Le Désert de Sagolii
Lyapaggy
Il y a 9 mois et 4 semaines
Rapport RP
Hier je me suis rendue dans le village, désirant alors explorer l'aspect historique. Après tout, les gens ici vivent depuis très longtemps, et pour une archéologue et une historienne comme moi, je ne pouvais que m'y intéressée. Malheureusement, malgré toutes les années passées, l'aspect "bénédiction de l'histoire" se tourne vers "désolation historique". Aucun d'eux ne s'intéresse à la préservation de la mémoire des leurs.
Pourtant, ce n'est pas comme s'ils avaient abandonné tout aspect historique pour autant, mais ça semble limite avoir autant de valeur à leur yeux que la préoccupation de manger ou boire autre chose que leur café.
Et pour cause, je me suis promenée aujourd'hui au village avec Mimilah afin de l'aider à se renseigner sur la couture des environs. Elle m'a fait alors remarquée des motifs ornent leur habits, des motifs que j'ai pu rapproché d'une sorte d'union de la période de Mhach et la période haute-allagoise. Ils ne portent pas non plus leur habits n'importe comment, ce style est aussi significatif... Mais je ne pourrais plus m'exprimer sur le sujet. Je vais vous aborder ce que j'ai découvert, donc, hier.
J'ai été amenée par deux femmes du village dans des ruines se trouvant à l'écart de leur lieu de vie. Ces ruines sont les seuls traces historiques que j'ai pu trouvée. Elles étaient peut-être un lieu de vie par le passé, mais surtout, ont des gravures racontant l'histoire avant que, d'après les femmes, ont commencé à s'arrêté après avoir reçu le don de l'éternité. Le dernier homme qui datais de l'époque des gravures a décidé de "revenir à la terre" il y a de ça cent ans.
Les ruines abordaient une architecture datant d'avant la sixième ère, bien qu'à mesure qu'on l'explore, on peux constater une sorte de fusion avec le style mhachois. Ce village existe depuis très longtemps, probablement même depuis la troisième ère, ce qui est plutôt surprenant de savoir qu'il survit depuis tout ce temps.
Les gravures, que j'ajouterais en pièce jointe à ma note, démontre tous l'évolution du village. Comme pour les ruines, les premières seraient là depuis avant la sixième ère, avant l'existence des cités légendaire magique que nous connaissons bien aujourd'hui. Les gravures comportent l'apparition d'une femme mise en avant sont les plus réçente.
Chaque gravure est représenté en vu de face, sans profondeur ni relief. On dénote à un certain moment l'apparition d'une grande femme mise en avant. La femme qui est venu nous voir nous a confirmé que c'était l'Emaki. Dans les représentation, nous la voyons parfois face à cette créature posant des énigmes, et très souvent il y a des silhouettes enfantine dessiner sous le dessin. Les silhouettes adultes sont plus rare.
La dernière gravure représente l'Emaki faisant face à ce qui semble être le vent, sans grand plus. C'est la plus récente que j'ai trouvé. Aucun autre détails, peut-être qu'il s'agit de la représentation de la protection qu'elle offrirait au village. Encore une fois, toutes les gravures seront en pièce jointe - et sans couleur - à cette note.
Une petite note final : quand je me suis rendue au ruine, j'ai dû utilisé un flambeau. Il y en a pas dans le village, et pour cause. Ils semblent craindre le feu. Elles sont restée à l'écart tout le long de la route... C'est assez ironique si on considère que les représentation de leur dieu montre une femme dans un char enflammé.
C'est tout pour les ruines. Aujourd'hui, en accompagnant Mimilah dans le village aujourd'hui, j'en ai profité pour m'informer sur le plus ancien du village. Ce dernier se trouve être le chef actuel du village. Je lui ait demandé alors quelle était la mission du village et si l'éternité ne devenait pas pesante à force. Il m'a alors répondu avec beaucoup de conviction qu'ils sont des élu et des protégés de l'Emaki. Il ne considère pas avoir de mission que juste être là en dehors de la récolte du café et prendre soin du troupeau, et que tout lui convient comme tel, comparer à nous, ceux qui subiraient alors guerres, peurs et crainte de la mort. Il précise alors, même, que personnes n'a jamais ressenti le besoin d'aller voir ailleurs.
Pièces jointes : différentes gravures dessiné au fusain, toute de profil et sans relief. (Les plus notables)
- Une des gravures contient un cercle autour du quel sont assemblés des petites silhouettes prosternée. Depuis le centre du cercle vers le bas, une file de petites silhouettes sont dessinés à la file comme s'il s'agissait de représentation d'enfants. Tous sont dessiner avec la même dimension. Les adultes, à l'extérieur, eux, sont dessiner avec des positions un peu variée. Un petit trait à l'encre, dénotant avec le fusain, part du cercle afin d'ajouter une précision "Rouge et dorée".
- L'on vois quelque scène quotidiennes contenant des champs, des rivières, des scènes de pêches. Il y a des représentation animales fantastiques ou allégorique. Les bêtes de sommes sont ailées, cornues. Il y en a qui ressemble à un gros oeil sans autre appendice. Les représentationt sont à la fois naïves et travaillée. Un trait à l'encre pointe une des créatures globuleuse, notant "Ahriman, néant ?". Une deuxième note sur les représentations précise aussi "Motifs haut-allagois."
- Une des gravures représente la femme au char enflammé devant un sphinx ailé dans une posture de domination, levant les mains devant ce qui ressemble à de fort courant d'air figurés par des lignes courbes.
- Revenant très souvent sur les gravures se trouve des représentation "d'enfant". Ce sont des petites silhouettes noires entourer d'un cercle épais. Un trait d'encre venant d'un cercle, chaque fois, précise le mot "doré".
- Une gravure représente un immense cercle contenu dans un autre cercle entourée par des dévot et d'où descendent des enfants entourés par un cercle. Deux traits d'encre viennent du cercle immense, précisant que le premier cercle est "rouge" et le deuxième "doré". Un troisième trait vient du cercle qui entour les dévots et précise "doré".
- Une dernière gravure représente la femme comme à son habitude. Elle fait face à des courbes qui semblent représenter le vent.
Récit Nashasha
La Lala'qote relevait le nez du rapport qu'elle venait d'écrire et des copies des gravures qu'elle avait fait de ses copies, ayant ajouté de petite annotation afin d'éviter que le plus de détails se perd. Après tout, l'on ne peux savoir quand quelque chose aura une importance... Elle pourra un long soupire. Était-ce de satisfaction suite à la finition de son rapport, ou bien était-ce dû à autre chose ?Elle ferma les yeux un instant, assise sur la chaise dans la cambuse qu'elle avait emprunter afin de tout écrire. Cette histoire l'embêtait un peu. Elle ne savait pas si elle devait l'apprécier ou ne pas l'aimer, mais en même temps, son cœur était envie par sa curiosité habituelle. Elle se pinça ses lèvres l'une contre l'autre avant de quitter sa place, récupérant ses documents qu'elle vint ajouter au dossier, laissant une note visible à l'équipage afin de prévenir de l'ajout.
Il y a de ça quelque années, elle aussi voulait vivre le plus longtemps possible... Éternellement, même. Plus elle vivait longtemps, plus elle aurait la joie de pouvoir découvrir le monde et tout ce qu'il y avait autour, n'est-ce pas ? Peut-être même qu'à ce moment, ça ne l'aurais pas déranger de finir ainsi, si ça lui permettait de continuer sa recherche sans fin du savoir... Mais aujourd'hui, son avis avait changer. Ses recherches pour allonger son espérance avaient subit un frein bien particulier. Une raison suffisante pour elle de ne plus y pensé... Ce n'était pas que les villageois lui redonnait cette envie, loin de là. C'est qu'elle ne pouvais s'empêcher, à chaque fois qu'elle les avisait, d'avoir une pensé pour cette raison qui la fit changer d'avis... Et à chaque fois, une question lui vint à l'esprit.
Cela en valait-il la peine ?
Récit Mimilah
La Viera était excitée. Elle allait pouvoir voir de plus proche les habits des habitants de l'endroit ! Elle avait hâte d'aviser ce qu'ils portaient, commencer c'était fait... Les habitants avaient un rapport au tissu bien particulier. Une façon particulier de porter leur drapé... Aucun détail échappait à son regard !
C'était la première fois qu'elle allait à leur rencontre. Quand on lui avait dit qu'ils vivaient depuis longtemps... Très longtemps, ça seule question avait été "longtemps à quel point, par rapport à vous ?". Quand elle avait quitté son village la première fois, elle avait été limite choquée d'apprendre que les non-vieras vivaient si peu. Deux cents ans avait toujours été la norme pour elle, et depuis qu'elle vivait en Éorzéa, cette norme était tout autre.
Elle fut tout autant surprise le jour où elle rencontra un dragon. "Deux cents ans ? C'est à peine un jeunot, ici.". Alors, il y avait aussi des créatures qui vivaient plus longtemps que les Vieras ? Toutes ces connaissances apprise l'avais amené à la conclusion que si l'un ou l'autre pouvait exister, alors tout était possible à ce niveau là... Mais elle n'y pensait déjà plus. "Longtemps à ce point ?!" Des gens qui vivaient depuis aussi longtemps étaient une aubaine pour son rêve !
Alors, la viéra était excitée. Ce n'est pas souvent qu'elle a l'occasion d'observer des méthodes aussi ancienne ! La dernière fois, elle avait dû faire seulement à partir de note dans une caverne un peu lugubre, ressayant de nombreuse fois un tissage complexe et particulier... Cette fois-ci, elle avait des personnes pour lui montrer et apprendre comment ils faisaient.
Petit à petit, son objectif semblait se rapprocher d'elle.
Petit à petit, le rêve de la viéra était de plus en plus à porté de main.
Albynn
Il y a 9 mois et 4 semaines
Les sentiments, c'est contagieux. Et pire encore quand ce sont des proches ou des supérieurs!
Au départ, le lala n'avait rien contre le miqote. Imprudent, malchanceux, mais pas de quoi le détester. Mais à force d'entendre les copains, plus les récits d'autres mésaventures, le mépris entendu s'installe.
-Vous n’êtes jamais venu ici n'est-ce pas?
-Bien sur que non, vous avez du vous en rendre compte!
-Et cette histoire avec votre sœur malade...?
-Ma soeur? Je l'ai pas vue depuis dix ans et même avant ça, notre relation n'était même pas au beau fixe!
C'était bien plus clair. L'argent, il n'y avait que l'argent à la clef de cette demande. Une fontaine de jouvence, autant dire un puits d'or même avec les contreparties constatées. Et à sa réaction, il ne semblait pas prêt à mentionner les dites contreparties...
Le mépris transmis et personnel montait tellement qu'il en coupait la parole à sa propre capitaine. Sa présence par curiosité fut écourtée sèchement.
-Ca suffit Albynn, dehors!
Se fair engueuler par une viera placide, il y a de quoi retomber brutalement sur terre... Mais trop tard pour regretter.
Au départ, le lala n'avait rien contre le miqote. Imprudent, malchanceux, mais pas de quoi le détester. Mais à force d'entendre les copains, plus les récits d'autres mésaventures, le mépris entendu s'installe.
-Vous n’êtes jamais venu ici n'est-ce pas?
-Bien sur que non, vous avez du vous en rendre compte!
-Et cette histoire avec votre sœur malade...?
-Ma soeur? Je l'ai pas vue depuis dix ans et même avant ça, notre relation n'était même pas au beau fixe!
C'était bien plus clair. L'argent, il n'y avait que l'argent à la clef de cette demande. Une fontaine de jouvence, autant dire un puits d'or même avec les contreparties constatées. Et à sa réaction, il ne semblait pas prêt à mentionner les dites contreparties...
Le mépris transmis et personnel montait tellement qu'il en coupait la parole à sa propre capitaine. Sa présence par curiosité fut écourtée sèchement.
-Ca suffit Albynn, dehors!
Se fair engueuler par une viera placide, il y a de quoi retomber brutalement sur terre... Mais trop tard pour regretter.
Lerith
Il y a 9 mois et 4 semaines
Un rêve...
Je sombre... Il y a cette sensation de flotter dans l'obscurité.
J'ouvre les yeux péniblement et alors je réalise que je suis dans cette cuve, dans ce liquide fluorescent. J'étouffe, j'ai l'impression de me noyer et lutte pour essayer de sortir de ma prison aqueuse ... c'est là que je les voie. De l'autre coté de la paroi de verre.. ils sont tous là, l'équipage.. mes amis... à discuter comme si de rien n'était, certains semblent rire et d'autre se disputer. Je ne saisi pas ce dont ils parlent, mais ils n'ont toutefois aucun regard pour moi... je hurle, je me débat et frappe contre la vitre.. je suis là ! Aidez moi ! Mais tout semble assourdi.. comme mes cris.. et ils s'éloignent comme si de rien était.. Je hurle encore et encore.. sans effet.
Puis soudain ! Je suis hissée hors de ce liquide par des bras mécaniques menacant, armés de seringues, de lames et tout un arsenal de torture, mais je me débat comme une forcenée et je parviens à les briser...
Je me lance alors dans une course effrénée dans les coursives métalliques de ce laboratoire, vite je dois sortir ! Ce sentiment d'urgence m'envahit, les parois de métal dansent et se tortillent comme des serpents alors que j'émerge dans la lumière... Je me vois sortir de cette fontaine de jouvence, au liquide noir, je hurle a nouveau en direction de l'Eternal mais il vogue déjà si loin.
Je suis effondrée. Abandonnée. Je commence à pleurer pour réaliser que mes mains sont décharnée et pourvu d'ongles craquelés qui se détachent au moindre effort.. La peur me saisit, je me dis que ce n'est pas possible.. que ca ne peut pas m'arriver aussi.. et là dans le reflet obscur de cette fontaine.. je vois ce visage décharné et putrescent, comme celui de Yesmina.. mais avec horreur, j'y reconnais le mien.
Tarha aura poussé un cri alors qu'elle se réveillait. Ce cauchemar l'avait retournée, elle était en sueur et peinait à réaliser qu'elle était dans sa cabine. Après un moment, elle se recroquevilla dans les draps de son lit. La découverte de ce laboratoire l'avait marquée, elle qui espérait trouver un Djinn et résoudre tous les problèmes de son clan, elle avait au contraire trouvé des expériences qui étaient étrangement proches de celles effectuée sur les siens il y a fort longtemps. Oh certes, ces miqo'tes n'étaient pas destinés a finir sacrifié pour quelques rituels mhachois.. mais leur destin.. ce cycle sans fin renvoyait Tarha au cycle que les siens perpétuaient. L'envie de détruire toute cette ile, toute cette expérimentation grotesque la prenait à la gorge...Elle voudrait hurler sa colère et sa rage, mais au final, n'étant qu'une petite miqo'te, tout cela était hors de son controle..
Alors elle resta là à sangloter dans son oreiller jusqu'à ce que sonne le rassemblement.
Je sombre... Il y a cette sensation de flotter dans l'obscurité.
J'ouvre les yeux péniblement et alors je réalise que je suis dans cette cuve, dans ce liquide fluorescent. J'étouffe, j'ai l'impression de me noyer et lutte pour essayer de sortir de ma prison aqueuse ... c'est là que je les voie. De l'autre coté de la paroi de verre.. ils sont tous là, l'équipage.. mes amis... à discuter comme si de rien n'était, certains semblent rire et d'autre se disputer. Je ne saisi pas ce dont ils parlent, mais ils n'ont toutefois aucun regard pour moi... je hurle, je me débat et frappe contre la vitre.. je suis là ! Aidez moi ! Mais tout semble assourdi.. comme mes cris.. et ils s'éloignent comme si de rien était.. Je hurle encore et encore.. sans effet.
Puis soudain ! Je suis hissée hors de ce liquide par des bras mécaniques menacant, armés de seringues, de lames et tout un arsenal de torture, mais je me débat comme une forcenée et je parviens à les briser...
Je me lance alors dans une course effrénée dans les coursives métalliques de ce laboratoire, vite je dois sortir ! Ce sentiment d'urgence m'envahit, les parois de métal dansent et se tortillent comme des serpents alors que j'émerge dans la lumière... Je me vois sortir de cette fontaine de jouvence, au liquide noir, je hurle a nouveau en direction de l'Eternal mais il vogue déjà si loin.
Je suis effondrée. Abandonnée. Je commence à pleurer pour réaliser que mes mains sont décharnée et pourvu d'ongles craquelés qui se détachent au moindre effort.. La peur me saisit, je me dis que ce n'est pas possible.. que ca ne peut pas m'arriver aussi.. et là dans le reflet obscur de cette fontaine.. je vois ce visage décharné et putrescent, comme celui de Yesmina.. mais avec horreur, j'y reconnais le mien.
Tarha aura poussé un cri alors qu'elle se réveillait. Ce cauchemar l'avait retournée, elle était en sueur et peinait à réaliser qu'elle était dans sa cabine. Après un moment, elle se recroquevilla dans les draps de son lit. La découverte de ce laboratoire l'avait marquée, elle qui espérait trouver un Djinn et résoudre tous les problèmes de son clan, elle avait au contraire trouvé des expériences qui étaient étrangement proches de celles effectuée sur les siens il y a fort longtemps. Oh certes, ces miqo'tes n'étaient pas destinés a finir sacrifié pour quelques rituels mhachois.. mais leur destin.. ce cycle sans fin renvoyait Tarha au cycle que les siens perpétuaient. L'envie de détruire toute cette ile, toute cette expérimentation grotesque la prenait à la gorge...Elle voudrait hurler sa colère et sa rage, mais au final, n'étant qu'une petite miqo'te, tout cela était hors de son controle..
Alors elle resta là à sangloter dans son oreiller jusqu'à ce que sonne le rassemblement.
Lerith
Il y a 9 mois et 4 semaines
Valorius s'était isolé après la remontée du puits. Il avait besoin de réfléchir loin de l'agitation émotionnelle de ses compagnons.
Il avait passé un long moment à étudier les relevés de Floerswys et d'Ivanhault, travail qui avait permis à la tension de retomber et à sa curiosité scientifique de reprendre le dessus.
Ce qu'ils avaient découvert faisait écho à des mémoires profondéments enfouies en lui. Il n'avait pas été choqué, ni vraiment surpris par ce qu'ils avaient vu. Ce n'était pas la première fois qu'il posait le pied dans une installation de ce genre.
Valorius voulait comprendre. A ses yeux, le cycle sans fin où était enfermé ce village n'avait pas de sens. Cette base antique datait probablement de l'Ere Allagoise, mais L'Emaki avait pris possession des lieux bien plus tard. Les habitants avaient peur du feu, ce qui se comprenait aisément s'ils avaient jadis été soumis à la volonté d'une sorcière mhachoise...
L'elezen rejoignait à la fois le point de vue des scientifiques du groupe et celui de Lysia.
Il voulait rencontrer L'Emaki, quitte à engager une confrontation. Elle seule pourrait leur donner, directement ou par ses notes de recherche, le sens de ce qui se passait en ce lieu. Le sort des enfants clones comptait pour Valorius, car ils étaient à ses yeux tout ce qui pouvait être changé en positif dans cet endroit. Il savait d'expérience qu'il était possible de leur offrir une autre vie.
Pour le reste... Cette éternité figée dans un immobilisme mécanique avait quelque chose de glaçant, toutefois les habitants n'en avaient pas conscience. Leur existence reposait sur une illusion qui était tout ce qu'ils possédaient. Détruire leur croyance les pousserait probablement tous au désespoir voire au suicide ou à la violence envers les intrus. Agir ainsi revenait aux yeux du mage à balancer une bombe dans le village tout en se lavant les mains des conséquences, au nom d'une soi-disant neutralité.
Valorius estimait que leur groupe n'avait que deux options valides. Soit ils restaient, secrètement ou ouvertement, et rompaient le cycle en confrontant L'Emaki et en récupérant les enfants clones. Soit ils partaient et laissaient le village poursuivre son cycle sans fin.
L'elezen savait que Meleth refuserait la seconde option, qui était pourtant la seule véritablement neutre, mais qui n'était pas moralement acceptable pour la plupart des membres de l'équipage.
Lui-même était favorable à la première, mais désirait minimiser la brutalité de l'intervention sur les habitants. Il était hors de question de leur révéler ce qu'ils avaient vu dans la base allagoise.
La visite dans le Puits et le retour du groupe en vie allait renforcer leur statut de "dieux" aux yeux des villageois. Valorius pensait qu'il fallait jouer là-dessus pour être autorisés à rencontrer L'Emaki. Il songeait même à utiliser la magie de feu pour en imposer.
Il faudrait d'ailleurs comprendre pourquoi les habitants tenaient à ce point à ce que leur "déesse" ne voie pas les étrangers. Y-avait-il dans leur histoire des précédents qui avaient mal tourné?
Il existait une petite chance de pouvoir régler le problème avec L'Emaki sans y mêler les villageois. Il serait toujours temps ensuite de trouver une version de l'histoire acceptable à leur présenter. Si le cycle était rompu, ils finiraient sans doute par mourir, mais au moins cela se ferait sans violence, dans la continuité de leur étrange existence.
Il avait passé un long moment à étudier les relevés de Floerswys et d'Ivanhault, travail qui avait permis à la tension de retomber et à sa curiosité scientifique de reprendre le dessus.
Ce qu'ils avaient découvert faisait écho à des mémoires profondéments enfouies en lui. Il n'avait pas été choqué, ni vraiment surpris par ce qu'ils avaient vu. Ce n'était pas la première fois qu'il posait le pied dans une installation de ce genre.
Valorius voulait comprendre. A ses yeux, le cycle sans fin où était enfermé ce village n'avait pas de sens. Cette base antique datait probablement de l'Ere Allagoise, mais L'Emaki avait pris possession des lieux bien plus tard. Les habitants avaient peur du feu, ce qui se comprenait aisément s'ils avaient jadis été soumis à la volonté d'une sorcière mhachoise...
L'elezen rejoignait à la fois le point de vue des scientifiques du groupe et celui de Lysia.
Il voulait rencontrer L'Emaki, quitte à engager une confrontation. Elle seule pourrait leur donner, directement ou par ses notes de recherche, le sens de ce qui se passait en ce lieu. Le sort des enfants clones comptait pour Valorius, car ils étaient à ses yeux tout ce qui pouvait être changé en positif dans cet endroit. Il savait d'expérience qu'il était possible de leur offrir une autre vie.
Pour le reste... Cette éternité figée dans un immobilisme mécanique avait quelque chose de glaçant, toutefois les habitants n'en avaient pas conscience. Leur existence reposait sur une illusion qui était tout ce qu'ils possédaient. Détruire leur croyance les pousserait probablement tous au désespoir voire au suicide ou à la violence envers les intrus. Agir ainsi revenait aux yeux du mage à balancer une bombe dans le village tout en se lavant les mains des conséquences, au nom d'une soi-disant neutralité.
Valorius estimait que leur groupe n'avait que deux options valides. Soit ils restaient, secrètement ou ouvertement, et rompaient le cycle en confrontant L'Emaki et en récupérant les enfants clones. Soit ils partaient et laissaient le village poursuivre son cycle sans fin.
L'elezen savait que Meleth refuserait la seconde option, qui était pourtant la seule véritablement neutre, mais qui n'était pas moralement acceptable pour la plupart des membres de l'équipage.
Lui-même était favorable à la première, mais désirait minimiser la brutalité de l'intervention sur les habitants. Il était hors de question de leur révéler ce qu'ils avaient vu dans la base allagoise.
La visite dans le Puits et le retour du groupe en vie allait renforcer leur statut de "dieux" aux yeux des villageois. Valorius pensait qu'il fallait jouer là-dessus pour être autorisés à rencontrer L'Emaki. Il songeait même à utiliser la magie de feu pour en imposer.
Il faudrait d'ailleurs comprendre pourquoi les habitants tenaient à ce point à ce que leur "déesse" ne voie pas les étrangers. Y-avait-il dans leur histoire des précédents qui avaient mal tourné?
Il existait une petite chance de pouvoir régler le problème avec L'Emaki sans y mêler les villageois. Il serait toujours temps ensuite de trouver une version de l'histoire acceptable à leur présenter. Si le cycle était rompu, ils finiraient sans doute par mourir, mais au moins cela se ferait sans violence, dans la continuité de leur étrange existence.
Djazah ir Moshantu
Il y a 9 mois et 4 semaines
Djazah'ir était vraiment fatigué. Non seulement l'île les privait d'éther mais lui-même ne se ménageait pas depuis leur arrivée. Les conditions actuelles lui permettaient d'appréhender et de façonner l'Akasha avec plus d'aisance qu'habituellement. Dans l'ombre confinée de son atelier, il comptait bien en profiter pour pousser toujours plus loin son exploration de cette énergie et de ses applications à ses talismans.
Oui mais voilà, tout a un prix. Son acharnement enthousiaste, son zèle pour son travail, teinté de sacrifice, allaient de paire avec un épuisement de plus en plus alarmant. Au départ, il avait plutôt bien supporté les changements puisque, bien que doté d'un éther personnel conséquent, il avait l'habitude de l'épuiser volontairement pour la confection de ses grigris. Cependant, cet épuisement ne s'était jamais autant prolongé.
Au crépuscule du deuxième jour, lorsque ses compagnons se regroupaient pour explorer le Puit sans retour, Djazah'ir cachait ses yeux derrière des lunettes. Il avait le teint brouillé, les traits tirés et, ne souhaitant pas toucher au breuvage étrange dont Monsieur Terrechant assurait pourtant qu'il était sans danger, il dû se résoudre à renoncer à l'exploration.
Valka et Nashasha Nasha étaient restées avec lui à l'entrée du gouffre, malgré son insistance pour les inciter à suivre les autres. Il avait tout tenté pour les rassurer et leur expliquer qu'il était assez grand pour survivre tout seul! Rien n'y fit.
Finalement, ils échangèrent quelques mots, plaisantèrent même pour essayer d'alléger la chape de plomb que les échanges perçus par linkperle coulaient peu à peu sur eux. Puis le silence. En lui-même, Djazah'ir repensait à la réponse d'Iko aux questions légitimes de Floerswys: "Le droit? Je ne demande aucun droit, je le prends!". Et Lysia, lors du trajet! Ses mots avaient glacé l'échine frissonnante du miqo'te "Nous sommes là pour obtenir un trésor historique et nous l'arracherons de la main vivante ou morte des peuples que nous rencontrerons".
Même le capitaine, bien que plus pondérée, répétait le principe de non-ingérence tout en cachant mal sa décision déjà prise d'intervenir.
Djazah'ir finit par s'assoupir, cerné par ces désagréables pensées, l'inconfortable sentiment que ses amis étaient plus sensibles aux sirènes de la piraterie qu'aux nobles et difficiles exigences de l'exploration.
A son réveil et après avoir écouté le récit révoltant de ses compagnons, une seule solution s'imposait dans son esprit. Puisque l'Echo avait libéré Yesmina d'une forme d'emprise, alors il fallait essayer de fabriquer un porxie et de désenvoûter les autres, comme ils l'avaient fait quelques mois plus tôt, avec les garlemaldais.
La seule ingérence acceptable était de toujours offrir leur libre arbitre aux peuples rencontrés.
Oui mais voilà, tout a un prix. Son acharnement enthousiaste, son zèle pour son travail, teinté de sacrifice, allaient de paire avec un épuisement de plus en plus alarmant. Au départ, il avait plutôt bien supporté les changements puisque, bien que doté d'un éther personnel conséquent, il avait l'habitude de l'épuiser volontairement pour la confection de ses grigris. Cependant, cet épuisement ne s'était jamais autant prolongé.
Au crépuscule du deuxième jour, lorsque ses compagnons se regroupaient pour explorer le Puit sans retour, Djazah'ir cachait ses yeux derrière des lunettes. Il avait le teint brouillé, les traits tirés et, ne souhaitant pas toucher au breuvage étrange dont Monsieur Terrechant assurait pourtant qu'il était sans danger, il dû se résoudre à renoncer à l'exploration.
Valka et Nashasha Nasha étaient restées avec lui à l'entrée du gouffre, malgré son insistance pour les inciter à suivre les autres. Il avait tout tenté pour les rassurer et leur expliquer qu'il était assez grand pour survivre tout seul! Rien n'y fit.
Finalement, ils échangèrent quelques mots, plaisantèrent même pour essayer d'alléger la chape de plomb que les échanges perçus par linkperle coulaient peu à peu sur eux. Puis le silence. En lui-même, Djazah'ir repensait à la réponse d'Iko aux questions légitimes de Floerswys: "Le droit? Je ne demande aucun droit, je le prends!". Et Lysia, lors du trajet! Ses mots avaient glacé l'échine frissonnante du miqo'te "Nous sommes là pour obtenir un trésor historique et nous l'arracherons de la main vivante ou morte des peuples que nous rencontrerons".
Même le capitaine, bien que plus pondérée, répétait le principe de non-ingérence tout en cachant mal sa décision déjà prise d'intervenir.
Djazah'ir finit par s'assoupir, cerné par ces désagréables pensées, l'inconfortable sentiment que ses amis étaient plus sensibles aux sirènes de la piraterie qu'aux nobles et difficiles exigences de l'exploration.
A son réveil et après avoir écouté le récit révoltant de ses compagnons, une seule solution s'imposait dans son esprit. Puisque l'Echo avait libéré Yesmina d'une forme d'emprise, alors il fallait essayer de fabriquer un porxie et de désenvoûter les autres, comme ils l'avaient fait quelques mois plus tôt, avec les garlemaldais.
La seule ingérence acceptable était de toujours offrir leur libre arbitre aux peuples rencontrés.
Ivanhault
Il y a 9 mois et 4 semaines
[HRP : Vous avez besoin de temps pour discuter et vous décider avant les prochains événements qui marqueront le début d'une conclusion basée sur vos décisions. Nous allons considérer que la journée tire en longueur afin de vous laisser le temps de RP entre vous. Réunion et discussion prévus ce soir au campement pour ceux qui peuvent. Le prochain event Maîtrisé se lancera demain lundi.]
Ney
Il y a 9 mois et 4 semaines
Assis en tailleur, une main posée sur l'épaule d'un Albynn endormi dans le nid formé par ses jambes, Ney avait passé une grosse partie de la nuit à réfléchir.
Quelques heures plus tôt, il avait écouté les voix se heurter les unes aux autres, avec ce sentiment oppressant qu'ils ne s'entendaient pas. Il sentait obscurément que chacun portait en lui de profondes blessures, plus ou moins anciennes qui, en cet instant précis, altéraient leur jugement. Lui-même ne faisait pas exception. Il savait que la seule présence de cette machine au cœur de tout pesait sur la balance de ses pensées. Une machine capable de créer la vie. Une abomination.
Il partageait l'avis de Lysia. Il désirait, au fond, que ce peuple puisse poursuivre l'existence paisible qu'il menait jusque là. Leur douceur, leur innocence, leur bienveillance était pour lui une oasis dans un désert d'égocentrisme et d'avidité. Il percevait l'ironie accompagnant cette sensation.
Il partageait l'avis de Yone. L'Emaki exploitait ce peuple pour son unique bénéfice. A la vue des cuves, il avait senti, le long de son échine, ce frisson de révolte et le grondement de la colère sourde qu'il gardait tapie en lui.
Il partageait l'avis de Meleth. C'était à eux de décider de leur sort. Et pour leur en donner la possibilité, il serait nécessaire de leur donner les clés de la vérité. Et il gardait le mince espoir que les pilules d'oubli qu'il possédait permettrait de respecter tout les choix, y compris celui de ceux qui désireraient continuer de vivre dans l'ignorance.
Mais il ne se faisait pas d'illusion. Quelque soit la décision finale, ils décideraient pour eux de leur avenir.
Et ils devraient en porter le poids.
Quelques heures plus tôt, il avait écouté les voix se heurter les unes aux autres, avec ce sentiment oppressant qu'ils ne s'entendaient pas. Il sentait obscurément que chacun portait en lui de profondes blessures, plus ou moins anciennes qui, en cet instant précis, altéraient leur jugement. Lui-même ne faisait pas exception. Il savait que la seule présence de cette machine au cœur de tout pesait sur la balance de ses pensées. Une machine capable de créer la vie. Une abomination.
Il partageait l'avis de Lysia. Il désirait, au fond, que ce peuple puisse poursuivre l'existence paisible qu'il menait jusque là. Leur douceur, leur innocence, leur bienveillance était pour lui une oasis dans un désert d'égocentrisme et d'avidité. Il percevait l'ironie accompagnant cette sensation.
Il partageait l'avis de Yone. L'Emaki exploitait ce peuple pour son unique bénéfice. A la vue des cuves, il avait senti, le long de son échine, ce frisson de révolte et le grondement de la colère sourde qu'il gardait tapie en lui.
Il partageait l'avis de Meleth. C'était à eux de décider de leur sort. Et pour leur en donner la possibilité, il serait nécessaire de leur donner les clés de la vérité. Et il gardait le mince espoir que les pilules d'oubli qu'il possédait permettrait de respecter tout les choix, y compris celui de ceux qui désireraient continuer de vivre dans l'ignorance.
Mais il ne se faisait pas d'illusion. Quelque soit la décision finale, ils décideraient pour eux de leur avenir.
Et ils devraient en porter le poids.
Lysia
Il y a 9 mois et 4 semaines
La soirée s'est avérée plus pénible que ce qu'elle aurait imaginé, elle s'y attendait qu'aussitôt Yesmina était arrivé à leur groupe pour leur demander une telle requête aux simples mortels qu'ils sont : tuer leur divinité, briser le cycle de vie d'une population toute entière car tout simplement à ses yeux, ce n'est pas une vie qu'ils mènent. D'autre part, la lunaire pouvait acquiescer à ce fait, elle était même parmi les premiers à vouloir voir ce village éteint et tout ce qu'elle considérait de non-peuple endormit pour l'éternité, à devenir ce qu'ils auraient dû l'être il y a fort longtemps, mais qui part un "miracle", le sable ne fût incapable de les engloutir. Ils sont morts, ils étaient supposés ne plus s'animer, ne plus parler et encore moins prétendre à vivre ce qui leur appartenait plus. Elle en était terrifiée de leur condition et ne serait-ce qu'entendre leur voix lui donnait l'envie de parler plus fort, de hurler pour montrer à ces derniers ce qu'était de véritable cordes vocaux saines.
C'était ainsi qu'elle pensait d'eux, car tout simplement, elle en avait peur. Sa curiosité a alors prit le dessus, chassant peu à peu cette méfiance et médisance involontaire pour ces individus. Lysia qui voulait alors à l'origine savoir ce en quoi ils mettaient dans le café pour être aussi bon et aussi fort en apport d'éther s'est alors retrouvée à voir, à découvrir le village prendre vie sous ses yeux. Certains jouaient à leur jeu de société, auquel elle eut l'envie de les rejoindre pour en apprendre les règles, elle était témoin de la liaison d'affinité plus forte entre divers villageois, certains préférant bien plus la compagnie que d'autres, mais pour autant n'en chassèrent point un nouvel individu qui venait leur saluer à leurs retrouvailles. La lunaire avait même pu remarquer quelques-uns en sortie du village pour aller contempler les étoiles, essayant de rire malgré leur mâchoire décharnés à ce qui semblait être des histoires contés ou alors encore en train de contempler le ciel, mentionnant fréquemment ces quelques mots lié à leur divinité non sans les prononcer dans un ton qui semblait serein. Ils vivaient, tout simplement, tout comme l'équipage.
Le mystère du café était résolu à ses yeux, l'apport en éther est en lien avec cette étrange rune que Silius avait exécuté, bien qu'elle en était incapable de l'exprimer avec des termes scientifiques, il ne fallait pas plus pour comprendre que ce symbole absorbait l'éther pour la ramener quelque part, ce qui était probablement ces plants de café. Mais alors, leur goût ? Elle s'en souvint tout aussi bien d'une conversation avec Ivanhault et Silius au sujet des productions de haute qualité, fait avec amour, avec un grand A. Ce café n'était rien d'autre qu'un breuvage accomplis par des mains débordant d'amour et de bienveillance. Il lui fallait l'essayer pour en avoir le cœur net et elle ne s'en pria point, elle devait le savoir.
Elle a alors découvert cette même sensation de bonheur lorsqu'elle avait fabriqué son premier meuble de sa jeunesse, où elle y donna toute sa volonté et sa passion dans sa tâche, un amour-propre de son métier qu'elle transmit à chacune de ses œuvres qu'elle chérissait comme son premier enfant. Ce breuvage possédait un tel pouvoir de rendre si nostalgique ou bien s'est-elle emportée dans l'émotion ? Elle-même en était incapable de savoir si son cœur lui jouait des tours, tandis qu'elle essayait de cacher ses larmes durant la traversée, les menant alors à ce choix pour le destin de ce peuple.
Après de telles réalisations, comment se juger capable de décider pour eux ce qu'il adviendrait de leur monde ? Chacun des choix y trouve du bon comme du mauvais, tout n'est que question de responsabilité, laquelle sera la plus facile à supporter une fois posée sur leurs épaules.
Pour elle, elle voulait néanmoins offrir un moyen de laisser ceux qui restent, les anciens, de pouvoir s'éteindre dans le bonheur avant de rejoindre la mer d'étoiles. Cette perception du bonheur paraissait mensongère pour certains, mais le bonheur n'est pas le même pour tout le monde. Les imbéciles sont les plus faciles à entretenir le bonheur, c'est un proverbe vulgaire et assez terrifiant, et pourtant, Lysia en comprend le sens : on est malheureux lorsqu'on est trop intelligent, plus difficile à satisfaire.
Le souci était les "si" qui s'empaquetaient les uns après les autres, trop de conditions, trop de hasard pour se décider laquelle des situations serait la meilleure pour eux. Mais décider pour eux est cruel, mais autant venir déranger leur bulle pour leur avouer la vérité et craindre leur réaction est la pire, bien que la plus juste. La lunaire avait une idée bien précise de ce qu'elle voulait ELLE. Mais le problème ne tourne pas autour de sa petite personne, elle n'a jamais voulu chercher à satisfaire ses besoins à travers le problème des autres et malheureusement, cela la confronte trop souvent à de tels dilemmes moraux, éthiques et de valeurs. Bien qu'elle passa le temps à tourner en rond dans sa cabine, à se noyer dans sa confrontation face à elle-même, elle garda l'espoir d'une ultime solution.
C'était ainsi qu'elle pensait d'eux, car tout simplement, elle en avait peur. Sa curiosité a alors prit le dessus, chassant peu à peu cette méfiance et médisance involontaire pour ces individus. Lysia qui voulait alors à l'origine savoir ce en quoi ils mettaient dans le café pour être aussi bon et aussi fort en apport d'éther s'est alors retrouvée à voir, à découvrir le village prendre vie sous ses yeux. Certains jouaient à leur jeu de société, auquel elle eut l'envie de les rejoindre pour en apprendre les règles, elle était témoin de la liaison d'affinité plus forte entre divers villageois, certains préférant bien plus la compagnie que d'autres, mais pour autant n'en chassèrent point un nouvel individu qui venait leur saluer à leurs retrouvailles. La lunaire avait même pu remarquer quelques-uns en sortie du village pour aller contempler les étoiles, essayant de rire malgré leur mâchoire décharnés à ce qui semblait être des histoires contés ou alors encore en train de contempler le ciel, mentionnant fréquemment ces quelques mots lié à leur divinité non sans les prononcer dans un ton qui semblait serein. Ils vivaient, tout simplement, tout comme l'équipage.
Le mystère du café était résolu à ses yeux, l'apport en éther est en lien avec cette étrange rune que Silius avait exécuté, bien qu'elle en était incapable de l'exprimer avec des termes scientifiques, il ne fallait pas plus pour comprendre que ce symbole absorbait l'éther pour la ramener quelque part, ce qui était probablement ces plants de café. Mais alors, leur goût ? Elle s'en souvint tout aussi bien d'une conversation avec Ivanhault et Silius au sujet des productions de haute qualité, fait avec amour, avec un grand A. Ce café n'était rien d'autre qu'un breuvage accomplis par des mains débordant d'amour et de bienveillance. Il lui fallait l'essayer pour en avoir le cœur net et elle ne s'en pria point, elle devait le savoir.
Elle a alors découvert cette même sensation de bonheur lorsqu'elle avait fabriqué son premier meuble de sa jeunesse, où elle y donna toute sa volonté et sa passion dans sa tâche, un amour-propre de son métier qu'elle transmit à chacune de ses œuvres qu'elle chérissait comme son premier enfant. Ce breuvage possédait un tel pouvoir de rendre si nostalgique ou bien s'est-elle emportée dans l'émotion ? Elle-même en était incapable de savoir si son cœur lui jouait des tours, tandis qu'elle essayait de cacher ses larmes durant la traversée, les menant alors à ce choix pour le destin de ce peuple.
Après de telles réalisations, comment se juger capable de décider pour eux ce qu'il adviendrait de leur monde ? Chacun des choix y trouve du bon comme du mauvais, tout n'est que question de responsabilité, laquelle sera la plus facile à supporter une fois posée sur leurs épaules.
Pour elle, elle voulait néanmoins offrir un moyen de laisser ceux qui restent, les anciens, de pouvoir s'éteindre dans le bonheur avant de rejoindre la mer d'étoiles. Cette perception du bonheur paraissait mensongère pour certains, mais le bonheur n'est pas le même pour tout le monde. Les imbéciles sont les plus faciles à entretenir le bonheur, c'est un proverbe vulgaire et assez terrifiant, et pourtant, Lysia en comprend le sens : on est malheureux lorsqu'on est trop intelligent, plus difficile à satisfaire.
Le souci était les "si" qui s'empaquetaient les uns après les autres, trop de conditions, trop de hasard pour se décider laquelle des situations serait la meilleure pour eux. Mais décider pour eux est cruel, mais autant venir déranger leur bulle pour leur avouer la vérité et craindre leur réaction est la pire, bien que la plus juste. La lunaire avait une idée bien précise de ce qu'elle voulait ELLE. Mais le problème ne tourne pas autour de sa petite personne, elle n'a jamais voulu chercher à satisfaire ses besoins à travers le problème des autres et malheureusement, cela la confronte trop souvent à de tels dilemmes moraux, éthiques et de valeurs. Bien qu'elle passa le temps à tourner en rond dans sa cabine, à se noyer dans sa confrontation face à elle-même, elle garda l'espoir d'une ultime solution.
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