Le Désert de Sagolii
Lerith
Il y a 9 mois et 3 semaines
Les premiers jours de voyage s'étaient passés dans une calme et studieuse ambiance pour Valorius.
Pendant les journées brûlantes il restait au frais dans la cabine, alternant sommeil et travail. Il avait reproduit le glyphe de la coque en modèle réduit sur des croquis, puis sur une plaque de cuivre, afin de procéder à des tests en compagnie de Kyuuji.
Quand son compagnon de cabine se reposait, l'orfèvre tirait de sa cantine pierres et métal pour poursuivre le montage de sa dernière collection de bijoux.
Ne supportant pas les climats chauds, l'elezen avait choisi de prendre un des quarts de nuit. Il remontait alors sur le pont, contemplant la mer de sable et les étoiles, conversant avec les autres noctambules ou dansant au son d'un chant fredonné.
Le voyage lui plaisait, le calme n'était jamais ennui à ses yeux, juste un moment de sérénité qu'il trouvait toujours moyen d'occuper. La seule ombre au tableau était la présence à bord du porte-poisse, que Valorius aurait volontiers laissé sur son rocher.
Le cauchemar commença quand ils approchèrent de l'étrange phénomène qui défendait leur destination.
La chute brutale du niveau d'éther ambiant siphonnait son énergie, déréglait tous ses repères internes, perturbait ses sens. Il se retrouvait sourd et aveugle en plus d'être physiquement diminué. Même sa conscience était affectée, comme si on l'avait subitement plongé dans un brouillard mental.
Valorius connaissait cet état, pour l'avoir déjà éprouvé quand un artefact enchanté lui avait volé la majeure partie de son éther, mais il savait que la situation actuelle était pire. Il ne suffirait pas de manger ou de se reposer pour récupérer, le lieu même où ils se trouvaient les réduisait à l'impuissance. Et bien entendu, le phénomène affectait plus gravement les mages, dont le corps était accoutumé à fonctionner sous un haut niveau de charge éthérique.
Incapable de faire quoi que ce soit à part dormir ou se traîner comme un vieillard appuyé à son bâton, l'elezen se retrouva contraint à rester dans sa cabine à ronger son frein.
Pendant les journées brûlantes il restait au frais dans la cabine, alternant sommeil et travail. Il avait reproduit le glyphe de la coque en modèle réduit sur des croquis, puis sur une plaque de cuivre, afin de procéder à des tests en compagnie de Kyuuji.
Quand son compagnon de cabine se reposait, l'orfèvre tirait de sa cantine pierres et métal pour poursuivre le montage de sa dernière collection de bijoux.
Ne supportant pas les climats chauds, l'elezen avait choisi de prendre un des quarts de nuit. Il remontait alors sur le pont, contemplant la mer de sable et les étoiles, conversant avec les autres noctambules ou dansant au son d'un chant fredonné.
Le voyage lui plaisait, le calme n'était jamais ennui à ses yeux, juste un moment de sérénité qu'il trouvait toujours moyen d'occuper. La seule ombre au tableau était la présence à bord du porte-poisse, que Valorius aurait volontiers laissé sur son rocher.
Le cauchemar commença quand ils approchèrent de l'étrange phénomène qui défendait leur destination.
La chute brutale du niveau d'éther ambiant siphonnait son énergie, déréglait tous ses repères internes, perturbait ses sens. Il se retrouvait sourd et aveugle en plus d'être physiquement diminué. Même sa conscience était affectée, comme si on l'avait subitement plongé dans un brouillard mental.
Valorius connaissait cet état, pour l'avoir déjà éprouvé quand un artefact enchanté lui avait volé la majeure partie de son éther, mais il savait que la situation actuelle était pire. Il ne suffirait pas de manger ou de se reposer pour récupérer, le lieu même où ils se trouvaient les réduisait à l'impuissance. Et bien entendu, le phénomène affectait plus gravement les mages, dont le corps était accoutumé à fonctionner sous un haut niveau de charge éthérique.
Incapable de faire quoi que ce soit à part dormir ou se traîner comme un vieillard appuyé à son bâton, l'elezen se retrouva contraint à rester dans sa cabine à ronger son frein.
Lysia
Il y a 9 mois et 3 semaines
Les premiers soleils du voyage laissaient la miqo'te perplexe mais néanmoins par pour autant abattue : rester la quasi-totalité de la journée enfermée dans une pièce faisant moins de dix pas ? C'est encore plus petit que son ancien appartement à ses débuts dans la compagnie. Elle avait alors de quoi s'occuper au risque de tâcher un peu son lit par de traces de copeaux et de sciure de bois avec sa tablette de traçage pour son apprentissage sur la calligraphie, à répéter ce même symbole qu'elle convoite depuis désormais trois semaines, parvenant à une maîtrise du mouvement du poignet dans l'exécution d'un seul tracé.
La présence de sa voisine de chambre bien quelque peu discrète lui offrait réconfort, de sensation d'un terrier bien couvert et d'une ambiance un peu plus vivante, rendant ainsi l'attente un peu plus tolérable dans ces conditions. Cependant, l'envie de se mouvementer lui prenait alors le dessus et n'eut guère la patiente d'attendre la tombée de la nuit pour se promener. C'est alors qu'elle céda d'abord une première fois de quitter sa cabine en plein jour, puis ce fût une deuxième, une troisième et petit à petit la Lunaire prit l'habitude de sortir sans once de remords afin de se dégourdir les jambes sur le pont du Navire, à aller voir ce qui se passait à la Cambuse ou dans les couloirs : elle vagabondait où bon ses jambes la menaient. Cela ne devenait plus une surprise de voir Lysia sortir prendre l'air en pleins milieu de la journée lorsque le temps était sans risque.
C'est après quelques soleils suite à la récupération de cet étranger miqo'te, mais vraisemblablement méconnu pour la plupart, dont son mentor, que les premiers signes de ce "porte-poisse" s'achoppa sur l'équipage avec cette étrange manifestation éthérique dont la charpentière découvrit pour la première fois la sensation d'affaiblissement par l'éther. Jamais elle n'eût l'occasion de dépenser cette ressource à travers divers sorts ou à en reconnaître la sensation de regorgement après avoir consommé un flacon d'éther, un flux qui fût intouché de toute manifestation pendant presque trente années. Trente années de calme avant d'en subir une pénurie soudaine. La représentation qui lui venait à l'esprit lorsqu'elle devait l'exprimer était comme si on venait de briser une jarre par le pied de celui-ci et qu'elle s'en vidait à vue d'œil et que l'on tentait de l'en remplir à nouveau, que l'on privait de son oxygène avant que l'on lui rende une nouvelle bouffée d'air lorsque le navire tanguait et s'approchait d'un peu plus de ce lieu mystérieux avant de s'en éloigner, une sensation qui la rendait nauséeuse, affaiblie de toute énergie et dans l'incapacité de penser droit. L'adaptation à cette sensation s'est avérée bien plus difficile que ce qu'elle aurait pensé alors que bon nombre de ses semblables parvenait à remettre sur pied après un instant de répit.
Malgré cela, il fallait avancer, une fois les énigmes résolues, le passage s'était ouvert pour y accueillir le navire et son équipage à explorer ce territoire méconnu de la carte Éorzéenne. Quoi de mieux pour Lysia de rencontrer des villageois et d'avoir un nouveau lieu à explorer, à rencontrer des personnalités et de pouvoir se changer du train-train quotidien qui s'installait lourdement sur le navire et dans sa cabine ?
Le sourire intrigué, mais fatigué de celle-ci fut aussitôt effacé pour laisser place par un regard effrayé et d'anxiété contenue lorsqu'elle laissa son nez se fier à ses instincts aussitôt que quelqu'un mentionna de personne mort-vivant, que ses narines, peu à peu, abandonnèrent le parfum enivrant du café pour laisser place à la putréfaction, de la mort. L'entretient avec le chef lui aurait paru avoir tenu des heures, à devoir contenir ses réflexions et ses craintes qui s'en échappèrent par la transpiration de son front, de ses tempes et sous le soutien de Yone qui ne pouvait alors qu'offrir un sourire réconfortant et une main apaisante à la jeune femme, ces simples gestes qui lui donnèrent courage de ne pas se mouvementer brusquement, de ne pas tourner le regard vers cette foule tout aussi intriguée que le groupe dans lequel elle se trouvait. Ce ne sera qu'une fois libérée qu'elle aura prit le temps pour s'isoler et reprendre son souffle avant de retourner auprès de ses camarades, en quête de bonne compagnie aux airs vivants.
La présence de sa voisine de chambre bien quelque peu discrète lui offrait réconfort, de sensation d'un terrier bien couvert et d'une ambiance un peu plus vivante, rendant ainsi l'attente un peu plus tolérable dans ces conditions. Cependant, l'envie de se mouvementer lui prenait alors le dessus et n'eut guère la patiente d'attendre la tombée de la nuit pour se promener. C'est alors qu'elle céda d'abord une première fois de quitter sa cabine en plein jour, puis ce fût une deuxième, une troisième et petit à petit la Lunaire prit l'habitude de sortir sans once de remords afin de se dégourdir les jambes sur le pont du Navire, à aller voir ce qui se passait à la Cambuse ou dans les couloirs : elle vagabondait où bon ses jambes la menaient. Cela ne devenait plus une surprise de voir Lysia sortir prendre l'air en pleins milieu de la journée lorsque le temps était sans risque.
C'est après quelques soleils suite à la récupération de cet étranger miqo'te, mais vraisemblablement méconnu pour la plupart, dont son mentor, que les premiers signes de ce "porte-poisse" s'achoppa sur l'équipage avec cette étrange manifestation éthérique dont la charpentière découvrit pour la première fois la sensation d'affaiblissement par l'éther. Jamais elle n'eût l'occasion de dépenser cette ressource à travers divers sorts ou à en reconnaître la sensation de regorgement après avoir consommé un flacon d'éther, un flux qui fût intouché de toute manifestation pendant presque trente années. Trente années de calme avant d'en subir une pénurie soudaine. La représentation qui lui venait à l'esprit lorsqu'elle devait l'exprimer était comme si on venait de briser une jarre par le pied de celui-ci et qu'elle s'en vidait à vue d'œil et que l'on tentait de l'en remplir à nouveau, que l'on privait de son oxygène avant que l'on lui rende une nouvelle bouffée d'air lorsque le navire tanguait et s'approchait d'un peu plus de ce lieu mystérieux avant de s'en éloigner, une sensation qui la rendait nauséeuse, affaiblie de toute énergie et dans l'incapacité de penser droit. L'adaptation à cette sensation s'est avérée bien plus difficile que ce qu'elle aurait pensé alors que bon nombre de ses semblables parvenait à remettre sur pied après un instant de répit.
Malgré cela, il fallait avancer, une fois les énigmes résolues, le passage s'était ouvert pour y accueillir le navire et son équipage à explorer ce territoire méconnu de la carte Éorzéenne. Quoi de mieux pour Lysia de rencontrer des villageois et d'avoir un nouveau lieu à explorer, à rencontrer des personnalités et de pouvoir se changer du train-train quotidien qui s'installait lourdement sur le navire et dans sa cabine ?
Le sourire intrigué, mais fatigué de celle-ci fut aussitôt effacé pour laisser place par un regard effrayé et d'anxiété contenue lorsqu'elle laissa son nez se fier à ses instincts aussitôt que quelqu'un mentionna de personne mort-vivant, que ses narines, peu à peu, abandonnèrent le parfum enivrant du café pour laisser place à la putréfaction, de la mort. L'entretient avec le chef lui aurait paru avoir tenu des heures, à devoir contenir ses réflexions et ses craintes qui s'en échappèrent par la transpiration de son front, de ses tempes et sous le soutien de Yone qui ne pouvait alors qu'offrir un sourire réconfortant et une main apaisante à la jeune femme, ces simples gestes qui lui donnèrent courage de ne pas se mouvementer brusquement, de ne pas tourner le regard vers cette foule tout aussi intriguée que le groupe dans lequel elle se trouvait. Ce ne sera qu'une fois libérée qu'elle aura prit le temps pour s'isoler et reprendre son souffle avant de retourner auprès de ses camarades, en quête de bonne compagnie aux airs vivants.
Ivanhault
Il y a 9 mois et 3 semaines
La bonne nouvelle est tombée : ceux qui ont bu du café ne risquent rien, sinon de déborder d'énergie. La boisson de la fontaine est attestée sans danger par Ivanhault, bien que cela nécessite des analyses plus poussées dans un vrai laboratoire.
Ceux qui en boivent sentent leur fatigue de l'éther s'envoler.
Ceux qui en boivent ne ressentent ni le besoin de boire, ni celui de manger pour 24 cloches.
Le café en grain qui a été rapporté pour analyse, est concentré en éther mais moins que le café liquide de la fontaine. Celui que les villageois préparent en torréfiant eux-même leurs grains de café n'a pas les propriétés miraculeuses de la fontaine, bien qu'il soit quand même délicieux. Sans doute est-il plus sain.
L'analyse des tissus restés sur le bracelet obtenu par Ney montre une dégénérescence des tissus due au délitement de l'éther suite au vieillissement. Ils sont remarquablement réceptifs aux propriétés du café et continuent malgré tout de vivre grâce à lui.
Un campement a été monté pour ceux en quarantaine, mais également pour permettre à l'équipage de dormir un peu à terre. La région ne semble présenter aucun danger, sauf celui d'être observé par des mommies miqo'tes curieuses comme des enfants.
Ce soir, c'est le moment de faire le point au campement pour ceux qui seront présents. en dépit de l'absence de certains pour leurs propres recherches / affaires / repos, la chronologie des événements se poursuivra pour ceux qui seront là.
Ceux qui en boivent sentent leur fatigue de l'éther s'envoler.
Ceux qui en boivent ne ressentent ni le besoin de boire, ni celui de manger pour 24 cloches.
Le café en grain qui a été rapporté pour analyse, est concentré en éther mais moins que le café liquide de la fontaine. Celui que les villageois préparent en torréfiant eux-même leurs grains de café n'a pas les propriétés miraculeuses de la fontaine, bien qu'il soit quand même délicieux. Sans doute est-il plus sain.
L'analyse des tissus restés sur le bracelet obtenu par Ney montre une dégénérescence des tissus due au délitement de l'éther suite au vieillissement. Ils sont remarquablement réceptifs aux propriétés du café et continuent malgré tout de vivre grâce à lui.
Un campement a été monté pour ceux en quarantaine, mais également pour permettre à l'équipage de dormir un peu à terre. La région ne semble présenter aucun danger, sauf celui d'être observé par des mommies miqo'tes curieuses comme des enfants.
Ce soir, c'est le moment de faire le point au campement pour ceux qui seront présents. en dépit de l'absence de certains pour leurs propres recherches / affaires / repos, la chronologie des événements se poursuivra pour ceux qui seront là.
Lyapaggy
Il y a 9 mois et 3 semaines
Récit Nashasha
Quelque chose ne semblait pas aller, pour Nashasha. Elle ne savait pas trop quoi, exactement, mais en tout cas, il y avait quelque chose. Myriam qui voletait à ses côtés et avec qui elle s'entrenait ne savait pas trop savoir de son côté, en dehors du fait que l'éther de la région l'agaçais un peu... Mais que faire de plus ?
En tout cas, aujourd'hui, elle allait pouvoir échanger vite fait avec le pirate qu'ils avaient récupérer, ayant pris, en prévision, le grimoire de ce dernier pour lui rendre. Elle ne s'était pas gênée pour récupérer le sort d'illusion et d’invisibilité qu'il y était écrit et de compléter les calculs des variables jusqu'à donner naissance à l'embryon d'un sort qu'elle appela "Loi de causalité". Tout ça était bien beau, mais quelque chose la dérangeait toujours.
Peut-être qu'une visite au village lui permettrait de ce sentir mieux ? Ces gens avaient vécu longtemps... Ils devaient bien avoir de quoi se souvenir, ou au moins des écritures ! Ou bien quelqu'un qui a le devoir de préservation... N'est-ce pas ?
Récit Milah
La Viera était excitée. Des gens qui vivaient depuis longtemps dans un village du désert ? Il parait que leur apparence était peu désirable, de même que l'odeur dégager... Pourtant, tout ça ne l'intéressait pas.
Tout ce qu'elle voulait, était d'apprendre à leur côté leur méthode de couture ! Elle qui avait pour objectif d'apprendre de tout peuple et de toute époque, voilà un peuple qui avait survécut dans le temps ! C'était le moment parfait pour apprendre quelque chose d'ancien ! Qui sait ce qu'elle allait apprendre ? Elle avait hâte d'aller à leur rencontre, elle qui était rester sur le navire durant la rencontre ! Très très hâte !
Comment ça, ils ne parlent pas la langue commune ?
Lerith
Il y a 9 mois et 3 semaines
Ce voyage était définitivement une source d'enthousiasme pour Tarha. Voir des contes prendre vie la ravissait.
L'apparition de l'immense gardien qui aurait pu avalé leur navire avait eu plus d'effet sur elle que de peur. Mais lorsque l'ether vint a manquer, son agitation diminua tout autant. Elle occupa sa nuit a dessiner et décrire le gardien comme dans ses souvenirs tachant de se remémorer les énigmes de celui ci. Pour pallier au manque d'ether qui la prenait a la gorge, la miqo'te gardait toujours avec elle une petite flasque de potion d'ether qu'elle sirotait régulièrement...préférant pour le moment ne pas toucher à la fontaine de "jouvence"
A quai, elle prit le temps de visiter le village, restant discrète et ne voulant pas déranger les habitants. Elle mit a jour des fresques evoquant la fameuse divinité, ses serviteurs et des démons rappelant fortement des créatures du néant.. celles ci asservies.
Elle profita de l'interrogatoire de J'sparroh pour vérifier si celui-ci ne cachait pas quelques chose a propos de ce qu'il savait de cet endroit. Les réponses de celui ci ne la convainquirent pas vraiment... c'etait un pirate, il cachait forcément quelques chose.
Enfin, suite aux révélations de Valka, Tarha trouvait curieux que les habitants n'ai pas réagit à la tenue qu'elle portait, inspirée de l'ancienne cité de Mhach. Au final, cela la rassurait... car cela aurait peut etre pu compliquer les choses pour l'équipage.
A l'annonce d'Ivanhault sur la nature non nocive du "café" de jouvence, la miqo'te en prélèvera une gourde sans pour autant en consommer le contenu.. Elle n'avait guère confiance en une magie qui pourrait être liée au peuple qui avait tourmenté son clan.
Leur petite réunion avait apporté plus de questions que de réponses à la jeune miqo'te. Alors qu'elle examinait le bracelet doré et orné d'un saphir qu'elle avait récupéré, elle songait à la miqo'te du village qui était venue leur donner ces offrandes, continuant à les traiter comme des dieux. "Vous avez traversé le mur, vous montez des chariots et vous etes tellement beaux. Je vous en supplie, tuez L'emaki !"
Tuer leur divinité, c'etait une supplique compréhensible si les villageois étaient vraiment conscient de leur état. Comprenant leur situation, la jeune mage avait eu un préssentiment.. Il etait possible que bien d'autres villageois ai pu essayer de mettre fin a leurs jours. Et son hypothèse fut confirmée par la villageoise.
D'après elle, une fosse servait de lieu rituel pour ceux qui voulait mettre fin à leurs jours. Combien d'entre eux avaient bien pu s'y abandonner en plus de 1600ans ? Y trouvaient ils vraiment la mort ? ou ne serais ce qu'un endroit ou s'oublier ou pire, y sombrer dans la folie ?
Tarha avait proposé de s'y rendre pour voir ce qu'il en était puisque l'endroit ne leur était pas interdit, mais Ivanhault fut plus prudent et suggéra d'y aller en groupe.. car cela pourrait très bien être plus dangereux que prévu.
Un débat s'en suivit sur la situation de l'ile et la possibilité que L'emaki ne soit pas le Djinn recherché mais peut etre juste son maitre. Dans ses livres de contes, ces créatures déviaient toujours les souhaits de leur maitre pour les punir ou les frustrer. La miqo'te avait prévu de potasser les livres de sa malle pour y retrouver un peu plus de details... elle n'avait toutefois pas oublié le voeu qu'elle aimerait voir exhauser.. Briser les chaines de son clan et etre enfin libre.. mais chaque chose en son temps.
Le jour ne se levait toujours pas.. ca ne la dérangeait pas trop mais il etait difficile de savoir quand se reposer.. Elle s'accorda une petite sieste...
L'apparition de l'immense gardien qui aurait pu avalé leur navire avait eu plus d'effet sur elle que de peur. Mais lorsque l'ether vint a manquer, son agitation diminua tout autant. Elle occupa sa nuit a dessiner et décrire le gardien comme dans ses souvenirs tachant de se remémorer les énigmes de celui ci. Pour pallier au manque d'ether qui la prenait a la gorge, la miqo'te gardait toujours avec elle une petite flasque de potion d'ether qu'elle sirotait régulièrement...préférant pour le moment ne pas toucher à la fontaine de "jouvence"
A quai, elle prit le temps de visiter le village, restant discrète et ne voulant pas déranger les habitants. Elle mit a jour des fresques evoquant la fameuse divinité, ses serviteurs et des démons rappelant fortement des créatures du néant.. celles ci asservies.
Elle profita de l'interrogatoire de J'sparroh pour vérifier si celui-ci ne cachait pas quelques chose a propos de ce qu'il savait de cet endroit. Les réponses de celui ci ne la convainquirent pas vraiment... c'etait un pirate, il cachait forcément quelques chose.
Enfin, suite aux révélations de Valka, Tarha trouvait curieux que les habitants n'ai pas réagit à la tenue qu'elle portait, inspirée de l'ancienne cité de Mhach. Au final, cela la rassurait... car cela aurait peut etre pu compliquer les choses pour l'équipage.
A l'annonce d'Ivanhault sur la nature non nocive du "café" de jouvence, la miqo'te en prélèvera une gourde sans pour autant en consommer le contenu.. Elle n'avait guère confiance en une magie qui pourrait être liée au peuple qui avait tourmenté son clan.
Leur petite réunion avait apporté plus de questions que de réponses à la jeune miqo'te. Alors qu'elle examinait le bracelet doré et orné d'un saphir qu'elle avait récupéré, elle songait à la miqo'te du village qui était venue leur donner ces offrandes, continuant à les traiter comme des dieux. "Vous avez traversé le mur, vous montez des chariots et vous etes tellement beaux. Je vous en supplie, tuez L'emaki !"
Tuer leur divinité, c'etait une supplique compréhensible si les villageois étaient vraiment conscient de leur état. Comprenant leur situation, la jeune mage avait eu un préssentiment.. Il etait possible que bien d'autres villageois ai pu essayer de mettre fin a leurs jours. Et son hypothèse fut confirmée par la villageoise.
D'après elle, une fosse servait de lieu rituel pour ceux qui voulait mettre fin à leurs jours. Combien d'entre eux avaient bien pu s'y abandonner en plus de 1600ans ? Y trouvaient ils vraiment la mort ? ou ne serais ce qu'un endroit ou s'oublier ou pire, y sombrer dans la folie ?
Tarha avait proposé de s'y rendre pour voir ce qu'il en était puisque l'endroit ne leur était pas interdit, mais Ivanhault fut plus prudent et suggéra d'y aller en groupe.. car cela pourrait très bien être plus dangereux que prévu.
Un débat s'en suivit sur la situation de l'ile et la possibilité que L'emaki ne soit pas le Djinn recherché mais peut etre juste son maitre. Dans ses livres de contes, ces créatures déviaient toujours les souhaits de leur maitre pour les punir ou les frustrer. La miqo'te avait prévu de potasser les livres de sa malle pour y retrouver un peu plus de details... elle n'avait toutefois pas oublié le voeu qu'elle aimerait voir exhauser.. Briser les chaines de son clan et etre enfin libre.. mais chaque chose en son temps.
Le jour ne se levait toujours pas.. ca ne la dérangeait pas trop mais il etait difficile de savoir quand se reposer.. Elle s'accorda une petite sieste...
Ivanhault
Il y a 9 mois et 3 semaines
Le cas de l'équipe ayant bu dans la fontaine étant réglé, restait à s'assurer que Dillan ne courait aucun danger, une mission dévolue à Milah en tant que médecin de l'équipage. Il fallait également partager les informations obtenues et c'est ainsi qu'une partie du groupe se retrouva dans le camp de quarantaine monté entre la baie où l'Eternal avait jeté l'ancre et le village du peuple de L'emaki, à l'ombre d'un assemblage naturel de roches circulaires.
Là, ils évoquèrent leurs doutes quant à la bénédiction du lieu, l'origine du café, les relevés étranges de l'éther effectués dans la région par les appareils de Floerswys et de Silius. Rassemblant les points de faiblesse éthérée sur le croquis dessiné par Ivanhault, Silius fut en mesure de théoriser la logique du passage de l'éther à mesure qu'il était drainé dans la région : le courant éthéré refluant en direction du "palais de L'emaki" dessinait une rune qu'il reproduisit avec succès sur son carnet avant de l'essayer. Une corbeille de fruits à côté se flétrit immédiatement, la page même sur laquelle il avait exécuté le symbole, semblait comme morte et jaunie. Sans faire part de ses conclusions, il détruisit les documents et même le croquis sur lequel il avait assemblé les points de faiblesse (en dévorant le papier.)
Au moment où l'on se demandait quelle serait la prochaine étape, et où il devenait évident que l'on devait se rendre au palais de L'emaki, une villageoise toute enrubannée dans ses vêtements, capuchon sur les oreilles et voile devant le visage, venait solliciter une audience. Elle les considérait encore comme des dieux, n'étaient-ils pas capables des mêmes prodiges que L'emaki ? Enfin, elle les supplia, laissant un baluchon d'offrandes remplit de tissus colorés, de fils de laine et de bijoux en métal précieux : "Je vous en supplie, tuez L'emaki, mettez fin à ce cycle de malheur."
Malgré tout, il restait des questions et avant de foncer vers le palais de L'emaki, il y avait des choses à vérifier dans les endroits que le chef du village n'avait pas expressément interdit. Une expédition se préparait pour ce soir là, en direction du "puits du non retour" où les habitants qui désiraient en finir avec la vie pouvaient librement se jeter.
Nazah avait encore des questions à poser au village et était chargée par Iko de récupérer des fioles de "café" afin que l'équipage soit opérationnel à 100% le jour où l'on rencontrerait enfin la fameuse déesse, ou djinn, ou quoi qu'elle fût.
HRP : Event "Puits du non-retour" ce soir à 21h, reprise des animations tous les soirs jusqu'à conclusion de l'expédition.
Si vous avez des choses à faire, je répondrai aux questions posées par MP sur le forum.
Lerith
Il y a 9 mois et 3 semaines
"La fatigue, c'est fatigant..."
Depuis que les effets du super café magique ont disparu, Liiz est une véritable épave et passe son temps à dormir. Après avoir demander à rentrer sur L'Eternal, elle pris la direction de sa cabine et retira sa perle avant de s'écroulée sur son lit. Les rares forces restantes dans son corps seront utiliser pour allez aux toilettes et remplir son verre d'eau. Il sera facile de remarquer qu'elle n'a rien manger depuis plusieurs jours, son dernier repas datant de quelques heures avant la dégustation du café du puit.
Djazah ir Moshantu
Il y a 9 mois et 3 semaines
Depuis que l'Eternal a franchi la barrière de sable et découvert le village nimbé de mystère, Djazah'ir a presque disparu.
Lui qui était si enthousiaste, perché dans sa vigie, passe, depuis plusieurs jours, la plupart de son temps enfermé dans son coffre à travailler.
Certains l'auront vu sortir pour ramasser des petites choses ça et là, les traits tirés et la mine brouillée par une intense fatigue. Néanmoins, ceux qui le connaissent le mieux auront pu noter une étincelle dans son regard. De la curiosité, de la passion, et, vu son air concentré et ailleurs, un long et profond monologue intérieur!
D'autres ne l'auront peut-être même pas aperçu une seule fois et finissent peut-être par s'inquiéter ou du moins se demander...Et s'il était resté bloqué dans son coffre?! Si le coffre avait dysfonctionné à cause du manque d'éther?!
Sera-t-il là, ce soir?...
Lui qui était si enthousiaste, perché dans sa vigie, passe, depuis plusieurs jours, la plupart de son temps enfermé dans son coffre à travailler.
Certains l'auront vu sortir pour ramasser des petites choses ça et là, les traits tirés et la mine brouillée par une intense fatigue. Néanmoins, ceux qui le connaissent le mieux auront pu noter une étincelle dans son regard. De la curiosité, de la passion, et, vu son air concentré et ailleurs, un long et profond monologue intérieur!
D'autres ne l'auront peut-être même pas aperçu une seule fois et finissent peut-être par s'inquiéter ou du moins se demander...Et s'il était resté bloqué dans son coffre?! Si le coffre avait dysfonctionné à cause du manque d'éther?!
Sera-t-il là, ce soir?...
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