Un jour après l'autre...

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Ivanhault Il y a 3 semaines et 11 heures
Une réponse du berger à la bergère, sans doute. Le lecteur posé sur le comptoir est pourvu d'une petite paire de baffles. Il y a sur l'écran une unique chanson.


[suno]https://suno.com/song/767fd7bc-e26f-4c36-88c8-cc5444984686?sh=RTUVrELxmXQedyjQ[/suno]
Lysia Il y a 2 semaines et 6 jours
Les comptoirs auront été un véritable bazar... À trois reprises. Le service d'hier soir aura été particulièrement actif sous la gestion de la lunaire. Tel un murmure d'une muse à son oreille, elle passa la soirée à confectionner des alcools, un verre après l'autre. Son thème était le Panthéon des Douzes, un sujet très commun dans tout bar mais dont la créativité du barman en jouera sa touche personnelle dans leurs confections. Pour Lysia, elle aura surtout joué sur les variétés de types de cocktail ainsi que leur éléments... De cette inspiration, dix cocktails auront vu le jour, seul deux, dû aux manque de temps ainsi qu'aux imprévus de l'après-mission des membres de la compagnie, manqueront à l'appel divinatoire du comptoir. 

Nettoyées et rangées pour la troisième fois de la soirée, une note qui avait été accrochée un peu plus tôt aura été arrachée du flanc de la glacière, dont seuls les lèves-tôt avant le départ pour Keanu auront pu lire.
Vanish Kawaii Il y a 2 semaines et 6 jours
Elle est, de toutes évidences, très occupée.



La version non floutée. A vos risques et périlles.

Spoiler : cliquez pour afficher
Quila Haamir Il y a 2 semaines et 3 jours
Il n'aura pas fallu plus de quelques mots pour que Quila ait une mauvaise idée en tête "Que vais-je bien faire de tous ces confettis».
La viera était donc partie chercher Mahruvvet, il ne fallut pas plus qu'un sourire pour que l'intéressée comprenne que Quila avait une idée derrière la tête.
Il y eut une discussion, des rires et un mouvement de tête laissant comprendre un " oui ". La chère hannoise prit ses outils et arriva devant la cabine du capitaine nouvellement nommé. Elle crocheta la serrure et Quila sera rentrée sans faire de bruit. Seulement quelques petits bruits semblables à l'ouverture de confettis se sont fait entendre. Les méfaits étant accomplis et la cabine recouverte, elle est ressortie et la chére Mahruvvet ferma la porte.

Sur la porte, un petit mot. " Nous n'avons pu pleinement fêter ton nouveau rôle, alors voici chose faite ! Signé : tes hannoises préférées".
Ulysse (& Dja) Il y a 2 semaines et 3 jours
Un beau bouquet est déposé au comptoir d’Arthurin pour Meleth. Une carte est glissée entre un lys une renoncule. 

« Voyager à bord de votre navire permet de goûter pleinement à la Liberté. Je vous remercie encore de m’avoir accueilli dans un moment si précieux et demeure à ce jour votre obligé.
Ulysse Pastreviel
»
Liann Il y a 2 semaines et 3 jours

Dans le dojo du Kurusu Gumi.



Les regards. Je suis nouvelle ici.

Une étrangère.

Mes gestes maladroits, mes mots trop rudes.

J'observe.

Izumi me guide, forte. Moi aussi.

Le soleil se lève, le soleil se couche.

Mes mains nettoient, mon corps s'entraîne.

Je veux comprendre. Les samouraïs.

Mon bokken maladroit.

J'apprends, lentement.


Elle ne comprenait pas l'exercice, ça lui avait pris des heures et de la frustration à recommencer encore et encore. A tracer encore et encore, son poignet lui faisait mal, sa main était couverte d'encre. Mais elle en tirait finalement une certaine satisfaction. Elle avait su mettre les mots sur ses sentiments, sur papier et dans leur langue. Izumi avait même l'air touchée. Où était-ce seulement l'éclairage, peu importe.
Lerith Il y a 2 semaines et 3 jours
"Où tu vas mama ?"
La question n'avait pas attendu qu'elle le leur dise. Rien qu'en voyant leur mère habillée chaudement et son sac dans l'entrée, à l'heure où les enfants rentrent de l'école, Akihiko s'était précipité à l'étage où Kikyo discutait avec une des servantes. La demi-raenne sourit, soulevant son fils aîné qui tendait déjà les bras pour s'accrocher à elle. Les deux fillettes encore dans les escaliers levèrent un regard curieux -ou sévère pour Kimiko, mais curieux quand même- en attendant sa réponse.
"Je me rends sur la lune avec la compagnie, nous avons décidé de prendre part à un projet d'exploration."
Akihiko serra plus fort sa veste entre ses doigts, elle caressa ses cheveux.
"Je tâcherais de rentrer au moins un jour sur trois grâce aux ethérites. Mais pendant quelques temps je serais moins souvent à la maison.
- Pourquoi ?"
s'insurgea Kiyoko, soucieuse de voir l'attention de sa mère se porter ailleurs.
Kikyo se baissa à la hauteur des enfants et tout en reposant AKihiko sur ses pieds, elle leur dit :
"Parce qu'ils ont besoin de moi, et que moi aussi je veux être avec eux.
- Je veux venir !"

Akihiko fronça si fort les sourcils que l'espace d'un instant on aurait cru voir son père en miniature malgré son teint halé. Kikyo n'en sourit que davantage.
"Quand tu seras grand, si tu le souhaites. Nous travaillons à ouvrir la voie pour les adultes que vous serez demain."
Enfin, après avoir serré les jumeaux contre elle, son regard se posa sur Kimiko jusqu'ici restée silencieuse. L'héritière se contenta d'avancer et de passer ses bras autour de la taille de sa mère en la serrant très fort. Kikyo souffla doucement. Laisser ses enfants ne serait jamais une chose facile même pour quelques jours.
"C'est ton rêve maman" murmura son petit lotus, comme une évidence. Kikyo hocha la tête.
"Soyez sages en mon absence. Papa a encore besoin de temps pour se remettre. Je vous fais confiance."
D'un même mouvement, les trois enfants hochèrent la tête comme s'ils se sentaient investis d'une mission importante. Un dernier baiser sur le front, et elle descendit au salon où Akio veillait paresseusement près de la cheminée sur le petit dernier blottit contre sa fourrure. Kikyo embrassa son fils, puis le front de son familier.
"Tu ne viens pas avec moi cette fois, tu restes avec lui."
Le loup blanc acquiesça. Elle pouvait partir tranquille. Autant que l'on puisse être dans sa situation.

Son sac sur l'épaule, elle quitta Ten no Tsuki en direction de Kugane.
Vanish Kawaii Il y a 1 semaine et 2 jours
Malgré sa réputation, V semblait occuper une grande partie de son temps libre avec une miqote se prénommant Historia.



Silius Noctua Il y a 1 semaine et 2 jours

Les premières lueurs du jour n’avaient pas encore franchi l’horizon que déjà, la terre s’éveillait de chuchotements dans la petite maison cotière de la famille Noctua. C'est tôt le matin ou même le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez, que Caelius sera venu lui-même lancer le petit déjeuner : Un repas complet à base de porridge et de viande, accompagné d'une des tartes dites légendaire de Laurentia.

A Anima Sola, les jours commençaient toujours tôt, mais ce matin là, ce fut le groupe d'Aethernal encore engourdis par la nuit et le petit déjeuner bien trop tôt, qui furent tirés de leurs songes par des coups légers à la porte.
Des visages familiers les attendaient dehors - ceux des villageois croisés la veille. Pas un mot superflu : seulement des sourires francs, des gestes pleins de sollicitude, et des outils tendus - faucilles, paniers d’osier, chapeaux de paille un peu usés. Le blé était mûr, et la récolte n’attendait pas.

Guidés à travers les herbes hautes et les chemins de fleurs, le petit groupe atteignirent les champs au moment où la lumière matinale effleurait le blé. Le silence n’était troublé que par le chant des grillons et le bruissement des blés dans la brise marine.

Caelius de sa silhouette paisible, les attendait en bordure de champ. Son regard scrutait la mer puis le groupe et lorsqu’il les salua d’un simple signe de tête, ce n’était ni en chef de village, ni en hôte, mais comme l’un des leurs le temps d'une demi journée.

Après un rapide cours pour les débutants et les sécurités de base au maniement des outils, le petit groupe allait rejoindre la cinquantaine de personnes déjà au travail : faucher, lier, porter, échanger un mot à mi voix, rire d’un maladroit coup de faux, se courber à nouveau. L’effort rapprochait indéniablement entre vous et les villageois.
Le soleil montait lentement, inondant les falaises d’ambre et faisant scintiller la sueur sur les fronts.

Ce matin là, il n’y eut ni trésor à chercher, ni secret à percer, ni ennemi à repousser. Juste une moisson. Un moment partagé entre inconnus, l’instant simple d’un village agricole malgré les cicatrices de l’Empire, avait choisi de faire pousser autre chose que la guerre.



Mahruvvet Il y a 1 semaine et 2 jours
La hannoise avait joué. Elle avait perdu.

Si la curiosité n’avait pas tué le chat, elle avait bel et bien épuisé le lézard. En effet, Mahruvvet et Lysia étaient parties à l’aube vers la forêt, et c’est une barde exténuée qui revint pour le travail des champs. Elle s’était maquillée pour paraître vaguement vivante, mais tenait à peine debout, peinant à suivre les explications, ses paupières se fermant par moments.

A-t-elle travaillé, malgré tout ?
Oui ?
Elle a essayé, en tout cas.

Même au mieux de sa forme, la hannoise restait plus ou moins pathétique dès qu’il fallait mobiliser un tant soit peu de musculature. Alors, en manque de sommeil ? Après une longue marche dans une forêt récalcitrante ? C’était une catastrophe. Elle travaillait cinq fois moins vite, transpirait trois fois plus, râlait quatre fois davantage.

Soyons honnêtes : la très citadine Mahruvvet n’aurait déjà pas été d’une grande utilité. Mais dans cet état ? Elle avait l’efficacité d’un Yone chez un réparateur de Solution 9. Ce fut donc une épreuve des plus désagréables pour la brindille, qui ne fut sauvée que par quelques discussions. Elle termina le travail à bout de forces, à moitié en larmes.

La hannoise avait joué. Elle avait perdu.
Et elle n'était plus que sueur, larmes et courbatures.

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