Un jour après l'autre...

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Silius Noctua Il y a 1 mois et 3 jours

" BOUM ! "

Non, certains des habitants du deuxième étage de l'Escale ne rêvaient pas, ni ne pouvaient se douter un seul instant être réveillé par une petite explosion matinale.
Si ce n'était pas le bruit d'origine cristalline qui pouvait réveiller, cela pouvait très bien être des carreaux cassés ou des objets par terre à cause de l'onde de choc provoqué subitement à la suite de l'explosion.

" Désolé !" avait-on crié dans le couloir, quelques minutes après.

Puis vint un ménage, les quelques réparations primaires. La raison ? Une trop haute fréquence dans la superposition des arcanes, avait répondu un Garlemaldais, le visage noir ou seul le contours des yeux préservés par une paire de lunette sur le front. Un Ivanhault aux cheveux frisés et sans doute une tête fatigué comme vous n'en verrez que rarement, était debout contre son gré pour aider l'infirme à porter des balais.

Visiblement, les habitants de l'Escale vont devoir s'habituer à voir des choses étranges à présent...
Ney Il y a 1 mois et 3 jours
Les étoiles mouvantes scintillent sur le tapis d'eau ondoyant du port de Limsa Lomina, reflétant la voute céleste du calme nocturne. La cité est calme, pour autant que puisse l'être  un port aussi important que celui-ci. Et parmi les ombres familière s'en dessine une, insolite se déplaçant en silence sur les murs blancs et les quais endormis. Elle se hisse avec prestance dans les cordages d'un navire, s'aplatit sur le pont. Ses doigts caressent le bois familier, juste là où, un temps, les stigmates de cristaux corrompus avaient laissé leur emprunte. Ses oreilles frémissantes à l'affût du moindre bruit, il s'assure que rien ne viendra le perturber, avant de se redresser et s'avancer vers le mât central où il pose son front. 


"Tu nous manques aussi, mon ami. Patience. Nous te libèreront de tes chaines."
Lerith Il y a 1 mois et 3 jours

"Je ne sais pas pourquoi je me sens si fatiguée."


Trois lunes déjà que le temps semblait s'être arrêté. Elle avait essayé de reprendre ses activités, de retrouver une vie à peu près normale tout en entretenant l'espoir pour elle et pour les enfants. Elle essayait, à chaque instant, de paraitre digne et confiante parce que si elle craque, les enfants auront peur à leur tour. Une mère doit rester forte, rassurante. Elle essayait, sans relâche, chaque fois qu'elle croisait son regard vide et absent. Trois lunes... "Vous êtes forte" disait Astera. "Comment vous le vivez ?" demandaient les autres. "Y a t-il une amélioration ?", "Comme ce doit être dur pour vous", "Les enfants le prennent comment ?", autant de questions récurrentes et douloureuses auxquelles et répondait à présent de façon mécanique, pour ne pas laisser de sombres pensées la submerger.

Elle ne restait jamais tard à l'Escale, ou alors elle s'enfermait dans son bureau passé dix heures.
Elle traînait sur le recrutement, les entretiens et les dossiers à traiter.
Depuis combien de temps n'avait-elle pas vu Lucien ?

"Je suis juste fatiguée ces temps-ci."

Cela pourrait durer encore longtemps, personne ne sait ce qui va se passer. Des semaines, des années, rien n'est certain. Elle tiendrait, elle devait tenir, incarner cet espoir auquel elle se raccrochait alors qu'autour d'elle ils se demandent s'il ne vaudrait pas mieux abréger cette folie. Renoncer, c'est échouer.

"Je..."

En rentrant ce soir-là, elle tomba devant le portail.


"... Je suis..."
Vanish Kawaii Il y a 1 mois et 2 jours
Tard cette nuit, ou était-ce tôt ce matin, V sera encore rentrée
d'une de ses nombreuses soirées sans fin à la Gardienne.

Elle aura dansé et profité de cette soirée qui, bien qu'elle soit
épuisante, lui permette de relâcher la pression.

Ayant du business à faire en Eorzéa le matin même,
elle avait demandé à Mahruvvet, sa très chère et exceptionnelle
mentor, de lui prêter sa chambre à l'Escale.

Lui permettant de profiter de quelques précieuses heures
de sommeil avant d'entamer une nouvelle journée riche en activité.

C'est en partant de l'Escale, après avoir soigneusement fait le lit,
que l'idée lui vint en tête.

"Un jour il faudra que je propose aux autres..."

Lerith Il y a 1 mois et 2 jours
"C'est une plaisanterie...?" Souffla la demi-raenne en voyant la montagne de colis s'empiler devant la porte au fur et à mesure que les coursiers les déposaient. Son regard épuisé se remplit lentement de cette colère glaciale que l'épuisement physique et moral ne faisaient qu'empirer.
"Inutile de les ouvrir, donnez-moi ce pli" siffla t-elle en saisissant sèchement la missive qu'on lui tendait. "Je n'ai jamais vu pareille débauche de présents même venant du Bakufu et pourtant ils sont experts en corruption. "
Elle fronça un peu plus les sourcils, voyant le nom en bas de la feuille.

Quelques heures plus tard ce même jour, on vit arriver à l'Escale la directrice affichant un regard glacial qui fit frissonner Arthurin derrière son comptoir. Pas moins de cinq porteurs déposèrent un à un une douzaine de boîtes de toutes tailles et toutes formes, d'orient et d'ailleurs, produits de luxe en tout genre comme elle en rapportait encore il y a quelques années lors de ses sorties boutique, et encore même elle n'en rapportait pas autant. Mais cette fois, il ne semblait pas que ce soit une nouvelle crise dépensière lorsqu'elle s'adressa à l'elezen.
"Ne sachant son adresse, je vous prierais de faire rapporter à son destinataire cette débauche de démesure" dit-elle en lui tendant le pli précédemment ouvert. "Je ferais comme si rien ne s'était passé."
Elle ne s'attarda pas. Elle prit son courrier et quelques dossiers avant de repartir, et on ne la revit plus de la journée une fois encore.
Astéra Il y a 1 mois et 1 jour
L’aube étirait ses premières lueurs pâles sur l’Escale lorsque la silhouette impeccable d’un majordome fit son apparition, une silhouette élégante se présenta aux portes de l’Escale. Drapé dans une tenue impeccable, un majordome d’une prestance irréprochable s’avança avec une démarche mesurée, accompagné de plusieurs servantes vêtues avec la même rigueur, leurs mouvements précis et synchronisés trahissant une discipline parfaite.

Sans un mot superflu, il s’identifia brièvement avant que le groupe ne se dirige vers l’accueil, où plusieurs colis attendaient patiemment, déposés hier dans la matinée par Dame Kurusu. Les servantes, efficaces et méthodiques, commencèrent aussitôt leur tâche, soulevant avec précaution chaque paquet avant de les disposer soigneusement dans de larges sacs de transport. Pas un bruit inutile, pas un mouvement superflu, juste une maîtrise silencieuse du moindre geste.

Alors que l’opération touchait à sa fin, le majordome s’avança et déposa sur le comptoir une enveloppe cachetée destiné à Liann. À côté, avec une retenue empreinte de cérémonie, il fit déposer une immense boîte en bois aussi destiné à la Palefrenière de l'Escale. L’écrin, imposante, était un chef-d’œuvre de menuiserie. Son bois, patiné par un travail d’orfèvre, portait des arabesques finement sculptées, mêlant motifs floraux et figures stylisées de chocobos courant au milieu de paysages abstraits. Le relief de son décor semblait représenter des motifs délicats entrelacés, un enchevêtrement subtil de feuillages et de plumes, encadrant ce qui ressemblait à la silhouette d’un chocobo stylisé en plein vol.

Sans une explication supplémentaire, sans un mot échangé de plus que nécessaire, le majordome inclina légèrement la tête. D’un même mouvement, ses accompagnantes terminèrent leur tâche, refermant leurs sacs et ajustant leurs prises sur les paquets récupérés. Puis, comme une marée qui se retire en silence, la petite troupe quitta l’Escale avec la même maîtrise qu’à son arrivée.

Lerith Il y a 3 semaines et 4 jours

Elle a arrêté d'écrire des chansons dernièrement. Anastasie est heureuse, elle n'entend plus ses collègues fredonner des refrains pas toujours finis pendant le service. La cause ? Elle répète, encore et encore. Sur la scène de l'Escale, la viéra passe des heures à faire et refaire des chorégraphies sur des chansons connues ou nouvelles. Elle travaille, même en dehors des répétitions organisées avec le reste de la troupe.
Meleth travaille, encore et encore... elle a de l'énergie -et surtout de la frustration- à extérioriser pendant que son Eternal est toujours assigné à quai et que Nazah enquête encore et toujours sur le faux acte de propriété.
Akira Il y a 3 semaines et 4 jours
Un champs de bataille...

C'est ainsi que l'on aurait pu décrire, l'espace d'un instant, la cuisine de la maison Kurusu. Et qui était responsable de ce carnage ? Une enfant aux cheveux noirs, à la peau brune, aux yeux bleus et violets, dont les écailles se trouvant sur le dos de ses mains étaient couvertes de farine et d'oeuf. La jeune Kiyoko Kurusu avait décidé, accompagnée de sa domestique, de s'essayer à la cuisine. Elle avait annoncée vouloir faire "un flan comme maman". Et si la danse et une sensibilité pour les beaux vêtements étaient bien présents chez elle, la cuisine, et probablement les arts ménagers en général, eux, étaient absents. Une véritable princesse. Fort heureusement, elle était bien accompagnée. Et le plus gros du travail incomba à sa servante : nettoyer la cuisine, et préparer le flan au kaki. Et lorsque le soir-même Kikyo verrait sa plus jeune fille le lui offrir en disant qu'elle l'avait fait, son ombre emporterait jusqu'à la tombe le secret : au moins la jeune princesse avait cassé les oeufs, et retiré les coquilles de ses petits doigts.
Vanish Kawaii Il y a 3 semaines et 3 jours


C'est après un voyage, des plus intéressants, en aéronef que V est finalement arrivée à Radz at Han.
La cité aux milles couleurs et senteurs, vivante et vibrante.
La visite, organisée par son exceptionnelle mentor, lui aura permis de découvrir les endroits clés et d'en apprendre plus sur la façon dont les textiles Hannois sont fabriqués.
C'est finalement après un détour par le bazar, pour se procurer une tenue locale, et une nuit en compagnie des amies de Mahruvvet, que V se présente de bonne heure pour débuter son apprentissage.
Ivanhault Il y a 3 semaines et 1 jour
Venu par amour, il était resté pour la culture.

En de nombreux points semblables aux citoyens d'Ul'dah, les Domiens ne craignaient pas de parler d'argent, aimaient la propreté et les bains, étaient capables de séparer hermétiquement travail et détente, présentaient au quotidien deux visages, l'un pour le public, l'autre pour le privé. Le bonheur s'était insinué en Isarmaux, avait chassé la dilettante et remplacé le plaisir. C'était du bonheur quand, au matin, il pouvait savourer un thé vert sous le préau de leur maison, les pieds nus posés sur la marche en pierre brute qui permettait de raccourcir le pas pour monter sur la terrasse, avec sous la main un shôgi qu'ils continueraient dès le retour de Haku. Du bonheur quand il pouvait effectuer avec sa fille les mouvements lents du tai-chi matinal dont elle lui avait enseigné les bases, à partir de ce qu'elle avait elle-même appris à l'école du quartier enclavé au contact d'un maître descendu d'une lointaine montagne. Les cheveux blancs d'Alivianne virevoltaient dans les tendres couleurs rose orangées de l'aube, depuis sa haute stature Isarmaux pouvait observer avec tendresse et discrétion le haut du crâne de sa fille de six ans, ses bras minces d'herbe folle trop allongée et déjà dégingandée, la liberté enfantine de sa souplesse d'enfant. S'il avait pu lui trouver une école, s'il avait pu lui offrir un foyer sûr, s'il avait pu lui donner l'éducation et la vie que sa mère n'avait pu lui accorder, il le devait non seulement à Haku, mais plus généralement, à Akira. Isarmaux, comme nombre d'autres membres du Kurusu Gumi, sentait venir la fin de règne et pourtant, il n'en était pas inquiet. La succession était déjà assurée, la compagnie perdurerait au service de tous les rouages qui la composaient, lui compris. A l'inverse de toute logique, de tout ce qu'il aurait pu suspecter jadis quand il songeait à ce qui le guettait tapis dans l'ombre pour son avenir, on lui avait offert une vie rangée, heureuse et passionnante. Une malédiction pour les Domien, selon un proverbe local. A bien des égards et contre tout instinct, il était plus stable et plus serein que son frère.

S'apercevant qu'Alivianne avait cessé de tournoyer gracieusement, ses bras retombés sur les côtés, fixant le portail du jardin, Isarmaux suivit du regard ce que regardait sa fille. De l'autre côté, son reflet attendait qu'on lui ouvre. Il avait aux lèvres une question. Ivanhault la lui posa après avoir reçu un bol de thé, au bord de la terrasse. Elle était simple, et tenait en trois mots :

"Comment fais-tu ?"

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