[Anima] Noah Ravenhood
Lerith
Il y a 10 mois et 1 semaine
Il y avait bien eu intrusion dans la cité, dans le manoir de l'équipe un peu plus loin dans les quartiers populaires. Rien de moins que la divinité de la destruction réclamant ses droits sur son "enfant" pour faire simple. Dire que tout cela était venu d'une idée somme toute légitime d'Ambrosia de créer une gargouille pour toucher une pierre sur le plan de la destruction afin d'éviter que l'un d'eux s'y colle. La créature avait alors reçu un fragment de l'âme de Zemial pour finalement prendre une forme propre, celle du jeune Ambrosius (ainsi baptisé ensuite) né de l'essence du dieu de la destruction et de la magie d'une créatrice. Avec le temps et une bonne influence, le garçon s'était détaché de la moitié destructrice de son pouvoir, et leur dernière altercation avec le dragon du Vide qui avait tenté de lui voler son essence s'était révélée être un mal pour un bien car le morceau arraché avait fini de rompre le lien.
Ambrosius était maintenant une forme de vie autonome et libre, et Zemiall toujours prisonnier quelque part... mais il s'était déjà incarné sur terre par le passé ; une telle menace ne pouvait être ignorée.
Noah vit pas la fin du bal. Après avoir pris congé des invités elle rejoignit ses compagnons à la grande bibliothèque surnaturelle du sanctuaire de feu où ils passèrent la nuit à mener des recherches sur Zemial et le moyen de vaincre ses incarnations. La dernière en date avait donné naissance à Ambrosius, mais qui l'avait tué ?
Stephan trouva la réponse dans l'un des livres : Ilumina et Araxiel.
Une histoire d'amour impossible qui fit s'échanger à Noah et Ambrosia un regard dépité lorsque Brenda leur donna plus de détails sur ces entités effacées de l'histoire par leurs béryls et shajads respectifs après leur "trahison". Tous deux les meilleurs de leurs temps, tous deux aux service de deux entités opposées ombre et lumières, tous deux ennemis jusqu'à ce qu'ils affrontent Zemial et que l'un des deux s'interpose afin de protéger l'autre, lui permettant de porter le coup fatal. De cet amour interdit, une fois consommé ils partagèrent leur essence, impardonnable pour leurs divinités qui les bannirent à tout jamais. Une vague rumeur prétendrait pourtant qu'ils seraient tous deux vivants, sur Gaïa mais soumis à un sort bien moins enviable que la mort. Legium Ramsès leur indiqua une localisation approximative : Deimos, une des quatre cités "libres" (entendre infestée de vermine et de hors-la-loi).
Ainsi donc, en plus de leur mission pour sauver le monde dans un délai de moins d'un an, le salut d'Ambrosia menacée par le destructeur en personne dépendrait de deux amants maudits. "Merveilleux" songeaient les deux cyniques du groupe.
"Tout le monde peut trouver l'amour, s'insurgea Eleven dans son habituelle spontanéité. Même Noah par exemple !"
S'il existait un beryl des pieds dans le plat, Eleven en serait certainement le plus grande adoratrice. Noah se figea, les évènements de la veille encore frais dans sa tête, le sourire du prince, les questions qu'elle se posait. Elle tourna les talons et sortit du manoir en claquant la porte... pour les attendre dehors.
Plus tôt ils quitteraient Du'lucard, plus vite elle s'éloignerait de tout ceci et tout redeviendrait normal. Loin d'ici, loin de Lucanor Giovanni Frey, elle retrouverait enfin ses esprits et les facultés pour lesquelles il l'avait choisie. Il ne s'intéressait à elle que pour cela et rien d'autre, elle avait juré de le servir, lui et ses desseins quels qu'ils soient jusqu'à son dernier souffle. Elle ne demandait rien de plus, ne devait rien espérer de plus, ni même imaginer...
Ambrosius était maintenant une forme de vie autonome et libre, et Zemiall toujours prisonnier quelque part... mais il s'était déjà incarné sur terre par le passé ; une telle menace ne pouvait être ignorée.
Noah vit pas la fin du bal. Après avoir pris congé des invités elle rejoignit ses compagnons à la grande bibliothèque surnaturelle du sanctuaire de feu où ils passèrent la nuit à mener des recherches sur Zemial et le moyen de vaincre ses incarnations. La dernière en date avait donné naissance à Ambrosius, mais qui l'avait tué ?
Stephan trouva la réponse dans l'un des livres : Ilumina et Araxiel.
Une histoire d'amour impossible qui fit s'échanger à Noah et Ambrosia un regard dépité lorsque Brenda leur donna plus de détails sur ces entités effacées de l'histoire par leurs béryls et shajads respectifs après leur "trahison". Tous deux les meilleurs de leurs temps, tous deux aux service de deux entités opposées ombre et lumières, tous deux ennemis jusqu'à ce qu'ils affrontent Zemial et que l'un des deux s'interpose afin de protéger l'autre, lui permettant de porter le coup fatal. De cet amour interdit, une fois consommé ils partagèrent leur essence, impardonnable pour leurs divinités qui les bannirent à tout jamais. Une vague rumeur prétendrait pourtant qu'ils seraient tous deux vivants, sur Gaïa mais soumis à un sort bien moins enviable que la mort. Legium Ramsès leur indiqua une localisation approximative : Deimos, une des quatre cités "libres" (entendre infestée de vermine et de hors-la-loi).
Ainsi donc, en plus de leur mission pour sauver le monde dans un délai de moins d'un an, le salut d'Ambrosia menacée par le destructeur en personne dépendrait de deux amants maudits. "Merveilleux" songeaient les deux cyniques du groupe.
"Tout le monde peut trouver l'amour, s'insurgea Eleven dans son habituelle spontanéité. Même Noah par exemple !"
S'il existait un beryl des pieds dans le plat, Eleven en serait certainement le plus grande adoratrice. Noah se figea, les évènements de la veille encore frais dans sa tête, le sourire du prince, les questions qu'elle se posait. Elle tourna les talons et sortit du manoir en claquant la porte... pour les attendre dehors.
Plus tôt ils quitteraient Du'lucard, plus vite elle s'éloignerait de tout ceci et tout redeviendrait normal. Loin d'ici, loin de Lucanor Giovanni Frey, elle retrouverait enfin ses esprits et les facultés pour lesquelles il l'avait choisie. Il ne s'intéressait à elle que pour cela et rien d'autre, elle avait juré de le servir, lui et ses desseins quels qu'ils soient jusqu'à son dernier souffle. Elle ne demandait rien de plus, ne devait rien espérer de plus, ni même imaginer...
...Qu'il puisse un jour saisir sa main de nouveau.
