Comme un echo de charivari [ Carnet de voyage ]
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Comme un echo de charivari [ Carnet de voyage ]
Odal Lockwell
Il y a 2 mois et 1 semaine
Un nouveau départ avec le strict minima pour un être n'ayant connu que de la vie l'anonymat.
En quittant l’aéronef en compagnie d'une femme qui n'avait rien d'une nymphe.
Le voila squattant à l'escale contre menue service durant un temps.
Plus aucune trace de poussière, le ménage semble bien plus dans ses cordes que le jardinage.
Mais au petit matin du second jour, l'ombre de sa personne n'était plus présente dans l'établissement.
Une simple lettre trônait sur le comptoir justifiant probablement son évanouissement.
[ Note de l'auteur en bas du carnet : C'est encore limite... Vous l'aurez compris en ayant ce carnet dans les mains, je ne suis pas un poète, mais vous trouverez dans ses pages les histoires de mes voyages]
Odal Lockwell
Il y a 2 mois et 3 jours
Me, voilà déambulant dans le dit quartier pauvre d'Isghard. Une région ou même l'épais manteau que je porte ne suffit pas, le froid transperce cette armure de laine mordant ma peau, cela me tiendrait au moins en éveil la nuit fut courte après cette tasse de thé et ses fantômes.
Je n'attire que peu les regards, il faut dire que ma tenue ne contraste en rien avec le côté déshérité du quartier, mon regard scrute chaque bout de mur, chaque poutre apparente, et même certains tonneaux ou charrette oublier dehors, j'espérais déceler des marquages spécifiques à certains milieux après dans ce domaine la seule différence était le sigil et sa signification.
Je m'attarde à certains endroit, posant des questions sur certains sujet cherchant tel une aragne à tisser l'ensemble d'une toile et quand on cherche l'ont trouve on me propose rapidement un moyen de m'évader à bon prix, je joue la joue candide questionnant le revendeur sur les effets possible prétextant que je n'était pas accoutumé à ce genre de produit, un demi-mensonge, car j'en eu consommer à une époque.
Je me retrouvais rapidement à avoir entre les mains le fameux produit, faussant compagnie à mon vendeur, j'humais le produit un moment. Et je réalisai que j'allais avoir besoin d'aide aux sujets de cette affaire, mais qui ? L'inquisitrice et la Mi'quote de la dernière fois ? Le sanctuaire ? Avant tout il va me falloir plus de preuve.
Je n'attire que peu les regards, il faut dire que ma tenue ne contraste en rien avec le côté déshérité du quartier, mon regard scrute chaque bout de mur, chaque poutre apparente, et même certains tonneaux ou charrette oublier dehors, j'espérais déceler des marquages spécifiques à certains milieux après dans ce domaine la seule différence était le sigil et sa signification.
Je m'attarde à certains endroit, posant des questions sur certains sujet cherchant tel une aragne à tisser l'ensemble d'une toile et quand on cherche l'ont trouve on me propose rapidement un moyen de m'évader à bon prix, je joue la joue candide questionnant le revendeur sur les effets possible prétextant que je n'était pas accoutumé à ce genre de produit, un demi-mensonge, car j'en eu consommer à une époque.
Je me retrouvais rapidement à avoir entre les mains le fameux produit, faussant compagnie à mon vendeur, j'humais le produit un moment. Et je réalisai que j'allais avoir besoin d'aide aux sujets de cette affaire, mais qui ? L'inquisitrice et la Mi'quote de la dernière fois ? Le sanctuaire ? Avant tout il va me falloir plus de preuve.
Odal Lockwell
Il y a 1 mois et 3 semaines
1er Réminiscence
Un écho du passé :
Rêve-t-il de moutons de poussière ? Lui qui attend dans sa cellule comme un insecte pris au piège dans la toile d'une habile aragne.
L’odeur des lieux mélange habile de sueur, de sang et d'autres matières peu nommables, lui retourne l'estomac, respirer par la bouche n'est pas une solution à moins de vouloir avoir le goût de l'inhumanité sur la langue.
Le vague à l'âme et le corps douloureux à un point ou ses os semblent jouer du xylophone, il se recroqueville dans son coin, a la longue il redouterait moins les bruits de pas qui résonnait contre les murs signe avant-coureurs qu'il allait rentrer de nouveau dans l'arène . Avec le temps les complaintes de douleur des autres prisonnier le bercerait il ? Les faibles lueurs des torches donnaient l'impression pour les geôliers qu'il n'est qu'une frêle ombre, vouait à disparaître tôt ou tard un petit matin.
Qu'est-ce qui était le plus affligeant ? D'avoir enfin été puni par le système pour une vie de criminel ? Ou d'avoir eu le cœur arraché par ceux qui avaient été si proches de lui, ceux qui occupaient un coin de son palpitant ? Ne reste-t-il en vie que parce que les fragments brisés de son ego, tels des éclats de miroir, refusaient de disparaître ainsi ? Pourquoi avait tenu tête durant sa sanction à la mine ? Voulait il vraiment finir ici dans l'arène ?
Il aurait dû être plus méfiant face aux sourires masquant des dents de carnassiers et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se remémorer les bons moments jusqu'au jour fatidique : il avait mal évalué la distance pour atteindre l'autre toit, sa partenaire de toujours l'avait rattraper in extremis, un remerciement allait franchir les lèvres du jeune homme, quand elle ouvrir sa main, le laissant choir plus bas à la merci de la milice, pourquoi avait elle fait cela ? Il avait beau réfléchir, il ne trouvait aucune autre réponse : il n'avait été qu'un pion sur son échiquier personnel.
Jour après jour, il combattait des créatures inéluctables, issues d'un esprit malade, avec l'infime espoir de pouvoir racheter sa liberté. L'humain peut d'adapter à tout, le corps et l'esprit trouve toujours une solution pour s'acclimater au pire, sa résilience lui offrit une galante compagnie la colère qui ne le quitterait uniquement quand viendra son éternel repos, cette échappatoire silencieuse et clémente, car elle enlace et accepte dans son linceul toute créatures, sans l'ombre d'un jugement.
Odal Lockwell
Il y a 1 mois et 2 semaines
2em Réminiscence
Un écho du passé :
« Cours. Plus vite ! Ne t'arrête pas, leurs chiens sont sur tes talons ! »
Voilà le flot de pensées ininterrompues qui traverse la caboche du fuyard bien que son corps, lui, réclamait une pause, envoyant tous les signaux possibles et imaginables, de la pointe de côté au souffle haletant causée par un poumon en feu, ou encore le cœur qui bat la chamade. Seulement, marquer l'arrêt signifiait son arrêt de mort. Durant sa course, une chose toute aussi horrible que les chiens avait mit la main sur lui ; une créature qui portait divers noms, dont un bien connu : Le Remord.
Il lui soufflait ainsi à l'oreille ;
« Oh, pauvre enfant... Toi qui voulais simplement vivre de petits mandats en te baladant de ville en ville avec ton ami, le seul qui fut présent à ta sortie de l'arène. La nature, ou peut-être les Dieux, avaient jugé bon de le munir d'une force digne d'un géant... Mais avec le QI d'un bambin. Si seulement tu avais toujours été là pour veiller sur lui. Toi qui avais un minima de bon sens , tu lui aurais sûrement évité bien des tracas. Pourquoi as-tu voulu te rendre seul à cette fête ? Si tu étais resté près de lui, il n'y aurait pas eu cet accident, et tu ne serais pas là en train de courir, de fuir ton meurtre. Oui, meurtre... Tu pourras le justifier de toute les manières possibles, avec toute la bonne volonté du monde ; que tu le veuilles ou non, ça restera un meurtre.
Tu savais qu'il paniquait facilement quand tu n'étais pas dans les parages. Qu'il avait peur quand son petit cerveau étriqué d'enfant n'arrivait pas à comprendre quelque chose. Qu'il ressentait de la honte, de la colère quand leurs regards le fixait, le jugeant de toute leur hauteur. Avoues ! Tu avais prévu tout cela. Tu cherchais une solution pour te débarrasser de lui, sauf que ton plan ne s'est pas déroulé comme tu l'imaginais.
Tu savais qu'il paniquait facilement quand tu n'étais pas dans les parages. Qu'il avait peur quand son petit cerveau étriqué d'enfant n'arrivait pas à comprendre quelque chose. Qu'il ressentait de la honte, de la colère quand leurs regards le fixait, le jugeant de toute leur hauteur. Avoues ! Tu avais prévu tout cela. Tu cherchais une solution pour te débarrasser de lui, sauf que ton plan ne s'est pas déroulé comme tu l'imaginais.
Vous avez voulu prendre la route. Ou plutôt, TU as voulu prendre la route. Lui ne voulait qu'une chose : te suivre. Tu étais son modèle. Il marchait simplement dans ton ombre en espérant qu'un jour vous vous arrêteriez dans un endroit qui vous plairait. Enfin, dans un endroit qui TE plairait, principalement, Car la seule chose que ton compère souhaitait, c'était de pouvoir jouer de son instrument de musique afin de devenir un artiste. Et toi, tu lui as même subtilisé son bel instrument, avant même que sa dépouille n'ait eut le temps de devenir froide. Tu n'as vraiment aucune honte ?
Oui, oui... Tu penses avoir bien agit. Tu étais revenu un peu alcoolisé et tu le cherchais pour encore une fois pouvoir briller devant lui.Tu ne t'attendais pas à le trouver en panique dans la grande, couvert de sang, le fils du maître du domaine à ses pieds. Mort. Quant à lui, il tremblait dans un coin, psalmodiant « A rien fait, a rien fait... » Pourtant, toutes les preuves étaient présentes, pas vrai ? Un homme tue un autre homme. Fin de l'histoire. Personne n'aurait cherché plus loin, surtout vu la faiblesse de ton ami. Oui, il aurait été le coupable idéal et toi, oui, toi... Tu ne voulais pas être son complice. Avoues ! Ainsi tu aurais bien mieux dormi au soir.
Tu as donc voulu prendre la fuite, en l'amenant avec toi dans l'unique but d'avoir quelqu'un pour ralentir les poursuivants qui seraient en quête de vengeance. Vous avez fuit, tous les deux, sans prendre le temps de définir une direction. La panique donne des ailes. Bien plus que n'importe quel fortifiant ou énergisant. Pourtant, avant même d'entendre les chiens, il te suppliait de t'arrêter. Il n'en pouvait plus. Tu aurais pu l'encourager, tu aurais dû même. Alors il t'a cru quand tu l'as rassuré pretextant qu'un jour il serait l'artiste qu'il souhaitait devenir. Il t'a écouté quand tu lui as affirmé qu'ils ne vous rattraperaient jamais. Ce que tu voulais dire, c'est qu'ils ne t'attraperaient jamais toi. Avoues ! Et tandis que tu lui évoquais cette vie de rêve, ce monde si paisible qui lui promettait enfin la paix, tu en as profité pour mettre fin à ses jours.
Oh oui, il aurait vécu bien pire si ces hommes avaient mit la main dessus. Il n'aurait pas eu la force d'esprit de supporter ce qui l'attendait. Continue de te persuader de cela... Car à la fin de la journée, si on compte tous tes mauvais points, tu n'es toujours rien de mieux qu'un menteur, un éternel voleur et, dorénavant, un meurtrier. Cours, loin, très loin. Cache-toi. Peut-être que l'avis de recherche ne s'étendra pas au-delà des frontières. Profite de la vie que tu as sacrifiée pour garder la tienne. La vie d'une personne qui, si elle ne t'avait jamais croisé, aurait sûrement été plus douce.
Laisse-moi souligner un dernier détail : Tu ne vaux pas mieux qu'elle... »