Le Sang du Levant

Lerith Il y a 10 mois et 3 jours

[...]

Et tandis qu’elle récupérait sa chococaravane et Tori à Namai, l’idée avait trouvée sa base et s’était développée durant les premières heures du voyage. L’équipage avait trouvé au début du voyage une raenne très calme presque trop calme mais d’humeur sombre, agacée par le moindre stimulus. 
Au moment où elle a pris les rênes de sa chococaravane, son attitude a changé du tout au tout. Bien qu’elle reste extrêmement calme, le regard est devenu vigilant, la posture s’est redressée, les directives sont données d’une voix claire et ferme. Extrêmement concentrée, le regard mauve passe de Tori au véhicule et a ses précieux contenus, tandis que les cornes pâles restent à l’écoute de ses compagnons et de l’environnement sous lesquels elle se met sous la protection.

Quand vient la halte, le même rituel se produit. Tout d’abord, Hotaru s’occupe de Tori, l’examinant, le nourrissant, jouant avec le chocobo. Les deux compagnons semblent avoir un lien qui repose sur un lien de coopération affectueux et il n’est pas rare que Tori ponctue de « Kweh » les histoires ou les chants de sa conductrice. Quand elle s’enferme dans ses silences, il sait aussi se taire, la petite cloche au bout de la canne à pêche venant lui indiquer une direction ou simplement le tirer de sa léthargie. Hotaru s’assure ensuite que la chococaravane est propre, en ordre et surtout qu’elle n'a aucune défaillance technique. Parfois oui, la raenne sait s’armer d’un outil pour sécuriser son véhicule, toute seule, sans assistance mais non sans une série de jurons dans sa langue natale qui ferait rougir le bandit du coin. Enfin et seulement enfin, la jeune femme daigne s’occuper d’elle et sombrer ensuite -bien souvent avant la vingt-et-unième cloche- dans un sommeil dont on ne peut la sortir tellement il est lourd, mangeant peu, parlant peu et de manière mécanique, tendue tout à sa mission.

Tout au long de la journée, elle étudie sa carte, conduit, et surveille avec bienveillance et dévouement le vieil historien qu’on a installé à l’arrière de la chococaravane. Un problème « d’équilibrage » lui a fait rajouter quelques coussins dans le dos du vieil homme qui accusait tout de même les cahots de la route dans ses vieux os. La raenne prétexte souvent aussi quelques haltes inopinées pour « vérification » afin de multiplier les pauses et permettre ainsi à l’ancien de récupérer un peu, tout en lui permettant de garder la face. Aux pauses, elle partage souvent son thé frais au gingembre avec lui, faisant quelques remarques sur des éléments de la route ou du temps. [...]
Ivanhault Il y a 10 mois et 3 jours
Rapport du 2ème jour : Jiyi Men

Nous sommes entrés en groupe réduit dans la forteresse du Jiyi-Men ; une sécurité destinée à nous sauver la mise au cas où les choses tourneraient mal, le reste de l'équipage campé devant les portes pouvait nous porter secours.

Le bâtiment est très grand, jonché de cadavre et de poussière. A vue de nez, il n'est passé personne ici depuis près de 150 ans. La suite de notre exploration confirmera que la vallée est perdue depuis 200 ans. Aucune trace d'exploration récente, si le père de Yone est passé ici au cours des trente dernières années, il aura pris un autre chemin.
L'ensemble des ruines de la forteresse présente un intérêt historique pour Doma. Des restes de pièces de siège sont encore dispersées devant les grandes portes qui ont été forcées. En allant droit au but, la source du Maho qui infestait l'endroit, nous n'avons pu nous intéresser aux quartiers habitables qui se dessinaient dans les environs. Une équipe de l'Eternal devrait effectuer quelques fouilles préliminaires sous la supervision de Toya-ojii. Cet endroit est une capsule temporelle importante.

Le labyrinthe peut être franchi en suivant à l'oreille le murmure de l'eau, puis la rivière en direction de son aval. J'ai marqué la direction à suivre à intervalles réguliers : suivez les marimos à main droite en direction du nord. Si vous voulez retourner au campement, gardez les à main gauche. Il est possible que quelques traces de maho traînent encore dans le labyrinthe, ne cherchez pas à vous égarer dans le dédale pour le moment.

En travers d'une porte qui marquait la fin du labyrinthe nous avons trouvé une créature invoquée à partir de maho. Entièrement composée de sang animé, elle s'est défendue avec violence contre ceux qui ont dû l'affronter au corps à corps. Le fonctionnement technique de cette invocation répond peut-être à des spécificités qui ont rendu Derinloire particulièrement sensible à sa présence. L'odeur du sang était forte ; peut-être a-t-on également utilisé un bio-organisme bénin pour servir de corps à la créature.
Nous l'avons affaiblie suffisamment pour que Kyuuji puisse la purifier. Le corps de Tsukasa se trouvait encore broyé sous les racines noires. Murasaki l'a fait rappatrier aussitôt qu'elle a pu le dégager, tandis que Floerswys nettoyait nos environs de ce qui restait des tentacules avec le lance-flammes prêté par le Kurusu Gumi.

Elle a ensuite ouvert la porte. Il filtrait derrière une odeur d'air frais et pur, bienvenu après la puanteur collante du maho. Je ne suis pas près d'oublier cette impression d'être sale de l'intérieur et comme imprégné de malfaisance. Nous avons entrevu un paysage yanxien verdoyant, quelques ruines, mais surtout, nous avons rencontré des gens.

Il s'agit d'un peuple qui est bloqué là depuis 200 ans. Ils disent avoir attendu tout ce temps que le roi vienne les libérer. Je pense que Napa sera soulagée de ses doutes, ils semblent prêts à faire leurs bagages pour rejoindre Doma sur le champ. Ils sont pauvres et assez misérables. Ils ont vécu tout ce temps sur les maigres terres qui leur restaient accessibles. Il existe apparemment un passage permettant de rejoindre les steppes ; qu'ils n'aient pas cherché à se sauver de l'isolement en passant sur les terres des xaela mérite peut-être quelque discussion. Notre arrivée a été accueillie avec soulagement et joie. Nous avons été admis dans leurs maisons, il a fallu refuser avec beaucoup de délicatesse tout le maigre bien qu'ils tenaient à partager pour nous remercier. Nous n'avons usé que d'un peu d'eau pour nous laver et des lits qu'ils ont tenu à nous prêter.

Ils ont probablement beaucoup à dire sur ce que nous n'avons pas exploré de la région. Peut-être même ont-il rencontré le père de Yone. Je pense que nous ne devrions nous occuper que de l'aspect recherches et laisser au représentants de Doma le soin d'organiser leur ravitaillement. Nous n'avons fait que nettoyer la région, tout reste à faire.



Iv. T.


Lerith Il y a 10 mois et 3 jours

Kyuuji attendait le retour de Meleth et Noah en compagnie de Mhara, discutant longuement entre de courtes prières. En les voyant revenir, le Raen et la miqo’te furent grandement rassurés, ils étaient saufs et indemnes, mais l’inquiétude gagna le prêtre quand il remarqua l’homme qui les accompagnait.
Au camps, Kyuuji se joignit au compte rendu, afin d’apporter l’information qui manquerait certainement à Meleth et Noah. Le Maho. Ce qu’ils avaient vu et senti était une autre source de Maho et celle-ci s’étendait déjà dans la vallée inférieure. Les morts ne tarderaient pas à se relever. En sortant de la tente, Meleth rassembla les volontaires pour poursuivre l’exploration du Jiyi Men. 

La forteresse du Jiyi Men empestait la mort et la souillure. Silius y semblait particulièrement sensible, notamment à l’odeur du sang, aussi Kyuuji déploya ses ofudas autour de lui pour l’aider. Meleth et Noah conduire le groupe jusqu’à l’endroit où la souillure les avait arrêté, où ils avaient fait demi-tour pour venir en aide à un homme du Kurusu-gumi, qui pourtant avait donné à l’Eternal la direction de la suite des opérations. Mais rien d’étonnant là-dedans, c’était prévisible. Devant les membres tels des racines de la souillure, Kyuuji compris à quoi ils avaient à faire. C’était une de ces immondes invocations que les maho-tsukai pouvaient invoquer. Ni morte ni vivante, elle ne faisait que répandre la souillure sur tout ce qu’elle touchait. Mais ces racines n’étaient qu’une extrémité, non le cœur de l’abomination. 

Après quelques explications sur la nature de la chose, Yone demanda à Meleth et Noah d’asperger les racines afin de libérer le passage. Ce qu’ils firent, tirant de la créature un cri de colère. Le chemin était dégagé, alors le groupe repris la marche en suivant le cours d’eau jusqu’à une vaste salle avec à l’opposé d’eux une immense porte. Mais cette passe grouillait de racines noires qui avaient totalement envahies la pièce. Le cœur de l’engeance du maho pulsait sur la porte comme si elle s’échinait à vouloir l’ouvrir. Cette abomination avait été générée par d’anciens rituels nécessitant des sacrifices humains et d’autres horreurs. Ni morte ni vivante, elle ne pouvait être que détruite et purifiée. Le plan d’attaque fut rapidement mis en place. Les attaquants en avant pour l’affaiblir, les mages à l’arrière, un défenseur à l’avant, l’autre à l’arrière et le prêtre qui préparait la purification.

Tandis que Kyuuji priait et préparait le rituel, Meleth affaiblissait la souillure en l’aspergeant d’eau. Noah et Yone attaquaient son cœur, soutenu par Silius et Ivanhault. Silius souffrait du retrait de la protection que lui offrait les ofudas, mais les amulettes étaient nécessaire au rituel. Milah protégeait l’avant-garde et Floerswys veillait sur l’arrière. Canaliser le rituel était plus difficile ici, aussi proche de la source du maho, et surtout, à peine quelques heures après un premier rituel conséquent. Le Raen accusait le coup en serrant les dents. Rapidement, la créature faiblissait sous les coups, et le prêtre pu l’achever d’une Qiang de purification. Le combat avait été court mais intense, Milah avait eu les yeux plus gros que le ventre, et à force de vouloir protéger tout le monde, s’était retrouvé gravement blessée, mais avant que son âme ne la quitte, Ivanhault l’avait ramenée, heureusement.

Dégoulinant du sang de l’immonde engeance du Maho, le groupe traversa la porte. Ils débouchèrent dans un pavillon, qui donnait sur une vaste vallée verte et boisée, mais de primes abords plutôt commune. Mais la surprise les attendait encore. Quelques yalms plus loin, après avoir rejoint Meleth, ils découvrirent que la vallée était peuplée. D’hommes et de femmes très simplement vêtus, et maigre. La rudesse de leur conditions de vie était visible. Parmi eux, un homme oiseau se tenait. La surprise mutuelle de découvrir des étrangers et des habitants passées, les locaux se mirent en liesse. Ils étaient sauvés. « Le roi… Le roi a envoyé de l’aide ! Les Kamis soient remerciés ! »
Djazah ir Moshantu Il y a 10 mois et 3 jours
Après de longues heures à papoter avec Albynn, échangeant avec lui sourires et plaisanteries pour tromper l’inquiétude pour leurs amis et le sordide du lieu, Djazah’ir s’endormît devant les portes, une plume de chocobo à la main. Il fallait que le miqo’te soit épuisé pour arriver à trouver le sommeil au milieu d’une conversation, des cadavres et des exhalaisons fétides du maho si proche. Bien sûr, s’étaient accumulés la fatigue du voyage et le passage à un rythme diurne mais aussi l’usage de son éther pour soigner ses compagnons et finir les talismans des vieras.

Réveillé en sursaut aux nouvelles du succès de monsieur Terrrrrechant et des autres, incapable de réaliser si c’était le jour où la nuit, son premier réflexe fut de grimacer lorsque ses narines s’emplirent de l’odeur putride des corps en décomposition autour de lui. Reprenant ses esprits et portant index à sa perle il demanda:

« Monsieur Terrrrechant? Voulez-vous que je vous rejoigne? Mon coffrrrre est plein de vivres et de matériel qui pourrraient aider ces pauvres gens »
Lerith Il y a 10 mois et 3 jours
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Ils ne s'attendaient pas, en sortant de ces interminables souterrains, à trouver âme qui vive après qu'ils aient affronté la mort sanglante. Ils trouvèrent un paysage vert, une vallée sous le vent frais. Ils firent quelques pas pour se remettre de leurs émotions et traversèrent le très ancien pavillon oriental d'où s'écoulait l'eau qui les avait conduit jusqu'ici, et se déversait à présent dans un puits.
Et autour de ce puits, un petit groupe de paysans -une femme âgée et un couple- s'interrogeait sur la couleur rougeâtre de l'eau. Avec eux, un individu étrange de petite taille, environ un mètre cinquante, appartenait à une race d'hommes-oiseaux.

Le choc se lisait sur leur visage, plus que celui des explorateurs eux-mêmes. Ils ne s'attendaient pas, eux non plus, à entendre des pas et à lever les yeux d'abord sur une "femme lapin" puis sur les autres. Mais lorsqu'ils virent les vêtements domiens que portaient certains, le paysan lâcha sa fourche pour s'écrier, tandis que la vieille femme tombait à genoux en pleurant :
"Le roi... le roi nous a enfin envoyé de l'aide. Loués soient les Kamis et les ancêtres qui ont entendu nos prières !"




Ils étaient entrés dans Jiyi Men aux alentours de cinq heures du matin, il ne devait pas être loin de sept heures à présent. Guidés jusqu'au village et épuisés pour certains par une nuit blanche, ils furent accueillis en libérateurs par les habitants d'un village non indiqué sur la carte, situé au croisement de quatre chemins au cœur de la vallée, dont l'un menait à la porte par laquelle ils étaient arrivés. Il n'étaient pas en état d'en apprendre trop après leur combat, mais ils virent malgré tout que la vallée était entretenue du mieux possible et que le peu de terres cultivables l'étaient, avec le plus grand soin et réparties en secteurs de friche pour ne pas épuiser le sol. Ils n'avaient que peu de bétail et ne devaient pas souvent manger de la viande, et peu de tissus aussi car les habits étaient souvent usés et de troisième ou quatrième main. Mais le peu qu'ils avaient, ils étaient prêts à l'offrir à ces "miraculeux" visiteurs.
Parmi eux, il y avait plusieurs de ces hommes-oiseaux dont leur guide qui se présenta comme Nǐhǎo, de la race des kenkus. Il leur expliqua, brièvement, que cela faisait deux cent ans que les monstres du seigneur Chuda avaient pris d'assaut la vallée, et qu'ils y étaient prisonniers depuis, oubliés de tous. Il promit de tout leur raconter une fois qu'ils seraient reposés... ils en avaient bien besoin.
Mais avant de s'allonger, un appel sur la linkperle de l'équipage prévint le capitaine et le reste de l'équipage de la situation. Il n'en fallut pas plus à Kikyo, debout depuis deux heures, pour ordonner la levée du camp à ses hommes et la préparation des chariots pour rejoindre les autres puisque les tunnels étaient suffisamment larges. Il faudrait "déblayer" le chemin, certes, mais le sort des vivants importe plus que ceux qui sont morts depuis longtemps, "surtout si ce sont des hommes de l'Araignée" songea t-elle sans une once de remords. Cela prendrait du temps, mais ils atteindraient la vallée cachée en milieu de journée.

Ils furent accueilli par Nǐhǎo et quelques hommes du village qui, sans surprise, leur firent un accueil des plus chaleureux. Bien que laissant au Kurusu-gumi et à Murasaki le soin de s'occuper des formalités politiques, la domienne était en éveil. Ils parlaient la même langue, s'habillaient comme des domiens du siècle dernier, vivaient dans des habitations de type yanxien et elle entendit une mère serrer son bébé dans ses bras en murmurant "tu grandiras dans le royaume que tes ancêtres ont bâtit".

Explorateurs ou shinobis, tous étaient bienvenus et traités de manière égale. Reposés et remis de leurs blessures ou fraîchement arrivés dans la journée, ils avaient maintenant tout le loisir d'aller à la rencontre de ces personnes que la légende décrivait comme des traîtres, et de ce morceau d'histoire perdu dans le Temps.

Yone Ashina Il y a 10 mois et 3 jours
Arrivé au village tout en sang - et heureusement pas le sien -, le Hyuroi demandera aux habitants du village un seau d'eau afin de se laver. Une fois lavé dans un coin du village avec une serviette et de l'eau, il laissera son haut taché de sang sur le côté. Il le lavera plus tard. Endormi dans une couche près de la maison, il se lèvera vers onze heures pour compléter le début de sa nuit qu'il avait commencé avant le départ.

Prenant le linge qu'on lui avait donné afin de ne pas rester torse nu, il lavera son haut blanc après avoir demandé de quoi faire aux membres du village. Discutant brièvement avec ceux qui l'hébergent à propos du village pour en apprendre un peu plus sur leur "Roi", même surpris que la mention de "Seigneur" n'est pas utilisée ici. Expliquant qu'il est de l'équipage de l'Eternal, qu'il est un samouraï de Doma, il cherchera à savoir à quand datte la dernière personne venue ici, et ira concrètement de but en blanc dire qu'il cherche une personne qui pourrait potentiellement lui ressembler.

Il se baladera dans le village dans le linge offert pour investiguer ainsi. Questionner sur les environs, questionner sur le Maho s’ils sont au courant, voir pour son père en demandant si une personne qui lui ressemble est passée par le village. Il passera une bonne heure à passer ainsi entre les bâtisses et les gens.

Et pour le reste de la journée, Yone s'entraînera simplement avec l'épée de jade afin de s'adapter à son poids et sa taille. Effectuant des mouvements amples en répétant les gestes plusieurs fois, en plein entraînement.
Lerith Il y a 10 mois et 2 jours
C'était assez soudain. Une mission tôt le matin... Mais pour Milah, s'agiter à cette heure était assez commun. Elle ce savait en sécurité d'une crise du fait qu'elle dormait il y a peu encore, alors elle ce sentait confiante. Cette fois ci, elle montrerait qu'elle peux aussi assumé un rôle de protecteur, elle c'était entraînée à la magie bleu et l'épée pour ça.



Et elle s'en sortait pas si mal ! A la différence qu'elle était tombée dans le piège de vouloir faire mieux que bien. Elle fut surprise de cet soudain assaut qui brisa ses défenses et suffit à la mettre à terre, inconsciente. En y pensant, la Viera avait cette désagréable impression qu'on l'avait forcer à faire une crise de narcolepsie sur le coup, la douleur en plus.



Elle avait voulue protégée tout le monde à la fois et ça c'était retournée contre elle, lui laissant un amer arrière-goût et l'impression de, au final, n'avoir convaincu personne. Néanmoins, Mimilah était plus blessée physiquement que psychologiquement. Assise dans sa couche prêtée par les villageois, elle levait vers le soleil ce levant dans la vallée.



"Je dois ressembler à ça. M'élevant encore qu'à peine... Retient la leçon, Milah, et tu finiras aux Zénith un jour, toi aussi."



Elle se rappelait ses débuts en couture. Les choses prennent toujours un certain temps avant qu'on deviennent seulement connaisseur dans son domaine. Du temps et de l'entraînement, c'est tout ce dont elle avait besoin...



Et aussi un peu de repos afin de récupérer de ses blessures.
Lerith Il y a 10 mois et 2 jours
Noah sera resté discret durant l'accueil des villageois. Peu amène de ce genre de démonstration sociale de groupe, le Gardebois aura laisser la discussion aux membres les plus a même de tisser des liens avec ces gens isolés. Malgré tout, une petite fille à l'allure apaisée viendra lui offrir un bout de chiffon remplis de paille, à l'effigie d'une silhouette humaine. Il prendra le "cadeau" avec un air perplexe et avec une discrétion qui lui est propre, il donnera en échange à l'enfant l'une de ses nombreuses babioles, voyant sans doute cela comme un troc commerciale. Il ne restera pas dans le village bien longtemps, préférant s'isoler pour se laver à l'écart, prêt d'un point d'eau. Il ne reviendra pas avant plusieurs heures, sans doute a-t-il été explorer les alentours avec minutie, autant par curiosité que pour assurer la sécurité de ses camarades.
Lerith Il y a 10 mois et 2 jours

[font=Monotype Corsiva][size=5]Petite note sur le château, l'histoire de la vallée et l'étranger.[/size][/font]

[size=4][font=Monotype Corsiva]L'histoire de la vallée[/font][/size]

[size=4][font=Monotype Corsiva]Cette histoire nous a été conté par Nihao, l'un des kenkus du village.

Il y a déjà longtemps, les ancêtres de Nihao vivaient alors dans les montagnes sous forme de différente tribu en paix avec les humains de Dongfang. Un échange culturel s'est alors installer entre eux, les humains partageant leur culture, les kenkus leurs savoir et arts ancestraux.

Ainsi, chacun vivait en paix sous la lignée Yongqi et chacun se considérait Domien.

Malheureusement pour eux, un certain seigneur sans terre du nom de Chuda s'est alors intéressé au territoire. Il a alors fait croire au roi de l'époque que les Yongqi avait fait alliance avec des créatures dangereuse afin de ce rebeller contre lui. Ces dites créatures dangereuse ayant été alors les Kenkus.

Note : a l'époque ils avaient des ailes.

Nihao nous conte alors qu'en réalité, ce que désirait Chuda était en réalité de mettre la main sur le corps des Kenkus afin de mener des expérience et les asservir.

La princesse de l'époque, alors, a tenté d'aller raisonner le roi de doma malgré que son père et le seigneur Yongqi actuel pressentait un piège. Il se trouve que la princesse n'est jamais revenue, et peu de temps après, l'armée de Chuda, composé de monstre et mort-vivant, a attaqué la vallée.

Afin de ce procéder, de nombreux ancêtres et hommes ont dû ce sacrifier afin qu'ils puissent sceller les portes, mais s'enfermant alors ici. Le seigneur Yongqi, lui, disparut sur le champ de bataille avec l'épée de son père. Cela fait deux cent ans depuis qu'ils ce sont isolé.

Certains ont tenté de quitté par la steppe mais aucune nouvelle ne leur fut jamais parvenue en retour.[/font][/size]

[size=4][font=Monotype Corsiva]L'étranger[/font][/size]

[size=4][font=Monotype Corsiva]Il y a dix ans de ça, un étranger serait apparut dans la vallée, annonçant alors que Doma était sous occupation tyrannique mais qu'un jour, le pays sera libérer et que le roi apprendra la vérité.

Cet étranger était un Hyur aux cheveux blond blé comme le seigneur Yongqi. Son nom était Diyon et portait des habits d'hivers lourd usé. Après avoir passé quelque jours au village, il serait parti en direction au château, ensuite à la tour, et aurait ensuite quitté la vallée par le temple et le village des nomades.[/font][/size]

[size=4][font=Monotype Corsiva]Le château[/font][/size]

[size=4][font=Monotype Corsiva]Le château est aujourd'hui habité par le chef actuel du village qui est un Kenku du nom de Puren dont le règne remonte à son ancêtre qui était servant de l'ancien seigneur, ce dernier s'étant donner la mort à la disparition de ses deux héritier.

Le chef Puren a été prévenu de notre venu et Nihao pense que "nos chefs" seront surement conviés à le rencontrer.[/font][/size]




Lerith Il y a 10 mois et 2 jours



Mhara avait été déménagée au petit matin avec le reste des membres de l'équipage restés au camp. L'une des dernières à découvrir, après avoir passé Jiyi Men et ses couloirs remplis de sangs et de cadavres, l'étrange village oubliés il y a 200 ans encore habités par les descendants du drame qu'avaient vécus leurs ancêtres. Ce n'est qu'à l'heure du crépuscule que la miqo'te se réveilla de sa courte journée de repos, enfilant son kimono bleu achetés au village côtier il y a quelques jours, pour rejoindre U'napa, Kyuuji et Floe alors entrain de discuter des nouvelles informations que les habitants on pu nous confier, que ce soit vis à vis des kenkus, du temple du sang du levant et de tout ce que cela impliquait de mystères...

Pourquoi, si il existait un chemin menant aux steppes, les habitants ne l'ont pas prit pour s'enfuir de la poche où ils étaient enfermés, ou plutôt.. Oubliés? Pourquoi les Xaelas semblent s'intéresser à ce temple du levant jusqu'à aller y prier alors que ce n'est clairement pas dans la culture des steppes d'honorer les temples Domiens? Quelle est la vérité sur ce Kenku, "Gü" qui serait devenu une sorte Dieu en terminant le pélerinage jusqu'à ce fameux temple..?

Beaucoup de questions en suspends qui allaient sûrement donner plus d'indices dès lors que l'équipage reprendra sa route. En attendant, il semblerait que les deux vieras se trouvaient en très sale posture.. Encerclés par un ennemi nombreux dont l'épreuve n'avait rien à envier à toutes celles qu'ils avaient dû affronter avant de venir ici: Les enfants! Mhara arriva en renfort, avenante, chaleureuse mais surtout habituée de la présence des enfants après avoir travaillé quelques années dans l'orphelinat qui l'avait élevée. Elle prit la peine de jouer avec eux pour s'assurer que Noah et Meleth puissent avoir le temps de battre en retraite, bien plus à l'aise qu'eux pour cela. Tout en leur demandant si ils ne savaient pas des contes et des légendes sur les différents temples des environs.. Sur l'origine de ce Gü et surtout en leur montrant un dessin au fusain représentant Yone. Peut-être connaissaient ils un homme mûr qui lui ressemble?

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