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Un seul être vous manque et le monde semble dépeuplé. Qu’en est-il de plusieurs ? De cela, l’histoire ne le dit jamais. L’existence semble toujours un capharnaüm inconstant de silhouettes qui se relaient au fil du temps. Au creux d’une dune, il y a la mère et les sœurs. L’une en larme, les autres éventrées. Au détour d’un chemin, il y a l’histrion et la comédienne. L’un l’arme au poing, l’autre trépassée. Dans un ventricule du cœur, le pulsatile désir de se disloquer, s’étoiler pour enfin s’amarrer dans l’amer. Ne plus être qu’une écume blanchissant la verte vague, se répandre et s’éparpiller pour mieux s’oublier…
Les volutes affleurent la surface en rubans ondulants, inondent ses sens, apaisent son corps et embrument son esprit. Lorsque nulle silhouette ne s’agite dans son dos ou contre sa peau, des ectoplasmes semblent lui rendre visite en trop grand nombre. Il y a toujours cette hantise d’en reconnaître un plus familier que les autres, de même que ceux qui pourraient échouer dans leur quête d’immortalité. D’immoralité ?
Ils lui apparaissent pourtant moins bruyants que le silence nocturne et pesant de l’auberge, lorsque se raréfient les aventuriers égarés. Ceux-là, bien souvent, ne les comprend-elle pas. Ceux qui postulent pour les escapades dans l’ignorance des secrets qu’elle s’est efforcée d’analyser et de décortiquer jusque-là. Est-ce ainsi que le monde doit fonctionner ? Aventures et superficialité. Ne jamais creuser l’indicible. Que voilà l’affable facilité !
Certains la jugeraient probablement abrupte avec l’esprit fermé. Ha ?
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[Continuer à n’être encore et toujours que ce que les autres aiment à voir.
Offrir la lumière, se dissimuler parmi les ombres.
Charmante et douce innocence des âges tendres et naïfs…
Nuances, masques et reflets.]
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Les questions d’un entretien inopiné lui reviennent d’ailleurs en mémoire. Ineptes, tout comme les réponses formulées. Pas les bonnes demandes, guère les bonnes réactions. Les instants mal choisis sont quantifiables à souhait, et elle s’est toujours efforcée de fuir quand ils étaient trop nombreux. Se soustraire même de ces réunions avec trop de paires d’yeux.
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[L'échappée belle d’une présence accidentelle lorsque les mots justes se battent en duel.]
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Les rideaux de cils se baisseraient volontiers pour entraîner avec eux les chapes de plomb que sont ses paupières lourdes et gonflées, mais des cauchemars toujours plus réalistes reviendront vite la hanter. Ses pensées se tournent alors vers ces terres lointaines dont ses seules connaissances appartiennent aux danses tribales d’une Hrothgar qu’elle apprécie.
Interpeller à nouveau. Toujours et encore solliciter, tissant ce lien réversible à travers les courants éthériques d’où s’échappe un filet de voix incertain pour accrocher celle de l’autre. Pester encore, lorsque, restée à quai, l’inquiétude et l’impuissance gagnent du terrain. Riposter une fois de plus par la plume à travers des missives jamais envoyées, tout juste brûlées. Guère de témoins gênants pour ces atroces crimes, vous en conviendrez.
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["Et qu’est-ce que ce sera pour vous, ma p’tite dame ? — Un cœur de pierre, s’il vous plaît."]
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[quote]V arimbeh Tohka
[right][color=#001640][i][url=https://www.youtube.com/watch?v=XZ87wZfy5i4]Ambiance musicale : God Body Disconnect - Dreams to Be Buried In [FULL ALBUM] | Cryo Chamber[/url][/i][/color][/right]
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[color=#00205B]Un seul être vous manque et le monde semble dépeuplé. Qu’en est-il de plusieurs ? De cela, l’histoire ne le dit jamais. L’existence semble toujours un capharnaüm inconstant de silhouettes qui se relaient au fil du temps. Au creux d’une dune, il y a la mère et les sœurs. L’une en larme, les autres éventrées. Au détour d’un chemin, il y a l’histrion et la comédienne. L’un l’arme au poing, l’autre trépassée. Dans un ventricule du cœur, le pulsatile désir de se disloquer, s’étoiler pour enfin s’amarrer dans l’amer. Ne plus être qu’une écume blanchissant la verte vague, se répandre et s’éparpiller pour mieux s’oublier…
Les volutes affleurent la surface en rubans ondulants, inondent ses sens, apaisent son corps et embrument son esprit. Lorsque nulle silhouette ne s’agite dans son dos ou contre sa peau, des ectoplasmes semblent lui rendre visite en trop grand nombre. Il y a toujours cette hantise d’en reconnaître un plus familier que les autres, de même que ceux qui pourraient échouer dans leur quête d’immortalité. D’immoralité ?
Ils lui apparaissent pourtant moins bruyants que le silence nocturne et pesant de l’auberge, lorsque se raréfient les aventuriers égarés. Ceux-là, bien souvent, ne les comprend-elle pas. Ceux qui postulent pour les escapades dans l’ignorance des secrets qu’elle s’est efforcée d’analyser et de décortiquer jusque-là. Est-ce ainsi que le monde doit fonctionner ? Aventures et superficialité. Ne jamais creuser l’indicible. Que voilà l’affable facilité !
Certains la jugeraient probablement abrupte avec l’esprit fermé. Ha ?[/color]
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[center][color=#001233][i][Continuer à n’être encore et toujours que ce que les autres aiment à voir.
Offrir la lumière, se dissimuler parmi les ombres.
Charmante et douce innocence des âges tendres et naïfs…
Nuances, masques et reflets.][/i][/color][/center]
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[color=#00205b]Les questions d’un entretien inopiné lui reviennent d’ailleurs en mémoire. Ineptes, tout comme les réponses formulées. Pas les bonnes demandes, guère les bonnes réactions. Les instants mal choisis sont quantifiables à souhait, et elle s’est toujours efforcée de fuir quand ils étaient trop nombreux. Se soustraire même de ces réunions avec trop de paires d’yeux.[/color]
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[center][color=#001233][i][L'échappée belle d’une présence accidentelle lorsque les mots justes se battent en duel.][/i][/color][/center]
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[color=#00205B]Les rideaux de cils se baisseraient volontiers pour entraîner avec eux les chapes de plomb que sont ses paupières lourdes et gonflées, mais des cauchemars toujours plus réalistes reviendront vite la hanter. Ses pensées se tournent alors vers ces terres lointaines dont ses seules connaissances appartiennent aux danses tribales d’une Hrothgar qu’elle apprécie.
Interpeller à nouveau. Toujours et encore solliciter, tissant ce lien réversible à travers les courants éthériques d’où s’échappe un filet de voix incertain pour accrocher celle de l’autre. Pester encore, lorsque, restée à quai, l’inquiétude et l’impuissance gagnent du terrain. Riposter une fois de plus par la plume à travers des missives jamais envoyées, tout juste brûlées. Guère de témoins gênants pour ces atroces crimes, vous en conviendrez.[/color]
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[center][color=#001233][i]["Et qu’est-ce que ce sera pour vous, ma p’tite dame ? — Un cœur de pierre, s’il vous plaît."][/i][/color][/center]
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