Pavillon Noir

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Liann Il y a 2 mois et 6 jours
En continuant votre chemin vers l'écurie, faisant craquer le bois sous vos pieds, le bourdonnement persistant semble se dissiper légèrement, remplacé par un silence pesant qui envahit les lieux. Le son étouffé des vagues qui s'écrasent sur la proue, le bois qui grince et se tord lourdement... Le petit clandestin désagréable n'est plus. Peut-être se trouve-t-il plus loin à la sortie du couloir ?

En allant vérifier, le bourdonnement reprend. Vous tendez l'oreille, essayant de déterminer son origine. Le son semble émaner d'un coin sombre, à l'extrémité de l'écurie. Vous avancez prudemment, chaque pas résonnant sur le sol en bois. Plus vous approchez, plus le bourdonnement devient épars, jusqu'à se taire.

Mais où est donc ce fichu moustique ?
Lerith Il y a 2 mois et 2 jours



La haute mer, c'est autre chose que la traversée de la Mer d'Abondance vers le continent d'Othard en longeant presque les côtes la moitié du temps. Si les premiers jours furent agités par une joyeuse impatience, les courants marins et les vents contraires ne laissèrent à l'équipage de l'Eternal que peu de temps pour s'impatienter et toutes les raisons de tuer le temps, si possible en évitant le passage par le fond. Les gabiers se relayaient dans les haubans. La voilure perpétuellement malmenée, les manœuvres s'enchaînèrent de jour comme de nuit sans interruption. Même par temps clair et soleil radieux, le vent continuer de jouer des tours et la houle de remuer les passagers. Il n'y avait guère que l'Abyssius, bien à l'abri sous la surface, qui n'avait à gérer que la pression des courant et le régulateur de vitesse.
Lorsque la mer, comme le capitaine Esthar, accordaient aux hommes une accalmie, le pont pouvait enfin devenir le théâtre des promenades et des discussions en plein air après des heures passées dans la cambuse ou les cabines. C'est le moment que trouvait Liann pour faire sortir les montures par petit groupe prendre l'air, le moment des jeux de dés, de la musique et des chants. C'est le moment où l'Eternal et l'Abyssius pouvaient faire leur jonction et se rapprocher de l'Ingouvernable. On pouvait alors bavarder d'un pont à l'autre, aller et venir, partager un repas, se détendre quelques heures jusqu'à ce que le vent se lève à nouveau ou change de direction.
Cela dura plus de deux semaines. Peu à peu, une routine éprouvante s'installa, et le temps parut de plus en plus long. A maintes reprises les capitaines durent modifier leur cap que le vent ne cessait de faire dévier malgré une attention et des calculs précis. La présence d'un astromancien à bord fut louée car dieux merci les étoiles, elles, ne changent jamais de place dans le ciel -ou alors on peut s'inquiéter- pour indiquer la route à suivre. Les tempêtes fréquentes forçaient à ralentir, contourner, et parfois les repoussaient à l'Est. Il y eut quelques accidents, quelques bobos sans gravité, rien qui n'inquiète le médecin de bord qui trouvait dans les placards de l'infirmerie tout le nécessaire préparé avec autant de soin que le reste du matériel et des vivres. Les cuisinier aussi ne connaissaient pas le répits dans un service incessant pour les marins sans cesse en train de se relayer. Les petites mains des passagers volontaires ne furent pas de trop comme pour le ménage du pont inférieur et des cabines où l'ont pouvait croiser régulièrement un pantin roulant d'un bout à l'autre suite au choc d'une vague un peu violente. Silius, qui les réparait, en vit passer au moins un par jour sur sa table d'opération. Trois d'un coup même, un jour de malchance. Et au soir du quatorzième jour, toujours aucune terre en vue... 

[Event vendredi 12 Juillet >>>ici<<<]
Lerith Il y a 2 mois et 10 heures

Capitaine sur le pont !

Meleth avait tenu la barre des jours durant, ne laissant sa place à Yone et Ivanhault que pour prendre ses repas ou dormir quelques heures. Rien ne semblait entamer son enthousiasme ni son énergie, en tout cas au début. Arrivés dans la deuxième moitié de la deuxième semaine de voyage, physiquement cela commençait à se sentir sur ses bras, ses épaules et son dos. La météo en haute mer éprouvaient son corps et son endurance. Les passages à l'infirmerie pour soigner ses crampes devinrent quotidiens, pour autant la viéra n'émit pas la moindre plainte. Elle laissa simplement le gouvernail un peu plus souvent.

"Oui, c'est fatiguant, admit-elle. J'ai grand hâte d'apercevoir les côtes de Tural... et je souhaite tenir la barre quand ce moment viendra."

Son sourire resta le même. Il n'était pas rare de l'entendre fredonner quelques bribes d'une nouvelle chanson qu'elle composa pour tuer le temps. Comme tous les autres, au bout de quinze jours elle commençait à s'impatienter, guettant plusieurs fois par jour l'horizon en soupirant.

"Toujours aucune terre en vue..."
Yone Ashina Il y a 1 mois et 4 semaines
Une préparation au grand voyage entouré de vieux camarades avant le grand départ avec sa compagnie...



Une passion et une soif de l'inconnue grandissante, un feu d'ambition et de curiosité grandissant sans cesse...




Un océan de mystère mais au fur et à mesure des jours, cette flamme d'ambition ne souhaitait qu'une chose, pouvoir se consumer dans la découverte de ses nouvelles terres.  

Faust Vilauclaire Il y a 1 mois et 4 semaines
{Sortant quand il le pouvait, Faust avait tendance à observer ce qui l'entourer. Si ceux dernier n'était pas le nez dans son livre de cours, l'Elezen sera vu avec un crayon et un carnet de notes, avisant les alentours et surtout la sortie des chocobos si ces derniers étaient visibles.

Pour ne pas déranger, il s'installera non loin mais suffisamment pour ne pas déranger les montures. Détaillant ces derniers et commençant à écrire et à dessiner sur son carnet. Il semblerait que Faust malgré le voyage reste très ancré dans son travail et ses passions, faisant divers croquis d'anatomie comparé des différents animaux qu'il pouvait voir.

(Le dessin n'est pas de moi, mais par respect pour la personne, je mets en copie le site sur lequel je l'ai trouvé : https://www.google.com/amp/s/demonrice.tumblr.com/post/655086926615953408/anatomy-of-a-chocobo/amp)

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Liann Il y a 1 mois et 4 semaines
Cette fois, c’était trop ! Le mystérieux moustique n’allait pas s’en tirer ainsi. Une fois de plus, en passant devant le couloir de l’écurie, il vous narguait. Mais cette fois, il était coincé. Entre vous, placé à l’unique sortie du couloir, et le panneau menaçant de la porte de l’écurie : “Interdiction d'entrer.” Liann était on ne peut plus clair sur l’importance de protéger les bêtes alors que l’écurie entière était sous l’effet d’un sort Mini.

Mais il n’y avait plus tant d’autres solutions que ça à ce mystère. Si le moustique n’était pas dans le couloir, alors peut-être…


Bravant le danger du panneau menaçant, vous ouvrez doucement la porte de l’écurie. Derrière celle-ci, sur le sol, se trouvait une marque runique, derrière laquelle se trouvait une autre porte bien plus petite.


À peine le pied posé dessus que le monde autour de vous se met à grandir. Le bruit des vagues et du bois vous semble légèrement plus grave, plus assourdissant. Les ordres lointains semblaient un peu plus lents, comme parlés par des géants des mers. Mais un son vous semble bien différent alors.

Et en ouvrant à peine la porte…


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Lerith Il y a 1 mois et 3 semaines

Cette journée fut particulièrement pénible en surface. Le gouvernail tirait vers le sud et le capitaine devait s'accrocher de toutes ses forces au moindre coup de vent. Malgré ses efforts, l'Eternal était poussé au sud par le vent. Comme pour conjurer le sort, l'ambiance n'en fut que plus enthousiaste. "Enfin un peu d'action !", "On commençait à s'ennuyer là-haut !", "Quand est-ce qu'on mange ?" sans compter sur les taquineries du capitaine de l'Abyssius se riant gentiment des difficultés de l'équipage tout en sachant pertinemment la difficulté de la manœuvre.
La mer s'agitait, les vagues soulevaient la coque des navires et même le sous-marin sentait la pression du courant sur ses parois métalliques. Sur le pont supérieur, on sentait une légère tension dû à la météo ; et on entendait les échanges se multiplier de l'un à l'autre des boîtiers de communications disposés un peu partout.
"Nous avons trop dévié au sud, il faut rajuster le cap.
- Je fais ce que je peux. Liiz, tu m'entends ?
- Oui capitaine, j'ai dû couper les machines il n'y a rien à faire à part user les moteurs.
- Alors on navigue au vent, dites aux gabiers de hisser le perroquet.
- Mais on vient de le rentrer !
- Eh bien dé-rentrez-le !"

Tout n'était plus qu'un cirque incessant de manœuvres rapides qui changeaient constamment. En milieu d'après-midi, enfin, l'Eternal et l'Ingouvernable parvinrent à rétablir leur cap dans la bonne direction mais ils avaient perdu deux ou quatre bonnes heures. Néanmoins, il y eut un clin d’œil des cieux lorsqu'un rayon de soleil perça à travers les nuages tandis que loin au nord, là où ils auraient dû se trouver, on pouvait apercevoir un horizon sombre et orageux. En jetant un oeil à tribord, certains passagers purent relativiser sur le retard pris "Mieux vaut être ici à la traîne que là-bas en train de couler à pic". Ceux sujets au mal de mer, en revanche, ne virent pas grande différence les vagues continuaient de les malmener sans aucun ménagement. Bien que loin de l’œil de cyclone, ils se préparaient à essuyer une nouvelle tempête dans la soirée.

Soudain le ciel s'assombrit...

Tout au long de l'après-midi les nuages s'amoncelèrent au-dessus des flots et l'air se chargea en ether de foudre. Quand un premier éclair déchira le ciel, on n'aurait su dire si le soleil était couché ou non tant il faisait sombre. L'Eternal maintenait l'allure. Il grimpait sur les vagues de plus en plus hautes pour retomber avec elles et prenait de la vitesse. On demandé à tous les passagers de regagner leurs cabines et de sécuriser les montures. Quand le maître d'équipage relaya l'ordre de saisir les lignes de survie, on comprit assez vite que c'était du sérieux.
Le radar de l'Abyssius détectait toujours l'Ingouvernable mais il s'éloignait de plus en plus. La silhouette de la caravelle s'effaçait peu à peu derrière les vagues et le rideau de pluie, impossible pour l'Eternal de ralentir la priorité était de rester stable.
"Capitaine on va les perdre, que fait-on ?
- Gardez le contact on les retrouvera après la tempête, maintenez-moi ce navire dans le bon sens jusque là !"

Pour ne rien arranger, la pluie devint grêle et les voiles furent percées à plusieurs endroits. L'Eternal montait de plus en plus haut et chaque descente menaçait de le voir s'écraser dans l'écume. Un seul faux mouvement du capitaine et c'était la mort assurée. Plus que jamais la viéra sentait qu'elle avait la vie de dizaines de personnes à sa charge et ne pouvait se permettre de quitter son poste quoi qu'il arrive. Peut-être est-ce ce qui provoqua les évènements.



Des voiles apparurent entre les vagues. A raison, l'équipage crut au retour de l'Ingouvernable qui aurait finalement réussi à les rattraper, mais à travers l'orage les oreilles et les cornes les plus fines captèrent l'écho de ce terrible chant. Il y eut un silence pesant à bord de l'Eternal et de l'Abyssius pendant de longues secondes avant le tintement de la linkperle de la compagnie. C'était la voix de Floerswys.
"Meleth, tu l'entends ?
- ... Oui, Floerswys. Je l'entends."

L'échange aussi bref que glacial fut suivi d'un ordre commun, lâché d'une seule voix par les deux femmes.
"Que toutes les personnes en état de se battre qui ne sont pas déjà assignés à la manœuvre rejoignent le pont. Nous sommes attaqués."

La Poursuite s'engage !

Surgissant de la mer en furie, l'imposant navire de guerre à la silhouette d'une autre époque les prit en chasse. Il ne cachait pas ses intentions, les marins expérimentés le virent tout de suite. Ses canons sortits, toutes voiles dehors malgré le vent qui le faisait basculer entre les vagues sans jamais chavirer. Plus gros que l'Eternal, sans doute plus lourd et armé jusqu'aux dents, en théorie il aurait dû être plus lent mais celui à la barre faisait preuve d'une telle maestria qu'il sembla impossible de le distancer dans cet orage de tous les démons.
L'Eternal vira à tribord. Tous se sentirent décoller, emportés par une nouvelle vague. Puis, après une seconde de flottement, c'est la chute en avant droit vers l'écume. Ceux qui jetèrent un œil vers l'ennemi dans le noir, n'eurent que le temps d'apercevoir au loin un éclat lumineux autour de ses canons... les mages aguerris reconnaurent cette concentration ethérée mais pas le temps de comprendre, ou même de se ressaisir. Le fracas des vagues couvrit le bruits des explosions au moment où les premiers boulets percèrent le bouclier protecteur du navire qui vola en éclats sous les multiples impacts. Il n'aura même pas tenu dix secondes, lui qui les avait si souvent protégé du danger ! Le bois partit en morceaux à divers endroits de la coque au niveau de l'entrepont. Sur le pont principal, un morceau entier du bastingage fut arraché sur près d'un yalm. Des éclats d'émeraude projetés avec le shrapnel des boulets luisaient dans la semi-obscurité, certains se sont même accrochés dans les haubans. Il en émana une fumée opaque prenant la forme de silhouettes difformes mais vaguement familière dont le front était serti d'une gemme...
Et sous la surface, on ne se sentait pas plus en sécurité. Alors qu'ils entendaient l'écho des tirs loin au-dessus de vous, voici qu'un grand fracas résonna dans tout le sous-marin. Quelque chose venait de les percuter par le bas. L'équipage de l'Abyssius réagit très vite. Quila prit la barre, Diana se précipita au sonar et les observations de Mimina qui -par chance !- se trouvait fortuitement à bord accéléra l'identification de la créature à l'apparence d'un gigantesque mégalodon à la couleur anormalement fluorescente, comme... comme un carbuncle.
"Qu'est ce que c'est que cette...?!"
Les combats s'engagère. Aussi nombreux soient-ils sur le pont, ils comprirent que même à cette distance ils n'étaient pas à l'abri. Le capitaine Esthar serra les dents et tenta en vain de les sortir de cette embuscade. Dans la salle des machines, l'infirmerie, les cabines, tout ce qui n'était pas bien rangé ou solidement attaché tomba, se brisa, roula dans tous les sens. Le Trium dans leur sillage talons tirait salve sur salve ses boulets imprégnés de magie qui sifflaient aux oreilles de tous les côtés comme ces éclats d'émeraude prenant la forme de leurs assaillants. En quelques minutes, ils envahirent le pont s'en prenant aussi bien aux hommes qu'au bois et aux cordages. Dans sa longue vue, Ivanhault eut le temps d'apercevoir l'équipage ennemi composé de morts-vivants, ces choses n'étaient donc pas leur ennemi à proprement parler mais plutôt des invocations prévues pour les détruire avant-même l'abordage. Il suggéra au capitaine de tenter la manœuvre d'envol mais dans ce déluge, au milieu de vagues deux fois plus hautes que le navire, le risque était bien trop grand aux yeux de cette dernière.
"C'est un coup à nous faire chavirer avant même de nous élever d'un yalm !"
Pourtant, elle posa sa main sur le levier prête à tenter cette folie si elle n'avait d'autre choix. Lorsqu'une énorme vague les fit pencher sur bâbord, certains yeux perçants jurèrent voir se dessiner l'énorme silhouette du mégalodon à la lumière des éclairs frappant l'écume. Un grondement remonté des profondeurs leur confirma que leurs yeux ne les trompaient pas. Là-dessous, la situation devenait tout aussi critique.

Cramponnée à la barre, Meleth tenta une manœuvre audacieuse dans le rouleau d'une vague qui passa à un cheveu d'engloutir l'Eternal. Hélas, les risques pris eurent raison de son audace quand le Trium surgit par tribord dans une autre salve de tirs qui percèrent la coque et arrachèrent de nouveaux morceaux du bastingage. La salle des machines était touchée, le mat principal grinça proche de céder, plusieurs voiles étaient déjà en lambeau et les combats s'intensifiaient face à un assaillant toujours plus nombreux. En tentant d'esquiver un projectile, la viéra se déboita l'épaule dans un hurlement de douleur qui retentit de la proue à la poupe. Pendant cinq secondes, l'Eternal privé de barreur manqua de chavirer et passa à un poil de mog d'être englouti corps et biens à tout jamais.
Dans ce caucheùar, toutefois, une lueur d'espoir... En risquent un regard par-dessus leur épaule, certains eurent la nette impression que le Trium se faisait distancer. Les tirs perdus se noyaient maintenant dans les vagues, trop loin pour que de nouvelles invocations apparaissent. Parmi les derniers, trois fusionnèrent face à un petit groupe retranché près du pont supérieur pour couvrir le capitaine blessé. Dans les haubans ont fit tomber les derniers depuis les hauteurs tout en essayant de préserver le peu de voiles encore indemnes.

Accalmie

Le Trium s'éloigna peu à peu jusqu'à disparaitre derrière les vagues et le rideau de pluie tel un fantôme qui s'en retourne aux ténèbres. Avec lui s’effacèrent les dernières invocations encore debout, dans un nuage de poussière éthérée. Sous la surface, le calme revint également après un ultime assaut violent qui déforma la coque métallique de l'Abyssius. Tout porte à croire qu'aussi redoutable soit la puissance de feu du Trium, ces invocations ne peuvent tenir au-delà d'une certaine distance.
Combien de temps pour reprendre leurs esprits ? Une minute, deux, dix ? Le navire tanguait toujours mais la tempête elle aussi se calma. Etait-ce lié ? La pluie continuait de tremper le pont alors qu'ils dérivaient, épuisés, les voiles déchirées la coque percée, des débris jonchaient le pont... Kyuuji et Hanbei s'unirent pour réalimenter le bouclier mais malgré tous leurs efforts celui-ci peina à s'activer. L'Eternal était en piteux état et ils n'avaient aucune idée de où ils se trouvaient, ou s'ils tiendraient jusqu'à atteindre une terre. Le calme revint mais l'inquiétude montait en même temps que les nombreux blessés se faisaient soigner.

" CRRRRRRRRRRRAC "


L'Eternal heurta un récif. La secousse fit perdre l'équilibre ou ce qu'il en reste aux derniers debout. On entendit le capitaine s'écrier "NON MAIS C'EST PAS VRAI !" à bout de nerfs, son précieux Eternal déjà bien amoché. Sur le point de s'écrouler de malchance, ils entendirent soudain un autre bruit sur la coque, loin des crissements menaçant de leurs derniers adversaires il s'agissait plus d'un "toc toc" comme l'on frapperait à une porte, suivi d'une voix rauque.
"Ohé, du bateau ? Tout va bien là-haut ?"
Ivanhault qui s'était approché du bastingage -enfin une partie encore solide- pour tenter de voir à travers le rideau de pluie baissa les yeux. Il fut rejoint quasi instantanément par une demi-douzaine de ses compagnons au museau curieux et les yeux ronds qui penchèrent la tête vers un canot mené par deux hrothgars en poncho coloré qui leur faisaient signe.
"Ohé ! Vous allez bien ? On dirait que vous revenez de loin !
- Oui, vous n'avez pas idée,
confirma le second. Où sommes-nous ?
- Arrivés à destination je suppose"
répondit l'un deux hrothgars en leur offrant un sourire plein de dents mais si chaleureux après ce qu'ils venaient de vivre.
"Vu l'état de leur navire, marmonna l'autre, ils viennent du sud-ouest, ils sont certainement croisé la route de Miquiztli."

La pluie cessa et l'horizon s'éclaircit, dessina face à eux sur tribord la côte turalienne et sa capitale un peu plus au nord, illuminée par les nombreux bâtiments et lanternes. Les yeux s'ouvrirent en grand et c'est en retenant leur souffle qu'ils entendirent ces mots longtemps attendus depuis le début de cette longue traversée.

"Bienvenue à Tuliyollal !"
Lerith Il y a 1 mois et 3 semaines

Miquiztli ?

Parmi ceux qui descendirent sur le port dès leur arrivée tandis que les autres se reposaient ou se faisaient soigner, Kikyo fut l'une des premières à rejoindre la terre ferme. Bien qu'émerveillée -intérieurement bien sur- par ce qu'elle voyait, elle mit un point d'honneur à faire la connaissance de Wuk Den et Xax Tei, les deux hrothgars - ou plutôt, les Xbr'aal- venus à leur rencontre. Il lui sembla être la moindre des choses que de se présenter et leur offrir un verre pour le lendemain. Entre autres, les mots de Wuk Den à propos de ce "Miquiztli" l'intéressaient grandement. Il ne serait pas difficile de la trouver dès le lendemain attablée avec eux.
Liann Il y a 1 mois et 3 semaines
Après la bataille, Liann avait passé la nuit sur l’Eternal. Descendue une première fois avec ceux qui voulaient dormir à l’auberge de Tuliyollal, elle avait déjà entrevue les possibilités culinaires de la région ainsi que les coutumes commerciales Pelupelu. Mais une fois l’écurie trouvée, et la brève découverte de ces moutons cracheurs -pauvre Ez- le travail reprenait.
Et cela en valait la peine. La vue depuis l’Eternal était encore meilleure de bon matin. Bien que la chaleur soit déjà présente et présageait une journée à dormir au soleil, la jeune apprentie vétérinaire en retira son masque en toute discrétion pour admirer la vue et les odeurs de renouveau que promettait ce nouveau continent.

A peine les yeux posés sur ce gros morceau de terre, elle oublia tous les problèmes du passé. Aucune bataille n’eut lieu la nuit précédente, aucune mission n’avait été donnée pour venir ici, son nouvel appartement à Lavandière ? Des broutilles. Même son passé d’orpheline et de chocojockey en galère de gils se confondaient et disparaissaient dans les promesses d’un tout nouveau monde, de nouvelles traditions et de façons de vivre.

Sur ce moment précis ou le masque lui tomba du visage, elle n’avait que des perspectives d’avenir en tête. De nouveaux animaux à étudier, de nouvelles plantes à trouver pour aussi apprendre à en faire des remèdes, les produits locaux pour soigner les bêtes, les techniques de dressages, l'origine même de sa magie… La nourriture.

Et cette fois, personne à l’Escale ne pouvait lui dire “on y est déjà allé”.

Lerith Il y a 1 mois et 3 semaines

Capitaine en Kit

"Je pense que ça ira, Albynn me l'a remise en place."
Par acquis de conscience et responsabilité, Meleth était tout de même passée à l'infirmerie dès le lendemain matin avant de mettre le pied à terre. Si la vision tant attendue de Tuliyollal avait apaisé la douleur de son épaule déboitée, voir l'état de son navire l'empêchait de sourire pour l'instant. A maintes reprises elle passa une main sur le bois meurtrit en soupirant.
"Tu nous a conduit ici en vie, mon précieux trésor. On va te retaper et... tu nous montreras ce que tu voulais que l'on voit. Je te le promets."
Elle faisait confiance à Kyuuji pour s'occuper des premiers contacts avec les ouvriers locaux avec l'aide de Waldemar. Dans un port, tout de même, il doit bien y avoir des ingénieurs et des charpentiers aptes à réparer un navire eorzéen ! En voyant le nombre majoritaire de canots et l'absence de toute embarcation turalienne d'un gabari supérieure elle fut tout de même prise d'un sérieux doute ; elle le chasse d'une main. Ils n'étaient certainement pas les premiers à gagner le port dans cet état en cinquante ans, il y a forcément quelqu'un dans cette ville ayant les compétences requises. Reste la question des... moyens financiers. La compagnie a investit tout ce qu'il reste de sa trésorerie dans ce voyage. Une fois harmonisée à l'ethérite, le capitaine Esthar se mit en quête de tout ce qui fait un bon aventurier même à l'autre bout du monde : un comptoir des mandats, ou n'importe quoi d'autre s'y approchant. Les gils -ou les pels- ne vont pas leur tomber tout cuits dans le porte-monnaie, et quoi de mieux pour commencer à faire connaissance avec les locaux n'est-ce pas ?

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