Pourtant... elle a du potentiel, je le sens. Elle a réellement fait des efforts, l'amener dans un palais aussi... débordant de richesses... n'était peut-être pas une bonne idée, elle n'était pas encore prête pour cela.
Nous verrons demain comment rectifier cela. Hassim est le seul homme dans cet archipel qui en sait suffisamment sur les mystères qui planent. Il ne sait rien sur Kilipili, ses gemmes et le serpent d'émeraude, mais il sait des choses sur l'île noire, et peut-être sur d'autres sites mystérieux cachés dans ces îles.
Capitaine Kikyo Kurusu
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Après la malheureuse aventure au palais d'Hassim l'autre soir, il a été convenu avec le Capitaine que j'aurais pour tâche de remettre l'Eternal dans les bonnes grâces d'Hassim et d'effacer cet outrage qui lui a été fait lors de la récéption.
J'ai eu la chance en me rendant au marché de tomber sur son second, enfin je crois, qui à accepté de me guider jusqu'a l'intérressé.
Prenant la liberté d'inviter tout le monde à la taverne, le second d'Hassim ayant rendez-vous pour un essayage parfumé avec Nashasha, j'ai pu discuter entre quatres yeux avec notre hôte de la veille.
Je lui ai dans un premier temps, évidemment, présenté mes excuses, qu'il se fera une joie d'accepter en contrepartie d'un service qu'il m'a demandé. En effet, il m'a chargé de lui réunir plusieurs choses :
- une douzaine d'écaille d'hippocampe sauvage
- une grosse perle de nacre
- quelques branches de corail rouge
- du sable noir
J'ai déjà pris la liberté de deposer une liste là ou l'équipage pourrait la voir en espèrant que votre expédition d'hier à été fructueuse.
De mon côté, j'ai engagé des pêcheurs locaux pour essayer de trouver la majorité de ces ingrédients, nous avons pu réunir la perle ainsi que le corail rouge. Ces derniers n'étant pas équipés pour les eaux trop profondes, nous avons du nous résoudre à vous laisser le soin de récupérer le reste.
Une chose m'as interloqué en discutant avec les différents pêcheurs que j'ai pu rencontrer, il s'agirait d'ingrédients d'alchimie. Hassim tenterait-il de préparer une autre potion pour arriver à ses fins avec sa rivale ou à t'il un autre dessein ?
Pendant notre discussion il à également indiqué qu'elle connaissait tous ces ingrédients et que si nous souhaitions plus d'informations à leur sujet, ce serait potentiellement vers elle qu'il faudrait se tourner. Cependant j'ai préféré ne pas entrer en contact avec elle pour ne pas froisser Hassim encore plus qu'il ne peut déjà l'être. Je me suis donc rabattu sur les pêcheurs locaux qui ont été plus que coopératifs.
Une fois les ingrédients réunis, j'irai les porter à Hassim en éspérant que cela appaise les relations entre lui et l'Eternal.
Biorn Stronghead
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Au désir d'observer ces fameux hippocampes géants, s'ajouta l'initiative de Biorn -complice malgré lui de J'srael- désireux de corriger ses erreurs et de rectifier le tir avec Hassim Al-Kabar. Ce dernier se trouvait comme à son habitude en fin d'après-midi au Souk pour affaires, et se vit offrir un verre par la nouvelle recrue en se joignant à la table de Nashasha et de Faust alors en plein entretient au sujet de parfums et autres fragrances.
Pour se faire pardonner, et laver l'affront fait à la fois à leur hôte mais aussi à son capitaine, l'oriental était prêt à offrir en plus d'excuses un présent ou un service à la hauteur de la faute commise. Hassim, bien qu'à cheval sur le code et ses principes, demeura sympatique et moins en colère que prompt à sauter sur l'occasion.
C'est ainsi qu'au soir venu, et tandis que Biorn se rendait à Hualani avec deux pêcheurs rencontrés sur le port du Souk et une liste d'ingrédients à fournir au lieutenant thavnairois, que l'équipage chargé de la même liste -au cas où Biorn ne trouverait pas tout- se rendit directement sur la barrière de corail où les plongeurs de Hualani récoltaient les poissons, les coraux et les coquillages à perles qui faisaient leur richesse -et leur commerce- dans l'archipel. Au coucher du soleil, il y en avait encore sur leurs pagodes et petits voiliers, jetant leurs filets ou plongeat en quête de trésors. Aussi amicaux que les habitants de Keanu, on aurait eu du mal à les différencier s'ils n'avaient tous porté au cou un petit coquillage vert que Kym fut la première à remarquer.
La rencontre fut des plus amicales quand les plus audacieux -Meleth la première ne se fit pas prier- plongèrent dans le lagon pour répondre à leurs invitations à la baignade, provoquant des éclats de rire et de premières amitiés. Comme à Keanu, ces lalafells pacifistes semblaient accueillir tout étranger avec le sourire.
Ce fut l'un de ces pêcheurs un peu plus âgé que les autres, Kokonut, qui leur parla de la barrière de corail avec passion, et suscita en plus de la curiosité, une envie soudaine d'en voir plus et d'en apprendre plus en échange de quelques jours de travail auprès des plongeurs. Kokonut accepta, et leur montra où et comment plonger pour récolter des coquillages à perle, comme les ouvrir sans les abîmer afin d'en faire par la suite des bijoux ou de petits objets, comment couper le corail rouge venimeux sans le toucher, et comment trouver les hippocampes géants, emblème du village de Hualani dont chaque plongeur avait fait de l'un d'eux son propre familier. En outre, les hippocampes géants semblaient être indispensable pour trouver le dernier ingrédient de la liste : du sable noir de la barrière de corail.
C'est en pagode qu'ils furent conduit tout au nord dans un petit amas d'îlots rocheux. Les lalafells soufflèrent dans leur coquillage afin d'invoquer leurs compagnons et conduisirent leurs nouveaux amis tout au fond du lagon, là où vivent les troupeaux.
Entre les rochers et les coraux, broutant les algues tapissant les fonds marins, les hippocampes géants se révélèrent enfin aux yeux de l'équipage. Maintenant, qui oserait tenter le rodéo aquatique pour tenter d'en dompter un ?
Pour se faire pardonner, et laver l'affront fait à la fois à leur hôte mais aussi à son capitaine, l'oriental était prêt à offrir en plus d'excuses un présent ou un service à la hauteur de la faute commise. Hassim, bien qu'à cheval sur le code et ses principes, demeura sympatique et moins en colère que prompt à sauter sur l'occasion.
C'est ainsi qu'au soir venu, et tandis que Biorn se rendait à Hualani avec deux pêcheurs rencontrés sur le port du Souk et une liste d'ingrédients à fournir au lieutenant thavnairois, que l'équipage chargé de la même liste -au cas où Biorn ne trouverait pas tout- se rendit directement sur la barrière de corail où les plongeurs de Hualani récoltaient les poissons, les coraux et les coquillages à perles qui faisaient leur richesse -et leur commerce- dans l'archipel. Au coucher du soleil, il y en avait encore sur leurs pagodes et petits voiliers, jetant leurs filets ou plongeat en quête de trésors. Aussi amicaux que les habitants de Keanu, on aurait eu du mal à les différencier s'ils n'avaient tous porté au cou un petit coquillage vert que Kym fut la première à remarquer.
La rencontre fut des plus amicales quand les plus audacieux -Meleth la première ne se fit pas prier- plongèrent dans le lagon pour répondre à leurs invitations à la baignade, provoquant des éclats de rire et de premières amitiés. Comme à Keanu, ces lalafells pacifistes semblaient accueillir tout étranger avec le sourire.
Ce fut l'un de ces pêcheurs un peu plus âgé que les autres, Kokonut, qui leur parla de la barrière de corail avec passion, et suscita en plus de la curiosité, une envie soudaine d'en voir plus et d'en apprendre plus en échange de quelques jours de travail auprès des plongeurs. Kokonut accepta, et leur montra où et comment plonger pour récolter des coquillages à perle, comme les ouvrir sans les abîmer afin d'en faire par la suite des bijoux ou de petits objets, comment couper le corail rouge venimeux sans le toucher, et comment trouver les hippocampes géants, emblème du village de Hualani dont chaque plongeur avait fait de l'un d'eux son propre familier. En outre, les hippocampes géants semblaient être indispensable pour trouver le dernier ingrédient de la liste : du sable noir de la barrière de corail.
C'est en pagode qu'ils furent conduit tout au nord dans un petit amas d'îlots rocheux. Les lalafells soufflèrent dans leur coquillage afin d'invoquer leurs compagnons et conduisirent leurs nouveaux amis tout au fond du lagon, là où vivent les troupeaux.
Entre les rochers et les coraux, broutant les algues tapissant les fonds marins, les hippocampes géants se révélèrent enfin aux yeux de l'équipage. Maintenant, qui oserait tenter le rodéo aquatique pour tenter d'en dompter un ?
"Quand vous aurez trouvé celui qui vous correspond, vous saurez. ... et il se montrera encore plus hargneux ! on va bien rire !" |
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
9ème soleil de la Lune d'Azeyma
De tout l'archipel, il n'est à mes yeux plus bel endroit que la grande barrière de corail qui s'étend à l'Est entre la tour de guet et l'île aux fleurs. Les îles y sont trop petites pour installer des villages, et le lagon trop peu profond pour que les bateaux y accostent, mais depuis l'Eternal nous pouvions en voir le fond à travers l'eau claire, les murs de coraux et la miriade de couleurs qui s'étendait à perte de vue sous la surface. Sur des pagodes et des jonques, des plongeurs lalafells remontaient des trésors de la nature : coquillages, perles, minéraux. Comme ceux de Keanu, ils nous accueillirent avec de grands signes et le sourire, nous invitant à les rejoindre. Il ne m'en fallut pas plus pour plonger à leur rencontre, et d'autres me suivirent aussitôt.
Nous avons sympatisé avec l'un d'eux, Kokonut, qui nous a parlé du village de Hualani, le seul où nous n'avons pas encore mit le pied si l'on exclue les cultures de Nanapi où seuls certains d'entre nous se sont rendu.
C'est Kym la première qui a remarqué le coquillage vert qu'ils portent tous au cou, et qui a demandé à quoi il servait. Il nous a expliqué que c'était un coquillage que les siens utilisent pour invoquer leur familier. Tous les plongeurs de Hualani dressent leur propre hippocampe géant qui leur permet de nager plus vite et de dénicher des trésors tels que le sable noir. Ce sable était l'un des quatre ingrédients que nous devions rapporter à Hassim Al-Kabar pour nous faire pardonner la tentative de vol de J'srael, mais nous voulions aussi observer de près ces hippocampes dessinés sur la carte, c'était l'occasion rêvée.
En échange de notre travail pour les jours à venir, Kokonut nous a enseigner son savoir sur la plongée : comment dénicher les perles et comment ouvrir les coquillages sans les abîmer afin qu'ils servent à fabriquer d'autres bijoux ou de petits objets, comment couper le corail rouge très venimeux, sans s'empoisonner et sans abimer le corail vivant. Il nous a appris que le corail n'était pas une plante d'ailleurs, c'était passionnant j'ai énormément appris et je ne cache pas qu'en tant que plongeuse moi-même, je me suis sentie dans mon élément. Cette soirée fut de loin celle que j'ai préféré de toute l'expédition jusqu'à présent.
Après avoir sortit une énorme perle d'un récif, et assez de corail rouge pour Hassim mais aussi pour nous-même, ne nous restaient que les écailles d'hippocampe géant et le sable noir. D'après Kokonut, on ne peut "emprunter" un hippocampe qui ne répond qu'à son maître, il nous faudrait donc soit le dresser nous-même soit acheter directement l'ingrédient à leur village. On se doutait bien de ce que serait notre choix. Ils n'ont pas rechigné, bien au contraire, cela sembla même beaucoup les amuser de nous conduire au nord de la barrière de corail, dans une eau plus profonde où vivent les hippocampes sauvages. Nous avons vu les lalafells de Hualani appeler les leurs et les chevaucher avec aisance tandis que nous nagions à leur côté pour descendre tout au fond du lagon. L'eau y était tout aussi claire, mais au fond il faisait plus sombre. Le fond du récif était tapissé d'algues comme une vaste prairie sous-marine, les le troupeau était là, paisible. Les poulains jouaient dans l'eau près des mères, les jeunes étalons s'affrontaient, les plus âgés jouaient les sentinelles en hauteur, comme de véritables chevaux d'othard. Kokonut nous expliqua que nous n'avions qu'à observer, et si nous croisions le regard de celui qui nous correspond, nous le saurions, et qu'il le saurait aussi ; dès lors la véritable épreuve commencerait.
J'ai observé en vain pendant un temps, je ne suis pas la seule, mais ce soir-là seuls J'srael et Kyuuji ont trouvé leur hippocampe. Le rodéo fut particulièrement éprouvant, surtout pour J'srael qui était à deux doigts de lâcher prise, elle a failli perdre contre son jeune étalon fougueux et indiscipline, mais elle a finement joué la carte de la passivité pour mieux s'accrocher jusqu'à ce qu'il tombe d'épuisement. Kyuuji, lui, a choisi l'inverse et misé sur la maitrise de cette femelle à la crinière de diva, elle a fini par lui céder mais il a rapidement cédé aussi à ses caprices, je l'ai vu tresser sa crinière avec des algues pendant que J'srael se faisait secouer dans tous les sens deux brasses en dessous.
Notre rodéo aquatique fut interrompu hélas par les requins, seuls prédateurs des hippocampes, qui ont fait fuir le troupeau. La nature est ainsi faite nous n'allions pas interférer. Nous sommes remontés dans les pagodes et sommes rentrés sur l'Eternal. Je pense que je ne serais pas la seule à retourner dans la barrière de corail, et pas seulement pour revoir les hippocampes.
Cette aventure nous a, je pense, donné à tous l'envie de visiter le village de Hualani. De toute façon, il nous manque toujours le sable noir.
Meleth
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Pendant les deux derniers jours de l'expédition, Valorius aura passé ses matinées sur le chantier du village forestier. Profitant de ce temps de proximité avec la tribu des bâtisseurs, il se renseigne sur les ressources minières de l'archipel et les artisanats pratiqués par les habitants de Keanu.
L'après-midi, il ira à Hualani participer aux séances de pêche sous marine, dont il rapportera du corail et des coquillages pour son usage personnel en plus d'aider à la récolte commune.
Il se rendra au village pour acheter des perles et observer là encore les artisans au travail.
Après une telle activité physique sous climat chaud, les soirées seront calmes. Quelques chansons sur la plage auprès de Bjarnulf ou de leur nouveau compagnon Faust, un (petit) verre de la liqueur bleue locale, et retrouver le confort de son lit pour une nuit réparatrice.
L'après-midi, il ira à Hualani participer aux séances de pêche sous marine, dont il rapportera du corail et des coquillages pour son usage personnel en plus d'aider à la récolte commune.
Il se rendra au village pour acheter des perles et observer là encore les artisans au travail.
Après une telle activité physique sous climat chaud, les soirées seront calmes. Quelques chansons sur la plage auprès de Bjarnulf ou de leur nouveau compagnon Faust, un (petit) verre de la liqueur bleue locale, et retrouver le confort de son lit pour une nuit réparatrice.
A l'attention de l'équipage,
L'ethérite miniature de Keanu est maintenant opérationelle, il vous est désormais possible de rallier l'archipel. A cette occasion je tiens à vous rappeler que le chef Kahula a posé pour condition à son activation que nous seuls (ainsi que nos familles invitées à se réfugier ici) soyons informés de son emplacement, voir de son existence -excepté les autorités sharlayanaises- car la discrétion est de mise, les habitants de Keanu ne souhaitent pas que leur île devienne un point de passage pour les aventuriers.
Le chantier de construction pour des habitations sommaires de 5yalms sur 5 a débuté, plus de détails sont accessibles dans le rapport transmi par Valorius à qui j'ai confié la charge de superviseur aux côtés de la princesse Ahiahi. C'est à lui qu'il vous faudra transmettre vos besoins, tâchez de rester humbles il s'agit d'un refuge discret et temporaire pas d'une station balnéaire ni d'une forteresse. L'ancien repaire des pirates nous servira d'entrepot pour l'encombrant nécessaire, avec l'accord du chef Kahula.
Je me rendrais au Souk dans les prochains jours afin de signer avec Mac Coff le même accord que celui passé avec les tribus lalafells de l'archipel.
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Les îles du sud sont parsemée de mystère et de légende écrite et partager à travers des générations et des générations. Certaines ne sont que fonfaronade là où d'autres puissent un fond de vériter absolue.
Le monde tel que nous le connaissont est bien différent de ce qu'il est réellement, reflètant auprès de nous ses lumières et cachant dans l'ombre ses secrets.
Ce que nous aperçu sur l'île de Keanu était l'une de ces choses visible à la lumière. Mais avaient-ils leur part d'ombre cachant des détails ?
En tout cas, ce n'est pas ce qu'ils laissaient supposer.
L'arbre noir, l'arbre de la guerre de Keanu... Un arbre à priori normal en dehors de sa couleur et de sa légende. "Ses fleurs poussent quand la menace de la guerre s'approche." Une bien belle image pour une bien affreuse chose. Son écorce se révèle étonnament durable dans le temps et résistante. Si tout ça est intriguant, on peux se demander encore plus qu'est-ce qu'un coeur fait à battre en son sein. Est-il la raison des changements ? Ou bien est-ce encore autre chose ?
Au final, le mystère resta mystère. Et ce n'était pas le seul de l'île.
Le cercle de pierre était un endroit où autre-fois les habitants des quatre îles alliées se réunissaient afin de faire la fête et d'offrir leur offrande à Mahalo et Tefiti, leur déité. Si aujourd'hui le lieu a été abandonné suite au retrait de Kilipi, l'endroit demeure être l'une de ses lumières du monde. Un endroit construit de la main de l'homme afin de réunir ses pairs... Un endroit représentant la joie et l'unicité. Vu d'en haut, chaque pierre posée et rivière parcourant la zone formait le symbole des quatre village
Au fond, si le cercle de pierre était la partie éclairée, celle-là n'était même pas celle obscurcit. La question que me taraudait l'esprit était "Comment ont-ils pu modifier le terrain de façon aussi précis ?". C'est vrai, quoi... Imaginez un instant, il y a un millier d'année, les nouveaux venu former les symboles. Il fallait avoir une vision d'ensemble plutôt précise.
Malheureusement, c'était tout ce que recélait la lumière de ce lieu... De ces lieux !
Le monde est plein de mystère. Et parmis ces curiosités et piège mortel se trouve les îles du sud dans les légendes parcourent les vaines de la terre. Qu'elles soient une ode à l'exploration ou bien un tracassin vain, elles ont tous le don de nous faire voyager.
Car l'ombre n'attend que ce faire rêvéllée.
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
18ème Soleil d'Azeyma
Comment décrire Hualani ? ce village de pêcheurs situé sur l'île habitable la plus à l'ouest de l'archipel vit essentiellement de la pêche et du commerce de bijoux en nacre. Si l'architecture du village est en tous points semblable à celle de Keanu, la taille des bâtiments accueillant les étrangers tels que la taverne, les boutiques et autres ateliers, sont adaptés aux dimensions humaines standart. Et pour cause, contrairement à Keanu beaucoup de visiteurs circulent sur cette île. Nous pensions à l'origine qu'ils venaient acheter des perles et des coraux mais en réalité l'attrait pour cette île se situe plus loin dans les terres.
Ce qui dénote le plus dans ce village, ce sont les nombreux bassins et trous d'eau à l'extérieur juste devant la porte des maisons. Ceux qui ne servent pas à stocker poissons et coquillages sont laissés au loisir des enfants qui apprennent à nager dès le plus jeune âge. Tout le monde à Hualani est plongeur, même ceux qui ne pêchent pas doivent apprendre à respecter la mer, la connaitre et vivre avec elle. Les plongeurs sont les plus respectés, on les reconnait à ces coquillages vert qu'ils portent au cou et leur permet d'invoquer leur hippocampe dressé. Le secret de fabrication de ces coquillages ne nous a pas été divulgué, ils sont enchantés sur place par des orfèvres locaux qui sont aussi un peu magiciens, en revanche il nous en fut offert un pour chaque membre d'équipage ayant réussi à dompter un hippocampe, contre travail évidemment. Ce travail de dressage est assez long et fastidieux, mais ces animaux sont les seuls à pouvoir dénicher ce qu'ils appellent le "sable noir", un composant alchimique rare et très prisé des visiteurs du Souk, voir de ses habitants. On considère que le plongeur qui en déniche quelques grammes aura fait une très bonne année. Voilà pourquoi les plongeurs sont si respectés, leur travail fait vivre l'île toute entière, tout en étant le fruit du travail de tous les autres.
Mais passons maintenant à ce qui attire tant de monde sur l'île de Hualani, car le commerce des produits de la pêche se fait tout aussi bien au Souk. A vingt minutes à pieds le long de la seule route qui part du nord du village, se trouvent des sources chaudes. On suppose une activité volcanique en sous-sol au nord de l'île, proche de Kilipili et de l'eau chaude jaillit des rochers plus au sud. Ces sources ont été aménagées mais ne sont pas exploitées, tout le monde s'y rend et les habitants de Hualani partagent sans mesure ce cadeau de la nature. Les passages y sont fréquents et à plusieurs endroits des grafitis taillés au couteau témoignent des nombreuses déclarations d'amour qui ont eu lieu, comme des bonnes farces et petits dessins. C'est parmi ces grafitis que nous avons trouvé une autre lettre servant d'indice à ouvrir le cryptex ; R comme Rosamarine. Mac Coff est venu ici avec son épouse dans leur jeunesse, rien d'étonnant à cela parmi tous les autres.
Cette visite fut paisible, mais pas la dernière. Les jous suivants ceux qui voulaient apprendre à dresser un hippocampe ou simplement apprendre des plongeurs y sont retournés. J'ai moi-même profité de ces sources, et je pense que si nous n'avions pas développé de si bonnes relations avec le chef Kahula nous aurions tous été tentés d'établir le camp à Hualani plutôt que Keanu. Cela n'a pas vraiment d'importance, ces deux villages s'entendent à merveille, ils s'appellent tous "cousin" entre eux et les mariages sont fréquents entre les deux îles tout comme l'île aux fleurs et les cultures de Nanapi.
Une nouvelle visite au Palais de Hassim nous a permi de découvrir deux autres lettres et de deviner le mot qui verrouille le cryptex avant d'avoir trouvé celles qui manquaient. Un E, un L, un M et un D formaient le mot EMERALD soit le nom de l'épave du navire contenant tout le magot abandonné par Mac Coff après qu'il ai perdu sa femme et son fils. Dans le cryptex, se trouvait l'émeraude de Kilipili qu'il a conservé toutes ces années comme un porte-bonheur lui évitant les foudres du monstre du lagon sans jamais savoir de quoi il s'agissait réellement. Sans famille, et ne souhaitant pas léger sa fortune à qui que ce soit d'autre que son fils, il a laissé son navire partir à la dérive vers le centre de l'archipel avec le fruit de toute une vie de rapine et de commerce. L'Emerald a du s'échouer quelque part dans le lagon, son trésor gardé par un gigantesque serpent de mer qui sort se nourrir lorsque la brume se lève.
Or, nous savons ce qu'est ce serpent depuis notre première incursion sur l'île de Kilipili et plutôt que de rapporter l'emeraude tout de suite -ce que nous ferons de toute façon- nous allons nous en servir pour trouver l'épave et son trésor. C'est moins pour l'or de Mac Coff que nous irons que pour le livre qu'il a d'abord offert puis volé aux Sharlayanais. Il doit encore se trouver à bord. Quant au trésor, puisque Mac Coff nous l'a indirectement légué, nous en offrirons les deux tiers à ses lieutenants en échange de leur aide.
Capitaine K. Kurusu
Lerith
Il y a 10 mois et 6 jours
Rapport de notre expédition à Hualani le 18ème jour de la cinquième lune Astrale par J'srael Rhud.
C'était un magnifique soir ensoleillé, le vent était doux, le sable était chaud et nous étions cinq à partir pour Hualani ce soir-là : Faust Terrechant, Nazah - J'ai oublié son nom -, Napa - J'ai aussi oublié son nom -, Meleth - Vous avez deviné que j'ai aussi oublié son nom - et surtout moi, Srael Rhud - J'ai pas oublié mon nom -.
Une fois arrivé à Hualani, nous n'avons pas fait grand-chose mais les lalafells étaient sympas, on peut s'en douter. On a rencontré Kokonut et des rigolos à la taverne à ciel ouvert - Concept à voler et à diffuser à Limsa si vous voulez mon avis -. Ils nous ont donné quelques informations, premièrement sur le fait qu'il y a des sources chaudes à Hualini, plus loin dans la jungle et que notre vieux MacCoff y passait autrefois. Ah ! Et Kokonut nous a aussi offert un cadeau à Kyuuji et moi, faites-moi penser à le prévenir qu'il doit aller le chercher.
Donc vous l'avez deviné, nous avons été visiter les sources chaudes, pour des raisons professionnels : Trouver la lettre et voir si l'eau était vraiment aussi chaude que la rumeur le disait - Elle l'était -. Nous y avons trouvé quelques grafitis d'amoureux, vous voyez le topos : H plus K au milieu d'un gros coeur mais aussi un R solitaire au milieu d'un énorme coeur. On pense que c'est la lettre qu'on est venu chercher. Donc on a pour le moment un R, un L et un E. Ce qui donne RELIQUE et d'autres mots en REL mais aussi des mots en LER et en ERL. Bref beaucoup de mots.
Faust a aussi trouvé un mot d'amour que l'on attribut à Hassim : "Un jour elle m'aimera". Il a de l'espoir notre bon Hassim.
Voilà ! C'était le rapport du 18ème jour de la cinquième lune Astrale par J'srael Rhud, j'espère que vous avez bien aimé et que vous avez trouvé les informations qu'il vous fallait.
Bisous, J'srael.