Lettre de démission - Lettre ouverte
Lyapaggy
Il y a 2 mois et 2 semaines
Proche du tableau de communication de la compagnon, l'on pouvoir voir trainer une lettre ainsi qu'un mémoquartz, une perle mais aussi divers manuscrit et notes écritent d'une écriture similaire à celle de la lettre ; Une écriture un peu petite, maladroite mais lisible bien qu'il fallait parfois un peu plisser des yeux.
Les manuscrits rester à côté de cette lettre sont alors :
- Les notes de recherche sur le chant du Trium
- Des manuscrits sur divers sort et le fonctionnement de la magie Nymienne.
- Les notes de recherches incomplète sur le Reumacathore.
- Une note avec l'adresse du frère pour le journal du médecin Alexandrien.
Il y a de cela huit ans, je me trouvais sur la plage quand une Roegadyne du clan de la mer m’interpella et m’amena dans un petit lieu appelé L’escale, une petite bâtisse qui se trouve sur la rue montante de Brumée et occupe l’emplacement 13.
J’y ai rencontré un équipage dans cette bâtisse, celui de l’Eternal, et sans trop m’en rendre compte, moi qui étais particulièrement timide à l’époque, je m’y suis intégrée et je suis devenue une amie proche d’une Miqo’te lunaire du nom de Tajih Aliapoh.
C’était encore le tout début de mon voyage. Ma sœur jumelle avait décidé de rester à Gridania pour rejoindre les Deux-Vipères, et moi, je poursuivais ma route, un peu triste de ne plus avoir mon compagnon de voyage, mais en même temps contente d’avoir trouvé de nouveaux compagnons, jusqu’au jour où quelques dissensions ont poussé le capitaine Ako à lever l’ancre en direction du Nouveau Monde.
J’aimais beaucoup l’équipage ; j’avais découvert la nature du navire que l’on comprenait encore à peine. Nous avions rencontré beaucoup de personnes : le clan Lombtal allié aux Rahz, la mère de notre capitaine, nos médecins de bord aux techniques de "diplomatie" bien à eux, ma collègue chroniqueuse qui possédait un cristal d’érudit, mon premier petit ami qui a disparu en me laissant un cristal de mage noir…
Oh, beaucoup d’histoires, mais je ne voulais pas suivre l’Eternal. Je pensais alors qu’il y avait encore beaucoup trop à découvrir en Éorzéa pour aller commencer à explorer d’autres terres, et dans un sens, je considère toujours que c’est vrai. J’ai donc quitté l’équipage et vagabondé ici et là pour découvrir de nouveaux horizons, jusqu’à ce que je rencontre mon mari chez des pirates des cieux et que, plus tard, je rejoigne de nouveau l’Eternal, qui avait alors changé de mains.
Ainsi, le temps passa de nouveau. J’étais moins introvertie qu’avant ; j’ai découvert des origines nymiennes venant de mon père ainsi qu’un legs familial en Myriam, ma fée, et me voilà, apprentie stratège, apprentie mage nymienne, toujours à la recherche des secrets de l’histoire et de la découverte du fonctionnement du monde, parce que c’est ce que je suis : une éternelle curieuse insatisfaite.
Toutes les explorations, découvertes, nouveaux lieux et expériences m’ont toujours plu, bien que cela m’amenait à toujours en vouloir plus, en savoir plus. L’impossible n’existe que si on décide que quelque chose l’est, alors pourquoi s’arrêter ?
Je n’en donne peut-être pas l’impression, mais beaucoup de choses me font peur. Je doute de beaucoup de choses. Et peut-être que certains d’entre vous remettraient en doute ce que je suis en train d’écrire ici, mais la réalité, c’est que la majorité du temps, je me suis habituée à afficher une façade de confiance en moi et de sang-froid. Je me suis toujours dit que si je la laissais s’effondrer, si je montrais mes craintes, mon manque de confiance en mes choix, alors personne ne le ferait. Et puis, je me disais aussi que si je me montrais stoïque, cela pourrait rassurer les gens autour de moi, à défaut d’être rassurée moi-même.
Mais aujourd’hui, ce n’est plus possible. Ce dôme qui est apparu… Si encore cela n’avait duré qu’une semaine pour tout le monde, j’aurais eu, au pire, très peur pour chacun et pour mon frère. Mais là… je me rends compte à quel point les événements ont été terribles, et je me rends compte que j’aurais pu être dans ce train, dans l’espoir de rendre visite à mon grand frère, sans me douter de rien.
J’aurais pu me retrouver éloignée de ma famille pendant si longtemps, de mes filles, de mon mari, et au final, j’aurais vécu tout ce temps éloigné d’eux et je pourrais en vivre encore moins à leurs côtés, car je serais trop âgée pour profiter pleinement de chaque instant. Et ça me fait peur… ça me fait peur, parce que si c’est arrivé une fois, alors des choses du genre pourraient très bien arriver encore. J’en prends encore plus conscience maintenant que j’ai pu retrouver mon grand frère, bien qu’il semble vivre une idylle.
Et je ne veux pas que mes filles se retrouvent à demander « Où est maman ? » et que mon tendre se retrouve seul. Je ne veux pas risquer de tout perdre, d’autant plus que ce n’est même pas la première fois que l’Eternal – et la compagnie maintenant – se retrouve mêlée à des problèmes temporels, sans parler des moments où j’ai failli perdre la vie durant nos expéditions.
Cela me fend le cœur, et c’est avec grande peine que j’écris ceci, mais je crains qu’il soit temps pour moi de me ranger, de vivre avec ma famille, de déménager à Sharlayan. Peut-être qu’ainsi, j’arriverai à faire suffisamment de découvertes pour être à mon tour preuse et découvrir cette fameuse salle sous la statue de Thaliak, la chambre de la Voie inexplorée, réservée seulement aux nouveaux preux.
Je laisserai pour vous toutes les recherches que j’ai menées sur le chant, ainsi que mes manuscrits sur la magie nymienne, pour peu que quelqu’un veuille en savoir plus ou commencer à étudier cette magie. Je m’excuse d’avance, cela risque d’être loin d’être complet et digne des érudits d’antan, mais ce sera toujours une introduction possible afin de s’initier à certains sorts signature.
Il y aussi le journal du médecin Alexandrien qui est rester à Solution neuf, pour ceux qui voudraient le récupérer ou le lire. N'oubliez pas qu'il est fragile... Il se trouve chez mon frère.
Je laisserai aussi mes écrits sur le Reumacathore, que je vais continuer de tenter de finaliser, du moins quand j’aurai terminé ma thèse à ce sujet, que je dois présenter à Sharlayan.
Puisez-vous continuer vos aventures le plus longtemps possible.
Vers l’infini, et on verra.
Les manuscrits rester à côté de cette lettre sont alors :
- Les notes de recherche sur le chant du Trium
- Des manuscrits sur divers sort et le fonctionnement de la magie Nymienne.
- Les notes de recherches incomplète sur le Reumacathore.
- Une note avec l'adresse du frère pour le journal du médecin Alexandrien.
Mahruvvet
Il y a 2 mois et 2 semaines
Erudite Nasha,
Je ne suis pas l'âme avec qui tu as le plus voyager, mais je tenais néanmoins à te remercier pour le temps que tu as passé avec nous et le travail que tu as réalisé à nos côtés. L'honnêteté imposé à mes paroles de te le dire : je ne comprends guère ce que tu fais, l'arcanisme et plus encore, la magie nymienne dépassent largement l'étendue pourtant conséquente de mes belles connaissances.
La Compagnie brille généralement par sa grande compétence à parler fort mal des ressentis et émotions. Nos compagnons risqueraient d'exploser s'ils osaient émettre un malheureux "J'ai eu peur.", un petit "Je suis triste.". Mais sache que tu n'es pas la seule à avoir été blessée, apeurée par les tristes évènements que nous avons connu autour de Néo-Alexandrie. Terreur et désespoir ont été des compagnons pour certains d'entre nous, et nul ne jugera ta volonté de retourner à terre après tout cela. En tout cas, la glorieuse Mahruvvet ne le fera guère.
J'ai récupéré les documents que tu as laissé, et Nazah a accepté de se rendre chez ton frère pour prendre le carnet. Peux-tu lui dire de ne pas prendre peur lorsqu'une gigantesque (et fort jolie) hrotghar viendra cogner à sa porte, je te prie ? Le tout est rangé comme il se doit. N'aie crainte, nous ferons un magnifique et respectueux usage de ton œuvre.
J'espère que ta nouvelle vie à Sharlayan fera chanter ton âme de joie et que tu atteindras tes beaux objectifs aux côtés de tes filles et ton compagnon.
Que les Sœurs soient à jamais douces dans l'avancée de tes affaires.
PS : merci pour tes leçons sur l'usage de l'éther.