Liann
Il y a 19 heures et 51 minutes
Le message était arrivé au matin, scellé du cachet du Studium. Une mission mineure, disaient-ils. Une opération de restitution, simple et rapide. De bons choix de mots quand on veut qu’un problème paraisse anodin. Le parchemin sentait encore les embruns, le sel et la cire. Les odeurs du port. Et déjà, quelque chose clochait.
“Une cargaison disparue. Un dossier ancien, discrétion demandée. Rien d’extraordinaire, juste quelques papiers à retrouver.”
Rien d’extraordinaire. Sauf qu’on ne convoque pas une glaneuse agréée pour fouiller des tiroirs.
Et encore moins quand la moitié du dépôt concerné est partie en fumée la veille.
Rapport d'enquête : L'incendie de l'entrepôt, Elissomaï, Archipel de Sharlayan.
Tout a commencé avec une simple lettre adressée à une simple Glaneuse (moi).
Une mission de restitution : fouiller un entrepôt, récupérer tout ce qui fait référence à des instructions qui devaient être données sur place.
Le commanditaire, Chambelartin Lesvoiles, était le directeur logistique de ce grand parc de recherche : l’Elissomaï.
Situé sur une île de l’archipel de Sharlayan, c’est un grand centre en briques rouges, recouvert d’un toit bleu qui lui sert de grande serre chauffante. C’est parsemé de petits ateliers, de laboratoires en accès libre, et probablement plein d’autres laboratoires plus fermés et privés, coincés entre quatre murs. L’un d’entre eux, le Laboratoire de Néthés, semble sortir du lot, dans les papiers qu’on a récupérés. J’y reviendrai.
Ce qu’il faut retenir de mon introduction à ce rapport, c’est que peu de temps après avoir reçu cette lettre, j’ai appris que l’entrepôt en question avait brûlé. Incendié. Chambelartin Lesvoiles en est mort, asphyxié par la fumée après avoir tenté de limiter les dégâts. À partir de là, on n’en savait pas plus, avant de se rendre sur place. J’ai alors demandé à Ivanhault, en connaissance de son projet personnel de créer un bureau d’enquête, de monter une équipe pour venir avec moi. C’était dans les instructions de monsieur Lesvoiles : monter une équipe discrète. Il ne voulait pas que tout s’ébruite et je commençais déjà à comprendre pourquoi.
J’ai posé le Nomade dans l’aérogare de l’Elissomaï, qui donne directement accès à la passerelle qui parcourt tout le toit bleu. On était juste en dessous du verre bleuté, chauffé à même la source, et ça se sentait. Curieusement, les lieux étaient plutôt vides. Personne ne nous a empêchés de débarquer, et personne n’est venu nous accueillir. On a dû se rendre à l’entrepôt nous-mêmes. Heureusement, c’était juste à côté, et l’incendie a rendu l’endroit assez reconnaissable.
Une fois devant, l’accès était barré par des bandeaux, typiques de ceux d’une enquête sharlayanaise, j’imagine : “Enquête en cours, ne pas dépasser”, en bleu sur fond blanc. Nazah a tenté de passer par dessous-dessus, mais j’ai préféré l’en empêcher. J’ai été mandatée en tant que Glaneuse et j’ai une réputation à entretenir, j'imagine. Je crois que c’est Isarmaux qui a ensuite haussé la voix pour interpeller de possibles gardes ? Il a eu raison. Aussitôt, deux gardes ont accouru. Enfin, une, l’autre traînait derrière, moins motivé que sa collègue.
Après avoir fait part de nos motivations, c’est-à-dire une lettre écrite par la victime, l’officier Canelli s’est empressée d’aller chercher son supérieur. L’officier Tristannain, qui ne s’attendait pas à avoir du travail à faire ce soir, nous a tant bien que mal escortés vers la salle de garde, avant de nous y enfermer. Je crois qu’il n’avait vraiment pas envie de bosser.
Au bout de quelques minutes, c’est l’enquêteur en chef, Samuelain Vimaire, qui est arrivé à notre rencontre. Un type un peu sévère, toujours le cigare aux lèvres. On sent qu’il est enquêteur : le moindre regard donne l’impression qu’il vous analyse. Il nous a expliqué sa situation après que l’on a expliqué la nôtre. En manque de bras, et nous faisant confiance, il a accepté de nous laisser l’aider. En gros, il n’a aucune idée de ce qu’il s’est passé, si ce n’est que c’est un incendie criminel et qu’il y a anguille sous roche. Mais d’ici demain matin (au moment de notre visite) l’enquête serait bouclée et il ne pourrait rien faire de plus.
Alors, on a enquêté.
Notre but : trouver ce qu’on devait chercher. Et à notre disposition : un entrepôt bien trop gros pour notre groupe, le bureau de Chambelartin, et la morgue. Nous-mêmes, nous passions la nuit dans la salle de garde pour faire sens de nos trouvailles. Je vais diviser notre enquête en trois lieux et résumerai avec la conclusion de monsieur Samuelain. Voici le plan des lieux (la morgue n’y figure pas).

La morgue : Je vais écrire rapidement ce passage, pour faire simple. Monsieur Isarmaux a analysé le corps de Chambelartin qui s’y trouvait. Il est en effet mort à cause de l’incendie, asphyxié par la fumée. Les doigts brûlés, les poumons noircis : il a tenté de sauver des archives qui étaient clairement ciblées par les flammes. Il n’y avait rien de particulier à voir. Je crois qu’il n’était même pas ciblé lui-même. C’est uniquement sa volonté de gérer l’incendie qui a eu raison de lui, car il avait tout le temps de sortir quand les flammes ont commencé à prendre. En fouillant ses affaires, on a retrouvé des documents : une liste d’archives conservées, d’après les écrits, dans des sections de A à E. Le directeur cherchait donc vraiment les archives lui aussi et avait demandé une aide extérieure. Il enquêtait (je pense que ce détail est important).
Le bureau de Chambelartin : On a aussi fouillé le bureau, donc. Quila a forcé des tiroirs, Isarmaux a caressé des reliefs secrets, et Nazah a soulevé des tapis. On y a trouvé le reste de la liste des archives. Finalement, on avait une liste complète de ce qu’il y avait à retrouver. Ça, et quelques documents qui prouvent une fois de plus qu’il commençait lui-même à chercher des réponses. Il a noté la présence d’un faux bon de chargement et sa lettre originale, qui m’était destinée, était différente. Elle y mentionnait plus de détails.
L’entrepôt incendié : Wendy avait eu la bonne idée de prendre les plans de l’entrepôt. Grâce à elle, on a pu noter clairement nos observations. Pour commencer, on devait faire sens de la classification des archives. Chaque rayon était noté de “A” à… juste après “T” puis découpé de A à E. En fait, c’était noté des vingt premières lettres de l’alphabet sharlayanai, puis redécoupé. Ensuite, on a observé les dégâts. Les rayons étaient presque tous brûlés, avec plusieurs points de départ incendiaire qui prouvent l’aspect criminel. Finalement, la carte ressemblait à ça :

A noter que le rayon "C" est en réalité un O pour "Théta" mais l'incendie l'avait modifié. On y a passé la nuit. De café en café, d’allers-retours en allers-retours, on a ramené un à un chaque document, les cochant l’un après l’autre sur la liste. Ce n’est que vers quatre ou cinq heures que l’on avait enfin la liste entière pour faire sens de tout ça.
Si vous êtes curieux de deviner ce qu'il s'est passé, ne lisez pas la suite, car elle paraphrase le résumé de monsieur Samuelain. Posez-vous juste cette question : Que cherchait Chambelartin, d'après vous ?
Capitaine Forgrenn.
[Les documents sont accessibles ici : https://tinyurl.com/yjusaepm ]
Résumé de l'affaire, par Samuelain Vimaire.
Spoiler : cliquez pour afficherLa vérité, c’est que tout s’est joué sur une poignée de minutes et une lettre envoyée trop tard.
Chambelartin et le professeur Ildarénain avaient les mains liées : les rapports du Comité 0 affolaient le Studium, et l’autorisation du projet allait leur glisser entre les doigts. Ils devaient absolument tester le calibrage avant la fin de la lune, quoi qu’il en coûte. Chambelartin l’a écrit noir sur blanc :
Peu importe les protocoles : il faut des résultats mesurables.
Le plan était simple : transférer 0-42 sur le C-315 Théogonies, un navire plus neuf, plus sûr, et surtout officiellement prévu comme remplaçant du Coryphée. S’ils perdaient du temps, l’autorisation tombait.
Sauf que Myrrah, la capitaine du C-315, a jeté un pavé dans la mare : elle a refusé net. La cargaison vibrait trop, émettait une lueur mauvaise. “Je ne l’embarquerai pas”, avait-elle dit.
À partir de là, tout a dérapé.
Le C-315 refusé, la tempête approchant, les autorisations expiraient à vue d’œil. Le Comité exigeait des résultats, pas des états d’âme. Alors dans le port, face à la mer grise et aux minutes qui s’échappaient comme du sable entre les doigts, Chambelartin a choisi la seule option encore debout : recharger 0-42 sur son navire d’origine, le C-314 Coryphée.
Un navire qui, sur le papier, avait déjà été remplacé.
Un navire qui n’aurait jamais dû encore porter un scellé Θ.
Mais dans l’urgence, avec l’autorisation en train de mourir, il restait le dernier fusible.
Entre perdre des mois de travail, ou risquer un appareillage nocturne hors protocole, Chambelartin a choisi. On sait comment ça s’est terminé.
La duplication d’autorisation dans les registres, le départ dans la brume, la seconde silhouette qui suit comme un mauvais rêve, et enfin le Coryphée qui disparaît avec Θ-42, avalé par la nuit.
Au final, c’est simple :
Le C-314 a appareillé parce qu’il n’y avait plus personne d’assez fou pour prendre sa place.
Et ceux qui ont voulu forcer la main au destin l’ont payé.
Une dernière question se pose, non ? C’est quoi, ce foutu projet ?
Nous voila désormais avec une affaire encore plus vaste sur les bras …
Spoiler : cliquez pour afficherHRP : ces documents ont été mis à la disposition de l'Escale, dans une volonté de laisser les intéressés participer à la "campagne", qui sera avant tout une enquête. Il n'y a pas encore de suite directe prévue. Les documents sont disponibles en RP, une réunion devrait être organisée en pour se réunir, mais en attendant, il est de votre initiative, si le projet vous intéresse, de vous mettre à jour et d'aller questionner ou observer des gens et des bidules ! Aussi, et détail important pour les futurs participants, je ne peux pas gérer 20 joueurs d'un coup sur une campagne, surtout ma première, donc pour mon confort, je pense limiter à une "équipe complète" (donc 7+moi), soyez sûrs d'être intéressé par les enquêtes. Imaginez un jdr Cthulhu, plus qu'un D&D.
[quote]Liann
[center][img]https://i.imgur.com/IDHeTWr.png[/img][/center]
[center][i]Le message était arrivé au matin, scellé du cachet du Studium. Une mission mineure, disaient-ils. Une opération de restitution, simple et rapide. De bons choix de mots quand on veut qu’un problème paraisse anodin. Le parchemin sentait encore les embruns, le sel et la cire. Les odeurs du port. Et déjà, quelque chose clochait.[/i][/center]
[center][i][i]“Une cargaison disparue. Un dossier ancien, discrétion demandée. Rien d’extraordinaire, juste quelques papiers à retrouver.”[/i][/i][/center]
[center][i][i]Rien d’extraordinaire. Sauf qu’on ne convoque pas une glaneuse agréée pour fouiller des tiroirs.
Et encore moins quand la moitié du dépôt concerné est partie en fumée la veille.[/i][/i][/center]
[quote][b]Rapport d'enquête : L'incendie de l'entrepôt, Elissomaï, Archipel de Sharlayan.
[/b]
Tout a commencé avec une simple lettre adressée à une simple Glaneuse (moi).
Une mission de restitution : fouiller un entrepôt, récupérer tout ce qui fait référence à des instructions qui devaient être données sur place.
Le commanditaire, [b]Chambelartin Lesvoiles[/b], était le directeur logistique de ce grand parc de recherche : l’[b]Elissomaï[/b].
Situé sur une île de l’[b]archipel de Sharlayan[/b], c’est un grand centre en briques rouges, recouvert d’un toit bleu qui lui sert de grande serre chauffante. C’est parsemé de petits ateliers, de laboratoires en accès libre, et probablement plein d’autres laboratoires plus fermés et privés, coincés entre quatre murs. L’un d’entre eux, le [b]Laboratoire de Néthés[/b], semble sortir du lot, dans les papiers qu’on a récupérés. J’y reviendrai.
Ce qu’il faut retenir de mon introduction à ce rapport, c’est que peu de temps après avoir reçu cette lettre, j’ai appris que l’entrepôt en question avait brûlé. Incendié. [b]Chambelartin Lesvoiles[/b] en est [b]mort[/b], asphyxié par la fumée après avoir tenté de limiter les dégâts. À partir de là, on n’en savait pas plus, avant de se rendre sur place. J’ai alors demandé à Ivanhault, en connaissance de son projet personnel de créer un bureau d’enquête, de monter une équipe pour venir avec moi. C’était dans les instructions de monsieur Lesvoiles : monter une équipe [b]discrète[/b]. Il ne voulait pas que tout s’ébruite et je commençais déjà à comprendre pourquoi.
J’ai posé le Nomade dans l’aérogare de l’[b]Elissomaï[/b], qui donne directement accès à la passerelle qui parcourt tout le toit bleu. On était juste en dessous du verre bleuté, chauffé à même la source, et ça se sentait. Curieusement, les lieux étaient plutôt vides. Personne ne nous a empêchés de débarquer, et personne n’est venu nous accueillir. On a dû se rendre à l’entrepôt nous-mêmes. Heureusement, c’était juste à côté, et l’incendie a rendu l’endroit assez reconnaissable.
Une fois devant, l’accès était barré par des bandeaux, typiques de ceux d’une enquête sharlayanaise, j’imagine : “Enquête en cours, ne pas dépasser”, en bleu sur fond blanc. Nazah a tenté de passer par dessous-dessus, mais j’ai préféré l’en empêcher. J’ai été mandatée en tant que Glaneuse et j’ai une réputation à entretenir, j'imagine. Je crois que c’est Isarmaux qui a ensuite haussé la voix pour interpeller de possibles gardes ? Il a eu raison. Aussitôt, deux gardes ont accouru. Enfin, une, l’autre traînait derrière, moins motivé que sa collègue.
Après avoir fait part de nos motivations, c’est-à-dire une lettre écrite par la victime, l’[b]officier Canelli[/b] s’est empressée d’aller chercher son supérieur. L’[b]officier Tristannain[/b], qui ne s’attendait pas à avoir du travail à faire ce soir, nous a tant bien que mal escortés vers la salle de garde, avant de nous y enfermer. Je crois qu’il n’avait vraiment pas envie de bosser.
Au bout de quelques minutes, c’est l’[b]enquêteur en chef, Samuelain Vimaire[/b], qui est arrivé à notre rencontre. Un type un peu sévère, toujours le cigare aux lèvres. On sent qu’il est enquêteur : le moindre regard donne l’impression qu’il vous analyse. Il nous a expliqué sa situation après que l’on a expliqué la nôtre. En manque de bras, et nous faisant confiance, il a accepté de nous laisser l’aider. En gros, il n’a aucune idée de ce qu’il s’est passé, si ce n’est que c’est un [b]incendie criminel[/b] et qu’il y a anguille sous roche. Mais d’ici demain matin (au moment de notre visite) l’enquête serait bouclée et il ne pourrait rien faire de plus.
Alors, on a enquêté.
[b]Notre but :[/b] trouver ce qu’on devait chercher. Et à notre disposition : [b]un entrepôt[/b] bien trop gros pour notre groupe, le [b]bureau de Chambelartin[/b], et [b]la morgue[/b]. Nous-mêmes, nous passions la nuit dans [b]la salle de garde[/b] pour faire sens de nos trouvailles. Je vais diviser notre enquête en trois lieux et résumerai avec la conclusion de monsieur Samuelain. Voici le plan des lieux (la morgue n’y figure pas).
[img]https://i.imgur.com/RnvShCx.png[/img]
[b]La morgue :[/b] Je vais écrire rapidement ce passage, pour faire simple. Monsieur Isarmaux a analysé le corps de [b]Chambelartin [/b]qui s’y trouvait. Il est en effet mort à cause de l’incendie, [b]asphyxié [/b]par la fumée. Les doigts brûlés, les poumons noircis : il a tenté de [b]sauver des archives[/b] qui étaient clairement [b]ciblées par les flammes[/b]. Il n’y avait rien de particulier à voir. Je crois qu’il n’était même pas ciblé lui-même. C’est uniquement sa volonté de gérer l’incendie qui a eu raison de lui, car il avait tout le temps de sortir quand les flammes ont commencé à prendre. En fouillant ses affaires, on a retrouvé des documents : une liste d’archives conservées, d’après les écrits, dans des sections de A à E. Le directeur cherchait donc vraiment les archives lui aussi et avait demandé une aide extérieure. [b]Il enquêtait[/b] (je pense que ce détail est important).
[b]Le bureau de Chambelartin :[/b] On a aussi fouillé le bureau, donc. Quila a forcé des tiroirs, Isarmaux a caressé des reliefs secrets, et Nazah a soulevé des tapis. On y a trouvé le reste de la liste des archives. Finalement, on avait une liste complète de ce qu’il y avait à retrouver. Ça, et quelques documents qui prouvent une fois de plus qu’il commençait lui-même à chercher des réponses. Il a noté la présence d’un faux bon de chargement et sa lettre originale, qui m’était destinée, était différente. Elle y mentionnait plus de détails.
[b]L’entrepôt incendié :[/b] Wendy avait eu la bonne idée de prendre les plans de l’entrepôt. Grâce à elle, on a pu noter clairement nos observations. Pour commencer, on devait faire sens de la classification des archives. Chaque rayon était noté de “A” à… juste après “T” puis découpé de A à E. En fait, c’était noté des vingt premières lettres de l’alphabet sharlayanai, puis redécoupé. Ensuite, on a observé les dégâts. Les rayons étaient presque tous brûlés, avec plusieurs points de départ incendiaire qui prouvent l’aspect criminel. Finalement, la carte ressemblait à ça :
[img]https://i.imgur.com/QxmjMNj.png[/img]
A noter que le rayon "C" est en réalité un O pour "Théta" mais l'incendie l'avait modifié. On y a passé la nuit. De café en café, d’allers-retours en allers-retours, on a ramené un à un chaque document, les cochant l’un après l’autre sur la liste. Ce n’est que vers quatre ou cinq heures que l’on avait enfin la liste entière pour faire sens de tout ça.
Si vous êtes curieux de deviner ce qu'il s'est passé, ne lisez pas la suite, car elle paraphrase le résumé de monsieur Samuelain. Posez-vous juste cette question : [b]Que cherchait Chambelartin, d'après vous ?[/b]
[right]Capitaine Forgrenn.[/right]
[/quote]
[right][/right]
[Les documents sont accessibles ici : https://tinyurl.com/yjusaepm ]
[quote][b]Résumé de l'affaire, par Samuelain Vimaire.[/b]
[spoiler]La vérité, c’est que tout s’est joué sur une poignée de minutes et une lettre envoyée trop tard.
Chambelartin et le professeur Ildarénain avaient les mains liées : les rapports du Comité 0 affolaient le Studium, et l’autorisation du projet allait leur glisser entre les doigts. Ils devaient absolument tester le calibrage avant la fin de la lune, quoi qu’il en coûte. Chambelartin l’a écrit noir sur blanc :
Peu importe les protocoles : il faut des résultats mesurables.
Le plan était simple : transférer 0-42 sur le C-315 Théogonies, un navire plus neuf, plus sûr, et surtout officiellement prévu comme remplaçant du Coryphée. S’ils perdaient du temps, l’autorisation tombait.
Sauf que Myrrah, la capitaine du C-315, a jeté un pavé dans la mare : elle a refusé net. La cargaison vibrait trop, émettait une lueur mauvaise. “Je ne l’embarquerai pas”, avait-elle dit.
À partir de là, tout a dérapé.
Le C-315 refusé, la tempête approchant, les autorisations expiraient à vue d’œil. Le Comité exigeait des résultats, pas des états d’âme. Alors dans le port, face à la mer grise et aux minutes qui s’échappaient comme du sable entre les doigts, Chambelartin a choisi la seule option encore debout : recharger 0-42 sur son navire d’origine, le C-314 Coryphée.
Un navire qui, sur le papier, avait déjà été remplacé.
Un navire qui n’aurait jamais dû encore porter un scellé Θ.
Mais dans l’urgence, avec l’autorisation en train de mourir, il restait le dernier fusible.
Entre perdre des mois de travail, ou risquer un appareillage nocturne hors protocole, Chambelartin a choisi. On sait comment ça s’est terminé.
La duplication d’autorisation dans les registres, le départ dans la brume, la seconde silhouette qui suit comme un mauvais rêve, et enfin le Coryphée qui disparaît avec Θ-42, avalé par la nuit.
Au final, c’est simple :
Le C-314 a appareillé parce qu’il n’y avait plus personne d’assez fou pour prendre sa place.
Et ceux qui ont voulu forcer la main au destin l’ont payé.
Une dernière question se pose, non ? C’est quoi, ce foutu projet ?
Nous voila désormais avec une affaire encore plus vaste sur les bras …[/spoiler][/quote]
[spoiler][b]HRP :[/b] ces documents ont été mis à la disposition de l'Escale, dans une volonté de laisser les intéressés participer à la "campagne", qui sera avant tout une enquête. Il n'y a pas encore de suite directe prévue. Les documents sont disponibles en RP, une réunion devrait être organisée en pour se réunir, mais en attendant, il est de votre initiative, si le projet vous intéresse, de vous mettre à jour et d'aller questionner ou observer des gens et des bidules ! Aussi, et détail important pour les futurs participants, je ne peux pas gérer 20 joueurs d'un coup sur une campagne, surtout ma première, donc pour mon confort, je pense limiter à une "équipe complète" (donc 7+moi), soyez sûrs d'être intéressé par les enquêtes. Imaginez un jdr Cthulhu, plus qu'un D&D.[/spoiler][/quote]
Liann
Il y a 19 heures et 11 minutes
Pour les intéressés, j'ai sept permis à distribuer. Malheureusement, l'accès a l'Elissomaï est encore plus compliqué depuis qu'un aéronef s'y soit posé le lendemain d'un incendie criminel. Maintenant que l'enquête est officiellement lancée, il est obligatoire de posséder ces petits documents pour venir y enquêter.
A noter que les archives retrouvées sur place sont conservées à l'Escale, Ivanhault les y a déposé. Vous n'aurez pas besoin de ces permis pour les consulter.
[quote]Liann
[quote]Pour les intéressés, j'ai sept permis à distribuer. Malheureusement, l'accès a l'Elissomaï est encore plus compliqué depuis qu'un aéronef s'y soit posé le lendemain d'un incendie criminel. Maintenant que l'enquête est officiellement lancée, il est obligatoire de posséder ces petits documents pour venir y enquêter.
[img=600x389]https://i.imgur.com/pBmIojU.png[/img]
A noter que les archives retrouvées sur place sont conservées à l'Escale, Ivanhault les y a déposé. Vous n'aurez pas besoin de ces permis pour les consulter.[/quote][/quote]
J'aimerai continuer l'enquête ! Elle ma intriguée !
[quote]Quila Haamir
J'aimerai continuer l'enquête ! Elle ma intriguée ![/quote]