Démons d'Orvalon

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Lerith Il y a 1 mois et 6 jours

Tout commença par une lettre envoyée à Kikyo de la part de Lucien, et remise en mains propres par une émissaire du Lys d'Or. Depuis quelques semaines déjà, la directrice attendait des nouvelles de son ami partit inspecter des terres en marge du Coerthas, un héritage dont il devait prendre soin en tant que seigneur de sa maison. La politique n'avait jamais intéressé Kikyo mais la situation de Lucien et Shabyl la préoccupait. Dès lors que les intrigues mettent en jeu des créatures démoniaques, elle se voulait pas rester en retrait.
Personne ne le voulait. Si Lucien était son ami de longue date, Shabyl était elle aussi connue et appréciée des membres de la compagnie ne serait ce que comme la gérante de l'Entrepot où ils prenaient la plupart de leurs mandats. Aussi, quand une demande d'aide fut explicitement formulée elle répondit sans attendre.

"Rassemblez des volontaires, nous allons envoyer une équipe sur place."



Quelques jours plus tard, dans son bureau, Mahruvvet présenta à Kikyo la liste de tous les volontaires inscrits pour cette mission spéciale. Ils étaient nombreux, sans surprise, elle ne pourrait pas envoyer tout le monde d'autant que le Lys d'Or ferait aussi appel à d'autres alliés sur place. Inutile d'envahir Cale-en-Bourg. La directrice prit le temps de sélectionner la meilleure équipe possible correspondant à la situation.

Mission de soutient au Lys d'Or : Formation de l'équipe

Merci à tous ceux qui se sont portés volontaire. Une équipe de huit personnes sera envoyée à Cale-en-Bourg dans les jours prochains accompagnant Ivanhault et moi-même pour représenter la compagnie.

Supervision (et remplacement au besoin) :
- Kikyo Kurusu : chef de compagnie, soigneuse
- Ivanhault Terrechant :  Expert en nécromancie, soigneur

Équipe de terrain :
- Mahruvvet : agent de liaison
- Evangeline Thivael : experte en occultisme et magie noire
- Yone Ashina :  Combattant
- Valka Stroud : combat en région montagneuse
- Yulia : protection, combat en région montagneuse
- Hanbei Uranai :  omnyoji, soigneur
- Liann Forgrenn : support soin et magie bleue
- Eizen : Combattant protecteur affilié à l'élément terre

Un guide se présentera pour vous conduire à destination dans quelques jours, tenez-vous prêts. Si vous souhaitez vous faire remplacer, signalez-vous rapidement afin de vous faire remplacer.


Spoiler : cliquez pour afficherHRP important :
Il s'agit d'une trame dirigée par Shabyl et la CL du Lys d'Or, pour toute question c'est à elle qu'il faudra vous adresser. Sa trame, ses règles ! Plusieurs d'entre nous la connaissent déjà comme joueuse et MJ nous lui faisons entièrement confiance.
Afin de laisser la place aux nouveaux et moins nouveaux, Ivanhault et moi-même seront présents sur place en "représentation" de la CL car leur présence RP est logique pour le support et la supervision (on va boire le thé à la table de commandement), mais nos personnages n'interviendront pas en event sauf évènement majeur, demande du MJ, etc. La liste étant limitée à 8 participants pour notre CL, nous faisons le choix de vous faire passer devant.
Pour ceux qui n'auront pas été retenus, ce sera surtout pour des raisons RP (Kikyo va composer l'équipe qu'elle jugera la plus efficace) tout rp peut être contesté... en rp, et en rp uniquement. Merci !
Lerith Il y a 1 mois et 50 minutes


" - ♪ - Je pars pour Ishgard, rejoindre le convoi pour Cale-en-Bourg. Une fois dans le vallon, les communications seront difficiles alors je compte sur vous pous tenir l'Escale et la compagnie en mon absence. Achevez les préparatifs de l'expédition et ne soyez pas trop sages...
...mais un peu quand même."
Lerith Il y a 4 semaines et 12 heures

Première nuit à Orvallon


Plus étrangement… une Raenne manquait également à l’appel. Il était quelque peu surprenant que cette personnalité si extravertie ne profite pas davantage de la vie en communauté. Avait-elle découvert une pièce secrète ? Avait-elle réussi à se faire loger chez l’habitant ?
Nul ne le savait. Toujours est-il qu’elle n’occupait pas le dortoir durant la nuit.

Durant la nuit, seulement. Car en journée ? Elle était, bien entendu, présente. Trop présente, peut-être. Vivre aux côtés de la barde pouvait s’avérer éprouvant pour les plus réservés : elle parlait sans cesse, courait dans tous les sens, toujours occupée à quelque chose. Parfois, un court répit s’offrait à son entourage lorsqu’elle se nichait dans un coin pour lire. Et encore… il semblerait qu’elle savait parler et bouquiner en même temps. Le réel repos intervenait lorsqu'elle partait travailler sa magie durant une heure, à l'écart. Ceux dans le coin entendront des accords à la mandole, et quelques éclats de voix.

Par ailleurs, en bonne hannoise, les femmes du dortoir eurent le (dé)plaisir de subir une attaque olfactive de premier ordre. Mahruvvet se parfumait, énormément et, bien souvent, tout ce qui l’entourait en profitait aussi. Par chance, l’odeur finissait par s’estomper… mais les matinées restaient quelque peu violentes pour les nez les plus sensibles.

Heureusement, elle était de bonne compagnie : joyeuse, bavarde, théâtrale, toujours très contente d’échanger avec n’importe qui sur n’importe quoi.

Durant la journée, elle s’en alla rendre visite aux villageois. Elle s’attendait à un accueil froid, mais comptait sur son charme. Elle n’irait pas comme une brute, comme certains l’auraient cru, mais chercherait, petit à petit, à se faire accepter, ne serait-ce que pour engager la conversation. Elle pouvait se montrer clownesque, sympathique, ou très sérieuse, selon son interlocuteur, tant que cela lui permettait d'avoir un peu d'attention et quelques regards.

Pour l’heure, en ce premier jour, cela suffirait. Elle cherchait simplement à devenir une figure reconnaissable… peut-être même, une figure appréciable.




Les couche-tard et les insomniaques l'avaient probablement entendu ou aperçu dans les couloirs, la cuisine, le salon ou encore à l'extérieur, se déplaçant à pas feutrés pour ne faire aucun bruit. Liann ne dormait pas la nuit et les plus observateurs allaient vite découvrir que son rythme consistait à faire des siestes entre deux tâches dans la journée. La lunaire avait su s'adapter au rythme de ses camarades diurnes et profitait de son temps libre nocturne pour s'affairer à ses propres activités.

Elle avait commencé par rédiger ses notes de réunions pour en faire un résumé, et synthétisé ses questions quant à sa prochaine mission en aéronef pour en faire une liste de tâches. Après quoi, elle se rendit à l'extérieur, à l'abri de la pluie et couverte par le son des gouttes d'eau, pour lancer à blanc quelques sorts, avant de se rendre à la cuisine pour y grignoter son repas matinal et aller se coucher aux premières lueurs qui rendraient cette couche de nuages et de pluie plus claire.

L'apprentie soigneuse semblait stressée. Les discours et les descriptions rendaient ces Marchombres plus inquiétants qu'à l'accoutumée. La moindre crainte lui donnait l'impression qu'ils étaient déjà là, et seul un exercice de respiration lui prouvait qu'elle avait tort. Elle ne manqua pas de lire et relire le mode d'emploi de cette fameuse trousse de soin distribuée plus tôt...




De bon matin, Yone s'est levé assez tôt. Il faut dire qu'il est sûrement le premier des hommes à s'être couché, à peine il est rentré dans le dortoir.

Vers 8 heures, le Hyurois sera descendu du lit, sous celui de Castroc, dans sa tenue pour dormir :

Un débardeur assez ample noir.,
Un short tout aussi ample.,
Des magnifiques chaussons pampa.,
Et un bandeau sur les yeux... Lui aussi PAMPA.,

Il aura cherché un moyen dans la demeure pour manger, éventuellement se faire des œufs, un peu de viande grillée et un fruit en guise de petit déjeuner, déambulant avec encore quelques épis sur sa tignasse cendrée.

Plus tard, les plus gros dormeurs du dortoir des hommes auront pu entendre l'eau couler de la salle de bain, avant de voir Yone partir à l'extérieur.

Il restera dans le jardin du domaine, non pas pour s'entraîner que physiquement, mais mentalement.

Il pourra être vu de temps en temps méditer, son katana dans son fourreau sur ses deux cuisses, assis en tailleurs, et canaliser son éther.

Une méditation active, qui laisse le flux circuler entre fourreau, katana et corps, laissant se matérialiser la forme de trois katanas éthériques dans leurs fourreaux, chacun accompagné de différentes couleurs : Rose, Bleu et un Rouge à la limite de l'or.

Quand il ne médite pas, il s'entraîne à effectuer et répéter encore et encore des gestes de coupe avec sa lame.

Peut-être que les Marchombres décrits la veille lui ont fait une sacrée impression, car même pour ses camarades de la compagnie, le Hyurois ne donnait jamais l'impression de s'entraîner de manière quotidienne.

Il prend les choses au sérieux.




Quel infernal coup du sort l'avait-il placé dans un dortoir rempli de lève-tôt ? Ivanhault ne sortit des profondeurs insondables de ses couvertures que vers la onzième cloche bien sonnée, et ne reprit figure humaine que devant un grand bol de café noir. Le mage, n'était pas de ces gens solaires qui s'éveillent au chant du coq et sont prêts à en découdre dès le premier orteil posé sur le plancher. Hirsute et mal rasé, il ne retrouvera figure humaine qu'après un moment dans la salle de bain - où il ne restait sans doute que de l'eau froide - et tout le bâtiment résonna pendant qu'il se lavait, du duetto bien connu "Aria di mezzo carattere" qui mettait en scène les amants Maria et Draco, dont Ivanhault prenait tour à tour les voix.

C'est avec un enthousiasme débordant qu'il finit par aller déposer dans le jardin un lot d'éprouvettes laissées à se remplir deux cloches sous la pluie battante, puis qu'il s'enferma avec Liann et Kikyo dans le local prêté par Luceryn.

Poignardé contre l'encadrement de la porte du dortoir des femmes avec un couteau de lancer à manche orné du symbole de Thalyak, un mot bref à l'encre rouge titrait.

A la miqo'te querelleuse : j'admets mon tort, c'est astral.




L'onmyoji se sera fait très discret depuis son arrivé, à la fois pour ne pas importuner les locaux par ses lacunes en connaissances des coutumes, mais également pour éviter d'être lui-même importuné dans sa méditation pour s'attuner aux éléments présents dans la région. Après une nuit de sommeil sans trop d'agitation pour l'instant, il sera parti visiter le temple sous la pluie torrentielle pour examiner le lieu de foi si cher au peuple vivant sur ces terres. C'est également à partir de là qu'il se posera pour méditer et essayer de se familiariser avec le feng shui en présence, afin de disposer de tout les atouts possible pour la chasse à venir.




Eizen ne se sera pas trop fait remarquer depuis son arrivée. Loin d'être associal, il aura toutefois été se coucher relativement tôt, peu de temps après la réunion.
Le lendemain, il se sera sobrement levé aux aurores avant de sortir à la même manière que certains afin de se préparer en vue de la suite.
Les quelques curieux auront pu le voir apposer sa paume gauche au niveau du sol en de multiples endroits dans les environs, son bras droit restant éternellement logé dans sa poche.
Il se sera finalement aventuré dans un lieu où les vents se seront voulus naturellement plus importants, se posant en tailleur sur un petit monticule rocheux avant de commencer à méditer.
Le Viera aura ainsi alterné de longues séances de méditation avec la répétition de lents gestes martiaux dans un calme serein, cette alternance venant occuper la majeure partie de sa matinée.




Après s'être sans gêne aucune endormie dans le fauteuil, Evangeline aura passé sa nuit là. Le reveil n'aurait pas été aux aurores, aux alentours de la huitième cloche, elle se sera enfin sorti de sa torpeur, pour aller se changer discrètement après quoi elle aura pris un petit déjeuner assez frugal, avant de remonter se poser dans le même fauteuil ou elle eut dormi et reprit son carnet.
Elle aura conversé avec quiconque lui aura adressé la parole, polie mais aura passé le plus clair de son temps le nez dans des ouvrages au texte incompréhensible et dont la couverture et le titre semblent inconnus.
En fin d'après midi elle aura rejoint l'extérieur de la batisse, et aura observé le ciel noir d'encre et la pluie diluvienne pendant un long moment. Si les mannequins au dehors étaient toujours présents elle aura pratiqué un peu d'escrime mais pas aussi longtemps que les autres membres de l'expédition




Yulia n'aura pas fais beaucoups de choses de plus. Elle aura probablement parlé brièvement au villageois, et dévisagé ceux qui la dévisagent. Elle aura principalement passée son temps à s'entraîner, avec variante dans les armes utilisées, et les exercice. À croire que la xaela ne vit que de ça. Elle aime ça. La seule chose dont elle se plaindra sera surement la pluie permanente. Au final, elle ne fera rien de plus que s'endurcir toujours plus que possible.

Lerith Il y a 4 semaines et 6 heures

Le deuxième jour...

"J'en étais sure !"
Derrière la porte de la salle d'examen du dispensaire -devenue salle d'analyse alchimique pour quelques heures- la satisfaction de Kikyo couvrit le sérieux de ses inquiétudes durant quelques secondes, de quoi faire dresser les oreilles de Liann, Puis, la raison revint au galop. Ce déluge constant durait depuis plusieurs semaines maintenant sans que de réelles mesures n'aient été prises soit par manque de temps, soit par manque de moyens. Lucien le lui avait dit : on ne peut pas confiner les habitants chez eux sans raison et indéfiniment. Et pourtant... à quel niveau étaient-ils affectés, cela renforçait-il les Marchombres ? Certainement.
"Très bien, redites-moi les résultats précis je vous prie.
- L'échantillon présente une charge ethérée faible, minime, mais à l'échelle d'un déluge constant et sur une durée prolongée son effet s'avèrerait insidieux et -sans surprise- néfaste pour quiconque se trouverait sous la pluie. Toute créature dotée d'intellect plongera aisément et inexorablement vers la morosité, puis la dépression, le désespoir... Il m'est impossible d'en dire plus mais ce n'est pas avec un simple sort lancé en l'air qu'on arrêtera le processus."


Son second pouvait lire dans ses yeux les mille pensées qui traversaient l'esprit de la domienne. La priorité s'imposa d'elle-même : avertir Lucien et Shabyl, puis trouver le contre à ce problème.
"C'est au baron de décider comment protéger au mieux la population. Moi, je vais m'assurer que notre meilleur atout contre les effets de ce maléfice y soit le moins exposé, et en forme pour nous en protéger le plus possible.
- Mahruvvet ?
- Mahruvvet."

Un hochement de tête entendu et Kikyo quittait le laboratoire improvisé pour se mettre en quête de la hannoise où qu'elle se trouve, des dortoirs au cuisine en passant par le porche d'où elle l'arracherait à la moindre goutte d'eau effleurant ses écailles.
"Chère étoile, tu vas devoir briller plus que jamais en ces lieux."
Bien sur, elle lui raconta absolument tout avant de l'emmener frapper au bureau de Lucien, réitérer son exposé, et proposer la bonne vieille méthode du barde pour contrebalancer l'aura sinistre de cette météo surnaturelle.

Lerith Il y a 3 semaines et 6 jours

Le Troisième jour...

Ivanhault s'était levé aux aurores cette fois. Pas pour s'entraîner, haha, la blague. C'est à peine s'il laissa au rouquin Théolin le temps de se raser, quand il l'alpagua pour l'accompagner au marché du village, acheter de la viande et du poisson locaux. Auprès du boucher, il insista pour s'assurer que la bête ait été abattue il y a moins de trois soleils. Quant au poisson, il devait être frais du jour. En route, il ajouta à son panier du pain et du fromage de karakul si frais qu'il aurait pu bêler. Les rations de la cuisine ne devaient pas lui suffire. Curieux, quand on ne l'avait vu manger que de la salade depuis son arrivée.



-"Nous allons faire des courses ? Vous préparez un menu spécial ?
Dites, on mange vraiment que des légumes en Sombrelinceul ? Au Couvent, nous avons un péché de gourmandise autour du fromage, on en a toute une collection, mais certains ne sont réservés qu'à des occasions spéciales... Mère Berthildam ne veut pas qu'on y touche en dehors. J'aimerai bien qu'on puisse apprendre à en faire nous même, des karakuls ça ne doit pas être si pénible à entretenir...non ? Et puis ça rapporterait un peu d'argent."
Si le jeune acolyte n'avait pas opposé de résistance à accompagner le grand elezen noir, en se proposant même pour porter ses courses à sa place, le sombre mage aura pu le regretter rapidement... Théolin s'était à priori fait un nouvel ami et on ne pouvait pas dire que la discrétion le caractérisait. Néanmoins, il saurait se montrer conciliant si Invanhault lui exprimait la demande claire de la boucler...



De la même manière que la veille, le Eizen sera retourné dans la nature autour du village, s'imprégnant des lieux avant de se trouver un coin pour méditer de façon exposée aux éléments naturels.
Trouver la sérénité avec l'abondance de gouttes d'eau lui tombant dessus n'était pas mince affaire mais au moins, il s'habituait déjà à son environnement.
Il n'aura pas manqué de squatter les points de chaleur une fois rentré, grimaçant trempé à chaque retour.

"Par Rhalgr, les Kamis et tout ce qui s'en suit !" se sera t-il exclamé en se penchant par hasard sur le premier rapport, filant se changer et se sécher en quatrième vitesse.
Il ne sera pas ressorti ensuite.



Après sa routine matinale, Lucan avait pris le chemin de l'aéronef pour constater les dommages de la veille et évaluer le matériel nécessaire pour les premières réparations. C'est là qu'on le trouverait dorénavant peut-être avec Mahruvvet , qui lui avait proposé son aide et Liann , qu'il sollicita puisque qu'il savait qu'elle bâtissait son propre appareil.



Yulia aura simplement fait une ronde pour s'assurer qu'aucune de ces créatures ne viennent dans le village ou qu'un villageois maléfique aurait assuré de réduire un peu de la protection car c'est cool d'être méchant. Après s'est assurée de sa ronde elle rentrera juste et fera probablement quelques exercices physique quotidien pour elle.



Après avoir discuté avec Kikyo, la barde aura embarqué (si elle l'accepte) Vivienne Lioncourt pour un passage dans le village. Pour quelle raison ? La hannoise n'avait pas autant la fibre scientifique que ses collègues et/ou amis, mais elle n'en restait pas moins une mage qui avait besoin de vérifier, d'analyser. Et le matériel de la raenne n'était pas le néant, les démons, mais les émotions et les gens. Elle partirait à la recherche d'un villageois qui accepterait de s'adonner à quelques tests, n'hésitant pas à jouer de son bagou pour convaincre. Il ne lui fallait qu'un local.

De manière plus générale, Mahruvvet était égale à elle-même : sociable à l'excès, cherchant le contact, la dicussion, y compris (surtout ?) avec les plus fermés des membres de l'expédition



Liann aura bien sûr accepté d'aider avec l'aéronef, elle y passera le temps nécessaire, entrecoupant sa journée de petites siestes et pauses ici et là. Elle aurait mérité son statut de flemmarde si on ne la savait pas éveillée toute la nuit ensuite, et à défaut d'activités palpitantes à ces heures, elle organisait ses nuits de rondes, d'exercices et d'études culinaires avancées à la cuisine. Petit à petit, elle semblait néanmoins décaler ses heures, se couchant plus tôt que la veille, merci à la pénombre qui déréglait sa perception du temps. M'enfin, au moins elle serait synchro avec tout le monde, à force, et elle évitait une migraine à cause de la lumière du jour.

Et en parlant de lumière, elle allait d'ailleurs parfois s'isoler dans la chapelle pour y trouver un certain réconfort. La miqo'te priait les Douze sans préférence à ses heures perdues et sa peur des Marchombres n'avait pas changé depuis. Ou bien était-ce cette fichue pluie…



Au retour de la mission d'exploration, on aura pu voir Evangeline se sustenter rapidement, avant de monter recupérer son sac à dos qui contenaient tout ses ouvrages, puis repartir pour l'aéronef avec qui le souhaite. La magicienne aura passé une grande partie de sa nuit à éplucher les relevés pris pendant la mission d'exploration, les croisant avec ses observations personnelles ainsi que celle de l'éthéromètre qu'elle avait embarqué. Elle aura couché dans son carnet le moindre détail même le plus insignifiant après quoi elle aura fait un autre recoupement avec ses ouvrages personnels sur le néant, l'occultisme, les portails et la magie noire. Elle ne se sera accordé que peu de moments de répit, pour éviter de surcharger, et aura trouvé le sommeil bien tard

De part ce sommeil tardif, elle ne sera revenue à Lance brisée que tard dans la matinée, après la dixième cloche, et elle aura continué à croiser ses notes et ses ouvrages tout au long de la journée, si obnubilée par sa tache qu'elle en aura sauté le repas, sauf si quelqu'un a veillé à ce qu'elle se nourrisse. Elle n'aura décoler le nez de ses pages qu'au soir.



Hanbei restera dans l'église discrètement dans son coin, écoutant les inquiétudes des villageois qui auraient été exposé par la pluie bien plus longtemps qu'eux, cherchant à voir s'il y avait un facteur commun à leur motifs et justification sur ce qu'ils ressentent, ou un cauchemar similaire. Il proposera également sa bénédiction à ceux qui le veulent, gratuitement, pour leur apporter un peu de chaleur factice, comme s'il était sous un jour de soleil, pour alléger la pression constante apporté par la pluie perpétuelle.
Mahruvvet Il y a 3 semaines et 3 jours
Valka sera arrivé plutot tard par rapport au reste des groupes, raison personnel ou simplement flemme, elle n'en évoquera pas les raison et se mettra directement sur le pied de guerrei, s'enquerant des information ammassé par les autres membres de la mission. Elle aura également amener  de l'équipement de combat; sa fameuse Bravura et son canon a main bien entendu mais également un canon a triple barrillet de cielacier au cas ou aurait besoin de plus de puissance de feu. elle aura installé un petit atelier dans un coin du village.

Cela fait, la première chose qu'ella aura constaté est la morosité des habitants, apres avoir lu les rapport sur la  raison de cette état, son comportement sera particulierement amicale et serviable envers les habitant allant même jusqu'a proposer d'amuser les enfants pendant les période de vide

Que cela aide a la situation ou non, elle semblera s'être attribué le rôle d'amuseur du village et ceux, peut être au prix de quelques informations intéressante.
Mahruvvet Il y a 3 semaines et 2 jours
Sa tenue la plus bardiquement froufrouteuse, son maquillage le plus coloré, un grand chapeau pour la protéger de la pluie, et sa mandole accrochée dans le dos : Mahruvvet était prête.

Elle avait décidé de sortir dans le village, avec une idée bien précise en tête : redonner un peu de cœur aux passants. Arpentant les rues, elle s’était mise à jouer et chanter en marchant, entonnant des chansons aux registres variés, certaines racontaient les exploits de marins courageux, d’autres les péripéties d’un aventurier à la recherche d’une cité perdue, ou encore les rêveries d’une princesse arpentant son château. Les paroles avaient été légèrement ajustées pour résonner davantage aux oreilles d’un public ishgardais.

Tout en chantant, elle faisait vibrer l’éther autour d’elle, invoquant dans les esprits ces hauts faits anciens, ces vieilles histoires. Plus encore, elle tentait de réveiller des émotions devenues trop rares à Cal-en-Bourg : espoir, courage, confiance. Cela ne ferait pas de miracle, mais que la magie prenne ou non, quelques notes pour rompre avec le martèlement de la pluie ne pouvaient qu’apporter un peu de répit. Des bêtes attaquaient, des créatures profanaient leurs icônes… offrir, ne serait-ce qu’un instant, la possibilité de se perdre dans des aventures d’un autre temps, c’était tout ce qu’elle souhaitait leur offrir.

Et s’il y avait une taverne dans les parages, c’est là que sa promenade musicale se terminerait, se faisant, le temps d’une cloche, artiste de rade.

Résolution : La sortie de Mahruvvet fut... plus que remarquée.
La raenne froufrouteuse qui était sortie sous la pluie pour offrir sa musique et ses chansons poussa nombre de villageois à ouvrir les fenêtres de leurs petites demeures pour la regarder passer d'un air plus qu'étonné, voire même dubitatif.
Il aurait été facile de croire qu'ils prenaient juste cette étrangère pour une folle, alors qu'ils la regardaient dans un silence morne, mais rapidement, plusieurs enfants commencèrent à la montrer du doigt, des sourires sur le visage.
Ceux qui arpentèrent les rues de Cale-en-Bourg ce jour là purent surprendre quelques villageois fredonner doucement les airs qui avaient résonné dans les rues de bon matin, avec une approximation dans les paroles qui laissait entendre que les chansons de la barde avaient laissé leur petit effet.

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(Yone)
Le samouraï aura plutôt bien dormi. Certainement un peu fatigué après l'affrontement. Il sera venu voir Lucerys, Gabriel Lioncourt, Adi'ra et Eizen, le groupe qu'il avait mené, afin de voir si chacun allait bien, par sympathie ou devoir. Certainement les deux en vérité.

Aujourd'hui, il avait l'air en forme physiquement, pas de toux lié au gaz des créatures, et la maigre blessure à son torse traite immédiatement sur place par Lucerys et une fois au QG par Yseult avait permis au Hyurois de pleinement récupérer.

Et pour cause, il a appliqué les consignes de cette dernière à la lettre ... Il a clairement bien mangé ce midi, a s'en péter la panse ! ... Et il aura bu discrètement à l'extérieur, achetant au passage une bouteille en ville pour Adi'ra, quand elle sera autorisée à boire.

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A la demande de Lucerys, et tandis que les équipes désignées se préparaient pour l'affrontement, Ivanhault prenait ses quartiers dans l'infirmerie, sur un fauteuil débauché d'un autre lieu quelconque placé à côté du lit de Shabyl. Il emportait avec lui une pile de livres, un carnet, une trousse à crayons, et un pad à écran dont l'encadrement noir, solide, accusait des chocs et des éraflures typiques d'un appareil déjà âgé.
En dépit de l'état de Shabyl, et reconnaissant dans la dame une forme d'âme voisine, il partagea avec elle les derniers rapports du groupe, fraîchement rapportés du bureau où Gaedon les compilait.
Il était chargé de l'empêcher de se lever. Serait-il plus ou moins sensible aux méthodes de la dame pour obtenir la permission de se lever ?

A ce stade, il travaillait encore sur les Marchombre. Mais à part leur taper dessus, les suggestions manquaient. C'était souvent le cas des amas animés par la nécromancie, une fois qu'ils avaient été solidement assemblés.

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Mahruvvet accompagna donc Vivienne jusqu’au temple. Sa mission était simple : utiliser le cristal pour relayer l’un de ses chants, et ainsi en diffuser les effets bénéfiques auprès des populations. Si l’idée semblait claire, son exécution se révélait bien plus complexe : sa magie bardique nécessitait en général d’être entendue, car elle reposait avant tout sur le récit, sur les symboles et le sens, pour toucher l’âme et éveiller les émotions. Or, si le cristal pouvait amplifier un sort classique, les incantations de la hannoise ne fonctionnaient pas tout à fait comme un sort de purification.

Que faire, alors ?

L’hypothèse retenue était la suivante : en faisant vibrer l’éther à la source, il serait peut-être possible de faire en sorte que la projection du cristal résonne comme n’importe quel chant de Mahruvvet. Après tout, le dispositif semblait conçu pour reproduire des sorts. Il s’agissait donc de traduire le chant en une configuration et une résonance aussi fidèles que possible à celles générées par la barde. Un chant sans paroles, mais pouvant être entendu.

L’ensemble était certes moins artistique, moins plaisant à l’oreille… mais si cela fonctionnait, les âmes pourraient tout de même être touchées de manière similaire. Avec moins de force, moins de beauté, et donc moins d’émotion ; mais « moins » ne devait surtout pas, à une telle échelle, être confondu avec « rien ».

Pour cela, Mahruvvet comptait utiliser Vivienne comme relais pour son chant, afin que l’éther insufflé par celle-ci fasse écho au sort initial. Elle choisit un chant qu’elle maîtrisait particulièrement : celui qui narre l’épopée de courageux marins affrontant une tempête déchaînée et un monstre marin, unissant leur bravoure et leur espoir pour survivre, et faisant de ce courage, de cet espoir, celui de tous ceux qui les écoutent.

Résolution : L'heure de l'affrontement final approchait à grands pas, et tout le monde avait déjà eu un avant gout de ce qui les attendait. Entre une pluie vicieuse qui s'attaquait à la volonté de tous, et des démons capable de répandre des miasmes corrupteurs, qu'est-ce qui les attendrait encore?
Gribouillys avait dépeint un portrait assez clair de ce que les "Ravageurs" avaient en réserve, mais le portail ne serait pas la seule difficulté que le groupe allait devoir affronter, séparé en plusieurs unités d'attaque précises, afin de purger également la zone des Marchombres.

Au Temple, la foule affluait, bien trop vite, bien trop nombreuse. Les villageois étaient parmi les premiers à vouloir que tout s'arrête et rapidement, le temple n'avait déjà plus la place d'accueillir la foule rassemblée pour prier.
Alors ils s'installèrent dans les rues, dans les maisons les plus proches, couverts comme ils pouvaient, ragaillardis par la présence de leurs semblables, tous mobilisés, prêts.

C'est alors que depuis le temple s'éleva un chant. Une chose assez improbable dans ces lieux, mais les notes s'envolèrent comme happées par la statue marquée des runes luisantes sous l'effet des prières.

Alors le miracle s'accomplit. Des paroles vigoureuses, emplies de volonté, d'espoir, de la détermination de marins ballotés par les épreuves résonnèrent dans Cale-en-Bourg. Mais pas que...

Par un étrange phénomène, le chant résonnait également aux alentours, prenant en ampleur, comme un écho magistral tombant lui même du ciel.
Les épais nuages qui obscurissaient les cieux de la vallée depuis des semaines furent parcourus d'un long grondement, puis l'écho du chant s'y répandit. La pluie, soudainement, sembla à chacun plus légère. Comme si chaque goutte n'avait été jusqu'ici qu'un poids de plus venant s'ajouter à un fardeau toujours de plus en plus lourd.

Plusieurs villageois relevèrent les yeux vers le ciels, repoussant les capuches, de maigres sourires venant éclairer leurs visages. Halone répondait-elle déjà à leurs prières? Leur ferveur n'en fut que décuplée, et la foi qui abreuvait le temple ne fit qu'amplifier toujours plus l'étendue de ce miraculeux phénomène...
Mahruvvet Il y a 2 semaines et 3 jours
(Yone)
Si le Hyurois avait montrée bien plus d'une facette sympathique de sa personnalité sur place, la veille du jour J, il semblait un peu plus sérieux.

Il a occupé son dernier jour à vagabonder dans les ruelles de Cale-En-Bourg vêtu de sa capuche bleu de sa tunique, à prendre la températures des villageois, et échanger quelques mots si il le devait.

Voir une dernière fois pourquoi le Lys d'Or se bat, pourquoi il avait décidé de prêter sa lame à cette cause, il semblait en avoir besoin.

Pour se motiver, mais aussi pour apaiser la tension dans son cœur, une tension naturelle, un instinct naturel de son corps afin de le préparer au pire.

Voir les habitants s'attacher à l'espoir nouvellement l'avait par extension, motivée plus que jamais.

Il reviendra pour se coucher vers les coups des 22h30 à la demeure du Lys afin d'échanger un peu avec les personnes présentes, prendre la température de ses derniers, afin de piquer du nez et s'endormir comme une bûche.

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L'annonce de l'assaut avait été donné. Sous peu, ils iraient affronter l'ennemi sur le territoire qu'il avait souillé. Akira vérifiait de manière méthodique les sangles de son armure, puis, comme il l'avait fait les jours précédents, se mit à pratiquer le rituel d'entretient de sa lame. De l'huile, contre la rouille et la corrosion, avec une légère odeur de clou de girofle. Puis un outil ressemblant à un petit hochet, dont la tête est remplie de poudre de pierre, pour polir la lame. Et enfin, un chiffon, pour retirer l'huile et la poussière des étapes précédentes.

Son arme était prête, et lui aussi. Dans l'heure précédant le départ vers le champ de bataille, il invitera Kikyo, Yone et Hanbei, à méditer et prier ensemble, que ce soit pour demander la protection de leurs ancêtres, ou des esprits qui peuplent Yanxia.

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(Yone)
Le Hyurois se pretera a l'instant pour se ressourcer mais aussi se galvaniser pour le combat.

Après la prière commune, il confiera à Akira sa satisfaction de l'avoir a ses côtés quand les groupes ont était annoncée, gardant foi pour que Yanxien et non Yanxien puisse revenir entier.

Il aura évidemment souhaité aussi bon courage à Kikyo et Hanbei pour leurs missions respectives de leur côté.

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Silencieuse, méthodique, perfectionniste "à la Kakita" diraient certains. Kikyo travailla ses tracés avec autant de soin que l'on aiguise une lame. Comme toujours, la demi-raenne comptait sur sa précision irréprochable et ses réflexes plus que sur la puissance de ses coups, ou de ses soins.
"Un bouclier parfait n'a pas besoin de puissance curative."

Elle médita, elle pria avec son mari et ses deux camarades domiens. Elle ne dit rien, elle se contenta de hocher la tête en guise d'encouragement et d'un regard plus long sur Akira. La dernière fois qu'ils avaient combattu dans deux groupes différents...
Pensée inutile. Elle avait une mission à remplir. Un dernier signe de tête vers Lucien et elle partait concentrée, déterminée.

Cet endroit en valait la peine. Ces gens en valent la peine.

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(Yulia)
Elle sera partie en soirée, ses affaires sur le dos pour le trajet retour, saluant ceux qu'elle croisera, sans faire plus d'esclandre. Toujours un air concerné, légèrement, mais rien qui semblerait être urgent.

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Conclusion (Shabyl) : 

Alors que les combats font rage dans la vallée, un grondement finit par résonner, suivi d'un léger tremblement de terre. C'est la pluie qui finit par s'arrêter.
Les différents groupes n'avaient aucune idée du sort de leurs camarades, et c'est au compte goutte que chacun rentrait à La Lance Brisée. Certains en meilleur état que d'autres...
Finalement, le dernier appel fut passé par perle. Le dernier Marchombre était tombé.
Il était désormais temps de rentrer, et de panser les plaies, pour certains, ce serait le repos, pour d'autres la célébration, la récompense.
Et plus tard, commenceraient les réparations. Mais pour l'heure, c'est à l'infirmerie que ça se bouscule.

Le lendemain...

C'est un matin calme qui se lève sur Cale-en-Bourg, éclairé d'un soleil pâle, sans aucun nuage à l'horizon.
Les invités de la vallée découvriront pour la première fois le paysage dans son climat naturel, étrangement doux pour la région, et pourront profiter enfin de l'air frais du petit village.
Pour les plus matinaux qui mettront les pieds dehors, ils croiseront assez rapidement des villageois affairés. Nettoyage des rues, déblayage des débris laissés par l'eau qui s'est retirée, les habitants font montre de la résilience qui caractérise le peuple Ishgardais. Des sourires illuminent certains visages. Le pire est passé.
La journée s'étire lentement, chacun récupérant des longs jours épuisants qui viennent de s'écouler, reprenant des forces, ou savourant pleinement le calme d'une victoire farouchement gagnée.
Pour certains occupants de la Lance Brisée, déjà satisfaits d'avoir accompli leur travail, le départ sonnait déjà. Ils n'étaient venus que pour le combat et la paie. Pour d'autres, le séjour se prolongerait jusqu'au soir, pour profiter de la petite célébration qui serait donnée afin de marquer pleinement la victoire et surtout, de remercier tous ceux qui avaient répondu à l'appel du Lys d'Or.
Les cuisines, occupées depuis le début d'après-midi, accueillaient une villageoise d'un certain âge, une certaine Rosine, occupée à mijoter plusieurs préparations dégageant un fumet appétissant, chassant d'un air sévère tout curieux approchant trop près de ses marmites.

Si pour la plupart, la célébration de ce soir marquerait la fin de leur aventure dans la vallée, pour le Lys d'Or, les problèmes étaient loin d'être terminés. L'origine du portail devait encore être explorée, et un rapport laissé par Gribouillys, Evangeline et Mahruvvet ne pouvait pas être ignoré.

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