Les Légendes d'Ivalice
Lyapaggy
Il y a 9 mois et 3 semaines
Le navire avait pris son départ. Un départ vers une nouvelle aventure. De nouvelles histoires à raconté, de nouvelles découverte à venir...
C'était toujours un moment de liaisse et d'expectation sur ce qui était à venir. Pour le meilleur et pour le pire, c'était ça, l'esprit.
Assez tôt dans la nuit, Mimilah s'était déjà installer dans sa cabine et avait envahit l'infirmerie du navire comme si elle s'apprêtait à compter chaque fiole que contenait l'endroit. Peut-être une façon de passer le temps en attendant le départ, qui sait. En tout cas, tout était bien ranger, à la fin... Ces médecins et leur manie de l'organisation.
Alors que le matin arrivait pour voir l'arriver de chaque membre d'équipage se succédant à un rythme variable, la Viera s'était poser sur le pont à aviser chaque personne arrivant à tour de rôle...
Mais parmi tout ses arrivants, elle ne vu pas la Lalafelle se présenter.
L'archéologue ne sera pas du voyage.
C'était toujours un moment de liaisse et d'expectation sur ce qui était à venir. Pour le meilleur et pour le pire, c'était ça, l'esprit.
Assez tôt dans la nuit, Mimilah s'était déjà installer dans sa cabine et avait envahit l'infirmerie du navire comme si elle s'apprêtait à compter chaque fiole que contenait l'endroit. Peut-être une façon de passer le temps en attendant le départ, qui sait. En tout cas, tout était bien ranger, à la fin... Ces médecins et leur manie de l'organisation.
Alors que le matin arrivait pour voir l'arriver de chaque membre d'équipage se succédant à un rythme variable, la Viera s'était poser sur le pont à aviser chaque personne arrivant à tour de rôle...
Mais parmi tout ses arrivants, elle ne vu pas la Lalafelle se présenter.
L'archéologue ne sera pas du voyage.
Lysia
Il y a 9 mois et 3 semaines
La veillée, avant le départ du navire au petit matin, Lysia aura trouvé refuge dans sa cabine afin d'y passer la nuit pour éviter de louper l'embarquement, une habitude qu'elle prit bien rapidement depuis son premier voyage avec l'équipage. Habituellement, elle profitait pour y rattraper quelques heures supplémentaires afin d'être fraîche comme une fleur pour sa première journée de service sur le pont, mais depuis quelques jours, les idées et réflexions de la lunaire ne cessaient de germer au point de recouvrir la moindre de ses pensées dans son esprit. Elle était tout simplement absorbée.
Sa main tremblait, traçant les mots qui lui venaient sur le papier au gré de ses réflexions. Elle parlait peu, mais elle avait tant de choses à dire, à demander. Des questions pour si peu de réponses. Sa plume dansait sur son petit bureau de chambre entre l'encrier et le parchemin sous une véritable chorégraphie de thèses et de théories pour essayer de comprendre avec le peu d'information qu'elle a. Des possibilités qui pourraient l'attendre par-delà la mer. Elle tentait de son possible pour conserver la cohérence dans ses tracés, de ne pas divaguer trop loin. Est-ce une réaction pour combattre la peur ? L'inquiétude et le tracas ? Pour une fois, non. L'excitation. Cette émotion palpait dans ses canaux sanguins qui ne cessaient de provoquer à son index de tapoter le calamus de sa plume, prenant chaque instant un risque d'éclabousser de sa pointe d'encre le plan de travail.
Sa main tremblait, traçant les mots qui lui venaient sur le papier au gré de ses réflexions. Elle parlait peu, mais elle avait tant de choses à dire, à demander. Des questions pour si peu de réponses. Sa plume dansait sur son petit bureau de chambre entre l'encrier et le parchemin sous une véritable chorégraphie de thèses et de théories pour essayer de comprendre avec le peu d'information qu'elle a. Des possibilités qui pourraient l'attendre par-delà la mer. Elle tentait de son possible pour conserver la cohérence dans ses tracés, de ne pas divaguer trop loin. Est-ce une réaction pour combattre la peur ? L'inquiétude et le tracas ? Pour une fois, non. L'excitation. Cette émotion palpait dans ses canaux sanguins qui ne cessaient de provoquer à son index de tapoter le calamus de sa plume, prenant chaque instant un risque d'éclabousser de sa pointe d'encre le plan de travail.
⟡ ⟡ ⟡ ⟡ ⟡
" Tu es certaine que tout va bien ? "
" Tout va bien. Juste des questions qui s'emmêlent dans ma tête. Je ne sais pas comment je vais réagir si nous la trouvons. Ce sera un peu comme une rencontre entre étrangers."
" Mais ? "
" Mais j'espère qu'elle se porte bien. J'ai hâte de la rencontrer."
" Mais ? "
" Mais j'espère qu'elle se porte bien. J'ai hâte de la rencontrer."
Lerith
Il y a 9 mois et 3 semaines
Musique nulle, le retour
Ainsi, Mahruvvat prenait part à un voyage non pas en clandestine ou en passagère, mais comme personne devant travailler sur un vaisseau. La chose était nouvelle pour elle. Lorsqu'elle voyageait, son devoir se limitait généralement à rester cachée entre des caisses, ou à se prélassait dans une cabine. Elle n'avait pour ainsi dire aucune idée de ce qu'était la vie active sur un bateau. Elle avait une conception très large de son rôle, rien de précis, alors... elle allait faire comme à son habitude : observer, imiter, parfois demander. Mais pas à n'importe qui ! Ah non ! Ses questions allaient à toute personne de l’équipage… exception faite des officiers et de la capitaine. Il semblait que pour la voleuse, la vie était une sorte de jeu, et faire appel à la hiérarchie revenait à en quelque sorte tricher. À ne pas faire les choses correctement.
C’était une méthode étrange, mais qui portait en partie ses fruits : la raen était dure à la tâche et commettait assez peu d’erreurs. Semblait-elle aimer ce qu’elle faisait ? Absolument pas. Nettoyer l’ennuyait profondément, mais elle restait discrète sur le manque d’intérêt induit par l’activité. Cela n’avait rien de parfait, mais « le boulot était fait », comme qui dirait.
Durant son temps libre, la hanoise se promenait sur le bateau et discutait avec qui le voulait bien. Il lui arrivait d’inviter Mimilah à venir avec elle pour ses « leçons de hanois », armée d’ouvrages érudits et d’excellente qualité tels que Ardaban ne veut pas danser !, Le petit héros du phare ou encore Où se cache le Satrap ?. Enfin, il était parfois possible de la voir se promener ici et là, prenant des notes dans un joli carnet aux couleurs vives.
Pour les malheureux partageant sa cabine, ils auront l’honneur d’observer quelques facettes assez rares de la jeune femme. En premier lieu, et assez étrangement, elle était assez pieuse. En chaque début de journée, elle rendait honneur aux Trois Sœurs, que ce soit par d’étranges prières, quelques mouvements de danse ou un petit cadeau tel que quelques gils. Mais surtout, ils pouvaient profiter de son expérience du tripot : Mahruvvet semblait baser l’ensemble de son rapport à l’environnement sur une règle simple « propre, mais chaotique ». « Sa » partie de la cabine était marquée par un désordre assez notable.
Ainsi, Mahruvvat prenait part à un voyage non pas en clandestine ou en passagère, mais comme personne devant travailler sur un vaisseau. La chose était nouvelle pour elle. Lorsqu'elle voyageait, son devoir se limitait généralement à rester cachée entre des caisses, ou à se prélassait dans une cabine. Elle n'avait pour ainsi dire aucune idée de ce qu'était la vie active sur un bateau. Elle avait une conception très large de son rôle, rien de précis, alors... elle allait faire comme à son habitude : observer, imiter, parfois demander. Mais pas à n'importe qui ! Ah non ! Ses questions allaient à toute personne de l’équipage… exception faite des officiers et de la capitaine. Il semblait que pour la voleuse, la vie était une sorte de jeu, et faire appel à la hiérarchie revenait à en quelque sorte tricher. À ne pas faire les choses correctement.
C’était une méthode étrange, mais qui portait en partie ses fruits : la raen était dure à la tâche et commettait assez peu d’erreurs. Semblait-elle aimer ce qu’elle faisait ? Absolument pas. Nettoyer l’ennuyait profondément, mais elle restait discrète sur le manque d’intérêt induit par l’activité. Cela n’avait rien de parfait, mais « le boulot était fait », comme qui dirait.
Durant son temps libre, la hanoise se promenait sur le bateau et discutait avec qui le voulait bien. Il lui arrivait d’inviter Mimilah à venir avec elle pour ses « leçons de hanois », armée d’ouvrages érudits et d’excellente qualité tels que Ardaban ne veut pas danser !, Le petit héros du phare ou encore Où se cache le Satrap ?. Enfin, il était parfois possible de la voir se promener ici et là, prenant des notes dans un joli carnet aux couleurs vives.
Pour les malheureux partageant sa cabine, ils auront l’honneur d’observer quelques facettes assez rares de la jeune femme. En premier lieu, et assez étrangement, elle était assez pieuse. En chaque début de journée, elle rendait honneur aux Trois Sœurs, que ce soit par d’étranges prières, quelques mouvements de danse ou un petit cadeau tel que quelques gils. Mais surtout, ils pouvaient profiter de son expérience du tripot : Mahruvvet semblait baser l’ensemble de son rapport à l’environnement sur une règle simple « propre, mais chaotique ». « Sa » partie de la cabine était marquée par un désordre assez notable.
Ivanhault
Il y a 9 mois et 3 semaines
Après une partie de la nuit passée à rafler des cartes et à perdre raisonnablement ses gains de façon à s'éviter des accusations malvenues et une bagarre de taverne, Ivanhault avait recruté quelques gaillards à bonne mine qui ne lui donnaient pas l'impression qu'ils fouilleraient dans les cabines s'ils étaient autorisés à monter à bord pour assister aux réparations. Pas un instant il ne les perdit de vue, et il participa au renflouement du bateau avec eux en suivant les instruction de Lysia. Son souci principal était de réparer l'Eternal aussi tôt que possible, en dépit du plaisir que lui procurait l'arrêt imprévu. Il avait senti dans les esprits, l'inquiétude, le sentiment de retard, l'impression de ne pas respecter un plan de vol. C'était ce pourquoi lui, avait accepté de suivre Kikyo et son "qui m'aime me suive", des années plus tôt.
Il se sentait revivre.
Lerith
Il y a 9 mois et 3 semaines
Un document apparaîtra en milieu d'après-midi dans la pile des rapports. Il n'est pas signé, mais l'écriture de Mahruvvat est largement reconnaissable, il est attaché à un plan très rudimentaire du port.
Repérage : Port-Liberté
Quelle déception. J'espérais visiter un parfait lieu de malfrats, constellé de planques et d'agréable tripots. Il n'en est rien. Pour leur plus grande partie, les contrebandiers locaux ne sont que quelques survivants de Dalmasca confus face à leur liberté retrouvée. Ils s'adonnent à de la criminalité de survie, la plus ennuyeuse et triste de toutes.
Les gils y sont rares du fait de la crainte des pirates, et la majorité des marchands préfèrent filer vers Valnain où ils trouvent un intérêt commercial plus grand, ainsi qu'une sécurité plus réjouissante. Je n'ai pas trouvé de traces d'un quelconque commerce de créatures, les locaux ne disposant guère des moyens financiers ou matériels pour s'y adonner correctement. J'ai bien eu quelques retours d'amis de connaissance d’une cousine d'une ancienne épouse qui aurait connu ce type de trafiquant. Il ne me paraît guère utile d'explorer plus en avant une piste si légère.
Le seul danger connu de la région sont les pirates, qui ne sont guère aimés des locaux qui ne viennent, depuis leur cambrousse, au port que pour quelques affaires et y grapiller des gils dans une besogne peu passionnante.
Je suis déçue. Déçue et triste. Je m’en vais expurger ma déception en récurant le sol de façon cathartique et énergique.
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