Archéologie d'une odyssée
Lyapaggy
Il y a 1 an et 1 jour
Synopsis des actes
Je suis née dans le Thanalan, à Ul’dah plus précisément, en compagnie d'une sœur jumelle née plus tôt que moi. J’ai aussi un grand frère, qui lui est né à la nouvelle Sharlayan, né deux ans avant l’exode des Sharlayanais Éorzéen. Enfants d'érudits à la découverte du savoir, nous n'étions pas prévus à l'origine. Du fait de notre naissance, nos parents décidèrent de délaisser leurs recherches et de se consacrer à nous.
Nos parents ne nous ont jamais caché que nous étions des surprises, mais ils nous disaient toujours par la suite « Vous n'étiez pas désirez, pas prévue, tous les trois. La recherche du savoir est-ce que nos ancêtres ont toujours fait, c'en est devenue une tradition familiale pour nos deux familles. Une chose précieuse à nos yeux. Mais malgré tout ça, nous avons arrêté. Car nous avons trouvé bien plus précieux à nos yeux dans les imprévus de nos voyages. Quelque chose de si précieux que malgré le fait que nous ne voyageons plus, nous sommes heureux.» Nous disaient-ils en souriant.
À l’heure de l’invasion impérial, alors que les Sharlayanais se concertais pour retourner dans leur pays originelle afin de ne pas se mêler de la guerre, mes parents firent le choix de rester en Éorzea, persuader qu’il y avait encore à faire pour eux et pour leur descendance. C’est vers donc à Ul’dah qu’ils s’installèrent et où je naquis avec ma sœur jumelle. Nous y restâmes plusieurs années avant que mes parents ne se décident à nous faire un peu voyager. Notre première destination fût Gridania. Je dois admettre avoir détesté cet endroit au début. Aussi magnifique qu'il pouvait paraître, une partie des habitants ne cessait de nous regarder comme des indésirables.
Le bois avait quelque chose d'intriguant. C'est ainsi, malgré l'interdiction de sortir de la ville de mes parents, que j’ai rencontré ma première amie en dehors de ma sœur jumelle. Ma curiosité, plus forte que moi, me poussa à désobéir et m'aventurer en Sombrelinceul, inconsciente des dangers qui pouvaient entourer ces lieux, persuadée qu'un endroit si beau ne pouvait pas poser de problèmes. C'est ce jour-là que je rencontrai une Miqo'te de la Lune, moins âgée que moi d'un an, mais pourtant déjà plus grande.
Tous deux méfiantes envers une personne et race que l’on n'avait jamais rencontrée auparavant, nous avons été emportées par notre curiosité qui nous poussa à nous rapprocher l'une de l'autre. Je lui parlais de ma vie à Ul’dah et de mes savoirs et elle me partagea sa connaissance des environs et son mode de vie.
Longtemps, je gardai, ce mode de vie. Nous passions la majorité de l’année à Ul’dah, mais dans certains cas, il nous arrivait à faire un petit voyage jusqu’à l’une des cités-états. Ces voyages survenaient au mieux deux fois par an. Quand nous passions à Gridania, j'essayais de sortir en douce de la cité, cet endroit étouffant, dès que j'en avais l'occasion afin de retrouver mon amie. Chaque fois, on se partageait nos nouvelles histoires, et chaque fois quand je rentrais, je partageais ensuite à ma sœur tout en évitant nos parents afin de ne pas me faire punir pour leur avoir désobéi... Ce qui ne fonctionnait pas tout le temps, bien souvent, j'étais punie !
La vie me paraissait relativement calme quand je pensais à ces moments lointains. Seulement, le Septième Fléau vint détruire le confort dans lequel je vivais, emportant avec lui ma mère, le domicile dans lequel on vivait, et notre joie de vivre. Ce fut notre père qui nous aida, mon frère, ma sœur et moi, et non le contraire, lui qui aimait énormément notre mère, plus encore que notre fraternité réunit l’aimais. Je me rends compte aujourd'hui que les efforts qu'il a fournis ce jour-là devaient être énormes...
Le village de mon amie dans la forêt n'y avait pas échappé, lui non plus. Les bâtisses calcinées, une odeur désagréable qui régnait, tout était brûlé et détruit... Par chance, je pus rencontrer un survivant qui se braqua en me voyant, mais finit par se détendre quand je lui expliquai ma raison d'être ici. Il me dit être le frère de mon amie et me confia ensuite une douloureuse nouvelle. Je voyais sur son visage le sentiment qu'il tentait de refouler et ne cherchait pas à le forcer à en dire plus... Le rôle de grand frère était loin d'être facile, surtout maintenant que sa sœur avait vraiment besoin de lui... C'était la première fois que je rencontrais cet homme, mais même ainsi, je n’eus pas de doute sur son identité. Il y a ces traits familiaux qui ne trompent pas.
J'étais attristée de ne plus pouvoir voir mon amie, mais j'étais persuadée de la revoir un jour. Je fis une résolution qui réjouit mon père et que ma sœur décida de prendre elle aussi. Une fois à l'âge adulte, je prendrai la route. Je m'engagerai sur la voie de la découverte du savoir et je me consacrerai au voyage et à la découverte, afin que quand je revienne auprès de mon père, quand je retrouverai mon amie et quand je retrouverai ma sœur, qui aujourd'hui a décidé de voyager par elle-même afin de vivre ses propres aventures... Je pourrai leur raconter toutes ces nouvelles histoires, tout ce savoir que j'aurais accumulé…”
... Je pourrai leur montrer cette chose précieuse qui m'emplira de bonheur et qui signera peut-être bien la fin de mon voyage à mon tour...
Lyapaggy
Il y a 1 an et 1 jour
Promenons nous dans les bois
Sombrelinceul est une très grande forêt, assez grande, dit-on habité d'esprit de la nature qui vivent en harmonie avec la plupart des humains résidant dans la sylphe des Douzes.
C'est au sein de celle-ci, dans la partie de l'est, que se trouvaient deux Lalafelles à l’allure similaire.
Seul l'emplacement d'une boucle d'oreille et d'un tatouage sur leur visage permettait de les différencier tant elles se ressemblaient. Ces deux jeunes femmes, à peine à l'âge adulte, avaient entrepris de commencer à voyager afin de reprendre le flambeau de leurs parents.
Elles étaient parties de leur domicile il y avait de ça maintenant plusieurs heures et avaient réussi à déjà se perdre. Aucune des deux n'était avantager pour le voyage, l'une était allergique aux chocobos et l'autre avait facilement le mal des transports.
Leur père leur avait prodigué plusieurs conseils avertis sur la manière de voyager, mais aucune des deux n'y avait prêté attention, bien trop excitée à l'idée de découvrir le monde.
« Crois-tu qu'il y a quelque chose, là-haut ?»
Le soleil s'était couché depuis deux heures, les deux Lalafelles avaient construit un campement en sécurité et une cabane de fortune, elles étaient couchées sur le dos sur les affaires les moins fragiles et moins rigides qu'elles avaient, en train d'observer le ciel.
« Des mondes inconnus et encore à découvrir, sûrement...»
Le feu était encore vif, éclairant le campement temporaire de sa lueur orangé, la Lalafell avec la boucle d'oreille à l'oreille gauche leva la main comme si elle pouvait attraper l'une des étoiles brillantes.
« Est-ce que tu crois qu'il y a quelque chose, en bas ?»
Le vent était régulier, ni trop fort, ni trop léger, il était assez agréable, portant une accorte odeur boisée typique des lieux et soufflant dans leurs cheveux.
« Des mystères et savoir perdu, substituer à la vue de tous, j'imagine...»
La nuit tombait à une douce vitesse, les étoiles dans le ciel de plus en plus visible, des merveilles apaisantes et intriguent irradiant les cieux de leur lumière lointaine.
« Rosasa, quel est ton plus grand désir, serait-tu l'expliquer ?»
Le feu dégageait une chaleur agréable, quelques bruits de craquement et crépitement s'y échappaient régulièrement.
« Voyager, découvrir tout ce que ce monde à nous offrir, sous eau comme au-delà des cieux, pour... Je... ne sais pas pourquoi...»
La forêt se montrait plutôt calme, ou plutôt l'endroit où elles étaient. Elles étaient conscientes du danger que ça pouvait être de dormir ici, mais n'avaient pas trouvé meilleur endroit.
« Mais... Et toi, Nashasha? Serait-tu l'expliquer ?»
Le feu de camp commençait à perdre de vigueur au fil du temps qui passait, bientôt, il ne tarderais pas à s'épuiser s'il n'était pas alimenté de nouveau.
« Connaître afin de savoir répondre à tout... Voyager afin de découvrir ce qui ne peut être compris par la simple lecture... Découvrir afin d'offrir rêve et passion à nos enfants, un avenir dans lequel ils pourront s'épanouir.»
Les étoiles offraient un peu de lumière à la terre, filtrée par les arbres constituant la Sylphe. Aujourd'hui sonnait l'anniversaire de leur dix huitième année, un jour important chez les Lalafells étant donné que c'est ce jour-là qu'ils décident quel prénom ils vont porter le reste de leur vie.
Ce jour sonnera aussi le premier jour de leur voyage.
Le commencement de leur histoire.
Lyapaggy
Il y a 1 an et 1 jour
Un meilleur départ
Par où commencer ?
Par où aller ?
Le monde avait ouvert ses bras. Il s'était soudainement élargit... Plus personne pour guider. Plus personne pour donner un itinéraire, une destination...
Seul une liberté confuse l'accueillait.
La Lalafelle baissa les yeux vers la carte qu'elle tenait, à sa gauche se trouvait sa sœur qui regardait par-dessus son épaule. Vers l'est ? Non, le nord, plutôt ? Mais c'est où, l'est ou le nord ? Il y a de ça quelque semaines, elles s'étaient lancer dans leur premier voyage dans la forêt de sombrelinceul, et bien vite, elle avaient perdu la route. Le résultat de cette escapade avait finit par un certain mal de ventre et un état plutôt piteux des deux jeunes femmes qui rentrèrent chez leur père.
Mais maintenant, elles étaient prête ! Elle avait écouter leur père pendant des heures et des heures à leur réciter le petit guide du parfait voyageur... C'était de très longue heures, mais elles avaient tenu. Et maintenant... elles avaient oublier leur boussole.
Mais ça ne faisait rien ! Elles pourraient retrouver le chemin, cette fois... N'est-ce pas ? La deuxième sœur fronça un sourcil avant de pousser une exclamation. Elle dressa l'index avant de le poser vivement à un endroit de la carte. Le Thanalan central, elles devaient se trouver là. Elle reconnaissait ce petit relief sur la carte, il devait... se trouver là ? Et le nord devait forcément être par là !
C'était une nouvelle victoire pour les deux Lalafelles ! Il ne leur fut que peu de temps pour retrouver la route. Un chemin menant à un patelin pas loin où elles pourraient avoir des indications et une boussole. Un endroit où elles pourront décider du prochain trajet.
Le monde est vaste, comment décidé où aller quand on veux voir tout ce qui s'y trouve ? Quand on veux découvrir tout ce qui s'y cache... Oh, mais si...
Bien sur, elles pourraient s'y rendre ! A cet endroit, là où ses parents vécurent, là où leur frère naquit... Là où se trouvait jadis la colonie de la cité du savoir. Elles avaient toujours rêver de voir cet endroit, et encore plus son origine dans les mers du nord... Quoi de plus merveilleux pour elles de commencer par là ?
La nouvelle Sharlayan les attendait !
Lyapaggy
Il y a 1 an et 1 jour
Regardez ce que j'ai trouvé !
Un petit saut dans le présent.
La Lalafell ce rapatriait alors à Sharlayan, ayant enfilé au préalable ça tenue d'étudiante. Elle courue d'abord à l'académie de magie, département archéologie d'où elle était évidement membre. Elle s'extasiait à côté de ses collègues et du professeur à la tête du département au sujet de sa dernière expédition, après quoi elle s'empressa d'aller joindre son précepteur qui lui avait aussi confié un pied à terre dans la cité.
"Regardez ce que j'ai trouvé !" s'exprima-t'elle alors, enthousiaste.
Le vieil homme était un peu surpris par l'irruption soudaine de son élève. Cette dernière attrapa alors son grimoire le temps de faire apparaître sa "nouvelle collègue de vie" ; Myriam.
"Je m'avance un peu plus sur la voie du preux. ♪" Ajouta-t'elle, souriante.
La fée s'envola un peu dans les airs comme un petit enfant qu'on venait de réveiller, papillonnant alors ci et là dans la pièce d'étude, ce familiarisant dans ce nouveau lieux où elle passera surement beaucoup de temps en compagnie de la Lalafelle.
"L'expédition dont je vous avais parler, elle était très intéressante ! Je ne doute pas que vous pourrez apercevoir bientôt un rapport à ce sujet !"
La fée fit le tour de la pièce, elle avait déjà cette mauvaise habitude de vouloir toucher à tout ce qui existe, ce faisant alors souvent gronder avant de provoquer une catastrophe dans ce chaos organisé Elle vint alors ce poser, boudeuse, sur une pile de livre bancale.
"Et avec ça, je suis certaine que je pourrait réclamer la nationalité Sharlayanaise. ♪"
L’enthousiasme de la Lalafelle semblait sans fin. Un petit rayon de soleil dans cette pièce à la lumière tamisé. Elle ce mis alors à offrir en exclusivité des petites histoires sur son expédition à son précepteur. L'île qui voyageait, sa bulle secrète, ses habitants plus grand que la moyenne, leur tatouage couvrant leur corps. L'on sentait dans sa voix toute la passion qui l'animait sur la recherche de l'histoire. Elle voulait en savoir toujours plus, découvrir le monde, ce qui l'avait construit.
Car c'était la sa vocation, celle de l'archéologie.
Lyapaggy
Il y a 1 an et 1 jour
De nouveaux horizon
Retour vers le passé.
Un flocon descendait doucement des cieux, scintillant de sa claire blancheur, virevoltant au grès du vent. Ce flocon voyais alors la destiné que réservait la gravité à ses congénère. Mais avant qu'ils ne puisse atteindre le sol, une silhouette s'approcha et vit son nez transformer en piste d'atterrissage de fortune. La victime subissant alors cette attaque glaciale cligna des yeux avant de loucher sur le petit flocon qui commençait déjà à fondre. Elle vint alors, d'un main emmitoufler d'un gant épais, se débarrasser de ce minuscule petit amas liquide frigorifier avant de tourner la tête sur sa droite où quelqu'un lui ressemblant en tout point se trouvait.
"On n'a pas le droit à autant de neige habituellement !" Glissa-t'elle alors.
"ça a un petit côté à la fois fascinant et... froid. Brrr, je préfère bien plus les températures hautes que froide..." Répondit alors son compagnon de voyage.
Tout deux avaient traverser de nombreux paysage afin de se retrouver ici, dans ce lieux gelé depuis maintenant quelque année. Dire qu'avant, c'était des plaines verdoyante à perte de vue. Aujourd'hui, ces visions ont laisser place à celui de robe immaculé constellé de myriade d'étoile gelée.
"Dire que quand papa passait par ici, c'était bien plus chaud !" Ajouta d'un ton plaintif la plus gelée des deux.
Répondant par un petit gloussement, la première des voyageuse dressa l'index avant de le poser sur le front de son interlocutrice, en réponse de quoi cette dernière vint dresser les sourcils.
"Ce sont les joies du voyage, n'est-ce pas ? Je suis certaine que tu repenseras à ce premier voyage dans le Coerthas, un jour, avec entrain !"
"Je ne peux pas le renier... C'est fascinant de voir de nouveaux paysage chaque fois ! Je veux pouvoir tous les voirs."
"Oh, on devrait faire un arrêt sur la route pour dessiner un paysage dans notre carnet de voyage !" S'exclama la première des voyageuses.
"Tu as raison, gardons en souvenir cet endroit ! Qu'à la fin, on revienne avec un carnet plus épais que celui de papa. ♪" Répondit la deuxième des voyageuse, enjouée.
Au loin, un dragon passait dans les cieux, le plus loin de la cité dont les gardes gardaient en visuel la bête, prêt à tirer avec l'une de ses balistes s'il avait l'outrecuidance de s'approcher ne ce fut qu'un peu plus. La cité, toujours en guerre ne les laisserait probablement passer, et la question du passage était identique pour les étrangers. Un choix d'isolation qu'ils devait à un millénaire de guerre... Était-ce le meilleur des choix ? Difficile de le juger sans être concerner...
Mais pour les deux jeunes voyageuse qui se retrouveraient bloquer à la porte du Pont de la Foi, la question était tout autre... Elles ne pouvaient se rendre là où, jadis, leur parent et leur frère vécurent. Mais ça ne leur empêchera pas de profiter du voyage et de ces nouveaux endroit qu'elles avaient découvert. Une nouvelle destination pointra dans leur esprit, et bientôt elles en prendront la direction, le sourire aux lèvres bien qu'un peu déçue.
Elles ont tout un monde à découvrir. Qu'est-ce que les frontières érigé par les humains ? Elles finiront toutes par s'écrouler un jour, et ce jour, elles seront prête à les traversé. D'ici là, elles avaient un carnet de voyage à remplir.
Après tout, il devait finir plus épais que celui de leur père.